Forgiven, not forgotten - White Collar - Peter/Neal - G

seishiroS74

Hello, tout le monde!
après avoir longuement hésité, je me décide à poster ce très court OS sur White Collar. Très court et très OOC de mon point de vue.
Autre chose, :spoilers:

saison 3 notamment les épisodes 3x11 et 3x12
WOW! j'ai réussi à faire court ... bonne lecture!

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Disclaimer : Attention ! Les personnages utilisés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, je ne connais pas les personnages réellement existants et je n'ai aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, je n'en tire aucun profit.

Fandom : White Collar (FBI : Duo Très Spécial)
Titre : Forgiven, not forgotten
Rating : G
Pairing : Peter/Neal

-Mozzie voulait quitter New-York. Je ne voulais pas.
-Pour quelle raison ? Demanda Peter.
-Toi ! i

Peter avait été étonné par cette révélation mais sans plus. Du moins il n’avait rien laissé paraître. De toute façon, il en voulait à Neal de lui avoir caché qu’il était en possession du trésor. Et surtout d’avoir été –certes indirectement- à l’origine de l’enlèvement d’Elizabeth par Keller. Liz avait pu s’en sortir et Keller était derrière les barreaux auprès des autorités russes mais l’agent du FBI avait eu du mal à digérer cette trahison. Neal aurait fait n’importe quoi pour se racheter mais le mal était fait. Peter ne lui faisait plus confiance. Et le jeune homme ne pouvait que constater, sans pouvoir rien y faire. Tout ce qu’il pouvait dire n’avait aucun effet.

Cet après-midi là, il décida d’aller voir la seule personne susceptible de l’écouter. Il prit une forte inspiration et sonna à la porte qui s’ouvrit quelques instants après :
-Neal ? Bonjour, quelle surprise ! Elle semblait heureuse de le voir. Elle souriait.
-Bonjour Elizabeth. Désolé de te déranger … lui par contre n’en menait pas large.
-Tu ne me déranges absolument pas. Entre … Peter sait que tu es là ?
-Non … en fait c’est à toi que je voulais parler.
-De Peter, je suppose ?
Il se contenta de hocher la tête. Elle l’invita à s’asseoir.
-Je sais que je n’aurais pas dû agir comme je l’ai fait …
-Le passé, c'est le passé, Neal.
-Il m’a soupçonné, il était certain que je savais où se trouvait le trésor.
-Peter te connaît bien, trop bien. C’est effrayant parfois. Quelquefois j’ai l’impression qu’il lit en toi comme dans un livre. La réciproque est vraie aussi, ajouta-t-elle en souriant. Je crois que Peter va avoir besoin de temps.
-Pour ?
-Te pardonner. Je ne l’ai jamais vu aussi déçu, je ne te le cache pas.
-Il t’a parlé ?
-Bien sûr.
-Qu’est-ce-qu’il t’a dit ?
-Neal, je ne sais pas si je suis la bonne personne pour te raconter ça. Tu devrais en discuter avec lui.
-J’aimerais bien mais …
-Mais ?
-En ce moment, il me tolère et uniquement au bureau. Il me parle à peine.
La jeune femme prit place à côté du consultant et le prit dans ses bras, d’une façon presque maternelle. Elle chuchota quelque chose à son oreille. Le jeune homme se raidit et rougit.
-Que ? Quoi ? Bredouilla-t-il.
Elle le regarda dans les yeux et sourit.
-Ose me dire le contraire, dit-elle en posant son index sur la poitrine de Neal, sans cesser une seule seconde de sourire.
Si Peter pouvait lire dans ses pensées, Liz pouvait lire dans son cœur et elle ne se trompait pas. Il poussa un soupir de résignation.
-Tu l’as toujours su, n’est-ce pas ?
Elle n’eut pas le temps de répondre. La porte d’entrée s’ouvrit sur Peter. Quand il aperçut le consultant, il se dirigea vers lui, bille en tête :
-Qu’est-ce-que tu fiches ici ? Demanda-t-il sur un ton qui appelait une réponse immédiate et satisfaisante.
-Attends, Peter, dit Liz qui s’interposa. Je crois que c’est un peu tard pour lui coller ton poing sur la figure !
-Peut-être mais …
-Rien du tout ! L’interrompit-elle. La violence n’est pas une solution. Et elle est interdite ici.
-Par qui ?
-Moi ! Ça te pose un problème ? Elle le regardait droit dans les yeux, les bras croisés sur sa poitrine.
Peter ne sut quoi répondre.
-En ce qui me concerne, Neal est le bienvenu, continua-t-elle. Je te l’ai dit, Peter : pour moi, la bonne personne est derrière les barreaux. J’ai tourné la page.
Face à elle, l’agent du FBI redevenait un homme ordinaire.
-Je crois qu’il est temps que vous ayez une discussion tous les deux.
-Je n’ai rien à lui dire, objecta Peter.
-Et moi je crois que oui, au contraire.
-Liz, dit soudain Neal, je vais vous laisser.
-Non, tu restes !

