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Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


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 Sujet du message: [Finie] Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 25 Sep 2012 08:18 
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Version Mcshep de l'anime Kyo Kara Maoh , je me sers aussi de quelques dialogues et des personnages de l'anime .
espérant que vous allez aimer .

Les personnages des séries ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de leurs créateurs. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans mes fictions.
Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucun bénéfice.
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Chapitre1 : Une demande surprenante

Les quatre membres de l’équipe du colonel John Sheppard, composée du Docteur Rodney McKay, Teyla Emmagan et Ronon Dex, venaient d’arriver sur PL 695. Ils arrivèrent dans un champ qui ressemblait à du blé mais, leur couleur étaient rouge. Ils s’avançaient tranquillement en direction du village qu’ils apercevaient au loin.
En franchissant une grande porte de pierre, Rodney se crut au Moyen Age, comme à l’image du royaume de Camelot. En se référant à cela, il s’imaginait dans la ville basse, celle où vivait le peuple. En haut de la colline, face à eux, se dressait un immense château.
Les villageois qui les observaient parurent apeurés et fascinés. Le son de fer à chevaux résonna non loin de leur groupe lorsque deux cavaliers s’approchèrent d’eux. Ces deux derniers descendirent de leurs montures. L’un des hommes au regard émeraude frôlait sûrement la trentaine. Les cheveux châtains et assez grand, le premier sembla protéger le second qui parut avoir une vingtaine d’années. Ses cheveux étaient noirs corbeau tout comme ses yeux. Le plus âgé mit une main sur la garde de son épée tandis que le plus jeune prit la parole :
- vous venez de passer l’anneau maléfique, qui êtes-vous et que voulez-vous ?
- Nous sommes à la recherche de partenaires commerciaux, nous voudrions échanger une part de vos récoltes contre du matériel médical ou tout autre chose que vous pourriez désirer ! s’exclama calmement Teyla.
Le plus jeune regarda son aîné qui acquiesça d’un hochement de tête.
- eh, bien étranger, soyez les bienvenus sur Chimaku, je me présente, Shibu Iry,… je suis le maoh de ce peuple et voici Conwell Gutten, mon parrain et chevalier de ma garde…
- excusez-moi, qu’est-ce qu’un maoh ? demanda Teyla.
- c’est notre roi, répondit le plus âgé.
- enchantée, je me présente Teyla Emmagan, voici le colonel Sheppard, le docteur McKay et Ronon Dex, présenta-t-elle en les désignant chacun à leur tour,… nous sommes l’équipe SGA 1, nous venons d’Atlantis.
Tous se saluèrent cordialement.
- Venez, nous rentrons au château…
Le roi et son garde tenaient les rênes de leurs chevaux et, en marchand à leur côté, ils restèrent à hauteur de leur invités.
Ces derniers distinguaient le respect que chaque personne avait pour ce jeune roi. Arrivée au château, une tornade aux cheveux roux se rua dans leur direction :
- Anila ! Où cours-tu ainsi ! demanda Conwell.
- Eika ! Conwell ! s’exclama la jeune femme, je cherche Dal car, j’ai besoin de son pouvoir pour une de mes expériences.
- Anila, peux-tu ne pas faire sauter la moitié du château cette fois-ci, soupira le maoh.
- ce n’était qu’une erreur de calcul Eika, expliqua-t-elle, vous savez que mes expériences sont importantes pour le royaume et…
- oui, je sais la coupa Iry, mais nous avons des invités, futurs alliés, alors s’il te plaît, ne met pas le feu au château pendant leurs visites…
La jeune femme regarda les invités et leur sourit :
- de nouveaux pouvoirs pour mes expériences !
- non ! crièrent en même temps Iry et Conwell.
- ils n’ont aucun pouvoir, continua Conwell.
- ah… dit simplement déçue la scientifique rousse, je repars à la recherche de Dal…
Elle salua d’un signe de tête tout le monde et partit presque en courant.
- Anila Bofi, brillante scientifique mais, qui a des moments, comment dire, de légèreté cérébrale, dit le garde.
- elle est folle, quoi… reprit Rodney.
- McKay ! gronda le colonel.
- c’est tout à fait ça, répondit le maoh.
- de quels pouvoirs, parlait-elle ? demanda Teyla.
- la force physique, ses expériences sont assez manuelles.
Teyla sourit. Cette scientifique était vraiment spéciale et, encore plus que le leur…
- docteur McKay, vos yeux ont pétillé en entendant le mot expérience, êtes-vous un spécialiste ? demanda Conwell.
Rodney rougit quand le garde lui parla de ses yeux pétillants.
- je suis docteur en astrophysique, spécialiste des trous noirs, et…
- c’est un génie ! coupa le colonel qui reçut un regard noir de la part dudit génie.
- eh bien, Anila ayant abandonné son laboratoire pour quelques temps, voulez-vous le visiter ?
- vous rigolez, nargua John,… comme s’il allait refuser un cad… aie !
Le canadien venait de lui donner un coup de coude.
- je vous suis…
- ne touchez à rien ! cria le colonel.
- j’allais vous dire la même chose colonel.

Le Canadien et le garde partaient sur leurs droites.

-eh bien je vous fais visiter le reste du château.

Deux heures plus tard, le colonel, Teyla, Ronon et le maoh étaient assis dans une grande salle. Autour d'une grande table bien garnie de nourritures, fruits, viandes et sucreries qui se partageaient la surface.
La porte de la salle s’ouvrit sur Conwell et Rodney qui étaient en grande conversation.
- alors, McKay ! Vous vous êtes bien amusés ! s’exclama John.
- désolé de m’intéresser à autre chose qu’aux roues de ferry colonel !
Teyla et Ronon sourirent devant leurs joutes verbales habituelles. Leur relation était étrange. Elle les étonnait car, ils n’étaient pas vraiment ami mais, beaucoup plus que simple coéquipier. Leurs échanges quotidiens, ces piques qui se lançaient à longueur de journée, rythmées leurs missions, et ils devaient avoués qu’ils adoraient les voir et les entendre.

Sheppard allait répliquer quand une forte voix et claire se fit entendre

- Iry ! Ça fait plus de deux heures que je te cherche ? Où étais-tu donc passais ? Tu m’as trompé ! Avoue !
Un jeune homme blond comme les blés terrien, aux yeux aussi bleus que ceux de Rodney, se tenait face au maoh en lui agrippant le col de sa veste.

