Et voilà, je suis de retour dans les fics, pas pour longtemps. On remercie ma petite Yayi car je poste cette moitié de fic pour son anniversaire.
Donc ...
Hau`oli la hanau !!!
Fin de la saison 4 (vivement la diffusion de la saison 5) fic inspirée par la chanson de Michel Berger.
Le texte en rouge c'est les sms de Danny et en bleu ce sont ceux de Steve.
-Pour Yayi-
L’endroit est bruyant, un brouhaha de gens qui rient, qui parlent, de la musique en bruit de fond, un par un ils viennent m’embrasser, me demander des nouvelles, je vois ma fille s’amuser avec ses cousines, elle est heureuse d’être rentrée au pays. Moi aussi je suis heureux d’être là, mais j’ai en moi un sentiment bizarre, comme si j’étais seul, pourtant tout le monde est là. On fête mon anniversaire, une fête organisée par mes parents, dans un joli restaurant vers le pont de Brooklyn. Je sais que je leur manque, même si on se parle souvent par webcam interposée. Ils ont voulu que ce jour soit un jour de retrouvailles avec mes amis, mes anciens coéquipiers et les membres de ma famille.
Je regarde par une des fenêtres du restaurant, je vois Manhattan, c’est magique, je m’éclipse quelques minutes sur le balcon, le temps de prendre une photo. De nuit on dirait la photo des puzzles qu’on trouve dans certains magasins. Je regarde, l’écran, c’est parfait. J’envoie la photo à Steve, en mettant :
« vue du restaurant où on fête mon anniversaire, ça ne vaut pas les coucher de soleil de waikiki, mais ça me rappelle de bons souvenirs. Tu me manques partenaire … ».
Juste après avoir envoyé le sms je m’en veux d’avoir mis la dernière phrase. Ça ne veut pas dire grand-chose mais je trouve ça tellement niais. Mais oui, il me manque, je pense que ça vient de là mon malaise, ici j’ai ma famille, mais elle est incomplète sans mon équipe.
- Ca va Daniel ?Je me retourne, ma mère m’a rejoint sur le balcon, une fête sans l’invité d’honneur, ce n’est pas une vraie fête.
- Oui, ça va, merci maman pour cette surprise, dis-je en l’enlaçant et en l’embrassant sur la joue.
- Alors, tu as le mal du pays ?- Oui, New York me manquait, vous me manquiez énormément aussi.
- En parlant de pays, je parlais d’Hawaii, pas de New York même si ce n’est pas un pays mais un état … Tu as envie d’être là-bas non ?- Tu me connais trop bien.Je la serre à nouveau dans mes bras, quand soudain je sens qu’elle tremble. La température extérieure est basse, nous retournons donc à ma fête.
Le buffet est servi, les gens se précipitent dessus, moi ça me permet un peu de respirer car lorsqu’ils viennent me parler, je leur souris mais c’est un sourire forcé, je n’ai jamais aimé être le centre de l’attention. Je regarde mon téléphone portable, pas de réponses au sms que j’ai envoyé à Steve. J’espère que tout va bien, c’est encore la journée là-bas. Ma fille vient me voir avec une assiette remplie de charcuterie.
- Tiens Danno, c’est pour toi.
-
Merci mon ange, tu prends bien soin de moi. Euh … tu as des nouvelles de Kono, Chin ou Steve ?- Non, dit-elle en consultant son portable qui était dans sa poche.
Pourquoi ?- Non, non, pour rien. Ses cousines l’appellent pour qu’elle vienne s’asseoir avec elles, ma fille me laisse donc, pas avant de m’avoir embrassé. Je m’installe à la table d’honneur avec mes parents, quand une de mes ex s’installe à côté de moi. Ma mère remarque mon malaise mais elle s’amuse de ça. L’autre me raconte sa vie, sa réussite, son célibat et combien je lui manque. Moi j’écoute à peine, je regarde mon téléphone mais je n’ai toujours aucune réponse. Pourtant ce matin il répondait au maximum trente minutes plus tard, mais je m’angoisse surement pour un rien, mais l’autre folle me saoule tellement. Je me lève et la regarde, elle attend surement quelques mots d’amours.
- Ecoute-moi Cindy, je te manque ? Tu n’avais qu’à pas coucher avec ce … comment il s’appelait déjà … ah oui, Georges. Tu … Tu … Faut que je sorte !Je m’éloigne avant d’en dire encore plus, au moment où je suis sur le perron du restaurant je sens mon téléphone vibrer et je respire en voyant que c’est Steve qui me répond.
« la vue est superbe, c’est quoi le nom de ce resto ? » « C’est le River Caf黫 Ok, je le note, un jour j’irai là-bas, peut-être avec toi … » « C’est quand tu veux Babe … Au fait, pkoi t’as pas répondu plus tôt ? »« J’étais au tribunal, tu sais comment est le juge Tanaka, elle n’aime pas les sonneries de portable » « Tu y faisais quoi ? »« Je devais témoigner sur une affaire, Lieutenant … ^^ » « Ouais, ben désolé je m’inquiétais pour toi, tu as le don pour te mettre dans des situations pas possible quand je ne suis pas là !!! »« On n’a pas eu de vraie enquête, j’ai avancé dans mes rapports … »« Danno ? Tu me fais la tête ? 5 minutes que je n’ai pas de sms» « Non … Enfin, un peu … Je suis juste fatigué, le jet lag. Et … »« Et quoi ? » « Tu me manques »« Toi aussi tu me manques » « On est pathétiques »« Le gang des pathétiques, lol » « Bon, mon père vient de m’engueuler car je manque à la fête »« Eclate toi Danno, on se voit bientôt ».Je lui ai répondu en Hawaiien et je suis retourné à ma fête. Le cœur un peu plus léger d’avoir eu des nouvelles de mon collègue.