Elizabeth savait se montrer très convaincante. Elle alla chercher une bouteille de vin et un pack de bières qu’elle déposa sur la table de la salle à manger. Elle déposa deux verres puis elle disparut dans la cuisine, suivie par Peter :
-Tu veux qu’on parle de quoi ?
-Vous avez besoin de parler, de mettre les choses au point, je ne fais que vous faciliter les choses.
-Je ne comprends pas !
-Je crois que tu comprends très bien au contraire ! Peter, nous avons déjà eu cette conversation il y a quelque temps, et je t’ai fait une promesse.
-Ne remets pas ça sur le tapis.
-Pourtant c’est d’actualité. Malgré tout ce que tu peux dire, tout ce que tu peux proclamer haut et fort, j’entends ton cœur qui se débat dans ta poitrine à chaque fois que tu entends son prénom. Ne nie pas, Peter Burke !
-Liz, je …
-On ne commande pas les sentiments Peter.
Une fois de plus, il fut désarmé. Liz embrassa tendrement Peter. Elle décida de leur laisser le champ libre. Jalouse ? Elle aurait pu l’être si Neal avait été une femme. Mais elle aimait trop Peter. Elle voulait qu’il soit heureux par-dessus tout, même si ça signifiait s’effacer. Elle aurait pu pleurer mais elle avait le secret espoir que cette conversation arrangerait tout. Elle partit donc le cœur léger.

Les deux hommes n’avaient pas échangé un mot. Neal n’osait rien dire et Peter buvait sa bière au goulot.
-Peter, je …
Neal avait fait un pas timide. Il le regretta vite. Peter se leva, choisit une chaise en retrait. Le consultant comprit qu’il n’avait pas envie de parler. Pourtant il allait bien falloir crever cet abcès. Le cadet se leva et vint se planter devant Peter qui feint un moment de l’ignorer.
-Je peux rester un moment comme ça, tu sais.
-Grand bien te fasse !
-Ah on progresse ! Dit-il sur le ton de l’humour avant que le regard de Peter ne le dissuade de continuer sur cette voie. Peter, tu te rends bien compte qu’on ne va pas pouvoir continuer comme ça.
-Je m’en rends compte, Neal. Mais à qui la faute ?
-Bon, inutile que je reste dans ce cas. J’aurais beau me confondre en excuses, signer tous les aveux possibles imaginables que ça ne changerait rien ! Bonsoir.
Il fit mine de partir mais une main se referma sur son poignet. Il tourna la tête et vit Peter se lever.
-Tu veux qu’on ait cette conversation et bien on va l’avoir, dit l’agent du FBI.
Il relâcha le poignet de Neal.
-J’avais commencé à croire en toi, à te faire confiance. Et avec ce mensonge de plus, tu as tout gâché. Plus j’y réfléchis, plus j’ai l’impression que tu avais tout calculé, avec ton grand ami Mozzie.
-Calculé ? Alors c’est ce que tu crois ?
Neal secoua la tête. Il ne pouvait en croire ses oreilles.
-Oui ! J’ai fini par le penser.
-Donc tu penses que j’aurais aussi calculé de tomber amoureux de toi ?
Il réalisa ce qu’il venait de dire et son visage s’empourpra. Mais il était tellement en colère que c’était sorti tout seul. Comment avait-il pu penser ça ?! Il observa le visage de Peter. Il se demandait comment il allait réagir. Les yeux de l’agent du FBI s’ouvrirent en grand et il dévisagea le consultant :
-Tu … tu pourrais répéter ?
-Tu as très bien compris.
-Tu te fiches de moi ?
-Non, je suis très sérieux.
-Et Sara ? Ça avait l’air de bien coller entre vous, pourtant.
-Sara ? Je crois que je me voilais la face. Elle non plus ne m’a pas pardonné mes cachotteries.