- Wolli, soupira le pauvre roi, le tocsin de l’anneau à sonner et, je suis allé voir et…
- pourquoi ne m’as-tu pas proposé de me joindre à toi ? coupa son interlocuteur.
- tu dormais si bien que je ne voulais pas te réveiller…
Iry prit tendrement les mains qui enserraient son col dans les siennes et posa son front contre celui de l’autre homme.
- Wolli, il faut que tu apprennes à me faire confiance, jamais je ne te tromperais, je t’aime trop pour ça…
- Iry, dit-il tendrement.
-nous avons des invités, de futurs alliés…
Le dit Wolli se tourna vers les invités :
- membre de SGA, je vous présente Wolli Gutten, mon fiancé…
- Gutten comme,… commença Rodney.
- c’est mon jeune frère, répondit Conwell.
- alors Wolli et …
Mais, le canadien ne put finir sa phrase qu’un homme brun au visage fermé et froid, entra vivement dans la salle et vint se placer face au scientifique. Ce dernier recula d’un pas quand le brun lui saisit les mains :
- merci docteur.
Sheppard, qui avait posé sa main sur son arme pour défendre son scientifique, la relâcha presque en voyant la scène : c’est le rire de Conwell qui le fit revenir à lui.
- Conwell ! gronda l’homme brun.
- désolé Dal, mais toi, le grand combattant, dire merci à un scientifique…
- il a raison grand frère, c’est vraiment une première, dit Wolli qui riait lui aussi.
Le Dal en question rosit sous les rires de ses frères.
- pourquoi remercies-tu le docteur McKay Dal ? demanda innocemment le maoh.
- cet homme a…
Le rougissement de Dal s’accentua.
- le docteur McKay l’a sauvé d’Anila, continua Conwell.
- je vois, sourit Iry.
- mais, comment avez-vous fait ? demanda étonné et curieux Wolli.
- je lui ai juste parlé de scientifique à scientifique…
- j’espère que vous ne lui avez pas parlé comme vous le faîte avec Zelenka, demanda Sheppard.
- eh bien…
De nouveau la porte s’ouvrit sur la jeune femme en question qui se plaça devant Rodney tandis que Dal se tenait derrière lui.
- vous aviez raison Docteur McKay, mes calculs étaient faux…
Elle se tourna vers le maoh :
- majesté, au vu de notre alliance avec ce peuple, j’aimerais faire part de mon envie de collaborer avec le docteur McKay,… je suis sûre qu’il peut m’aider dans mes expériences pour qu’elles soient utiles à tous, et je n’aurais plus besoin de vos pouvoirs…
Un soulagement s’afficha bêtement sur tous les visages.
- Si le docteur McKay est d’accord, je n’y vois aucun inconvénient…
- Ce sera avec plaisir…
- bien, alors, mangeons ! s’exclama le maoh, nous parlerons de cette alliance autour de la table, d’ailleurs, Dal, où est Gun ?
- je l’ai oublié ! cria Anila, j’ai eu besoin de lui pour une expérience, je vais le chercher votre majesté !
Les quatre hommes de Chimaku remuèrent la tête et soupirèrent, lassés de l’attitude de cette scientifique.
Quelques minutes plus tard, Anila revint avec un homme aux cheveux longs, couleurs argent bleuté aux yeux violines.
- membre de SGA, je vous présente Gun Ludvi, mon conseiller, c’est lui qui s’occupera de régler l’alliance.
- enchanté !
Gun allait s’asseoir au côté du maoh mais Wolli intervint jalousement :
- c’est ma place ! Je suis le fiancé du roi !
- Wolli, en tant que conseiller, je dois être prés du roi pour écrire le traiter, répliqua-t-il devant la jalousie excessive du jeune homme.
- allons, allons, messieurs, ne vous battez pas pour mon cher Iry, vous allez le faire rougir…
Une femme très séduisante à la poitrine plantureuse arriva par derrière Wolli. D’une quarantaine d’années, la nouvelle venue arborait un décolleté plongeant qui capta immédiatement le regard de plusieurs de ces messieurs à la table.
- Mère! s’offusqua Wolli.
- Mère?! dirent en même temps McKay et Sheppard.
- Je vous présente l’ancienne Maoh, Cylia, présenta Conwell, notre mère.
- Enchanté ! dirent les membres d’Atlantis d’une voix.
Cylia s’éloigna de son fils et se rapprocha de l’équipage.
- Votre planète a aussi de très beaux spécimens, fit-elle en passant derrière John et Rodney. Avez-vous trouvé votre âme sœur ou, préférez-vous prendre du bon temps? Demanda-t-elle à mi-voix.
Au moment où elle allait les prendre dans ses bras, Gun se redressa de sa chaise et ramena Cylia vers l’arrière.
- Ça suffit, ordonna-t-il à mi-voix. Ne tombez pas amoureuse de nos invités et futurs alliés, ce serait très déplacé…
- Ne soit pas ridicule Gun, rétorqua-t-elle sur le même ton, tu ressembles à un amant jaloux.
Après ces présentations, tout ce petit monde commença le copieux repas. Conwell, Anila et McKay parlaient de technologie et de leurs visites des laboratoires tandis que Dal discutait stratégie militaire avec le colonel Sheppard.
Ronon et Teyla, pour eux, dialoguaient de leurs vies respectives avec Cylia et Gun. Wolli et le Maoh restèrent plutôt silencieux,… juste des regards attendris s’échangeaient entre eux pendant que leurs doigts s’enlaçaient sous la table tout en appréciant d’une oreille attentive les conversations autour d’eux.
Tout se passait bien, jusqu’à un petit accident.
Troublé par la vue d’une des domestiques qui abordait un décolleté plongeant, Sheppard renversa son verre sur McKay à ses côtés. Ce dernier qui se sentit encore une fois insulté le réprimanda sévèrement et une joute verbale de leur crue éclata.
- Non, mais, vous ne pouvez pas faire attention?
- Je ne l’ai pas fait exprès McKay, s’excusa Sheppard. Ce n’est que du vin après tout !
- Que du vin?! Répéta McKay, incrédule. Non, mais, si vous arrêtiez deux secondes de faire votre capitaine Kirk, peut-être que je pourrais rentrer sur Atlantis propre et sentant le parfum de mon savon au lieu d’empester le vin trop fruité comme la sangria !
- Vous sentez le savon ? renchérit John surpris par sa réplique inattendue. Non, mais vous me faites toute une histoire pour une petite tache !
- Tache qui se trouve à un certain endroit de mon anatomie ! reprit violemment Rodney.
- Pour ce que les gens vous regardent à cet endroit, nargua le colonel.
Sheppard se mordit les lèvres en voyant le regard peiné de son scientifique.
- Je suis désolé Rodney, je…
-Quoi ?! Vous, quoi ? ragea Rodney, vous ne pensiez pas que ça me blesserait ? Oh, suis-je bête, les militaires ne réfléchissent jamais ! Il faut un cerveau pour ça, et vous, tout ce qui vous commande se trouve dans votre pantalon !
Rapide comme l’éclair, Sheppard leva sa main et frappa d’une gifle sonore la joue de Rodney. Le bruit résonna en échos dans toute la pièce, en réduisant tous les gens autour de la table au silence.
Rodney caressa sa joue brulante, rougie par le geste de Sheppard.
- Excusez-vous ! Exigea sèchement le Canadien, le regard dur.
- Non.
- Excusez-vous ! Répéta-t-il.
- Vous avez dépassé les bornes Rodney !
- Je n’ai dit que la vérité ! rétorqua le canadien.
- Alors, je ne m’excuserai pas !
- C’est votre dernier mot ? S’écria Rodney.
- Oui !
Les deux hommes se boudèrent alors l’un l’autre mais, Cylia se leva d’un bond de son siège en affichant clairement un énorme sourire aux lèvres.
- Fantastique ! s’écria l’ancienne maoh. Et voilà l’amour éclot ! Félicitations!
Des regards incrédules de l’équipage de SGA se tournèrent irrémédiablement vers la femme en croyant avoir mal entendu.
- Mais, qu’est-ce qui vient de se passer au juste ? Demanda Teyla à Gun.
- Selon le rituel ancestral, expliqua Gun, le colonel Sheppard vient de demander la main du docteur McKay.
- Sa main ! ? Demanda-t-elle en n’en croyant pas ses oreilles.
- Une demande en mariage,… éclaircit Cylia.
- Comment ai-je pu demander sa main ? s’écria le militaire.
- Les aristocrates le font en se giflant la joue gauche, expliqua Gun.
-Vous rigolez ? Nous sommes deux hommes !
- C’est courant chez nous, expliqua Gun. La preuve notre roi et sir Wolli Gutten.
- Je n’ai jamais été aussi humilié de ma vie! soupira de désolation Rodney.
- Oh, ça va, McKay, répliqua Sheppard. Le plus humilié d’entre nous deux, c’est moi, dit-il en se désignant de son index, avoir un fiancé comme vous...
- Comme moi ? S’injuria-t-il. Expliquez-vous ?
- Vous êtes râleur, arrogant, prétentieux, hypocondriaque et vous voulez toujours avoir raison.
- Parce que vous vous n’avez que des qualités, peut-être?! s’énerva le Canadien. Vous êtes autant un mauvais parti et, en plus, vous n’êtes pas capable d’être fidèle.
- On parie ? Je suis certain que je peux vous être fidèle durant nos soi-disant fiançailles.
- Soi-disant ? Je vous rappelle que c’est vous qui avez demandé ma main, en plus, si on ne fait rien ça sera définitif ! crétin de militaire !
Encore plus émue par la scène qu’elle venait de voir, elle joignit ses mains sur son cœur.
- Messieurs, messieurs ! Quel magnifique lien vous nous faîtes part pour la nouvelle lune sanglante, s’émerveilla Cylia les yeux remplis d’eau. C’est de bon augure pour l’alliance entre nos deux partis.
- Juste une question, commença Rodney, y a-t-il un moyen de rompre nos fiançailles ?
- Bien sûr, dit Conwell avec un petit sourire, mais pas avant la prochaine lune sanglante.
- Et c’est dans combien de temps? demanda le Canadien
- Dans 182 jours, sourit encore plus Conwell.
- 182 jours… Souffla le scientifique, désespéré.
- Ben, ça fait combien ça ? demanda le colonel.
- 6 mois, calcula Rodney.
- Et, bien pendant 6 mois, je vous serai fidèle, mon cher et tendre fiancé.
Rodney se tourna vers Ronon l’air dépité :
- Tuez-moi !
Ronon se mit à rire, suivi de Teyla.
Les six prochains mois allaient être assez surprenants pour ce pauvre docteur McKay.

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Dernière édition par cassiewright le 11 Juin 2013 15:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 25 Sep 2012 19:25 
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J'aime beaucoup ce début ! ( même si je ne connais pas l'anime ).

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Et surtout, fan de merthur, même si mes fanfictions s'écrivent très lentement...


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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 03 Oct 2012 15:01 
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Merci Aynath, tu me suis toujours dans mes délires ^^

voici la suite 3 chapitres pour le prix d'un :wink: :

chapitre2 : annonce burelesque

Wolli s’avança vers le Canadien et le militaire :

- Ça vous gêne deux hommes ensemble ?

