chapitre 13
Petit à petit, Rodney allait mieux. Il adorait taquiner Carson du fait que ce dernier avait avoué être médecin vaudou, et Carson même s’il râlait devant lui, souriait dès qu’il avait le dos tourné. John passait tout son temps à l’infirmerie, et ne la quittait juste pour prendre une douche et se changer. Il mangeait avec Rodney, lui apportant en cachette des chocolats. Rodney remerciait toujours son fiancé. Ce n’était pas grand-chose, comme un sourire, ou une part de son gâteau préféré. Ces attentions touchées énormément John.
Neuf jours après son retour sur Atlantis, Rodney quittait l’infirmerie. Il avançait main dans la main avec John pour rejoindre leur quartier. La première chose qu’a fait Rodney c’est de prendre une bonne douche bien chaude. Il remarquait en mettant son tee shirt de nuit qu’il avait l’odeur de John. Il souriait, se mordait la lèvre inférieure et rougissait. Il avait manqué à son fiancé. Il retournait dans la chambre, John était assis sur le lit et avait l’air pensif. Il s’approchait lentement et s’asseyait à ses côtés. - à quoi tu penses chaton ? John sortait de ses pensées. - à toi mon cœur John se mettait sur le côté et caressait le visage de Rodney. - chéri, j’ai besoin de savoir, est ce que Kolya t’a touché, enfin est ce qu’il a osé … Rodney lui sourit. - Non, ces seuls gestes envers moi étaient des coups. Le militaire se rapprochait et déposait ses lèvres sur les siennes, avant de le prendre délicatement dans ses bras. Ils restaient ainsi un long moment, sous la couverture. Un tendre moment, qui était si doux, que berçait par l’odeur du militaire, Rodney s’était endormi.
John caressait le dos de son canadien, et respirait son odeur, il était bien. Quelques minutes plus tard, il s’endormait à son tour.
Le lendemain matin, John se réveillait heureux, il tenait dans ces bras Rodney, et il n’avait plus l’intention de le lâcher. Alors, quand il voyait les yeux bleus de son fiancé, il fondait sur sa bouche pour un baiser mais sa radio se mettait à grésiller. John soupirait et répondait. - Sheppard - le Général O Neill vous demande - j’arrive John regardait son fiancé. - désolé, on déjeune ensemble ? - oui, on se rejoint au mess - ça ira pour y aller seul ? - je vais bien mieux chaton, à tout à l’heure.
Sheppard partait donc pour la salle des ordinateurs, où le Général est en communication. Sur Terre… Après son entretien avec le colonel Sheppard, le général O’Neill, sortait de son bureau et tombait sur le docteur Jackson. - Daniel, voudriez vous venir avec moi sur Atlantis ? - et comment Jack, depuis que je veux y aller ? Après l’enthousiasme, la méfiance. - en quelle occasion Jack ? - une mission pour aller voir une nouvelle planète, de très bon allié pour nos membres sur Atlantis. - j’en serai ravie - par contre, je vais vous gifler sur cette planète - et pour quelles raisons ? Jack sourit. - vous le serez sur place, allez préparer vos bagages.
Sur Atlantis … Après son débriefing avec le général, John avait courut jusqu’au mess pour son déjeuner avec Rodney, mais ce dernier arrivait en même temps que lui. - ça va ? Tu n’as pas été bien ? Rodney souriait. - si, mais je connais le temps d’une conversation avec le général, alors j’ai un peu trainé au lit. John souriait à son tour. - tu as bien fait, allons manger. Leur premier déjeuner au mess depuis des mois, mais leurs petites habitudes avaient repris actualité. Effleurements, caresses, rythmé ce déjeuner. Ronon et Teyla étaient heureux de retrouver leur scientifique et leur colonel.
Au fil des jours, d’autres habitudes avaient reprises, comme pour Rodney de s’enfermer dans son laboratoire, à John de se faire battre pendant les entrainements par Teyla et Ronon. Le soir, au moment du coucher, ils se racontaient leur journée et s’endormaient dans les bras l’un de l’autre après un chaste baiser.
