Auteur : ZODIAQUES
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lesmecsdusgc@ifrance.com ZODIAQUES@aol.comDisclaimers : Tous ces personnages ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété de MGM. Pas de Fric. Pour le fun.
Bonne lecture
Tout le monde est contre moi sur cette foutue planète. Dès que quelqu’un s’accroche à moi, je ne lui offre que de la souffrance et rien d’autre. Je ne sers à rien, pour personne. Je ne suis que souffrance et peine. Voilà ce que je suis réellement. Voilà ce qui coule dans mes veines. Tout mon être regorge de peines. J’ai déçu tellement de monde qui me tenait cher dans le fond de mon cœur. Chaque pleurs, chaque cris, chaque regards remplient de souffrance à mon égard, m’enfonçaient dans ma décision. Si aujourd’hui, j’ai décidé de franchir le pas, c’est que mon cœur ne pouvait plus recevoir une autre déception à mon égard. J’espère au moins que ce message sera lu par quelqu’un et que mon acte ne passera pas inaperçu à vos yeux. Il est temps que je vous quitte. L’arme est prête depuis un moment. Elle me nargue depuis plusieurs jours déjà, cachée dans mon tiroir. Je la prends une dernière fois en main comme un rituel. J’enlève la sécurité et je l’enclenche. Je la pose sur ma tempe et je soupire une dernière fois.
Adieux Atlantis, adieux…………… Voilà ce qui était tapé sur son ordinateur. Son corps était tombé sur le sol avec une marre de sang entourant sa tête. Son visage était serein comme jamais. Carson ferma les paupières et recouvrit le corps de son ami. Personne ne pensait qu’il était aussi dépressif. Certains sentaient qu’il avait des périodes dépressives et que cela fessait partit de lui comme son arrogance. Teyla pleurait à chaudes larmes dans les bras réconfortants de John qui lui aussi avait les larmes aux yeux. Elizabeth était partit aussitôt dans ses quartiers laissant ses émotions prendre le dessus sur elle. Ronon aida Carson à transporter le corps de Rodney à l’infirmerie ne laissant que la grande flaque de sang et l’arme sur le sol de ses quartiers. Un homme avec un si grand QI se donner la mort parce que les gens qui l’entouré ne lui fessaient que des reproches et rien d’autre. Aucun compliments, ni remerciement sur les exploits qu’il fessait. Pour eux, c’était normal comme son sarcasme légendaire.
Après avoir calmé Teyla, John se dirigea vers les quartiers d’Elizabeth. Il trouva une porte fermée et vit que la propriétaire des lieux n’allait pas lui ouvrir. Donc il l’ouvrit grâce à son gêne. Il l’a retrouva assise recroquevillée contre un mur, la tête cachée dans ses bras. Les soubresauts et les pleurs lui indiquaient qu’elle était encore en vie. Il s’approcha doucement vers elle et il la prit dans ses bras pour épancher son chagrin et grandir le sien. Après quelques heures ce fut son tour de libérer son chagrin. Il était dans ses quartiers, sur le balcon et deux torrents salés inondèrent son visage. Il ne comprenait pas l’attitude de cet homme qu’il pensait connaître. Il aurait aimé qu’il se confit à lui, au lieu de rester silencieux. Cet homme qui avait sauvé à maintes reprises sa vie et celle de toute son équipe ainsi que la cité. Pourquoi pensait – il ça ? Il aurait dû lui dire autre chose que ses répliques sanglantes qui le fessait rire. Mais là, il avait envie qu’il soit là pour le bassiné avec ses explications interminables et ses remarques sanglantes à son égard. Il essuya ses larmes et partit vers l’infirmerie. Il voulait le voir une dernière fois. Quand, il arriva à l’infirmerie, il fut accueillit par le regard brillant de Carson.
Carson, la voix sans vie : " je ne vais pas tarder à extraire la balle et à le préparer pour l’enterrement. "
John : " tu va bien ? "
Carson : " ça ira mieux quand j’aurais fais tout ça. "
John : " je voudrais le voir une dernière fois avant l’enterrement. "
Carson : " bien sûr. Je ferais de même et je laisserai les personnes le voir une dernière fois seul à seul pour se recueillir auprès de lui. "
John : " merci, Carson. J’avertirai tout le personnel de la cité. "
Carson : " je t’avertirai quand il sera prêt. "
John baissa la tête et partit vers la salle de commandes. Il vit qu’Elizabeth n’était pas encore sortit de ses quartiers. Il ouvrit le micro central.
