Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 16 Juin 2016 20:57 
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La scène dans la cuisine n'était pas prévue. J'ai besoin de câlin en ce moment donc je l'ai fait par procuration. J'aimerai voir Steve plus vulnérable comme dans l'épisode 100 où il demande où est son père et qu'il pleure deux secondes. Et là j'aurai voulu voir un gros câlin de la part de Danny.

En tout cas merci de me relancer :

Pour que les autres en soit témoin voici une copie de Skype :

"bon, tu écris là ?" :mrgreen:

Tu dois avoir du sang de McGarrett :P

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Ce sont précisément les tendances sexuelles déviées de leur but qui créent entre les hommes les liens les plus durables. Sigmund Freud.


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 18 Juin 2016 20:01 
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Je vois des PDE partout...

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Pauvre Steve! Heureusement que Danny a réagi au quart de tour, ainsi il a sans doute évité le pire... :maiseuh: Pas question de laisser Steve dans le noir hein? :suite:

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L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous (JP Sartre)
Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles (O. Wilde)
Un artiste n'est jamais morbide. L'artiste peut tout exprimer (O. Wilde)


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 24 Juin 2016 10:27 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: Dans la Douât
Pauvre Steve j'espère qu'il va retrouver la vue ! :(
Ce serait trop triste si il ne pouvait plus jamais voir le beau visage de Danny ! :wink: :suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 25 Juin 2016 14:32 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: cambrai
ta fic est superbe Danny toujours au petit soin :wouah: c'est beau l'amour :heart: j’espère que Steve vas retrouvé la vue quand même :maiseuh:


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 25 Juin 2016 18:45 
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Localisation: Pense encore à mon voyage à Hawaii en mars 2014
:reviews:

J'écris la suite ce soir, mais ça ne veut pas dire que je posterai. J'avance petit à petit.

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 04 Sep 2016 09:31 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 02 Sep 2016 07:18
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:suite: j'adore le début, j'attend avec impatience la suite maintenant ^^

c'est rare de voir Danny prendre soin de Steve, c'est plus souvent l'inverse, mais ça fiat du bien !!! :bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 25 Sep 2016 21:06 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 29 Avr 2016 04:46
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Localisation: Derrière toi!!
Pauvre Steve il arrête pas de morfler! J'espère que tu le laisseras pas aveugle, ça ferait de bien à aucun des deux si c'était le cas. Et j'imagine mal Steve privé de sa dose d'action quotidienne!
J'ai vraiment été touché par la scène de la cuisine parce que comme toi j'aime bien voir Steve vulnérable de temps en temps, surtout quand y'a Danny pour le réconforter! J'ai vraiment hâte de lire la suite!

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 29 Sep 2016 20:57 
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Messages: 1050
Localisation: Pense encore à mon voyage à Hawaii en mars 2014
J'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte. Cette fic a été publiée la 1ère fois fin février pour l'anniversaire de Yayi ... 7 mois plus tard j'en suis qu'au chapitre trois. Ma muse est portée disparue et j'espère qu'elle reviendra un jour. En attendant enfin la suite, un grand merci pour votre patience. Le chapitre 4 sera songfic, j'attendais avec impatience pour l'écrire. Peut être que ça ira plus vite cette fois ci.

Pour résumer la fic, Steve a été blessé lors d'un assaut, il est quasiment aveugle et dépendant de Danny qui s'occupe de lui en attendant qu'il retrouve la vue. Et maintenant, la suite ...



- Chapitre 3 -


Danny avait pris plusieurs jours de congés pour s’occuper de son collègue, et entre le passage des infirmières pour les soins, les visites des amis, la préparation des repas, le ménage, le temps passait vite. Il essayait de lui laisser de plus en plus d’autonomie, et le Seal se débrouillait pas mal. Il avait rapidement pris ses marques. Ils parlaient de l’actualité durant le petit déjeuner quand soudain le téléphone de Danny sonna.
- Kono ? Comment ça va au bureau ? Oui je suis chez Steve. Euh … attends. Steve, j’arrive pas à entendre Kono, je sors quelques minutes. Ok ?
- Ok …

Steve fronça les sourcils, il n’y avait jamais eu de problème de réseau téléphonique dans la maison, quelque chose était louche. Il tenta de tendre l’oreille mais il n’entendait que des murmures. Le blond revint dans la cuisine et relança la conversation sur le dernier sujet abordé, mais dans sa voix on sentait un malaise.
- Qu’est-ce que voulais Kono ?
- Juste avoir de tes nouvelles et me faire un résumé des dernières affaires.
- Et c’est tout ?
- Oui, oui, c’est tout …

