Bonjour ! Alors, à la vue du titre vous avez certainement dû vous dire que, déjà, je ne me suis pas foulée pour le titre, et puis aussi un autre truc dont les malentendus vont être dissipés: John n'alternera pas les nuits entre Sherlock et Mycroft.
C'est la première fic. que je pose ici, en tout cas, dans cette partie. Et c'est aussi la première fois que j'écris sur la série "Sherlock" donc soyez indulgentes, pitié
Alors, l'histoire se passe après l'épisode "La chute du Reichenbach" . Donc, y'a un petit :spoiler:
Je ne touche rien grâce à mes écrits, si ce n'est, quelques fois, des compliments, mais je n'ai pas d'argent grâce à cela. Et bien sur, les personnages sont la propriété des producteur et de monsieur Conan Doyle.
Sur ce, bonne lecture !Xx
-Un pilier-Trois ans s’étaient écoules, depuis ce jour fatidique. Ce jour où John Watson avait tout perdu, y compris le gout de vivre. Oui, trois années étaient passés, cependant, l’homme n’oubliait rien. Tout était resté dans sa mémoire…les fous-rires, les moments de complicité, les disputes… Mais aussi les regards un peu trop intimes, les mots, les « je t’aime » prononcés silencieusement…Les nuits où la passion les dominait tous deux. Oui, les moments passés avec Sherlock restaient gravés au fond de sa mémoire…Et de son cœur.
Sherlock...Le sociopathe, l’homme qui n’avait pas de cœur, le taré….Mais personne ne le connaissait réellement, personne n’avait réellement su cerner cet homme –Quelqu’un avait-il un jour essayé de le faire ? Personne sauf lui. C’était de la personne qu’il avait su voir dont il était tombé amoureux, cette autre facette de sa personnalité que lui seul avait été autorisé à voir, dans l’intimité de leur appartement au 221b.
Son ami lui manquait.
Terriblement.
Jamais, au cours de sa vie, il n’avait ressenti cette sensation qu’on lui avait arraché le cœur, pas même lorsqu’il voyait ses confrères mourir à la guerre. Pourtant, il avait la sensation étrange que le logicien n’était pas mort, qu’il était encore là, à le regarder. Et les indices ne manquaient pas : L’absence de Molly à l’enterrement du détective, l’absence de réaction chez Mycroft et madame Hudson…Il avait les pièces d’un puzzle qu’il ne parvenait pas à construire.
« Si Sherlock était là, il m’aurait sans doutes traité d’imbécile avant de résoudre tout ceci… » Songea amèrement John.
Mais il fallait se rendre à l’évidence, le brun n’était plus, et John portait le poids de cette nouvelle depuis plus de 3 ans. En général, il supportait encore la douleur, mais aujourd’hui était un jour spécial. Aujourd’hui…
« -John ? L’appela madame Hudson. Mycroft veut vous voir !
-Oh non…Maugréa le blond. Pas lui… »
Déjà, il entendait les pas du frère de son ancien colocataire. Lorsque l’homme vit l'autre dans l’encadrement de la porte, l’ancien militaire ne put réprimer une grimace.
« -Je suis content de vous voir aussi. Grinça l’agent du gouvernement.
-Pourquoi est-ce que vous venez m’embêter ? Vous n’avez personne à poursuivre ou à tuer ?
-Non, nous avons réussi à détruire les principaux réseaux criminels de Moriarty.
-Félicitations, je suis content pour vous. Maintenant, au revoir Mycroft.
-Vous savez très bien pourquoi je suis ici, John.
-Mycroft… »
Watson en avait particulièrement marre que tu le monde s’inquiète pour lui. Déjà que madame Hudson s’y mettait, si en plus s’ajoutait Holmes, il allait très vite sortir de ses gonds. Heureusement, l’homme ne venait que tous les 365 jours, à cette date.
« -Ecoutes John, tu ne dois pas rester ainsi, à te renfermer sur toi-même. Tu devrais sincèrement tourner la page. Ca fait trois ans bon Dieu ! Il serait peut être temps de penser à autre chose. »
John avait les poings serrés, et il sentait un flux de colère traverser son être.
« -C’est facile à dire pour vous. Vous n’avez pas de cœur, je ne sais même pas si vous connaissez le mot « aimer ». A mon avis, surement pas, sinon vous n’auriez pas livré votre frère aux mains de Moriarty ! Cracha-t-il. »
Un sourire triste naquit sur les lèvres du plus vieux.
« Il ne comprend vraiment rien. Songea-t-il. »« -Je ne savais pas ce qu’il allait faire de ces informations !