John : " Ici le Colonel John Sheppard. Je vous annonce que le Dr. ( il se tut en sentant un sanglot dans sa voix ) que le Dr Rodney McKay est mort ce matin. Si vous voulez vous recueillir auprès de lui, passer me voir dans le bureau du Dr Weir. L’enterrement se déroulera le plus tôt possible. Message terminé. "
Il partit aussitôt dans le bureau et referma la porte. Il s’effondra sur la chaise et attendit. Le Dr Zelanka, Teyla et Ronon étaient déjà devant la porte. Il se leva et ouvrit face à ces amis.
John : " merci d’être venu. "
Zelanka : " il était un ami, c’est normal. "
John : " je sais que ça ne se fait pas, mais j’ai mis au point une liste de passage. J’ai déjà inscrit le Dr Beckett et moi – même. ( en leur tendant la liste ) Qui veut – être le prochain ? "
Zelanka prit la liste et nota son nom, suivit Teyla et Ronon termina.
John, en reprenant la liste et en regardant Teyla : " vous pourriez aller voir Elizabeth. Je veux vraiment savoir comment elle va. Vous lui parlerez de la liste aussi. ( Elle baissa la tête ) Je la mettrai à l’infirmerie. "
Ils repartirent et John continua son attente. Une heure après, toute l’équipe scientifique, à part Kavanaugh, était passée ainsi que l’équipe technique et certaine équipe SGA, dont celle du Major Lorne. Trente minutes plus tard, tous les Athosiens étaient venus. Il se frotta le visage avec ses mains et soupira. Il regarda sa montre et la soirée était bien entamée. Il alla à l’infirmerie et entra. Il vit Carson. Il était en train de retirer sa blouse.
John : " J’ai fais une liste de recueillement. Je vais la poser sur une table à l’entrée. "
Carson : " c’est une bonne idée, John. "
John : " je t’ai mis en première position et moi en deuxième. "
Carson : " je te remercie. Je crois que j’ai assez fais de boulot aujourd’hui. Je vais aller me reposer. "
John acquiesça de la tête. Carson partit, laissant John face à une infirmerie déserte. Il déplaça une table et la mit devant la porte. Il plaça la liste avec le stylo. Il regarda le lit et surtout le visage de son ami. Il était si apaisait et serein. Il regarda les alentours. C’était désert. Il s’approcha lentement de son ami. Plus, il avançait, plus il avait peur de voir la réalité en face. Il avait consolé les pleurs de Teyla et Elizabeth. Elles avaient fait leurs deuils, mais lui, non. Il n’arrivait pas à faire son deuil. Non, il allait le réveiller et Rodney allait lui crier dessus, comme il le fessait si bien. Il sourit, en pensant à ses souvenirs. Il s’assit sur la chaise à côté du lit, de son coéquipier, de son ami.
John, en murmurant : " salut, Rodney ! Je n’arrive toujours pas à croire que tu es bel et bien mort. Je ne pensais pas que tu te sentais si mal pour en arriver là. Regarde – toi, regarde – moi. Pourquoi est – ce que tu nous à fait ça ? Pourquoi est – ce que tu m’a fait ça ? J’ai besoin de toi. Tu étais toujours là pour moi, même si tu étais toujours aussi arrogeant et égoïste. Mais quand j’avais besoin de toi, de ton soutien pour continuer d’évoluer comme un mec bien. Enfin assez bien pour être vivable. "
Il s’arrêta de parler, passa ses mains sur son visage et finit par rigoler. Ce rire se transforma en un éclat de rire incontrôlable.
John, en se calmant : " tu vois ce que je suis devenu. Je continue à te parler alors que ton corps est vide. Ton âme est partie quand tu t’es suicidé. Quand tu as tiré la balle dans ton cerveau. Je ne pardonne en aucun cas ton acte, pas de cette façon. Pourquoi tu m’as pas parlé plus tôt de tout ça ? J’aurais pu t’aider comme tu m’as aidé autrefois. "
Il entendit un murmure et sentit un souffle parcourir tout son dos.
John, en frissonnant : " Rodney ? Ce ne peut pas être toi. Tu es bel et bien mort. "
Il se releva, s’approcha du lit. Il remit les draps sur Rodney. Puis, il posa une main sur son front. Il ferma les yeux en sentant le froid contre sa peau.