- non, soupira Rodney, mais à devoir être fiancé pendant six mois à un homme, j’aurais préféré un homme comme Carson, notre médecin ,que vous allez rencontrer, d’ailleurs, une peluche humaine, plutôt que ce capitaine kirk ! répondit le Canadien en montrant le colonel.

- le capitaine kirk va vous faire regretter ces paroles, après ces six mois vous ne verrez que moi comme petit ami ! répondit le colonel en se plaçant face et presque collée à Rodney.

- tout ça est si merveilleux ! s’exclama Cylia, Majesté, devons-nous les contraindre à certaines des coutumes de Chimaku ?

- Euh, nous ne pourrons pas savoir si…
- le traiter, Votre Majesté ! le coupa Conwell avec un petit sourire, nous aurons l’occasion de nous voir autant ici que sur Atlantis ,continua-t-il avec un petit sourire…

- D'accord, lâcha le maoh,… messieurs, cette union que vous nous faites et un honneur, nous tenons à ce que certaines coutumes de cette union soient appliquées même quand vous serez chez vous, nos visites, en plus d’être commerciales, seront pour ainsi dire, voir si vous respectez ces règles, et grâce à cela, nous saurons si vous êtes de bons alliés !

- Quelles sont ces règles ? soupira Rodney en baissant la tête …

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SGA1 venait de passer la porte des étoiles d’où Élisabeth les attendait :
- comment s’est passé cette mission ? demanda-t-elle.

- merveilleusement bien ! sourit le colonel, n’est-ce pas Rodney ? continua-t-il en passant un bras autour des épaules du scientifique.

Mackay regarda Ronon et lui demanda à nouveau de le tuer mais, comme la première fois, ce dernier se mit à rire aux éclats.

- pourquoi Rodney veut-il mourir ? demanda surprise Elisabeth.
- Rodney et moi sommes, pour les 6 prochains mois fiancés !

- QUOI ? ! cria la chef de mission.

- il est de coutume chez ce peuple, allié d’ailleurs, que lorsque l’on frappe une personne sur la joue gauche : c’est une demande en mariage.

- et qui a giflé qui ? Et, surtout pourquoi ?

- c’est moi qui l’ai giflé et, la raison est une de nos querelles habituelles…

En gardant Mackay toujours contre lui :

- c’était peut-être déjà des querelles d’amoureux MON Rodney, minauda-t-il.

Le Canadien se dégagea vivement de l’emprise du militaire.

- suffit colonel ! Ce n’est pas un jeu ! Pour nos futurs alliés ces fiançailles sont importantes, mais moi, je ne veux rien à faire avec vous !

- vous oubliez les règles et notre pari !

- je n’ai pas accepté ce pari, alors arrêtez ce cinéma !

- où allez-vous ? demanda Élisabeth en voyant partir Rodney.

- voir Carson !

- c’est vrai, votre visite post mission…

- je ne veux pas que le colonel me suive ! cria Rodney avant de disparaitre au détour d’un couloir.

Le colonel sourit.

- Rassurez-vous, il ne le pense pas, dit ce dernier à Élisabeth.
- nous en reparlerons pendant le débriefing…

Le reste de SGA1 rejoignit Rodney à l’infirmerie.

- je vous ai dit que je ne vous veux pas en même temps que moi ici colonel !

- je n’allais pas vous laisser seul avec un rival !

- vous n'allez pas recommencer avec ça !s’exclama Rodney
- un rival ? demanda l’écossais

Le Canadien se tourna vers Carson et soupira
- une horrible coutume sur le monde que l’on vient de visiter m'a fait fiancé à Sheppard, expliqua-t-il à son ami.
- et Rodney a avoué qu’il aurait préféré vous avoir vous comme fiancé , plutôt que moi continua tristement le militaire
L’Écossais sourit.

- ah, non pas vous, Carson, vous êtes mon ami, soutenez-moi, je suis fiancé au capitaine kirk, se lamenta-t-il en dévisageant ledit fiancé.

Le colonel posa une main sur la joue droite du scientifique :

- je vais te montrer quel petit ami fidèle je fais…

De légères rougeurs colorèrent soudainement les joues du scientifique.

- y aura-t-il une suite à vos fiançailles ? demanda taquin le médecin.

Le scientifique lui lança un regard noir rempli d’éclairs.

- dans six mois, nous retournerons là-bas pour annuler ces fiançailles.

- il peut s’en passer des choses en six mois, murmura l’Écossais pendant qu’il écrivait sur un dossier dos à l'équipe avec un petit sourire.

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L’équipe sortait de l’infirmerie et allait faire leur débriefing.

- c’est un peuple assez évolué, ils sont d’accord pour faire des échanges entre nos deux peuples, que ce soit de la nourriture, des techniques… expliqua le colonel d’un air décontracté.

- que demandent-ils en échange ? demanda Élisabeth.

- des soins médicaux et le génie de mon Rodneynouchet …

- Ronon, si vous ne voulez pas me tuer, tuez le colonel ! s’écria le Canadien.

- vous pouvez m’expliquer la partie qui parle d’un pari ?

- je n’ai pas accepté ce pari ! s’écria le scientifique.

- déjà qu’on me l’explique… réitéra la chef.

John expliqua donc comment est venu la révélation des fiançailles, leur ahurissement en l’apprenant, leur dispute après cela et le fait que Rodney avait accusé le colonel d’être un infidèle mais, qu’il voulait lui prouver qu’il avait tort.
- ma conclusion, commença Élisabeth, vous devez faire ce pari.

- QUOI ? ! s’écria le Canadien.

- vous avez lancé un défi à John en lui disant qu’il ne pouvait pas être fidèle, c’est de son droit de vouloir prouver que vous avez tort et, de plus toute la base doit être au courant maintenant,… la déclaration du colonel c’est faite devant du personnel, et ce genre de rumeur fait vite le tour.

- aussi, commença John, j’aimerais, si vous êtes d’accord Élisabeth, avoir de nouveaux quartiers,… plus grand, il est normal que nous faisions quartier ensemble mon cher fiancé…

- alors là, non ! Nous sommes peut-être fiancé mais, pas marié

- c’est une des conditions…

Rodney posa sa tête contre la table et murmura ‘’qu’ai-je fait pour mériter ça ‘’
ϾϾϾϾϾϾϾϾϾ
Rodney déballait ses affaires. Il n’arrivait pas à réaliser ce qui s’était passé depuis que la rumeur des ‘’fiançailles " avait fait le tour de la cité.
À son grand étonnement, tout le monde trouvait ça normal et, il avait même entendu des « ce n'est pas trop tôt », que ce soit chez les militaires ou le personnel civil. Ce qui l’étonna le plus était les militaires, eux qui ont cette loi débile le DADT ,acceptaient cette union…

Le major Lorne et le docteur Beckett leur avaient même préparé un présent de fiançailles en décorant leur quartier .

Leur quartier !
Les mêmes que les autres à part qu’il y avait deux lits collés l’un contre l’autre ce qui donnait l’impression d’un grand lit.
Rodney soupira.

- eh bien ‘’mon cœur " que t’arrive-t-il ?

- ça vous amuse colonel, moi pas, en plus je ne comprends pas pourquoi vous voulez tant me prouver que j’ai tort, c’est vous qui serez perdant car vous ne pourrez pas passer de femme en femme et rester abstinent pendant six longs mois.

- je compte bien avoir une récompense à la fin tout de même…

- je plains la femme que vous charmerez après ce temps.

- je ne parlais pas de ‘’ça’’…

- et, de quoi je vous… prie murmura-t-il le dernier mot surpris du peu de distance qui le séparait de son interlocuteur.

- d’un baiser… susurra John.

- un baiser de qui ? murmura Rodney qui crut s’étrangler.

- un baiser de toi… confirma le colonel.

Rodney s’éloigna subitement de John puis, répondit en ricanant faussement de froideur :

- très drôle colonel…

- je ne plaisante pas…

Un duel de regard commença mais, au bout d’une minute, il fut brisé par la voix de Rodney.

- S'il n’y a que ça…

Rodney prit le visage de John entre ses mains et lui donna un fiévreux baiser.

- maintenant, nous pouvons annuler ce pari ! se réjouit le Canadien.

- pas si vite, il faut encore que je te sois fidèle !

- mais,…

- et, je le serai, car je rêve déjà d’un autre baiser…

John partit dans leur salle de bain le sourire aux lèvres pendant que Rodney bouillait de colère.