Daniel n’était pas un bon menteur, Steve fit semblant de s’en contenter mais il allait tout faire pour avoir le fin mot de l’histoire. Donc pendant une bonne heure il agit comme d’habitude, vaisselle, douche, le train train quotidien. A un moment il entendit le moteur d’une voiture à l’extérieur, il s’avança vers les fenêtres du salon et écarta les rideaux comme s’il pouvait voir.
- Euh … Qu’est-ce que tu fais Super Seal ?
- J’ai entendu une voiture, quelqu’un s’est garé …
- Fais voir ? Non, pas de voiture. Peut-être le facteur.
- Je te rappelle que c’est dimanche, donc pas de facteur.
- Puisque je te dis qu’il n’y a personne !
- Ok

Steve attrapa la poignée de la porte et s’élança dehors, faisant attention à ne pas tomber du perron, sautant les trois marches d’un coup. D’instinct il avança tout droit. Il fut stoppé par son collègue, furieux de lui avoir couru après.
- Non mais tu n’es pas bien McGarrett ? Tu aurais pu te casser une jambe en sautant comme ça !
- Je sais qu’il y a une voiture là-bas !
- Je te jure qu’il n’y a rien
!!!
Comme pour le contrarier, une voix se fit entendre. Un appel radio de la police.
- Daniel … dit le brun entre ses dents. Qu’est-ce qu’une voiture de police fait devant chez nous ?
- Qui nous ?
- Chez moi ! Ne change pas de sujet !

- Ok mais rentrons d’abord. Cette voiture est là pour te protéger, dit Danno une fois la porte fermée, ils se tenaient tous deux debout au milieu du salon. Sang Min nous a informé qu’un gars voulait s’en prendre à toi. On a essayé de taire le fait que tu es blessé mais la rumeur a tout de même circulé.
- Et tu crois que mettre une voiture de police devant la maison d’un Navy Seal va faire taire la rumeur ? Au contraire, c’est comme mettre une cible dans mon dos
! s’énerva t’il.
- C’est pas faux … Je vais appeler le gouverneur, c’est lui qui nous a envoyé ces renforts.
- Oui, et demain je reprends le boulot. Tu m’amènes au bureau comme ça on me verra là-bas.
- Je te rappelle que tu es aveugle, comment tu vas faire pour marcher dans la rue ? Ici tu connais le lieu mais à l’extérieur ....
- Je me collerais à toi du parking à l’entrée du bâtiment. Je suis sûr que je peux faire illusion.
- Et tes bandages ?
- Des lunettes ?
- Y en faut des énormes ! N’oublie pas que tes pansements sont imposants.
- Alors je les enlève !
- Ok donc tu deviendras définitivement aveugle mon ami. Il ne faut pas de lumière et ce, pendant plusieurs semaines.
- Et si Chin venait me chercher et que je me mette derrière lui avec un casque de moto ?
- Je te rappelle que sur cette ile on conduit sans casque.
- Saleté d’ile !
- Je ne te fais pas dire
, s’amusa Danny.
Ce trait d’humour dérida les deux amis. Finalement ils s’installèrent sur le canapé.
- Et si tu allais voir ta sœur et ta nièce le temps que tu guérisses ? Tu peux faire les soins là-bas.
- Tu veux te débarrasser de moi hein ?
- Tu as tout compris ! Mais franchement c’est quoi cette réflexion à deux balles ! Je m’inquiète juste pour ta sécurité, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je dois reprendre le boulot dans trois jours … ou … je peux encore rester … l’équipe se débrouille bien sans nous.
- Je sens bien que tu commences à tourner en rond, il faut que tu reprennes ta vie Daniel.
- On peut venir te tenir compagnie à tour de rôle. Pour les soins du soir je peux venir, sauf si tu veux qu’une infirmière me remplace.
- C’est comme tu veux Danny.
- C’est comme TOI tu veux. De toute façon on a encore trois jours pour voir.
- Mais bordel tu vas arrêter avec ce verbe ??? Voir !
S’amusa Steve.
- C’est plus fort que moi. Allez, je vais appeler le gouverneur pour refuser les renforts. Ensuite j’irai voir les gars dehors.
Steve resta seul quelque minutes, son collègue avait raison, il serait plus en sécurité sur le continent, il deviendrait un boulet pour sa sœur et pas pour ses amis, mais rien que le fait d’imaginer quitter l’ile c’était pour lui un déchirement. Il commençait à se douter de la cause, et cette cause revenait justement vers lui.
- C’est bon, on est seuls. Pas pour longtemps parce que cet après midi il y a ton ergothérapeute qui vient.
- Elle vient faire quoi au juste ?
- Voir comment est agencée ta maison, elle va voir si elle peut t’aider à ranger de façon que tu trouves les objets rapidement, te faire faire des exercices … Par contre, je dois m’absenter mais Chin va venir me remplacer.
- Tu vas où ?
- Rappelle-toi, Grace revient de ses vacances chez sa grand-mère cet après-midi. Je vais la chercher à l’aéroport. Tu veux la voir ?
_ Non, je ne veux pas qu’elle me voit comme ça. Et de toute façon je préfère qu’elle soit loin de la maison au cas où les infos de Sang Min soient vraies.
- Ouais, tu as raison … pour les menaces
.