John, en murmurant : " adieux, Rodney. On se reverra, je te le promets. Adieux. "
Il resta dans cette position pendant quelques minutes qui lui parurent une éternité. Puis, il repartit dans les couloirs de la cité pour faire son deuil à l’abri dans ses quartiers et surtout le faire seul. Tous les deuils qu’il avait surmontés, il les avait fait seul. C’était le seul moyen pour épancher sa tristesse. Ce n’était pas si facile que les autres, car il l’estimait énormément c’était plus qu’un ami pour lui. C’était un confident, un frère. Il aurait dût être auprès de lui pendant son suicide. Il aurait même put lui tirer dessus, si c’était la seule solution pour que son esprit soit en paix. Pour l’instant le sien ne l’était pas. Il aurait bien voulu écouter un groupe de Hard Rock à fond pour essayer d’oublier sa peine, cette souffrance si forte au fond de son cœur. Cette douleur était plus forte qu’un chagrin d’amour. La mort d’un être cher est pire que la mort d’un amour perdu. Il alla sur le balcon de ses quartiers et s’assit contre le mur. Ses yeux se noyèrent vers l’infini. La ligne qui délimitée l’océan du ciel. Il redessinait les traits du visage de Rodney dans la clarté de la nuit. Car effectivement, le jour pointé déjà son nez. Quelques larmes coulèrent sur ses joues. Le soleil se leva et il pensait que ce levé de soleil aurait bien plus à Rodney. Il savait qu’il s’arrêtait de travailler pour voir les levés et couchers de soleil. Il le fessait discrètement. Un jour John le vit et le suivit. Il vit ses regards brillaient de bonheur à chaque fois qu’il les posait sur ce soleil. Il sourit en le revoyant se dessiner dans l’horizon. Il ne lui avait jamais dis qu’il l’avait surpris. Il ne voulait pas que Rodney ne lui montre plus son regard remplit de joie. Il savait que cet homme aussi arrogant qu’il puisse l’être avait des moments de joies. Ses larmes redoublèrent. Pourquoi s’était – il suicidé ? Pourquoi ne lui avait – il pas parlé ? Il pensait être son ami. Il se leva et marcha jusqu’aux anciens quartiers de Rodney. Il s’arrêta devant la trace de sang. Il ferma les yeux quelques secondes. Il prit l’ordinateur de Rodney et repartit dans ses quartiers. Il s’assit sur son lit et alluma l’appareil. Il fouilla dans tous les dossiers et trouva sa lettre d’adieux. Il l’a lut et relut plusieurs fois avant de pouvoir la délaisser pour continuer de fouiner dans les dossiers. Il découvrit un fichier texte qui était bien caché. Il l’ouvrit et remarqua vite qu’il s’agissait, d’une sorte de journal intime à la Rodney. Il prit la décision de le lire. Son regard glissa sur le nombre de page. Il haussa les sourcils. Il y avait exactement 150 pages. Il reporta son regard sur le texte. Il remarqua que c’était classé par dates et par missions. La première date était le début de l’histoire de ce programme, sur terre en Antartique. Il lut attentivement chaque phrase. Au fur et à mesure de sa lecture, il découvrit un autre homme. Cet homme qu’il n’avait jamais connu. Mais, il souriait en voyant que sa supériorité légendaire était toujours là. Ses yeux brillèrent aussi, car il vit que l’homme qu’il croyait être son ami, ne c’était jamais confié à lui ou à une tierce personne. Mais non, il était resté enfermé dans sa satanée carapace qu’il s’était formé d’année en année. Malgré le rapprochement qu’il avait eut entre eux, cette carapace existée toujours.
Quelque part dans les endroits inexplorés de la cité.
Une lueur blanchâtre apparut dans un couloir. Cette lueur se transforma en silhouette et finit par se transformer en une personne que tout le monde connaissait, le Dr Rodney McKay. Il se demandait lui – même pourquoi après un rapide passage dans la lumière blanche, il se retrouvait de nouveau sur Atlantis. Il pensa tout de suite aux anciens et à leur idée saugrenue. Mais, là ça dépassé l’entendement. Il avait fait le choix de se donner la mort pour ne plus vivre. Et le revoilà dans la cité. Il soupira et regarda un peu plus le lieu exact où il était. Il remarqua bien vite que c’était un des lieux inexplorés de la cité.