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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 03 Oct 2012 15:03 
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chapitre3 : première nuit

Lorsque le colonel Sheppard sortit de la salle de bain, en observant Rodney qui était assis sur le lit tout en lisant un parchemin.
- que fais-tu mon ‘’chéri’’ ?
Le scientifique soupira.
- je lis les règles de nos fiançailles.
Il les énonça à voix haute :
« Règles de fiançailles Chimakienne :
- Dormir dans le même lit…
- Appeler son fiancé par son prénom…
- tu ne l’as pas encore fais ! le coupa Sheppard.
- tutoyer son fiancé, malgré une différence sociale.
- ça aussi tu ne l’as pas encore fait ! tu continues avec tes colonels.
Rodney se retint de crier sur son interlocuteur qui ne cesser de le couper sans arrêt.
- respecter son autre en ne cachant pas son amour.
Le canadien soupira car, pendant les six mois à venir, sur toutes les planètes qu’ils iraient, ils devront se présenter en tant que fiancés !
- avec cette close, vous gagnerez le pari, murmura Rodney,… aucune femme ou alien ne tentera sa chance avec un homme fiancé à un autre homme…
-même sans ça, je te serai fidèle répondit le colonel qui l’avait entendu , avec un petit sourire
Le scientifique souffla et recommença sa lecture
- prouver votre amour avec un anneau sacré.
Rodney regarda son annuaire gauche pour contempler sa bague.
-ils sont beaux, simple mais, distingués… dit John en faisant le même geste tout en s’asseyant au côté de son fiancé.
- ça ne vous,… bredouilla McKay avant de se reprendre,… ça ne te fait rien ? De porter une alliance pour de fausses fiançailles et de surcroit avec un homme en plus ?
- Non mon cœur , je trouve ça plutôt amusant .
- co ...John, poursuivit Rodney, le contrat ne dit pas qu’on doit s’appeler par des petits noms, alors s’il vous,… s’il te plaît, arrêtes avec tes chéris, mon cœur, etc…
-mais, c’est comme ça dans les couples… informa gentiment son interlocuteur.
- le maoh et sir Gutten ne se donnaient pas de petits noms… répliqua McKay.
- bon, d’accord, j’arrête… soupira John, mais, ça sera moins drôle… finit –il avec une petite moue.
Rodney sourit.
-tu es un vrai gamin ! s’exclama le canadien en se levant.
De dos face à la porte de la salle de bain, le scientifique ne vit pas le sourire espiègle du militaire.
ϾϾϾϾϾϾϾϾϾϾ
Quand il sortit de la salle de bain, la chambre baignée de la lumière artificielle, bien que le militaire ait les yeux fermés, Rodney s’avança doucement jusqu’à son côté de lit. Il s’y coucha lentement et, malheureusement pour lui, l’interrupteur était du côté de son ‘’fiancé’’.
Il avait deux possibilités : soit, il se relevait et se risquait de se taper dans le coin du lit ou un meuble en revenant à sa place ou, soit il se penchait légèrement au-dessus du militaire.
Rodney soupira. Finalement, il n’y avait qu’un seul choix. Il se releva et inclina le buste au-dessus du colonel et, les lèvres crispées, il allait appuyer sur l’interrupteur quand un petit rire attira son attention.
- je savais que tu craquais pour moi, minauda le militaire, profitons de notre première nuit en tant que fiancé, sourit John.
- très drôle John, si tu es réveillé, éteins, j’ai sommeil, demain j’ai du travail, dit-il amèrement.
Sur ces mots, il s’étendit dos au colonel pour cacher les rougeurs qui naissaient sur ses joues et ferma les yeux.
-bonne nuit, mon tendre fiancé, murmura le militaire au creux de l’oreille de Rodney.
-bonne nuit, ronchonna ce dernier.
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Il avait son prix nobel. Jamais il n’avait été si heureux. Cette personne qui le serrait contre lui et qui lui murmurait au creux de son oreille qu’il était fier de lui. Il ? Rodney se dégagea rapidement de cette tendre étreinte tout en regardant l’autre homme ?
- John ? dit-il surpris
- Ton rêve se réalise mon doudou, sourit le militaire.
- doudou ? s’écorcha la gorge de Rodney.
- mon tendre doudou… réitéra son voisin de lit.
Rodney se réveilla en sursaut. Il était dans leur lit et, telle une sangsue, le colonel était scotché contre son corps. Il allait râler et le jeter, mais, il remarqua que ce dernier dormait du sommeil du juste.
- j’y crois pas, il me prend pour son oreiller !
La nuit fut longue pour le pauvre docteur McKay. Dès qu’il repoussait le colonel, ce dernier revenait encore plus collant qu’au départ.
A cinq heures du matin, ne pouvant pas se rendormir dans cette position, il se décida finalement à aller travailler.
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Au mess, assis devant un bon café et une part de gâteau au chocolat, Rodney essayait tant bien que mal de se réveiller. Ce n’était pas un gros dormeur, d’habitude mais là, à peine trois heures de sommeil, après une mission, ce n’était pas assez.
Il soupira pour la dixième fois en moins de cinq minutes, quand une voix, derrière lui, avec un accent reconnaissable se fit entendre.
- Alors Rodney, comment s’est passé cette première nuit ?
Voyant les cernes sous les yeux du canadien, le docteur Beckett plissa le regard :
- si fatiguant ? rigola tout en souriant.
- ne t’y met pas, grommela Rodney les yeux fixés sur son liquide noir.
Voyant l’air vraiment fatigué, le médecin se fit subitement du souci :
- Qu’y a-t-il Rodney ?
- Je viens de passer presque trois heures a essayé de décoller John de moi.
Devant l’air confus de l’écossais, il ajouta :
- Il m’a pris pour son oreiller, ou son doudou, il s’est accroché à moi, comme un koala à sa mère, une moule à son rocher, murmura-t-il en regardant autour pour vérifier que personne ne l’entendait.
- il a peut-être besoin de tendresse, expliqua Carson.
- il peut en recevoir de toutes les femmes qui partagent son lit ! s’énerva le scientifique.
- mais, c’est toi, qui pendant six mois, va partager son lit ! lui rappela l’écossais.
Désespéré, le canadien poussa sa tasse et posa sa tête contre la table.
- qu’ai-je fais pour mériter ça !!
Carson souriait mais, il était un peu triste pour son ami. Il voyait bien que cette histoire de fiançailles n'allait sûrement rien ressortir de bon.
.
ϾϾϾϾϾϾϾϾϾ
John se réveillait tranquillement en s’étirant comme un chat puis, en balayant la pièce de son regard bien ouvert, il s’aperçut qu’il était seul dans le lit. Il tendit l’oreille en direction de la salle de bain et il comprit qu’il était seul dans la chambre.
Il se prépara en vitesse pour rejoindre son cher et tendre au mess. Ces fiançailles étaient, pour lui, un excellent moyen pour taquiner le canadien.
Il en avait marre de se faire battre aux échecs ! Les jeux vidéo avaient été interdit et puis, ce n’était pas de leurs fautes si ce qu’ils jouaient se passer réellement ? Si ? les voitures télécommandées avaient été confisquées par une Elisabeth en colère, elle avait failli se casser la cheville en évitant leur partie.
Plus de jeux pour passer le temps et là, ô grande joie, on lui offrait, enfin plutôt, il s’était offert pour six mois, un jeu en or : faire de la vie de Rodney McKay un enfer.
Il l’appréciait, c’était presque un ami mais, le taquiner était devenu son passe-temps favori. Et, comblé et amusé, il avait six mois devant lui pour voir jusqu’où il pouvait pousser le scientifique. Le colonel sourit béatement devant la nouvelle partie qui allait commencer.

chapitre4 : première journée

D’un pas léger, Sheppard se dirigea en direction du mess pour déjeuner. En ne voyant pas ‘’son fiancé’’, il ne s’en inquiéta pas pour autant car, il savait où le trouver.
Une demi-heure plus tard, le colonel alla vers le laboratoire de son cher et tendre nouveau jouet. Ce dernier, prit dans ses recherches, ne l’entendit pas entrer. John demanda le silence aux quatre scientifiques qui entourait ‘’son fiancé’’, dont Zélenka qui faisait partie du groupe. Une fois fait, il enlaça tendrement le canadien en collant son torse au dos de ce dernier.
- bonjour toi, murmura-t-il au creux de son oreille avant de lui donner un baiser sur la joue.
- John ! s’exclama surpris Rodney.
Le militaire sentit le corps tendu de son scientifique qui tentait désespérément de s'extirper de ses bras. Il resserra donc son étreinte et, en lui décochant un sourire sadique qui passa inaperçu derrière une moue attendrissante, il lui susurra :
- j'étais triste de me réveiller seul ce matin…
- John ! s'outra McKay.
Ce dernier s'éloigna en rougissant de son soi-disant fiancé. Malheureusement pour lui, le militaire distingua facilement les rougeurs sur ses joues.
Ce dernier s'approcha dangereusement de Rodney qui recula à son grand désarroi. John se figea en faisant semblant d'être blessé...
- eh bien, j’ai compris, je n’ai pas droit à un câlin…
Le militaire s’avança vers la porte pour partir mais, au moment de la franchir, sans se retourner, il lança :
- pourtant cette nuit tu n’étais pas contre…
Rodney s’enracina sous le poids des regards de ses collègues.
John pivota enfin dans sa direction pour ajouter :
- je vais avoir beaucoup de paperasse à faire aujourd’hui donc, ne m’attend pas à midi,… on se verra ce soir, dans notre chambre,… finit-il par dire en le saluant d’une main en le quittant.
Rodney, pétrifié par cette vérité, ne bougea pas d'un millimètre. Perdu, il fixait encore la porte que venait de passer John et, toujours stupéfié, Radeck s'approcha de lui en posant une main sur son épaule :
- ça va Rodney ? demanda-t-il d'un ton inquiet.
Le Dr McKay détourna son regard livide sur son interlocuteur et, totalement dépourvu d'étincelle, pour croiser les yeux de son collègue où, seule la compassion prenait place. Il lui lança à son tour un regard de remerciement.
Radeck répondit par un simple sourire amical en tapotant durement l'épaule de son supérieur, comme si cela n’était pas trop grave.
- reprenons nos recherches...
******************************************