-H50-


La journée passa rapidement, il déposa sa fille chez son ex-femme. Ça lui avait fait du bien de rester loin de son partenaire rien que quelques heures, il l’aimait beaucoup mais dès qu’ils étaient ensemble il y avait quelque chose de bizarre. Il entra dans la maison, il y avait une bonne odeur de tarte, il entendait Chin et Steve rire dans la cuisine. Pourquoi ils n’avaient pas la même relation ? il sentit une tristesse l’envahir. Il était sur le point de retourner sur le perron quand Steve l’appela.
- Danny ? Viens nous rejoindre dans la cuisine.
- Comment as-tu su que je suis rentré ?
- Je reconnais ta façon de marcher, et quand tu perds un sens les autres se développent. Comment va ta fille ?
- Bien. Elle m’a demandé de tes nouvelles. Je lui ai dit que tu allais bien, que tu étais occupé cet après-midi. Ça s’est passé comment avec l’ergothérapeute ?
- Super. J’ai même réussi à préparer une tarte pour ce soir.
- Et je peux te dire que je suis témoin
, déclara Chin. Il l’a fait tout seul.
- Je te remercie d’être venu garder notre malade.
- J’ai l’impression d’avoir deux nounous
, s’amusa Steve.
Ca faisait plusieurs jours qu’il n’avait pas ri, pas depuis son accident. Est-ce que ça venait de son après-midi avec l’ergothérapeute ? Du temps passé avec Chin ?
- Bon, ce n’est pas tout mais il faut que j’y aille.
- Déjà ?
demanda le blond. Tu ne veux pas rester manger ?
- Non, j’ai un rencard ce soir et il faut que je me prépare avant d’y aller. Steve, content de voir que tu vas mieux
.
Danny l’accompagna jusqu’à la voiture, il voulait lui parler seul à seul.
- Tu peux revenir dans la semaine le garder ?
- Le boulot te manque ?
- Oui et non, mais c’est plus pour Steve que je dis ça. Il est plus détendu quand tu es là, il s’entend mieux avec toi.
- Ne raconte pas de bêtises, vous êtes proches mais je pense que vous devez vous parler franchement si tu vois ce que je veux dire.
- Euh, pas trop

L’hawaiien sourit encore plus que d’habitude, tapa sur l’épaule de son collègue et monta dans sa voiture.

-H50-


Il retourna dans la maison, l’odeur de la tarte lui chatouillait les narines, Steve sifflait en faisant la vaisselle.
- Au fait, ma fille t’a rapporté un cadeau de Londres ! Zut, il est où ? Je l’avais mis dans ma poche … il a dû tomber dans le salon.
Il était persuadé que le cadeau était tombé et qu’il avait glissé sous le canapé. Le jour déclinant, il décida d’attraper la lampe posée sur le guéridon et d’éclairer le sol pour retrouver ce fichu présent.
- Allez bordel ! je vais le retrouver, je l’avais tout à l’heure. Je ne vois rien, il fait trop sombre.
- N’allume pas la

Bam ! Un claquement se fit entendre et la maison fut plongée dans le noir. Plus d’électricité, les plombs avaient sautés.
- Merde ! Je t’avais dit de ne pas allumer la lampe ! s’énerva Steve.
- Non, tu as dit texto « n’allume pas la … ». Et pourquoi cette lampe fait sauter les plombs ? s’agaça t’il.
- Elle est vieille et y a un problème avec un fil.
- Et pourquoi tu ne la jettes pas ?