Rodney, en regardant le plafond et en criant : " pourquoi vous me faîtes ça ? J’ai mis fin à mes jours pour ne plus revoir cette cité et ses habitants, alors pourquoi je m’y retrouve ? "
Chaya, en apparaissant devant lui : " les anciens ont décidé de vous faire voir la vie des habitants de la cité depuis votre mort. "
Rodney : " alors je suis encore mort. "
Chaya : " vous êtes entre la mort et la vie, en vérité. "
Rodney : " donc entre la mort et la vie ou entre la mort et l’évolution. "
Chaya : " arrêtez de vous poser des questions et allez plutôt voir vos amis. Allez voir la tristesse que vous avez laissée en eux. "
Rodney, en la coupant : " ils ne m’ont jamais compris. "
Chaya : " peut – être, mais ça n’empêche qu’ils soient tristes de votre suicide. "
Rodney : " bon, Okay. Je vais les voir. "
Chaya lui prit la main et une lueur les enveloppa. Il réapparut, seul, dans un téléporteur qui s’ouvrit dès qu’il posa son regard sur les portes. Il était dans le secteur des quartiers. Il marcha d’abord vers ces anciens quartiers. Il alla poser sa main sur le boîtier de commandes, mais elle passa à travers. Il soupira et traversa la porte. La pièce centrale était baigné dans l’obscurité, laissant planer dans l’air le souvenir de ce qui c’était passé. Il pouvait le sentir au plus profond de lui. Il ferma les yeux et les rouvris avec une lueur de détermination. Il savait qu’il avait pris la bonne décision. Sa vie était remplit de la seule chose qu’il connaissait, la science et tout ce qui pouvait l’entourer. Une seule chose pouvait lui faire regretter son action, une personne, une femme, le Dr Samantha Carter. La seule femme qu’il n’est jamais aimé de toute sa vie. Il repartit dans le couloir et continua sa marche. Il croisa Teyla. Elle était différente. Il ne l’avait jamais vu comme ça, aussi différente. Elle ne le vit pas et le traversa. Il fut tout secoué et se retourna pour la suivre du regard. Il avait vu une immense tristesse dans son regard. Il la suivit dans ses quartiers. Elle s’écroula sur le lit en larmes. Il remarqua une photo. C’était son portrait, encadré sur sa table de chevet. Elle passa ses doigts sur cette photo et continua à pleurer. Il voulait la consoler, la prendre dans ses bras et épancher sa tristesse. Mais, il ne pouvait pas. Il la laissa, les larmes aux yeux. A peine avait – il franchi la porte qu’il fut traversé par Carson. Il le vit entrer dans les quartiers de John. Il le suivit. En entrant, il vit John le visage ravager, par la tristesse et le manque de sommeil. Carson s’assit sur le rebord du lit et tendit un tube de somnifère.
Carson : " vous savez que c’est pas la meilleure solution, John. "
John, en prenant le tube et en murmurant : " oui. Mais, je n’arrête pas de le revoir là étendu sur le sol de ses quartiers, une marre de sang sous sa tête. ( Carson posa une main sur l’épaule de John et ferma les yeux ) Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il a fait ça ? Pourquoi il ne m’a pas parlé de tout ça avant de passer à l’acte. Je croyais être au moins son ami. "
Carson : " il était comme ça, John. C’était dans sa nature de réagir ainsi. Mais il savait très bien que vous étiez son ami. "
John, en retenant un sanglot : " je sais, Carson. Merci pour l’aide que vous me porter. "
Carson : " promettez – moi, de ne pas tomber dans l’accoutumance. "
Sans attendre de réponse de son ami, il repartit dans le couloir. Rodney regarda l’ordinateur qui était sur le lit. Il l’avait reconnu, et vit sur l’écran qu’il était en train de lire son journal intime.
Rodney, en murmurant : " je savais que tu n’étais pas si idiot que ça. "
John fronça les sourcils. Il venait d’entendre un murmure lointain qui ressemblait à la voix de son défunt ami.
John, en murmurant : " Rodney ? C’est toi ? "
Rodney, en s’asseyant sur le lit : " c’est la première fois que tu me tutoie. "
John regarda vers l’endroit d’où provenait le murmure. Il l’avait bien reconnu cette fois – ci. C’était bien la voix de Rodney.
John : " tu es là ? "
Rodney ferma les yeux et quelques larmes coulèrent face à la joie qu’il avait vu dans les yeux de son ami.