La journée fut longue pour Rodney. Il ne restait que Zélenka et lui dans le laboratoire. Le geste et les paroles douces du colonel envers le scientifique firent très vite fait le tour de la cité. Les regards en coin et les murmures ne cessèrent qu’au regard noir et aux cris en tchèque de Zélenka.
Rodney resta enfermé dans son labo toute la journée tout en repensant à l’évocation du câlin de la nuit. Il était pourtant certain, qu’à ce moment-là, John dormait. Il ne lui aurait pas volé une nuit presque entière de sommeil, juste pour le taquiner !
Il soupira pour la énième fois de la journée, quand un accent roulant le força à relever la tête.
- je veux bien que tu évites tout les commérages mais, je ne veux pas que tu finisses dans mon infirmerie ! gronda Carson.
Rodney afficha un léger sourire sur ses lèvres : il adorait Carson. Il le considérait comme son meilleur ami et, à cette seconde, il lut dans le regard du médecin plus de l’inquiétude que de la colère.
- j’ai mangé des barres énergétiques, se défendit-il.
- ce n’est pas un repas, allez viens on va au mess, insista Carson qui tourna son visage ensuite sur Zélenka pour poursuivre aussi durement,… vous aussi Zélenka ! Il se fait tard, vous finirez vos travaux demain…
Le Dr Beckett empoigna Rodney pour qu’il le suive tout en regardant Radeck qui fit de même.

***********************************
Deux heures plus tard, Rodney entrait dans leur quartier. Il se dirigea vers la salle de bain et se prépara pour la nuit : un short et un tee-shirt. Fin prêt, il s’allongea sur le ventre, à sa place, pour éviter de jouer au doudou durant cette seconde nuit. Il ferma les yeux en repensant à ce que lui avait dit le major Lorne au mess.
Flash back
Zélenka, Carson et lui venaient de commencer de manger quand le major Lorne arriva à leur table. Etant seul, ils lui proposèrent de s’asseoir avec eux et, sur ce, il accepta en prenant place au côté de Carson.
Beckett le trouvait assez fatigué et tendu.
- je viens de passer la journée entière, répondit avec lassitude le major Lorne,… avec le colonel Sheppard enfermé dans un bureau et tout ça, pour remplir des dossiers qui avaient du retard.
Les bras croisés, il soupira.
- je veux bien avouer que remplir des rapports de missions, se plaignit-il, ce n’est pas amusant, mais quand même… autant de retard, ce n’est pas professionnel…
- il est si énervant que ça dans un bureau ?… demanda innocemment Zélenka.
- même la douce, euh… le calme du docteur Beckett n’y résisterait pas… répondit Lorne.
En réalisant ce qu’il venait de dire, il regarda l’écossais à ses côtés.
- docteur je…
- vous avez raison, reprit gentiment le Dr Beckett,… déjà à l’infirmerie, il est insupportable,… je ne sais pas comment je fais pour rester calme avec lui, même toi, Rodney, continua-t-il en le fixant,… j’arrive à te supporter…
- hey ! s’indigna-t-il.
Les deux docteurs et le militaire éclatèrent de rire.
- docteur McKay, je vous souhaite bien du courage pour vos fiançailles, déclara le major.
Rodney le regarda surpris. Le major ne se moquait pas, non au contraire, il compatissait réellement à ‘’sa souffrance’’.
- merci…
- d’ailleurs, j’ai parié sur vous…
- comment ça parié ? questionna Rodney en haussant un sourcil.
Evan comprit qu’il avait dit une connerie.
- l’annonce du défi que vous avez fait avec le colonel, a fait le tour de la cité et, presque tout le monde ont à leur tour parié sur vous, sur qui va perdre ou gagner.
- et, vous avez parié sur moi ? demanda incrédule le canadien.
- même si, j’ai confiance en tant qu’homme de terrain,… en tant que supérieur, au colonel, son attitude de dragueur est connue de tous. Je pense que vous avez raison et, qu’il ne tiendra pas six mois sans aller voir ailleurs, enfin pas que tous les deux … finit-il par bredouiller…
- je comprends major, le coupa Rodney.
- au fait Rodney, vous avez parié quoi avec le colonel ? demanda Zélenka qui écoutait attentivement leur conversation.
- rien…
- mais, docteur faut en profiter ! s’exclama Lorne, vous êtes sûr de gagner, alors réfléchissez pour un sacré gage.
- il vous a vraiment stressé aujourd’hui notre bon colonel… observa rieur l’écossais.
Un sourire, lui répondit.
Ils avaient ensuite, tout les quatre imaginaient, quel gage pourrait donner Rodney.
Fin du flash back.

La tête enfouie dans l’oreiller, Rodney souriait. Ça faisait du bien une soirée comme ça, à rire, après une journée à se poser mille questions. Son sourire s’agrandit en repensant aux gages complètement dingues qu’ils avaient imaginés. Lorne était vraiment un homme bien, un militaire sympathique. Il n’aurait jamais imaginé que ce dernier tiendrait pour lui et ce, à n’importe quel niveau, mais il avait tord. De plus, il avait remarqué, les légères rougeurs du militaire quand il avait parlé des compliments sur son ami écossais, et il n’avait pas non plus raté celles dudit écossais. Peut être qu’à la prochaine visite sur Chimaku, il les amènerait et ferait, par un ingénieux plan, faire giflé Lorne, Carson.
Un petit rire prit subitement la gorge de Rodney.
- je vois que mon absence ne te blesse pas, entendit-il d’un murmure au creux de son oreille.
Il ouvrit ses yeux instantanément :
- John ! s’exclama-t-il vivement, qu’est ce que tu ….bégaya-t-il surpris par le peu d’espace qui les séparait.
-je voulais voir si tu dormais, vu que tu ne m’as pas remarqué quand je suis entré, voilà… dit-il avec une petite moue, je ne t’ai pas manqué ? continua-t-il avec le même air.
- autant que je t’ai manqué, répondit-il en cachant sa nervosité.
John sourit.
- alors ! Je t’ai énormément manqué ! dit-il en se levant puis en se dirigeant vers la salle de bain.
Rodney soupira et enfouit à nouveau sa tête dans son oreiller.
**************************************

C’était doux, c’était léger et, c’était chatouilleur. Il ne put s’empêcher de rire, ce qui le réveilla toujours en riant. Son tee-shirt s’était relevé pendant son sommeil, son cher fiancé redevenait une sangsue pour la nuit, lui effleurait du bout de ces doigts, un de ses points sensibles aux chatouilles : ses flancs.
Un seul moyen pour cesser cette torture : glisser hors du lit mais, gros problème, un militaire le prenait vraiment pour un doudou.
Il soupira en essayant de reprendre une respiration normale après avoir ri. Il prit la main chatouilleuse dans la sienne et poussa le militaire qui essayait déjà de se recoller à son corps. Il lui tourna donc le dos, tout en descendant son tee-shirt. A peine installé, monsieur j’ai besoin de tendresse, s’agrippa à nouveau à lui.
Rodney souffla une nouvelle fois,il avait réellement besoin de sommeil, pour cette nuit au moins, il supporterait d’être une peluche humaine.
*****************************************
Six heures : le réveil se mit à sonner et Rodney à grogner. Une voix chaleureuse et moqueuse souffla :
- debout mon cœur, on a une réunion de bonne heure…
- j’ai dit plus de surnom, marmonna-t-il d’une voix encore ensommeillée.
Un doigt effleura sa joue, il ouvrit grand les yeux et tomba sur le visage de son fiancé,… visage au sourire ravageur et au regard taquin.
- debout !
- tu n’es pas encore prêt, maugréa Rodney,… j’aurai pu dormir un peu plus.
- je pensais que l’on pourrait prendre notre douche ensemble… susurra le militaire en se penchant sur le scientifique.
Ce dernier qui priait pour ne pas rougir lui dit avec assurance :
- comme tu l’as dit, on a une réunion,… nous ne pouvons pas nous permettre d’arriver en retard. Sinon…
Rodney profita de la surprise qu’engendra sa réplique sur son interlocuteur pour aller dans la salle de bain et la bloquer.
Lorne et Carson avaient raison. Il valait mieux jouer le jeu et, ainsi John se lasserait rapidement de le provoquer avec ses allusions.

