|
Hello ! Alors voici une nouvelle fic. Je n'en suis pas vraiment très contente mais j'avais envie de poster. C'est pas du tout joyeux, au contraire même... Mais peut être y aura-t-il une fin alternative.. ^_^
Evidemment, je ne touche pas d'argent grâce à mes écrits.
Bonne lecture ! *désolée pour les fautes *
J’aurais voulu que…
Dans un petit appartement de Baker Street, un homme et sa fiancée trinquaient. Leurs regards étaient amoureux, emplis de passion et de tendresse.
-Joyeux anniversaire John. Avait dit la femme.
-Merci Molly. Répondit l’autre.
Oui, l’ancien militaire était bel et bien en couple avec Molly Hopper. Il avait réussi à tourner la page après la mort de son amant, s’autorisant à être de nouveau heureux. De même pour la jeune femme. Elle, très éprise de Sherlock, avait réussi à combler le trou qui s’était creusé dans sa poitrine après la disparition du détective. C’est certainement cette douleur qui rapprocha les deux individus. Et ils savaient que quelque part, Holmes veillait sur eux et était, en quelque-sorte, heureux pour eux.
Tandis qu’ils dégustaient leurs coupes de champagne, ils entendirent des bruits de pas dans le vieil escalier. Cela ne pouvait être madame Hudson, la pauvre dame ayant également quitté ce monde. Et Lestrade était en « voyage urgent » avec Mycroft. Personne ne devait venir ce soir, alors qui pouvait bien leur rendre visite ?
Soudain, la porte s’ouvrit avec violence, pour laisser apparaître sur l’encadrement…
-Sherlock ?! Cria Watson, qui n’en croyait pas ses yeux.
Et pourtant, l’homme était bel et bien là, le regardant de toute sa hauteur. Ses cheveux étaient un peu plus longs et il semblait avec maigri.
-Bonsoir John. Avait-il tout simplement déclaré.
-Bordel Sherlock, qu’est-ce que tu fais là ?!
-Je rentre chez moi.
-Après cinq ans ?!
-Je ne suis pas très ponctuel…
-C’est pas le moment de faire de l’humour ! S’énerva le médecin. Qu’est-ce que tu as attendu avant de revenir ?!
Holmes s’apprêtait à répliquer, lorsqu’un sanglot se fit entendre. Ce bruit- fort agaçant d’après lui- avait été produit par Molly. Cette dernière avait la main sur sa bouche, les yeux embués de larmes. Surpris de la voir ici, il utilisa ses capacités d’observation et de déduction afin de comprendre.
« Robe d’un magasin chic, maquillage clair qui tente de mettre en valeur ses yeux…Elle a été chez le coiffeur aujourd’hui. Et elle a… » A voir la bague sertie de diamants reposant sur un des doigts de la jeune femme, il comprit de suite. Il n’était pas choqué, juste surpris.
-Et depuis combien de temps ?
-Qu…Quoi ? Demanda John, ne sachant pas de quoi parlait l’autre.
-Depuis combien de temps est-ce que tu me trompes ?! Articula lentement l’autre homme.
Bon d’accord, il était choqué. Mais l’ancien militaire aussi. Voilà que son ex qui était soi-disant mort lui faisait des leçons de morale !
- Je ne savais pas que se mettre en couple parce que son amant est décédé constituait en un adulaire !!
-Je ne suis pas mort !
-Oui et ça, comment est-ce que j’étais censé le savoir ?! Moi, je t’ai vu sauter de ce toit, puis j’ai vu ton corps, le crâne défoncé ! J’ai vu ta tombe, j’ai espéré que tout ça n’était qu’une mascarade- ce qui est en fait la vérité- mais je ne te voyais pas revenir ! Tu ne sais pas ce que j’ai traversé pendant que toi tu faisais je ne sais quoi avec je ne sais qui ! C’est pas toi qui te réveillais chaque matins en te disant que tu aurais pu faire quelque chose pour sauver l’être que tu aimais, ce n’est pas toi qui te réveillais chaque matin avec une sensation de manque qui ne te quittait pas jusqu’à ce que tu ailles dormir ! Et ce n’est toujours pas toi qui as dû affronter la perte de madame Hudson parce que oui, elle est morte ! Et morte de chagrin à cause de toi parce que tu n’es pas revenu ! Non, ce n’est pas toi qui a vu tout ça, mais moi. Alors je crois que je mérite un peu de bonheur avec la femme que j’aime !!!