-H50-
- Tu danses un peu avec ta mère ?Je lève la tête, ma mère me tend la main, j’accepte et je l’amène au milieu de la piste. Je crois que ma mère a demandé au DJ de mettre le slow qu’elle adore. The Rose, de Bette Midler, son préféré. Le mien également.
https://www.youtube.com/watch?v=WBRAsphVwiUPour une fois, j’écoute les paroles et elles ont un sens cette fois-ci. J’ai souvent peur d’aimer, de me laisser aller, et je ne saisis jamais ma chance. C’est un peu ce que j’ai dit à Steve quand nous étions bloqués sous les décombres après l’explosion d’une bombe dans un immeuble, impossible d’aimer sans penser à une fin douloureuse, c’est ce jour-là où pour la première fois il m’a dit
« je t’aime ». Moi aussi un peu plus tard même si des années avant j’avais dessiné un cœur le jour où il a failli se tuer en bas d’une falaise. Il me l’a répété plusieurs fois après pour savoir si j’allais également lui dire, ce que j’ai fait … Et puis … Il y a eu … le départ pour New York pour les vacances, il y a quelques jours …
Il avait tenu à nous accompagner à l’aéroport, on avait récupéré les billets, fait enregistrer les bagages et on s’était dirigé vers la sécurité, ma fille parlait avec sa mère au téléphone. Je sentais que Steve était nerveux.
- Ca va bien se passer Steve, c’est juste des vacances dans ma famille, je ne vais pas me perdre dans un pays étranger, quoi que parfois New York c’est plus dangereux que certains pays en guerre.- Je sais que ça va bien se passer.- Alors pourquoi je sens qu’il y a un malaise ?- Non, non, ça va. Je savais qu’il mentait mais je n’avais pas envie de le forcer. Je commence à le connaître par cœur.
- Bon … On va être obligé d’y aller, sinon on va entendre nos noms dans les hauts parleurs … Grace ? tu viens faire un câlin à Oncle Steve ?Ma gamine a demandé à sa mère d’attendre et elle a sauté dans les bras de son «
oncle ». Pour un homme qui n’a pas d’enfants, je le trouve génial avec ma fille, je vois bien qu’il l’adore. La scène m’a fait sourire. Elle s’est éloignée pour parler à sa mère attendant que je dise au revoir à mon partenaire.
- Fais bon voyage Danno, dit Steve en me prenant dans ses bras.
Embrasse tes parents pour moi.
- Ok … Ma fille m’engueule en disant qu’on va être en retard et que l’on va rater notre avion. Steve me fait une dernière accolade.
- Je t’aime Danno, murmure t’il.
Je crois que mon cœur à raté un battement à ce moment-là. Il m’avait souvent dit qu’il m’aimait mais à cet instant … l’intonation … sa main qui glisse le long de mon bras … et ce regard …
- Papa !!!C’est rare que ma fille m’appelle «
papa » c’est plutôt «
Danno », signe qu’elle est impatiente. Elle tire mon bras et je m’éloigne de Steve. Je n’ose pas me retourner, je le fais qu’au bout de plusieurs secondes. Je le vois, il est troublé, presque autant que moi.
- Envoi un sms une fois que vous avez atterri pour nous dire que vous êtes bien arrivé ! me crie t’il.
Je lève un pouce pour dire «
ok », et je présente mes papiers au gars de la sécurité. Une fois le portique passé je me retourne, Steve est parti.
- Ca va mon cœur ?Ma mère me sort de ma torpeur, je n’ai même pas entendu que la musique avait changé, encore un vieux slow.
- Oui, juste un peu fatigué, le décalage horaire …- D’accord …Je sais que ma mère n’a pas cru à mon mensonge mais elle n’insiste pas, je l’adore pour ça. Mon père arrive et demande à danser avec sa femme, je m’efface donc et m’éloigne, j’ai besoin de prendre l’air. Avant de sortir je me retourne, tout en dansant mes parents me fixent.
-H50-
Je me retrouve dehors à l’entrée du restaurant, je m’assois sur les marches et attrape mon téléphone dans la poche de ma veste. Pas de nouveaux sms. J’ai une furieuse envie d’entendre sa voix, alors je l’appelle. Soudain j’entends au loin une sonnerie, la même que Steve a mis sur son téléphone qui signale mon appel, c’est la musique du
Nyan cat. Une mauvaise blague de ma fille mais que mon collègue a finalement gardé. De l’autre côté de la rue un taxi s’éloigne, dans la pénombre je vois un homme avec son téléphone allumé.
- Aloha … me dit-il en décrochant.
- Me dit pas que c’est pas vrai …- C’est la sonnerie qui m’a trahi ? dit-il en se dirigeant vers moi.
Je rigole et me lève, je descends les quelques marches et le rejoint. Il est en tenue militaire, vêtu de blanc, époustouflant. On se tombe dans les bras, mais rien de plus. J’aimerai tout lui avouer mais je me dégonfle, encore une fois. Et si je m’étais fait des idées ? Je ne veux pas perdre son amitié, il est tout pour moi.
- Donc voilà, surprise !!!! Je suis là ! J’espère que ça ne te dérange pas que je sois là.
- T’es fou ? Je t’ai dit tout à l’heure que tu me manquais. Mais au fait, tu n’étais pas au tribunal ?
-
Non, fallait que j’invente une excuse pour le laps de temps que j’ai passé dans l’avion.
-
Oh le menteur. Et comment tu as trouvé le restaurant ?- Rappelle toi, tu m’as donné le nom tout à l’heure. J’ai eu un super chauffeur de taxi qui connaissait bien l’endroit. - Allez, suis moi, je vais te présenter à mes sœurs et à mes amis.
A suivre ...