Le ton montait entre les deux.
- Parce que c’est le dernier cadeau que j’ai offert à ma mère avant qu’on la croit morte.
Danny ferma les yeux et soupira. Il savait que ce sujet était sensible, cette saleté de bonne femme avait détruit sa famille en se faisant passer pour morte.
- Où se trouve le disjoncteur ? demanda le blond plus calmement.
- Laisse, je vais le faire ! C’est chez moi et je connais MA maison.
Danny grimaça, encore une dispute. Il se demanda si ça ne venait pas du fait qu’ils soient tous deux vieux garçons. Oui, vieux garçons, car même s’il avait été marié avec Rachel mais ça faisait des années maintenant qu’il avait divorcé et vivait seul, et pour Steve l’expression « en couple » ne faisait pas partie des termes pour qualifier son passé amoureux. Il l’entendit se diriger vers le garage, ouvrir un placard tout en râlant.
- Et merde !!!!
- Qu’est-ce qui t’arrive ?
demanda danny.
La lumière revint et il vit l’état dans lequel se trouvait le brun, ses vêtements étaient salis par ce qui ressemblait à de l’huile.
- Qu’est-ce …
- Je me suis renversé de l’huile de moteur, j’avais fait des travaux sur la voiture la veille de l’accident, et en me tenant à l’établi de mon père j’ai bousculé le pot, répondit Steve d’un ton blasé. J’en ai marre, marre de tout. Je vais aller prendre une douche.
- Oui, vas-y, je m’occupe de nettoyer tout ça. Attends, je vais t’aider à sortir du garage, tu peux glisser avec toute cette huile par terre. Viens là … Euh … qu’est-ce que tu fais ?
- Je me déshabille, mes vêtements sont sales, je ne veux pas en mettre dans le salon.
- Ok, laisse-les-moi, je te promets que demain je les amène chez le teinturier et je paierai le nettoyage
.
Au grand étonnement de Danny, Steve se déshabilla complètement, ce qui le déstabilisa. Il l’avait vu en boxer, en short, mais jamais nu. Il le vit juste de dos, mais quel corps, tout en muscle, des épaules aux mollets. Par timidité Danny regarda dix secondes la zone des fessiers et détourna les yeux.
- Je suis désolé d’avoir gâché la journée, je t’ai entendu tout à l’heure siffler
Steve s’arrêta devant l’escalier, tourna la tête vers son équipier et laissa échapper un rire blasé.
- Tu veux savoir pourquoi je sifflais ? J’étais heureux, heureux d’avoir pu faire une tarte tout seul, je l’avais fait exprès pour toi, pour te remercier d’être là. Il monta quelques marches et se retourna encore. Désolé pour la lampe, tu n’étais pas sensé savoir.
Et il s’enferma dans sa chambre. Danny resta planté comme un idiot, il se sentait mal et triste. Il attrapa les affaires et les mis dans un sac en plastique. Il alla dans la cuisine et attrapa seau, produit ménager et serpillière pour laver le sol. Avant d’ouvrir l’eau il écouta à l’étage pour savoir si Steve prenait sa douche, déjà qu’il était fatigué, si il lui prenait de l’eau chaude, il allait hurler. Une musique se fit entendre, quelques notes de piano, une mélodie courte mais qui prenait aux tripes. Il ne reconnaissait pas cette intro, il monta les escaliers pour écouter plus attentivement la chanson. C’était vraiment la soirée des surprises, il entendait le chanteur, mais il entendait surtout Steve chanter sous la douche, sa voix était douce, il se surprit à fermer les yeux pour apprécier cet instant. Un frisson parcourut son corps, il se reprit et alla au garage pour nettoyer. Les notes de piano se firent à nouveau entendre, Danny leva les yeux vers la chambre et soupira.

A suivre ...

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 29 Sep 2016 20:57 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Alors la...

Je suis partagée entre:
-l'envie de sourire, parce que y'a des petites allusions au fait qu'ils ne sont pas indifférents l'un à l'autre même s'ils sont complètement aveugles (oops, désolée Steve, c'est sorti tout seul)

-l'envie de faire des "ooooh" parce que Steve a dit "devant chez nous" et qu'il a fait une tarte pour Danno

-l'envie d'être à la place de Danny dans le garage... même de dos, un Steve tout nu ça doit être :bave: :bave: :bave:

-l'envie de connaitre la chanson pour savoir ce que chante Steve qui met autant Danno en émoi

Sacré Chin au fait, lui au moins il a compris...