Peter se leva et fit quelques pas dans le salon en secouant la tête. Puis il alla s’asseoir sur le canapé et prit sa tête entre ses mains. Il resta un moment comme ça. Neal s’approcha et prit place à côté de lui :
-Peter, ça va ? Demanda-t-il.
-Non ! Tu me dis ça comme ça …
Il tourna la tête vers Neal.
-Peter, à ton avis pourquoi je reviens systématiquement vers toi ?
-Neal, tu m’aurais fait cet aveu il y a quelques mois, les choses auraient peut-être été différentes …
-Qu’est-ce-que tu veux dire ?
-J’y viens. Il prit une forte inspiration. -Ce que je vais te dire, il n’y a que Elizabeth qui le sache à l’heure actuelle.
-Je t’écoute.
-Il y a une facette de moi que j’ai mis de côté quand je suis entré au FBI et quand Elizabeth est entrée dans ma vie. Mais cette facette s’est rappelée à moi quand un escroc de génie m’a serré la main sur ce trottoir. Et quand notre partenariat est né, les choses sont tellement précisées que je n'ai plus pu nier l’évidence. Mais je ne voulais rien faire de peur de tout perdre. Alors j’ai décidé de me taire et tout garder secret. Certes, j’aurais eu des occasions de me révéler mais j’ai préféré rester en retrait.
-Qu’est-ce-que tu essaies de me dire, Peter ?
-Je crois que tu comprends très bien. Je … je suis tombé amoureux de toi.
Un sourire s’afficha sur le visage de Neal. Peter lui avait un air grave :
-Quand j’ai compris que tu m’avais menti, tout s’est écroulé. Je me suis senti trahi par l’homme dont j’étais amoureux. Et c’est ça qui ne passe pas, Neal !
Le consultant commençait à comprendre. Et il ne pouvait que lui donner raison. Quand Peter avait douté de lui, il s’était senti blessé. Et ça n’était pas arrivé qu’une fois.
-Qu’est-ce-que je pourrais faire pour les choses s’arrangent entre nous ?
-Je n’en ai absolument aucune idée, répondit Peter. Je pourrais te pardonner, avec du temps, mais oublier, ça me semble difficile.
-J’apprécie ta sincérité Peter.
Neal avait beaucoup de mal à cacher son émotion. Il comprit que les choses étaient bien compromises.
-Je vais te laisser, lui dit-il.
Il se leva et se dirigea vers la porte.
-Neal ?
-Oui Peter ?
-On se voit demain au bureau ?
-Évidemment ! À demain.
-À demain.

Ce soir-là, Peter se coucha tôt et quand Liz vint le rejoindre, il fit semblant de s’être déjà endormi. La jeune femme le comprit et elle se contenta de sourire. Elle savait ce que les deux hommes s’étaient dit. Elle prit place à côté de son époux et ferma les yeux. De son côté, Peter les ouvrit. Il ne regrettait pas ce qu’il avait dit à Neal : ce qu’il déplorait c’était que cet aveu soit intervenu dans ces conditions. Il ne souhaitait qu’une chose : que Neal ne lui cache plus rien d’autre, car cela finirait de tout casser et il ne pourrait pas le supporter. Quant au consultant, il avait dû gentiment éconduire Mozzie qui commençait à devenir indiscret :
-Toi, tu as eu une grande conversation avec M Fed et ça ne s’est pas passé comme tu l’espérais ?
-Désolé, Moz, ça ne te regarde pas vraiment.
-OK, OK, je te laisse mais compte sur moi pour tout savoir.
Une fois Mozzie parti, Neal s’était laissé tomber sur son lit. Comment faire pour que Peter lui pardonne ? Il n’espérait rien de plus. Il ne pouvait de toute façon rien espérer de plus. Mais il s’en contenterait. Il voulait que les choses redeviennent comme elles étaient au début de leur partenariat. Il avait compris que ses sentiments devraient rester de côté. Pour le moment en tout cas. Jusqu'à ce que Peter lui accorde son pardon. Il savait que ce serait long. Mais il savait se montrer patient.

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Je n'ai pas prévu de suite ... en fait je crois que je ne veux pas faire de mal à Elizabeth ...