-Mais bien sur ! Un taré qui demande des informations personnelles sur un type qu’il méprise, ça crève les yeux ! Vous pensiez que quoi ?! Qu’avec ces infos, il allait l’inscrire sur un site de rencontres ?!
-Je ne sais pas.
-Vous vous rendez compte que votre frère est mort de votre faute, au moins ?
-Et qu’il est mort pour te sauver, oui, je m’en rends compte. »
Là, John était déconcerté. Le sauver? Mais le sauver de quoi ?
« -Expliquez ! Cracha le blond.
-Et bien, Moriarty avait engagé trois tueurs qui devaient vous tuer, toi, Lestrade et madame Hudson si Sherlock ne sautait pas.
-Oh… «
Un silence s’était abattu dans la pièce. John se sentait un peu coupable, il devait bien l’avouer.
« -Je suis désolé Mycroft.
-Et moi encore plus…Je t’ai arraché la seule chose qui comptait à tes yeux.
-J’avais tant de choses à lui dire…Nous avions tant de choses à partager. Je ne sais pas si j’y arriverai, tu sais. Je ne sais pas si j’arriverai à tenir sans lui encore. C’était mon pilier… »
Sans crier gare, le médecin avait tutoyé l’agent. D’ailleurs, ce dernier s’était rapproché de l’autre, leurs visages désormais séparés par quelques misérables centimètres.
-Peut être que...Que tu as besoin de quelqu’un, quelqu’un qui sache te soutenir comme Sherlock l’a fait.
Sur ces paroles, l’homme posa ses lèvres sur celles de l’ancien militaire. Lorsque Holmes mit fin au baiser, il vit que l’autre homme était choqué. Il n’était pas tout à fait déçu, il savait que cela viendrait avec le temps. Il savait qu’il ne pourrait jamais LE remplacer dans son cœur, mais il pouvait l’aider à aller mieux, à soulager le blond d’un certain poids.
Il se sépara de son aimé, et s’en alla, sans dire un mot.
-Merci…Murmura John, une fois seul.
Si John avait été choqué du baiser, ce n’était pas à cause du baiser en lui-même, mais parce qu’en touchant Mycroft, tout lui était revenu. Mycroft sentait Sherlock. Il sentait le thé, l’intelligence, la détermination et toutes ces choses qui étaient si propres à son ancien amant mais avec une touche de…De Mycroft.
Oui, son ancien colocataire était mort, mais ce n’était pas pour cela qu’il n’existait plus. Le détective demeurait, au fond du cœur de son amant et dans celui de nombreuses personnes.
Il leva la tête vers le plafond, des larmes coulant sur ses joues. Des larmes de joie.
-Merci Sherlock.
-SH&JW-Quelque part dans Londres, un agent du gouvernement britannique était en grande conversation téléphonique.
-Alors ? Demandait son interlocuteur.
-Tout a fonctionné.
-Merci Mycroft.
-Ce n’est pas pour toi que je le fais. Répliqua-t-il.
-J’en ai conscience.
-Alors pourquoi… ?
-Parce que je te remercie de veiller sur lui, parce qu’il le mérite et que John mérite plus que quiconque d’être heureux.
-Alors, tu devrais lui dire. Sherlock, dis-lui que tu es en vie !
-On dirait presque une supplication. Pourtant, tu as là la chance de ta vie, tu as ce que tu as toujours voulu.
-Pourquoi ?
-Je trouve que j’ai mis suffisamment John en danger.
-Alors, c’est moi qui lui dirai.
-Je t’en prie. Tu imagines à quel point cela le briserait ? Il se sentirait trahi, blessé.
-C’est étrange ?
-De quoi ?
-Le fait que tu te soucies d’une personne normale.
-John n’a rien de normal. Il a ce truc qui rend tout plus clair.
-John Watson, le seul homme qui sut faire battre le cœur du plus grand détective de l’histoire ?
-En effet.
-J’ai donc intérêt à le rendre heureux.
-Aimes-le comme tu m’as dis l’aimer, et je t’assure qu’il le sera.
-Mais il ne m’aimera pas comme il t’aime.
-Ne parie pas trop vite. Au revoir Mycroft.
-Au revoir Sherlock.
Il remit son téléphone dans sa poche, et s’approcha plus de la fenêtre. John dormait déjà. L’homme eut un sourire tendre à cette vue.
Il n’avait jamais été loin, il n’était jamais parti de la vie de John, c’était juste lui qui ne le voyait plus. Et désormais, il n’aurait plus besoin de revenir vérifier si son homme –Enfin, plus vraiment son homme. Etait en sécurité. Il savait que quelqu’un veillerait sur son amour comme il l’avait fait.
THE END.Je ne suis pas contre quelques reviews (a). Dans tous les cas, merci d'avoir lu.A.