:suite: :suite: :suite: :suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 29 Sep 2016 21:14 
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Merci d'avoir vu les petits indices que j'ai laissé ici et là. Maintenant, à toi de me booster pour que j'écrive le jeudi soir. A défaut de muse j'ai ma Yayi :mrgreen:

:reviews:

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 08 Déc 2016 22:27 
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Hello. Voici enfin un petit chapitre, songfic. Chanson que j'ai découvert durant un cours d'aquagym, comme quoi c'est bien le sport ça aide à trouver des songfics.

Il ne restera plus qu'un chapitre.

Pour résumer le chapitre précédent ils se sont encore engueulé et Steve est parti prendre sa douche parce qu'il s'est renversé de l'hule de moteur sur lui.

Bonne lecture.

- Chapitre 4 –


Il avait tout nettoyé, plus de trace d’huile de moteur sur le sol, la table était prête, il finissait de faire le diner. Steve arriva plus calme et plus détendu.
- Ça va ? s’inquiéta Danny.
- Oui, cette douche m’a fait du bien, mais je crois que j’ai fait une bêtise. Le pansement est mouillé, j’ai peur qu’il tombe.
- Attends, je vais regarder ça. Oui, faut que je remette un peu de sparadrap. A moins que tu veuilles que je te change la totalité tout de suite.
- J’ai tellement faim … C’est quoi au juste que je sens ?
- une simple omelette mais avec des ingrédients secrets. Faudra que tu les devines. Allez viens là.
Par prudence ils décidèrent de diner à la lueur des bougies au cas où le pansement tomberait, cette ambiance feutrée troublait Danny mais par chance son partenaire ne le voyait pas. Ils parlèrent de la journée, des aménagements que l’ergothérapeute avait prévu. Ils finirent le repas par la tarte faite par Steve.
- Une pure merveille ce dessert, mahalo.
- Oh ! tu parles Hawaiien. C’est trop mignon.
Un ange passa, Danny se leva et commença à débarrasser la table. Steve attrapa son assiette et les couverts mais le blond l’arrêta.
- Hop hop hop, toi tu restes là et tu ne bouges pas super seal. Tu as peut être des pouvoirs surhumain mais là y a des bougies et je n’ai pas envie que tu foutes le feu à ta baraque en faisant tomber l’une d’entre elle. J’en ai pour à peine 5 minutes pour tout ranger et après on fait ce que tu veux.
Il ne vit pas le sourire coquin du brun, il n’était pas non plus au courant que sous la douche il avait été dans les pensées de son partenaire, que celui-ci avait réglé seul la tension qu’il y avait entre eux. Mais lui non plus ne voyait pas que le blond l’observait durant son ménage, l’éclairage par les bougies le rendait beau, calme, serein.
- Et voilà, j’ai fini. Tu veux faire quoi ? déclara Danny après avoir baillé.
- Tu as l’air fatigué, on monte refaire mon pansement comme ça tu pourras te coucher pas trop tard.
C’était leur rituel du soir, ils montaient dans la chambre, Danny couvrait la lampe de chevet le temps de faire les soins et refaire les bandages, Steve se couchait et Danny redescendait dans le salon pour y dormir. Donc comme d’habitude le brun s’allongea au travers de son lit, le temps des soins mais il y avait ce soir comme un truc qui flottait dans l’air, il se risqua à ouvrir les yeux une fois les pansements enlevés. Il avait le droit seulement si la lumière était atténuée. Tous les soirs sa vue devenait plus claire, il vit le visage de Danny au-dessus de lui, vraiment flou mais il voyait les contours. Il leva la main et la posa sur la joue.
- Euh … Qu’est-ce que tu fais ?
- J’arrive à te voir, tu es encore flou mais ça s’améliore.
- Super nouvelle. Tu veux que j’attende pour mettre la pommade ?
- Non, c’est de la vitamine, faut pas que j’oublie d’en mettre un jour. De toute façon je commence à m’habituer à avoir les yeux bandés. C’est même agréable à certains moments.
- C’est vrai ? En quoi ? demanda le blond en refaisant le pansement.
- Pour l’odorat, l’ouïe mais pour moi c’est le « toucher » les sensations sont décuplées, là par exemple quand je passe ma main sur ton bras, je sens que tu as la chair de poule, et si je m’approche de ton poignet je peux remarquer que ton pouls s’accélère. On ne voit pas ces choses-là.
Danny n’arrivait plus à parler, une partie de lui avait envie de fuir et l’autre de s’allonger près de son collègue, il avait remarqué des changements dans son comportement. Par peur de le brusquer, Steve retira sa main du poignet de son équipier, il s’assit au bord du lit attendant que l’autre se lève, ce qu’il fit. Il l’entendit se diriger vers la porte.
- Tout à l’heure quand tu prenais ta douche j’ai entendu une musique venir de ta chambre, je ne la connais pas.
- C’est vrai ? Je l’adore, surtout les notes de piano au départ.
- Ah oui, ces notes, et c’est quoi les paroles ? J’ai entendu que tu chantais ?
- J’aime bien chanter par moment, surement que ça vient de ma tante. Si tu veux, je peux mettre la chanson.
Steve n’attendit pas la réponse, il attrapa la télécommande sur le meuble et alluma le lecteur. Les fameuses notes se firent entendre. Tout ses sens en éveil il repéra que son partenaire était proche de la porte, il s’avança doucement vers lui en commençant à chanter. Danny ferma les yeux et profita de la voix suave de son partenaire. Les paroles correspondaient tellement à leur situation,