De son côté, après avoir repris contenance, John se mit à sourire de plus belle. Rodney voulait jouer aussi, ça serait plus amusant de cette manière. Mais, il était sûr que ce serait lui qui ferait craquer l’autre en premier.

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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 03 Oct 2012 19:40 
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Je vois des PDE partout...

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Je l'ai déjà lue ailleurs mais je ne résiste pas à l'envie d'y replonger! :wouah:

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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 11 Oct 2012 18:20 
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Slash ou non, telle est la question...
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merci Aliza :)

chapitre 5 : Premier jeu

John sortit de la salle de bain en trouvant Rodney assis sur leur lit.
- tu m’attendais ? demanda avec son sourire charmeur le militaire.
- oui.
L’américain s’arrêta net un instant, avant de reprendre ses pas vers le lit.
- je croyais que l’on n’avait pas le temps ? Dit-il avec une voix joueuse. As-tu une idée en tête ? ajouta-t-il à présent en s’asseyant au côté du canadien.
- je voulais te parler du défi.
- il a été accepté par Elisabeth, et…
- que parions-nous ? Le coupa Rodney.
- je te l’ai déjà dis, je veux un baiser…
Voyant que Rodney allait le couper, il poursuivit avec un sourire séducteur :
- un autre baiser plus approfondi !
- et tu l’auras, enfin si tu gagnes, mais… moi, si je gagne, qu’est-ce que j’aurai ?
- tout ce que tu voudras… minauda Sheppard.
S’approchant dangereusement de John
- vraiment tout ? répéta Rodney en haussant des sourcils.
John, surpris, apprécia le jeu…
- oui, tout… susurra-t-il…
- aucune limite ? demanda-t-il sur le même ton.
- aucune, mais…
- mais ?
- je devrais changer moi aussi le gain du défi, vu que je vais gagner,… autant aller jusqu’au bout.
- réfléchis-y bien, dans une semaine, nous en reparlerons. De mon côté aussi il n’y aura aucune limite. Tu auras tout ce que tu voudras, enfin si tu gagnes, reprit McKay.
- mais j’ai bien l’intention de gagner, encore plus maintenant…
Ils étaient proche, très proche, leurs lèvres s’effleuraient presque, quand le canadien se leva d’un coup en levant ses bras en l’air :
- et si on allait déjeuner, je meurs de faim.
John lui sourit, et ils partirent au mess.
.ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ.
Après un petit déjeuner espionné par tout le personnel présent au mess, le couple d’Atlantis, avec Ronon et Teyla, rejoignirent la salle de réunion, où les attendait Elisabeth.
- la délégation Chimakienne arrive aujourd’hui, pour signer le traité. Annonça cette dernière, une scientifique sera aussi présente, vous devez être au courant Rodney.
-oui Anila, nous l’avons rencontré. Elle a demandé à ce que nous travaillions ensemble.
- pas trop jaloux John ? S’amusa la chef de l’expédition.
- non, j’ai confiance en mon Rodney. Dit- il en prenant la main de son fiancé.
Rodney sourit, et enlaça les doigts du militaire.
- c’est trop gentil. Espérons que je puisse avoir autant confiance en toi de ce côté-là. Quoique je serai plus que ravi de gagner notre pari.
-messieurs ! dit tout sourire la responsable, la délégation sera ici à 14heures, sur ce, bonne journée.
Tous sortirent, les deux fiancés se lâchèrent la main, mais au dernier moment, Rodney retint le militaire et lui donna devant tout le monde présent en salle de contrôle, un baiser sur la joue.
- passe une bonne journée ‘’mon chéri’’.
Rodney partit le sourire aux lèvres, fier de sa petite vengeance tandis que John sourit à son tour, le jeu allait être serré. Mais au moins, il ne s’ennuyait plus.
.ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ.
La matinée passa vite pour nos fiancés. Rodney et Zélenka avaient enfin terminé de déchiffrer, les rebords d’un artéfact, sur lequel ils travaillaient depuis la veille. John et le major Lorne avaient, eux aussi, finis de rédiger tout les rapports.
Sans se concerter, ils se retrouvèrent, tous les quatre, en même temps au mess, à la pause midi.
Ils s’installèrent à la même table, John en face de Rodney, chaque second au côté de leur supérieur.
- et bien docteurs, vu vos sourires, vous êtes arrivés à finir votre traduction, dit Lorne avant de croquer dans une sorte de mini pomme de terre.
- tout à fait, et ce que l’on a trouvé est incroyable, expliqua Rodney, nous devons faire un rapport à Elizabeth, avant que la délégation Chimakienne arrive.
- attendez deux secondes, major, comment êtes-vous au courant de leur traduction ? Alors que moi, qui partage mon lit avec l’un d’eux, je ne sois pas au courant ! S’offusqua le colonel.
- jaloux ?! Demanda en souriant Rodney.
- et si, je répondais oui.
Lorne et Zelenka se regardèrent en souriant. Le canadien leur avait dit comment le colonel s’amusait de ces fiançailles, c’est d’ailleurs une des raisons, pour laquelle Lorne fit comprendre qu’il ‘’s’intéressait’’ au canadien et à son travail. L’autre raison, savoir si le dit canadien, suivait ses conseils et ceux du docteur Beckett, en jouant le jeu de son supérieur. Et d’après son regard et la voix qu’il prit, en disant ‘’jaloux’’, oui, il les avait écouté. Ca apprendra à son supérieur : faut pas jouer avec ses amis, enfin les amis de l’homme qui l’intéressait. De plus, il devait avouer, que lors de cette soirée, où ils avaient parlé et ri ensemble, il l’avait apprécié. Il pouvait être marrant et sympathique, voir même attachant. La réponse de l’astrophysicien, le ramena à leur conversation.
- je te répondrai, que le défi concerne ta fidélité, pas la mienne. Donc, de ce fait, tu n’as pas à être jaloux, et si c’est le cas, et bien, tant pis pour toi.
- et dire que j’ai dit, dans la salle de réunion ce matin même, que j’avais confiance en toi, rétorqua le colonel d’une voix démoralisée et en baissant la tête.
Il la releva ensuite avec un sourire diabolique aux lèvres.
- et si nous changions le défi…
- c’est assez gênant à dire, mais je n’ai pas ta réputation, mes nuits sont souvent solitaire.
- en tout cas pour six mois, tu m’auras… répondit-il dans un sourire des plus provocateur.
- des paroles, toujours des paroles, répondit à son tour le châtain avec un soulèvement de sourcils significatifs.
Lorne et Radeck faillirent s’esclaffer de rire. Au vu du mal aise du scientifique en ce qui concernait ses fiançailles, jamais ils n’auraient imaginé, qu’il avait autant de répondant à ce niveau.
- si nous étions seul, tu verrais, si c’est juste des paroles.
- ce soir, nous serons seuls, je verrai bien….
Un raclement de gorge se fit entendre.
- on peut vous laisser, si nous vous gênons, dit amuser le major.
- hein, euh, non, nous, bredouillèrent les deux hommes rouges de confusion.
Ils n’osaient même plus se regarder.
- et bien, ça à l’air d’aller à cette table.
- Carson ! s’écria joyeusement le canadien.
- bonjour Rodney, dit-il avec un tendre sourire, puis s’adressant aux autres, messieurs.
- docteur ! dirent les trois autres hommes.
- j’ai appris qu’une scientifique de Chimaku allait venir, et qu’elle en fait la demande pour travailler avec toi Rodney. Dit le médecin en s’asseyant à ses côtés.
- oui, disons que l’on a eus un bon contact.
- un bon contact ? demanda John qui regarda à nouveau Rodney.
- oui, un bon contact, John.
- il faut vraiment que l’on revoit les règles de ce défi. Marmonna le colonel.
Si le major Lorne, Radek, et Rodney souriaient devant la tête que faisaient John, Carson, lui, ne comprenait pas son attitude. Le comprenant, Rodney lui lança en se levant :
- le major Lorne, se fera un plaisir de te raconter la raison pour laquelle mon cher fiancé, fait la moue.
A ces mots, le major et l’écossais, furent rouge pivoine.
- nous devons, avec Radek, parler à Elisabeth.
Il commençait à partir, quand la voix de Sheppard s’éleva.
- et moi, tu m’oublis ?
Rodney fit demi-tour, s’avança vers lui, se baissa, embrassa la joue de Sheppard.
- à tout à l’heure, devant la porte des étoiles.
Et il partit à nouveau, suivit de Zélenka, sous le sourire taquin de John.

.ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ.