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Deux semaines que Rodney avait quitté l’infirmerie. Aujourd’hui, Sga1 allait partir en mission. L’équipe du sergent Marker s’était aperçue que le peuple de PL29XP78, se servait d’artéfact ancien comme décoration, sans en savoir la valeur. Le sergent avait donc demandé au chef du village si d’autres voyageurs comme lui pouvaient venir pour voir ces objets. Il avait accepté. C’est ainsi que Sga1 avait une mission simple, pour un nouveau départ. Malgré que ce soit une banale visite, John avait peur pour Rodney, il ne souhaitait pas revivre ce qu’il s’était passé il y a deux mois. Rodney pareil. Au moment du départ, Rodney et John étaient surpris mais heureux de constater que l’équipe de Lorne et le docteur Beckett venaient eux aussi. ϖϖϖϖϖϖϖϖϖ Sur PL29XP78, ils étaient accueillit par le chef du village nommé Gurg, un homme grand, carré d’épaule, souriant, la description même du « bon vivant », de sa fille Gwenia, une jeune femme aux cheveux de couleurs flamboyantes, aux yeux sombre, et la taille fine, qui avait déjà porté son dévolu sur le colonel Sheppard vu les regards insistant qu’elle lui lançait. Mais ce dernier ne le remarquait pas, obnubilait pas son canadien.
La journée venait de passer et le sergent Marker avait raison, plusieurs artéfact servaient à ce peuple de décoration ou encore d’ustensile de cuisine. Rodney était à la limite de la syncope quand il voyait ce genre de choses, John et Carson, ainsi que les autres connaissant le scientifique, et sachant ce qu’il avait vécu, étaient heureux de retrouver leur Mckay. Ils étaient devant une grande table garni de met délicieux. Le repas du soir se passait à merveille. Le chef Gurg leur avait même proposé de passer la nuit, et ils avaient tous accepté avec joie, éreinté de leur journée. Le chef Gurg et Rodney s’étaient découvert un point commun, ils étaient tout deux allergiques aux agrumes. Rodney et John partageaient leur chambre, tout comme Lorne et Carson. Rodney était le premier à être dans la chambre. Il s’assoupissait quand John se glissait à son tour dans les draps et le serrait dans ses bras.
Une si belle journée qui finissait dans l’allégresse, qui pouvait se douter que le réveil serait si ténébreux.
chapitre 14
Le soleil montrait à peine le bout de son nez, que Rodney et John se faisaient réveiller et tirer du lit par les gardes du village et se faisaient amener devant le chef. Le reste des membres d’Atlantis arrivaient en suite. Quand tout le monde étaient réunis, le chef parlait.
- colonel, je vous reçois avec sympathie chez moi, et vous en profitez pour faire des avances à ma fille et même la forcer à certaine choses, comment osez vous ! - je n’ai rien fait Gurg, votre fille a voulu m’embrasser et je l’ai repoussé. - repoussé ? Vous avez voulu prendre possession de mon corps. - vous mentez Ce n’était pas le colonel qui avait répondu. Le chef Gurg regardait à présent le docteur Mckay. Il triturait ses mains, signe de stress, et John le regardait surpris mais le cœur battant la chamade.
-et bien j’attends s’impatientait le chef Gurg. Dîtes moi la raison qui vous fait dire que ma fille s’est méprise sur votre colonel dit durement le chef.
Rodney enlaçait les doigts de la main gauche du militaire avec ceux de sa main droite.
- John et moi sommes un couple. - un couple ? Demandait surpris et surtout ne comprenant pas le chef. - nous sommes fiancés - mensonge s’écriait la jeune Gwenia, comment un homme comme lui peut être avec un homme comme vous
John qui regardait avec tendresse Rodney, vit la lueur de tristesse et de douleur passait sur son visage aux paroles de la fille du chef. Ça le révoltait, qui était-elle pour dire des choses pareilles, mais avant qu’il ne puisse répondre, la voix tranchante de Rodney résonnait.
-il est vrai que je suis insultant, sarcastique, impatient, critique envers tout et n'importe quoi, arrogant, caustique, ironique, borné, je n’ai pas un physique des plus gracieux, mais je suis confortable et douillé, John dort toute les nuits en se serrant contre moi. Nous ne sommes pas un beau couple, mais nous sommes fiancés, la preuve en est ces anneaux.