https://www.youtube.com/watch?v=in9WjBIhBxg

Ring my bell, ring my bells
Sonne ma cloche, sonne mes cloches
Ring my bell, ring my bells
Sonne ma cloche, sonne mes cloches
Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches
Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches


Sometimes you love her
[b]Parfois tu l'aimes[/b]
Sometimes you don't
Parfois, tu ne l'aimes pas
Sometimes you need it then you don't and you let go. .
Parfois tu en as besoin Et tu ne le veux pas le laisser partir…
Sometimes we rush it Sometimes we fall
Parfois nous nous précipitons Parfois nous tombons

It doesn't matter baby We can take it real slow
Ca n'a pas d'importance bébé,On peut prendre notre temps
Coz the way that we touch Is something that we can't deny
Car la façon dont nous nous touchons Est quelque chose que nous ne pouvons nier
And the way that you move Oh it makes me feel alive
Et la manière dont tu bouges Oh tu me fais me sentir vivant
So Come on
Viens

Steve se tenait prêt de lui, il sentait son souffle chaud, le blond avait envie de se laisser aller, de lâcher prise, il ferma les yeux en sentant la main de l’autre se poser sur son torse, il avait l’impression que celle-ci était brulante, Steve ne chantait plus, il se rapprochait de plus en plus, leurs souffles se mêlaient, le cerveau de Danny était complètement déconnecté.

Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches
Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches

You try to hide it
Tu essayes de le cacher
I know you do
Je sais que tu le fais
When are you ready ?
Quand seras-tu prêt ?
Need up come and get to
Tu en a besoin, viens et prends-le



You move me closer
Tu t'approches de moi
I feel you breathe
Je sens ton souffle
It's like the world just disappears
C'est comme le monde qui disparait
When you around me oh
Quand tu es autour de moi oh

Coz the way that we touch
Car la façon dont nous nous touchons
Is something that we can't deny
Est quelque chose que nous ne pouvons nier
And the way that you move
Et la manière dont tu bouges
Oh it makes me feel alive
Oh tu me fais me sentir vivant
So Come on
Alors viens

Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches
Ring my bell, ring my bells. .
Sonne ma cloche, sonne mes cloches

Say you want, say you need
Dis que tu veux, Dis que tu as besoin
I can do by your face know
Je peux dire d'après ton visage
The way it turns me on
Tu sais l'effet que tu me fais
I say you want, I say you need
Je dis que tu veux, je dis que tu as besoin
I will do all your things I would never do you wrong
Je ferai toutes ces choses, je ne te ferai jamais de tort


Coz the way that we love
Car la façon dont nous nous aimons
Is something that we can't fight oh yeah
Est quelque chose que nous ne pouvons combattre yeah
I just getting up oh
Je me lève oh
You make me feel alive so come on
Tu me fais me sentir vivant alors viens

Le blond sentit qu’il le poussait contre le mur, mais son épaule toucha l’interrupteur de la chambre et la lumière s’alluma. Réalisant où il se trouvait et ce qui allait se passer, Danny se déroba.
- Non ! dit-il en se dégageant des bras de son ami.
Il ouvrit la porte et descendit en vitesse les escaliers.