14 heures devant la Porte des étoiles. Le couple de fiancé, accompagné d’Elisabeth, attendaient l’ouverture de l’iris. Le maoh, son compagnon Wolli, le conseiller Gun Ludvi, le garde Conwell Gutten, ainsi que Anila Bofi, le traversèrent quelques secondes plus tard.
- Bienvenue sur Atlantis ! déclara souriante Elisabeth, je suis la responsable de cette expédition, Elisabeth Weir.
- nous sommes ravis d’être ici.
Iry voulait s’avancer pour saluer dignement la jeune femme, mais Wolli l’en empêcha.
- docteur Mckay ! s’écria Anila, en se jetant dans ses bras.
Le canadien gardait les bras le long du corps, surpris par cette étreinte. Un raclement de gorge le sauva de cette situation.
- désolé Colonel Sheppard, qu’il n’y est aucune méprise, je suis seulement heureuse de travailler avec le docteur Mackay, je sais qu’il est votre fiancé. Expliqua la jeune femme en se reculant vers Conwell.
- je n’aime pas qu’on touche à ce qui est mien, dit-il en prenant la main de Rodney dans la sienne, Sir Wolli, me comprend, n’est-ce pas.
- très bien colonel ! répondit-il en prenant à son tour, la main d’Iry.
Rodney se mordait les lèvres, pour ne pas exploser de colère. Lui ! Il appartenait au colonel ? Non mais puis quoi encore ! Ils sont fiancés, il n’est pas son chat !
- John, chéri, dit-il en essayant de maitriser sa voix, je vais passer deux jours avec Anila, tu dois avoir confiance en moi, comme j’ai confiance en toi. Il avait appuyé intentionnellement sur la possession.
Il s’approcha de l’oreille de John.
- le défi te concerne, les règles n’ont pas changé, j’ai le droit de tout faire, lui fit-il dans un murmure très provocateur.
Il s’éloigna de son oreille, et avec un sourire.
- on se voit ce soir, dans nos quartiers.
Rodney se tourna vers le peuple de Chimaku.
- ravi de vous avoir revu, mais pour qu’Anila progresse, il vaut mieux se mettre au travail de suite.
Un immense sourire ornait le visage des quatre hommes, plus celui de Gun que les autres, mais tous étaient heureux de comprendre, qu’Anila n’aura plus besoin d’eux.
- faites, faites, elle est là pour cela, dit Gun en poussant Anila vers le canadien.
Au moment, où les deux jeunes gens allaient partir, Rodney fut arrêté par une main sur son poignet. John déposa un baiser sur sa joue.
- à ce soir, lui murmura-t-il avec un sourire de prédateur.
Si le scientifique fut surpris pendant un instant, il ne le montra pas, il se rappelait de sa provocation.
- à ce soir, lui dit-il à son tour, avec un sourire consentissent.

.ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ. .ஐ.

Quand il entra dans leur quartier ce soir là, Rodney était épuisé. Anila était un vrai danger. Il comprenait à présent, pourquoi l’élite de Chimaku, était effrayée devant cette femme.
Rodney eut à peine le temps de retirer sa veste, qu’il fut poussé sur le lit. Allongé sur le dos, avec un colonel Sheppard au sourire carnassier assis sur ses genoux, ce dernier lui maintenait ses mains au-dessus de sa tête.

- nous sommes enfin seul, chéri.

Le canadien se rappela d’un seul coup ses paroles.

- oui, enfin,… sourit-il à son tour. Mais, pour le surnom commença le châtain.

- c’est toi qui a commencé à nouveau de m’appeler ainsi, rappela-t-il en mettant une main sur les lèvres de Rodney pour le faire taire, pourquoi je n’aurai pas ce droit ?

Il caressa ses lèvres du bout des doigts.

- tu as raison. Sourit le scientifique.

Ils se regardèrent dans les yeux pour savoir jusqu’où le jeu de ce soir allait s’arrêter et surtout, qui le ferait cesser, quand la porte de leur chambre s’ouvrit sur une jeune femme rousse excitait.

- docteur Mackay, j’ai la solution, c’est…

Elle s’arrêta net devant le spectacle qu’elle vit.

- je suis désolée, vraiment désolée, dit-elle en s’enfuyant de la même façon qu’elle était entrée.

Les deux hommes se fixèrent en éclatant de rire.

- elle m’a coupé dans mon élan… dit d’une voix amusé John en se relevant.

- c’est que tu n’en avais pas vraiment envie.

Avant que John puisse répondre quoique ce soit, ou bien le plaquer à nouveau sur le lit, le scientifique s’enferma dans la salle de bain.

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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 12 Oct 2012 17:34 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: tu vois là-bas, et bien je suis juste à côté.
je ne sais pas pourquoi mais je sens que le jeu va mal tourné...que chacun va se perdre dans les faux semblants et les paris ne sachant plus où est le jeu et où commence la réalité et qu'elle est la profondeur de leur sentiments...

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chapitre 6 : Epuisante réalité

Quand le châtain sortit de la salle de bain, le brun était à demi allongé-assis, sur le lit.
- ça a l’air passionnant ton livre, dit Rodney en version patte de velours, en s’allongeant de son côté du lit.
- c’est un cadeau de Sir Wolli, ce sont les règles pour garder son fiancé prêt de soi.
Rodney haussa un sourcil, suspicieux.
- c’est vrai.
John lui tendit le livre que le canadien se mit à lire.
- toujours rappeler à son fiancé, qu’il est fiancé, qu’il n’a aucun droit de regarder ou de parler à une autre personne si son fiancé n’est pas là. C’est Sir Wolli qui l’a écrit, je présume. Dit-il en regardant John.
- tu présumes juste. Répondit John en lui enlevant le livre des mains. Et si, on reprenait là où on en était, susurra-t-il en se penchant et en se collant au canadien.
Caressant le visage du militaire, le scientifique lui répondit d’une petite voix.
- pas ce soir, chéri, j’ai un mal de tête pas possible. Mais peut être que demain…
John se mit à sa place et lui tourna le dos en soupirant.
- je te garantis que demain, personne ne nous dérangera, dit-il avec véhémence
Rodney lui caressa le dos pour l’apaiser.
- chaton, dit-il en se retenant de rire, tu ne m’en veux pas ? demanda-t-il innocemment.
Un soupire lui répondit.
- bonne nuit chaton, dit le canadien après un rapide baiser sur la joue du militaire.
Puis il se mit lui aussi sur le côté.
-c’est ça, bonne nuit, ronchonna John. Mais un sourire ornait son visage.

Trop épuisé, Rodney ne sentit pas koala John venir se coller à lui dans la nuit.

OoOoOoOoO

Le lendemain matin, après une bonne douche, et s’être habillé, Rodney réveilla son cher et tendre.
- John debout !
Un râle se fit entendre.
- John, c’est 7 heures moins le quart, debout.
Ledit John fit un bond dans le lit.
- 7heures moins le quart ! s’écria-t-il presque, mais on a une réunion dans quinze minutes !
- quelle réunion ? demanda Rodney en voyant John s’engouffrer dans la salle de bain.
De cette pièce, il lui cria.
- pour le traité ! Le peuple de Chimaku a voulu visiter, puis parler entre eux du bien fait de cette alliance avant de signer, la signature ce fait ce matin.
- et pourquoi je ne suis pas au courant ? demanda vexé le canadien.
John sortit de la salle de bain prêt à partir. Il s’avança vers Rodney avec un sourire prédateur.
- je devais te le dire hier soir, mais j’ai oublié.
Il enlaça le canadien, en nouant ses mains dans le creux de son dos.
- j’avais un autre programme que de parler du traité.
- programme qui n’a pas pu être conclu, répondit le scientifique avec un petit sourire.
- à qui la faute, souffla le militaire.
- Anila, tu as bien dit qu’elle t’avait coupé tes effets ? S’amusa Rodney.
- mais c’est toi, qui avais mal à la tête après, d’ailleurs comment va ce mal de tête ce matin ? demanda-t-il avec un sourire charmeur.
- mieux…
En sentant les mains du colonel qui commençaient à le caresser…
- mais nous ne pouvons rien faire.dit il en caressant les joues de l’autre homme.
- pourquoi ?
- c’est presque 7 heures.
- foutu réunion ! râla le militaire en se détachant de son fiancé. Faut y aller.
Il sortit de la chambre.
- tu ne viens pas ? demanda-t-il au scientifique qui ne le suivait pas.
-si, je prends un truc, j’arrive.
- je t’attends devant le transporteur.
- d’accord.

La porte de leur quartier glissait pour se fermer, et Rodney s’affala sur le lit. Ce jeu, lui prenait beaucoup d’énergie. Il n’avait jamais été à l’aise avec les histoires de cœur. Et là, il devait faire semblant d’être avec un homme, et de plus, ce dernier le cherchait. Un jeu, un simple jeu pour le militaire, mais une grosse pression pour le scientifique. Heureusement il avait le major Lorne, Carson et Zélenka qui le soutenaient, mais il n’en pouvait plus. Etre si proche, jouer avec le feu, il avait peur de savoir où tout cela pourrait les amener.