Il leur montrait leurs mains jointes où l’anneau de John brillait ainsi que sa main libre.
-ça ne signifie pas que vous … commençait la jeune fille, mais la fin de sa phrase mourait dans sa gorge en voyant ce qui se déroulait sous ses yeux.
Rodney avait prit entre ses mains le visage de John et l’embrassait tendrement, amoureusement. De son côté le militaire, avait glissé ses mains dans le creux du dos du scientifique et le caressait lentement.
Le reste de l’équipe les regardé en souriant, certains les enviant, mais pas dégouté. Pour eux, ce n’était pas un jeu, ils étaient fais pour être ensemble. Le rôle de chef du colonel n’en était pas touché.
Rodney quittait les lèvres et les bras de John, mais gardait sa main dans la sienne.
Gwenia n’en revenait pas, elle avait la bouche entre ouverte. Le chef lui éclatait d’un rire fort.
- et bien, mes amis, ça s’appelle de l’amour ça ! Nous espérons que le peuple d’Atlantis ne nous en voudra pas pour cette méprise. - non Gurg, aucun problème s’exclamait Sheppard, encore émoustillait par son baiser avec le canadien. - toi par contre ma fille, tu dois des excuses à nos invités - mais père - tu seras une honte pour moi si tu ne le fais pas grondait- il
Gwenia vexait s’excuser et s’en allait. Le chef invitait les membres d’Atlantis pour un petit déjeuner.
Deux heures plus tard, ils étaient chez eux avec pleins d’artéfacts, qui passaient leur journée entre les mains de Rodney, Radek et leur équipe de scientifique. Le soir venu, John venait chercher son fiancé, il l’enlaçait aux yeux de tous, sans honte, et les autres avaient l’habitude. Mais vu l’heure, il ne restait que Radek et Rodney.
- tu dois venir manger chéri, il se fait tard, tu as passé ta journée ici, Carson va me trucider s’il sait que je t’ai laissé travailler sans halte.
Radek souriait.
- le colonel a raison, allez vous reposez Rodney, je finis le rapport de cet artéfact et j’irai aussi au mess, je commence à avoir faim.
Rodney soupirait.
- eh bien, d’accord, à demain Radek. - à demain les amoureux
John et Rodney partaient en rougissant mais se tenant la main.
Après une demi-heure de souper, ils rejoignaient leur quartier. Rodney était passé en premier pour se changer, puis s’était au tour de John. Quand se dernier se préparait, Rodney repensait au baiser qu’il avait donné au colonel le matin même, et à se déclaration il y a plus de deux mois. John n’en avait pas parlé. Mais il était à ses petits soins. Pitié ou sentiment ? Il devait savoir. Il attendait que le colonel s’allongeait à ses côtés, mais il ne pouvait rien dire que le militaire avait posé ses lèvres sur les siennes.
- merci t’avoir cru en moi. Je n’ai rien fait avec cette fille. Ce n’est pas par rapport au pari, mais parce que je t’aime. J’ai cru devenir dingue quand tu étais, enfin, ces deux mois sans toi m’ont fait comprendre ce que je ressens pour toi.
Il caressait le visage de son fiancé.
- je t’aime Rodney.
Le canadien se mordait la lèvre inférieure, son cœur battait à toute allure. Et la voix un peu prise par l’émotion.
- moi aussi je t’aime
John se penchait à nouveau sur les lèvres de Rodney et les prenait en un tendre et amoureux baiser. Rodney passait ses mains dans le dos de son fiancé et le caressait lentement. John se mettait sur son fiancé tout en gardant les lèvres de Rodney contre les siennes, il en profitait même pour approfondir le baiser. Il glissait une main sous le tee shirt de Rodney et glissait ses lèvres dans le cou de son fiancé. Le canadien commençait à avoir une respiration saccadée sous le plaisir que lui procurait les caresses du militaire.
_________________ Qu'est-ce qu'un homosexuel? Un homme qui a tout compris aux femmes. Olivier de Benoît.
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