-H50-


Steve soupira, il prit la télécommande et arrêta la musique. Il éteignit la pièce et retourna se coucher. Il attendit dix bonnes minutes au cas où son collègue revienne le voir, mais il se résigna et décrochage le vieux téléphone sur sa table de chevet. Par chance il connaissait par cœur les numéros abrégés enregistrés. Il appuya sur le deuxième bouton et il entendit la sonnerie.
- Mary ? Salut, comment vas-tu ? Oui j’avais envie de t’appeler … non ce n’est pas le top en ce moment, j’aimerai venir te voir. Mary ? Mary ?
La communication fut coupée alors qu’il discutait avec sa sœur. Il appuya sur quelques boutons mais plus de tonalité. Un bruit sourd se fit entendre au rez-de-chaussé, Steve se leva et ouvrit doucement la porte. Le silence était lourd, son instinct lui disait que Danno était en danger. Et son arme de service était planquée dans le bureau de son père, il descendit prudemment les escaliers et appela son partenaire en chuchotant. Quand il arriva à hauteur du canapé son pied butta sur quelque chose. Il se pencha et découvrit que c’était Danny, allongé sur le sol, inconscient. Il posa ses doigts sur le cou de son partenaire, il avait un pouls. Etait-il tombé ou quelqu’un l’avait … Il sentit une odeur bizarre, un mélange de tabac froid et d’alcool. Il entendit quelqu’un rire, l’homme se tenait pas loin de lui.

A suivre.

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 08 Déc 2016 22:27 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Oh mais meeeeeeeeeeeeeerde !!!!!

Enfin Danny, qu'est-ce qui t'as pris? Bon, on va dire que je comprends, que tu ne veux pas abuser de la situation et du handicap passager de Steve... Mais quand même quoi !

En plus de ça, c'est la merde. Y'a un vilain dans la maison, et il a fait du mal à Danny (et à mon avis, il va donner du fil à retordre à notre pauvre Steve)

**note pour moi même : prendre rdv chez le gynéco... J'ai l'impression de tomber enceinte à chaque fois que j'entends la voix d'Enrique :wouah: :wouah:

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 17 Déc 2016 14:28 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Ouh le moment où ils ont failli s'embrasser était mignon tout plein ! :bave:
Mais c'est qui qui ose s'introduire chez les gens et faire du mal à Danno ? :x
:suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 02 Fév 2017 22:51 
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:reviews:

La suite la semaine prochaine. J'avance petit à petit mais j'y arrive.

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 Sujet du message: Re: Blind - H50 - McDanno - G
MessagePosté: 16 Fév 2017 22:33 
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La patience est l'art d'espérer ? Et ben vous êtes pleins d'espoirs. Mais finalement voici enfin l'avant dernier chapitre, qui peut finir la fic également, mais je ferai un petit épilogue. Après un an, c'est quasiment fini. Où est le temps on j'écrivais un chapitre par jour ?

Merci d'avoir patienté.

Enjoy.

-H50-


- Alors les rumeurs disaient vrai, tu es aveugle saleté de flic, je vais m’occuper de toi et ensuite je finirai ton partenaire.

L’homme avait un accent russe, d’après ses paroles tout semblait indiqué qu’il était seul. Steve évalua ses chances. Etait-il armé ? Couteau ? Flingue ? Le bruit significatif d’une arme qu’on charge ne laissa aucun doute. Steve se tenait près du guéridon, là où il y avait la fameuse lampe. Il appuya sur l’interrupteur en priant pour que l’intrus ne tire pas sur Danny en tirant au hasard. L’homme se trouvait sur sa droite. Lorsque le courant fut coupé il se jeta sur lui et tenta de le désarmer, le combat était rude car l’autre n’était pas musclé mais avait la force de cent hommes. Un coup de feu fut tiré, la détonation fut si près de la tête de Steve qu’il n’entendit plus rien, l’autre reprit le dessus. L’intrus réussit à s’éloigner, Steve avait perdu ses repères, impossible pour lui de savoir s’il était dans le salon ou dans la salle à manger. Pas moyen de savoir, aveugle et maintenant sourd, il était à la merci de l’autre. Il se releva et avec ses mains tenta de se repérer. Il n’était pas loin du bureau de son père. Il se dirigea rapidement vers celui-ci et ouvrit le tiroir. L’arme se trouvait bien dedans. Il sentit l’air marin, preuve que la baie vitrée était ouverte … ou cassée … De rage il enleva son pansement. Il devait absolument voir ce qui se passait. Même s’il ne voyait pratiquement rien, il vit trois flashs blancs du côté de la plage. Qui avait tiré ? Ses oreilles sifflaient toujours autant, avec la lumière de la pleine lune il vit une silhouette revenir dans la maison. Sommations d’usages, Steve cria à l’homme de se coucher par terre mais l’autre continua d’avancer. Alors il fit la seule chose à faire, il tira sur l’homme, de nuit et quasiment aveugle, il tira à l’instinct, il vit l’autre tomber à terre. Si l’inconnu avait une arme il pouvait encore s’en servir. Alors il s’avança vers lui, c’est là qu’il sentit l’odeur du sang mélangée à un parfum qu’il connaissait que trop bien, un parfum qui le rendait fou certains jours.