Sous le coup, Sherlock eut le souffle coupé. Il ne savait quoi dire. Certes, il savait que sa disparition avait attristé son homme, mais pas à ce point là. Sur le coup, il se sentit coupable. Il avait tout à fait raison, John méritait d’être heureux et ça n’était pas à lui de payer les propres erreurs du détective.
-Je…Je suis désolé.
-C’est trop tard Sherlock. Tu ne sais pas le mal que tu as fais à toutes les personnes qui tenaient à toi.
-Je crois que je te dois des explications dans ce cas. Souffla le brun.
-Je ne veux pas de tes histoires, je veux juste être heureux maintenant. J’ai trouvé une personne que j’aime et avec qui je compte passer le reste de ma vie. J’espère que ça sera la même chose de ton côté. Je vais dormir chez Molly ce soir, j’irai vivre chez elle comme ça, tu pourras garder l’appartement.
-Alors, c’est fini…
-De quoi ?
-Deux années de complicité, d’amour de…Nous. Tout ça, ce que nous étions, c’est fini ?
-Oui.
Ce ton était sans appel, définitif. Alors que le blond et sa fiancée s’apprêtaient à sortir, des larmes s’écoulaient lentement des joues du sociopathe. Jamais, il n’avait connu telle douleur, même lorsque, dans sa traque, le manque de son colocataire était à son comble. Il avait oublié à quel point l’amour était une chose fragile. Et il se retrouvait là, totalement désemparé, la seule personne qu’il n’ait jamais aimée lui filant entre les doigts. Et il ne pouvait rien faire contre cela. Car il savait qu’il ne pouvait plus réparer ses fautes…
****
-Voilà, c’est le dernier carton.
L’homme qui disait cela, parlait de manière morose, triste. Il était dévasté, rien qu’au timbre de sa voix, on le percevait.
-Merci beaucoup d’avoir emballé mes affaires. Avait dit John.
-C’est la moindre des choses…
Watson regarda une dernière fois l’appartement, qui, comme ça, paraissait presque vide. Il eut une pensée, un rire moqueur.
-Tant d’espace pour toi, tu te rends compte ? Tu vas pouvoir mettre tous tes trucs glauques partout !
En le voyant rire de bon cœur, le détective fut surpris, l’homme lui avait-il donc pardonné ?
En voyant l’expression du jeune homme, le médecin expliqua :
-Tu as fais des erreurs, mais je sais pourquoi. J’ai appelé Mycroft il y a deux semaines et il m’a tout expliqué. Toute cette histoire de traque d’agent de Moriarty…C’était courageux.
-Mais ça ne change rien, n’est-ce pas ?
-Je t’ai toujours aimé Sherlock. Malgré le temps qui défilait et je t’aimerai probablement toute ma vie parce que je t’ai dans la peau.
-Mais tu aimes aussi Molly…
-Elle a besoin de moi. Je l’ai tellement soutenue ces cinq dernières années que je ne pense pas qu’elle serait être seule. Et, effectivement, je l’aime. Mais tu resteras toujours celui qui a su faire réellement battre mon cœur.
-C’est une sorte d’adieu ?
-Non. Parce que je sais qu’on se reverra un jour. Nos chemins étaient faits pour se croiser. Je sais que tu ne crois pas à tout ça, mais je me dis que c’est trop…Parfait pour que cela ne soit que du hasard.
-Alors ne pars pas ! Reste ! On aidera Molly et tout redeviendra comme avant, ça sera même mieux ! John, je ne peux pas sans toi. Je t’aime !
Touché par cette déclaration, l’ancien militaire s’avança et déposa un chaste baiser sur les lèvres de son aimé.
-Je t’aime aussi Sherlock. Murmura-t-il.
Et sur ces paroles, il s’en alla. Bien qu’il sanglota, Holmes ne fut pas triste, tout au contraire. Il savait son amant heureux et c’est tout ce que cela lui importait.
_________________  "Mozart & Salieri avait la même maîtresse. Maintenant, la question est de savoir si c'était ou non en même temps..."
"Allons-y !"
"Mon nom...Le nom que j'ai choisi...C'est -Le Docteur-..Lorsque l'on choisit un nom, c'est comme une promesse que l'on fait. Et voilà celui qui a trahi cette promesse"
"You're always here to me, and I always listen, and I can always see you"
Dernière édition par Aloisa_M le 24 Fév 2013 14:44, édité 1 fois.
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