Rodney, en murmurant : " oui, John. Je suis là. "
John : " oh ! Tu nous manques tellement. "
Rodney : " et moi qui croyais que personne ne tenait à moi. "
John, en haussant la voix : " tu sais combien de personne sont venu se reccueillir devant ton corps à l’infirmerie. Plus de la moitié des habitants de la cité ont marqué leurs noms. Il doit justement avoir quelqu’un près de ton corps, actuellement. Alors, ne me ressort plus que personne ne tient à toi. "
Rodney, la voix triste : " je ne savais pas qu’autant de monde m’apprécier. Mais, je ne pouvais plus vivre de cette façon. "
John commença à voir le corps de Rodney se matérialisé à côté de lui.
John, en le prenant dans ses bras : " Oh ! Rodney ! "
Ce dernier fut surpris qu’il le voit et qu’il puisse le prendre dans ses bras. Il nicha son visage contre la poitrine de John.
Rodney : " je ne voulais pas vous faire souffrir en me donnant la mort. "
John : " pourquoi est – tu encore ici ? "
Rodney : " Chaya m’a dit que les anciens m’ont permis de voir comment vous viviez face à ma mort. "
John : " oh ! Rodney ! "
Une de ses mains se réfugia dans les cheveux de Rodney.
John : " pourquoi tu ne m’a pas parlé de tout ça avant ? "
Rodney : " je ne suis pas comme toi, John. Tous mes sentiments, je les ai exprimés dans mon ordinateur. "
John : " j’étais ton ami. "
Rodney : " je l’ai toujours considéré et non renier. "
John prit son visage dans ses mains et le releva, le mettant face au sien.
John, en murmurant : " est – ce que tu m’aime ? "
Rodney : " je t’ai toujours aimé de tout mmmmm……"
Les lèvres de John étaient sur les siennes. Son cœur, sa respiration furent coupé un court instant. Mais cet instant fut ressentit par John qui lui aussi avait peur de ce premier baiser entre eux deux. Il avait lu ses sentiments, ses craintes et tout ce que pouvait être Rodney. Il remarqua vite que cet amour caché, lui – même le ressentait. Ce baiser s’approfondit de plus en plus. Il était délicat et très doux. Rodney l’avait écrit et John l’avait lu. Il n’y avait plus qu’à le vivre pour qu’il soit vraiment réel. Ce long baiser fut rejoint par d’autres beaucoup plus court, mais avec autant d’émotions. Ils se retrouvèrent allongé l’un contre l’autre. Instinctivement, John le prit dans ses bras, offrant son torse comme coussin. Rodney ne se fit pas prier, posant sa tête sur la poitrine chaude de John.
Chaya, en apparaissant : " il ne vous reste plus beaucoup de temps, Rodney. "
John : " et que se passera – t – il s’il dépasse le temps qui lui est impartit ? "
Chaya : " il ne pourra pas prendre de décision pour son futur. "
Rodney : " je peux revenir dans mon corps ? "
Chaya : " le Dr Beckett n’a pas terminé de vous préparer pour votre enterrement. "
Rodney : " oh ! "
John : " il a vraiment le choix ? "
Chaya : " oui. Les anciens se sont réunis et vous ont laissé cette opportunité. "
Rodney : " et que dois – je faire pour redevenir……vivant ? "
Chaya : " il vous reste encore quatre autres personnes à voir. ( en tendant sa main ) venez avec moi. "
Il regarda John l’embrassa une dernière fois et prit la main de Chaya.
Rodney, en murmurant à Chaya : " vous me promettez que je ne dépasserai pas le temps qu’il m’est impartit. "
Chaya : " j’ai plus de pouvoir que vous. Alors laissez – moi faire. "
Il porta son regard sur John et il disparut. Ils se retrouvèrent devant les quartiers d’Elizabeth. Ils entrèrent et virent une pièce entièrement laisser à l’abandon par la propriétaire. Rodney marcha dans le chaos. Mais, il ne vit nul part la présence d’Elizabeth. Il regarda Chaya. Elle baissa la tête en lui disant qu’elle était bien là. Puis, il entendit un sanglot provenir de la salle de bains. Il y entra lentement. Elle était appuyée sur le lavabo le visage meurtri par le chagrin, son regard se noya dans le vide face à elle.