- Danno !

Il s’accroupit et toucha le corps, c’était bien les vêtements du blond, il sentit un liquide poisseux sous ses doigts. Du sang.

- Danny, Danny, je suis désolé ! Je croyais que c’était l’autre. Il a tiré près de ma tête et je n’entends plus rien, fait moi savoir que tu vas bien Danny. S’il te plaît !

Une main se posa sur sa joue, il la reconnu de suite, c’était celle qui le soignait depuis plusieurs jours, il sentit que Danny lui essuyait les quelques larmes qui coulaient. Le blond réussit à se redresser, il avait pris la balle dans la jambe, il constata que son partenaire tremblait, il le prit dans ses bras et Steve craqua, toute la tension, la peur, les angoisses de ces derniers jours firent tomber ses dernières défenses. Le brun ne pouvait s’empêcher de trembler alors il s’accrocha à son ami, derrière le sifflement dans ses oreilles il réussit à entendre une voix.

- Je suis là babe, je vais bien … Chut … tout va bien …

- Danny ! Je commence à retrouver l’audition.

- Tu vois je … Pardon … Il faut vraiment que j’enlève ce mot de mon vocabulaire
.

Tous deux rirent de cette blague qui devenait récurrente à force. Steve se calma petit à petit. Il allait dire quelque chose quand des lèvres se posèrent sur les siennes. Ce fut un baiser tendre et tellement inespéré pour Steve. Danny mit fin au baiser et posa son front sur celui de son partenaire.

- Tout à l’heure dans ta chambre j’aurai pu aller loin avec toi mais comme un idiot j’ai eu la trouille. Je me suis enfui, j’ai même été à deux doigts de quitter ta maison. L’autre … le russe … il m’a assommé, il aurait pu me tuer et j’aurai quitté ce monde sans t’avoir dit combien je t’aime. Quand j’ai repris connaissance j’ai entendu le coup de feu et ton cri. J’étais persuadé qu’il t’avait abattu. Nos vies sont semées d’embûches, de danger, je ne veux plus perdre du temps, la vie est trop courte. Et … Et puis de toute façon je parle peut être dans le vide car tu dois encore avoir les oreilles qui sifflent …

- J’ai tout compris Danno …

- Alors pourquoi tu ne parlais pas ?

- Dire quoi ? C’est la plus belle déclaration qu’on m’a faite … je reste sans voix.

- Comme les singes de la sagesse tu passes du « je ne vois pas » « je n’entends pas » et maintenant « je ne parle pas ».

- Ouais, vas-y, moque-toi de moi,
s’amusa Steve.

Au loin on entendait les sirènes de police .

- Les renforts arrivent babe, mets ta tête sur mon épaule et ferme les yeux. Ils vont débarquer avec leurs lampes de poche et tu dois encore rester quelques semaines loin de toute source lumineuse.

Après un léger baiser échangé, Steve se lova contre lui et attendit. Les voitures se garèrent devant la maison.

- Je t’aime Daniel.
- Je t’aime Steven.


La porte s’ouvrit violemment, des cris de policiers et une voix qui se fit entendre parmi les autres, celle de Chin.

- Ils sont là ! Oups, pardon les gars, on revient si on dérange …

- Très drôle Chin ! Je me suis pris une balle en pleine jambe et surtout Steve n’a plus de bandages sur les yeux. Les gars ! Baissez vos lampes. Que quelqu’un monte à l’étage pour récupérer les bandages sur la commode de la chambre. Il faut des gens aussi dehors, j’ai laissé le corps de celui qui nous a attaqué dehors.

Pendant que les flics s’affairaient chacun à sa tâche, Chin s’approcha de ses amis.

- Une ambulance arrive pour toi Danny, quelqu’un refera les bandages de Steve également. Ca va Steve ?

Le brun acquiesça, il était si bien dans les bras de son partenaire, qu’il regrettait déjà l’ambulance qu’on entendait au loin. Mais il savait que les jours qui allaient venir allaient être merveilleux. Avec son doigt il dessina un cœur sur le torse de celui qui était devenu plus qu’un ami. L’autre comprit le message et fit de même. Steve soupira de bonheur.

A suivre pour l'épilogue.

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Dernière édition par bayas le 16 Fév 2017 22:45, édité 2 fois.

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