Elizabeth, en un murmure : " pourquoi ? "
Elle baissa son visage devant elle et ferma les yeux quelques secondes. Laissant quelques larmes tomber. Elle ouvrit les robinets et passa plusieurs fois de l’eau sur son visage pour apaiser son chagrin. Elle essuya son visage. Il était encore marqué par le chagrin, mais les larmes avaient disparut. Elle remit sa radio et sortit pour reprendre son rôle de chef. Chaya reprit la main de Rodney et ils se retrouvèrent dans l’infirmerie. Il lâcha la main de Chaya et s’approcha de son ami. Il vit dans son regard qu’il était triste, mais aussi qu’il devait rester fort pour soutenir ses amis. L’alarme retendit. Carson se leva
sans conviction et se prépara.
Chaya, à Rodney : " il ne nous reste plus beaucoup de temps. "
Rodney se remit à côté de l’ancienne qui reprit sa main pour repartit dans la cité. Il se retrouva en salle d’entraînement. Ronon était en plein combat avec quatre militaires comme adversaires.
Rodney, en regardant le combat : " vous êtes sûre qu’il a de la tristesse ou même du chagrin à ma mort. "
Chaya : " regardez – le un peu mieux et vous verrez. "
Il s’approcha de Ronon. C’est vrai qu’il se battait comme avant, mais il y avait quelque chose de changer. Il fut interrompu dans son examen visuel par un militaire qui parla.
Le militaire : " je crois que je vais m’arrêter là, Ronon. "
Il se mit au repos, aida le militaire et ses partenaires à se relever et sans rien dire, il alla s’asseoir sur le banc. A ce moment là, John arriva.
John : " j’ai vu mes soldats sortirent d’ici et ils n’étaient pas trop en forme. "
Ronon leva son regard noir vers John.
John : " Vous êtes allez un peu fort, non ? "
Ronon lâcha un grognement.
John : " comment vous sentez – vous, maintenant que vous avez mis quatre de mes soldats au tapis ? "
Ronon : " pareil qu’avant. "
John grimaça. Il comprenait se que ressentait cet homme, mais il ne savait pas comment faire pour le soulager dans cette épreuve. Chaya s’approcha de Rodney prit sa main et ils disparurent pour revenir dans son ancien labo. Radek était là en train de travailler sur une expérience. Kavanaugh entra et se dirigea droit sur l’ancien bureau de Rodney. Ce dernier grogna et marmonna. Radek leva son visage.
Radek : " ou comptez – vous aller, Kavanaugh ? "
Kavanaugh : " je compte débarrasser le bureau de McKay. "
Radek, en se levant et en montant la voix : " ce bureau restera comme ça jusqu’à ce que l’enterrement de McKay soit passé. Alors repartez dans votre labo et laissez – moi finir mon travail. "
Il sourit en voyant la tête que fessait Kavanaugh en ressortant aussi vite qu’il était rentré. Il entendit quelque mot russe sortirent de la bouche de son ami. Il fronça les sourcils, car il n’avait jamais entendu ses mots là. Radek s’écroula sur son bureau, le visage entre ses mains, après avoir jeter ses lunettes sur son bureau. Rodney s’approcha vers lui et il ne savait pas quoi faire, comme pour les autres. Il ferma les yeux et remit en question son action, son suicide.
Chaya, en murmurant : " votre temps est écoulé, Rodney. Il est temps de repartir voir les anciens et de prendre votre décision. "
Il posa son regard dans celui de Chaya et baissa légèrement son visage vers le sol. Elle prit sa main et ils partirent de la cité pour se retrouver dans un endroit entièrement blanc.
Rodney : " on est où ? "
Chaya : " cela n’a aucune d’importance pour vous. La seule chose à laquelle vous devez penser c’est de savoir si vous voulez mourir ou retourner dans votre enveloppe corporelle pour que vous puissiez rejoindre vos amis et John. "
Rodney, en croisant ses bras sur sa poitrine : " et je dois prendre cette décision quand ? "
Chaya : " le temps qu’il vous faudra, Rodney. Il n’y a pas de valeur de temps là ou nous sommes. Vous êtes dans un espace temps que nous avons créé….."
Rodney, l’air pressé : " et sur Atlantis, il faut avertir John. "
Chaya : " ne vous inquiétez pas, je lui ai laissé un petit mot sur votre ordinateur expliquant tout ce que je viens de vous expliquer. "
Il soupira de soulagement.
Rodney : " il me reste plus qu’à réfléchir. "
Chaya : " oui. Dès que vous avez prit votre décision, il vous suffit de crier mon nom et j’arriverai aussitôt. "
Il baissa la tête et elle disparut. Il regarda une nouvelle fois autour de lui et finit par s’asseoir à même le sol.
à suivre...................