Rodney prit une grande bouffée d’air, et alla rejoindre John. Ce dernier en le voyant arriver, lui sourit.
- qu’as-tu pris ? demanda curieux le militaire.
Rodney sortit une barre au chocolat, l’ouvrit, et y croqua dedans.
- vu que je ne vais pas manger de suite, il faut me caler l’estomac pour la réunion.
Au moment où il y croqua une nouvelle fois, pour prendre l’angle de la barre chocolatée, une deuxième bouche, croqua à son tour et, leurs lèvres s’effleurèrent.
-John ! Cria scandalisé le scientifique.
Ce dernier lécha ses lèvres.
- tes lèvres au chocolat, j’en redemande.
- John ! Cria à nouveau le canadien, entre dans ce transporteur ou l’on va être très en retard.
- et, mon baiser au chocolat… demanda innocemment le militaire.
Aucune réponse, juste un regard noir.
Rodney entra dans le transporteur et, de dos, il ne vit pas le sourire espiègle de John, ni que ce dernier lécha à nouveau ses lèvres, ce qui fit agrandir son sourire.

OoOoOoOoO

Elisabeth, Carson, sga1, ainsi que la délégation Chimakienne étaient dans la salle de réunion.
- en ce qui concerne les conditions officielles, le traité peut être signé, annonça le maoh, mais il y a une clause qui concerne vos fiançailles, dit-il en regardant Rodney et John, mis à part un baiser sur la joue, que vous, colonel, avez donné au docteur Mackay, nous n’avons aucune preuve que…
Anila coupa la parole à son roi.
- oh si ! Eika, moi j’ai tout vu.
- et qu’as-tu vu ? demanda Conwell.
- hier soir, je n’arrivais pas à trouver la solution à une équation, le docteur Mackay m’a conseillé d’aller me reposer. Mais, quand j’ai quitté le laboratoire, j’ai eu la réponse. J’ai voulu la lui dire au plus vite, alors, je suis allée dans leur quartier et...
Anila rougit en baissant la tête.
- je n’ai pas pensé à frapper car, j’étais tellement heureuse d’avoir le résultat. Et, j’ai surpris le colonel, qui était assis sur les genoux du docteur Mckay, qui était allongé.

Rodney ne savait plus où se mettre tellement il était gêné. Il se remuait, mal à l’aise sur sa chaise, en sentant le regard de ses amis sur lui. Il n’osait pas affronter leur regard, surtout celui de Carson.

- et bien dans ce cas, dit le maoh avec un air satisfait, signons ce traité.

Un quart d’heure plus tard, ils quittèrent tous la salle. Rodney partit presque en courant à son laboratoire, suivi de près par Anila.

- il n’a pas prit son déjeuner, dit John à Carson.

Ce dernier sourit tendrement car, il savait pourquoi son ami fuyait.

- alors Sheppard, comme ça, on batifole avec Mackay ! s’exclama Ronon en posant une main sur l’épaule gauche du militaire.
- c’est mon fiancé. Répondit-il fièrement d’un sourire presque sadique.
- John, ne le traumatisez pas ! le gronda Teyla.
- pour qui me prenez-vous ? Répondit-il en conservant son sourire affiché sur ses lèvres. Je vais au mess, je n’ai pas eu le temps de déjeuner.

La délégation Chimakienne visita le continent en compagnie de Teyla, Ronon et le major Lorne. Le colonel préféra rester à la base pour jouer à ‘’taquiner Rodney’’.

OoOoOoOoO

Rodney vérifiait seul le travail d’Anila car, cette dernière était avec Zelenka, dans la pièce voisine, quand la porte d’entrée du laboratoire s’ouvrit en un glissement.

- Tu n’as pas déjeuné, veux-tu tant venir dans mon infirmerie ? demanda en un sourire Carson.
- non, mais. Répondit timidement Rodney, la tête basse.
- Rodney, regarde-moi.
Le canadien se tourna vers son ami écossais.
- je ne te jugerais jamais, tu le sais. Ni ne me moquerais.
Rodney soupira.
- ce jeu va trop loin Carson. Un seul mot peut être retourné contre moi. Ce qu’à vue Anila, c’est la réponse de John à mon ‘’paroles, paroles’’. On flirte, on se cherche. Je ne sais pas jusqu’où tout ça va aller. Mais, John maitrise, moi, non.

Carson prit son ami dans ses bras.

- je suis là, tu sais que tu peux toujours te confier à moi, comme tu viens de le faire. Lui chuchota-t-il à l’oreille.
- merci Carson, tu es vraiment mon meilleur ami.
- toi aussi, Rodney.
Ils échangèrent un sourire amical.
- je t’ai apporté de quoi manger.
- merci. Répondit Mckay.

Le sourire clairement dessiné sur son visage heureux, Carson quitta le laboratoire sans se rendre compte qu’une ombre les observait depuis un moment. D’où elle était, elle n’entendait rien mais, sans comprendre cette étrange réaction, il n’appréciait simplement pas leur proximité.

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MessagePosté: 14 Oct 2012 17:23 
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MessagePosté: 18 Nov 2012 17:57 
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chapitre 7

Le soir même, avant de partir, la délégation chimakienne eut droit à un repas de roi. Quand il entra dans la salle du mess avec Anila et Radek, Rodney reçut un sacré accueil de John. Ce dernier lui donna un baiser au coin des lèvres, et l’attira vers lui pour qu’il s’asseye à ses côtés et non prêt de Carson comme il allait le faire.
Après le repas, pendant que les deux peuples discutaient, le colonel avait passé un bras sur le dossier de la chaise du scientifique, et lui caressait tendrement le dos.
Rodney était assez gêné par son comportement, mais il commençait à s’y habituer, surtout il y avait le Maoh et Conwell qui les surveillés.
OoOoOoOoOoO

Il était presque 23heures, quand Rodney et John entrèrent dans leur quartier. La délégation était partit, il y a plus de deux heures, mais Elisabeth les avait retenu pour une réunion. Le lendemain, à 9heures, ils partaient en mission.
- notre première mission en tant que fiancé, n’oubli pas mon chéri, les règles chimakienne, nous devons nous présentés en tant que couple s’exclama joyeusement John.
Rodney soupira, sans répondre. Il se dirigea vers la salle de bain, et y entra, suivit du colonel.
- John, tu fais quoi là ?
- je vais me changer pour la nuit.
- alors laisse-moi sortir, j’irai après toi.
- Rodney, nous sommes fiancés, tu n’as pas à être gêné, de plus, vu la récompense que je vais avoir en gagnant mon pari, ça ne sera qu’un aperçu. Sourit le colonel en enlaçant son scientifique.
Mais le sourire du colonel se fana légèrement, en voyant le regard de Rodney, la honte, la peur l’assombrissait.
John embrassa les joues de Rodney.
- quoique, je préfère avoir la surprise le jour où je gagnerai.
Sur ce, il quitta la salle de bain. Rodney murmura un ‘’merci’’, que le colonel n’entendit pas.
OoOoOoOoOoO
Après s’être changé, chacun à leur tour, ils étaient à présent dans leur lit. Le colonel se positionna un peu au-dessus de Rodney. En appuie sur le coude droit.
- mon chéri, et si nous n’attendions pas une semaine pour reparler du pari ? lui demanda-t-il en caressant de sa main gauche la joue droite de Rodney.
- je t’écoute John.
Ce dernier fit la moue.
- qu’y-a-t-il ? demanda le canadien.
- je préfère quand tu m’appelles chaton.
Rodney émit un petit rire.
- je t’écoute, chaton reprit Rodney, en caressant le dos du militaire.
John sourit.
- déjà en concernant le règlement de ce pari, je ne veux pas être le seul à être fidèle.
- tu n’as aucun souci de ce côté-là, même pour les six mois à venir grimaça le scientifique, sur son côté non séducteur.
- je n’en suis pas si sûr.
Rodney fut étonné de la voix sérieuse du colonel.
- et je parle des femmes autant que des hommes.
-John ! Je n’ai jamais été attiré par les hommes. S’offusqua le châtain.
- mais tu ne les laisses pas tous indifférent.
Rodney regarda John. Il était sérieux, presque froid. Il a du s’en rendre compte, car il vit John se mordre la lèvre inférieure. La gêne avait remplacé le jeu, Rodney ne savait pas pourquoi, mais il radoucit l’ambiance.
- chaton, il n’y a que toi qui compte. Tu es mon fiancé.
John sourit, son visage s’était détendu.
- je l’espère bien rigola le colonel.
- et moi ? Je suis le seul à compter pour toi ? demanda le canadien avec une petite mou.
- tu n’as même pas idée à quel point.
-j’accepte alors les nouveaux termes de ce pari. Articula difficilement le châtain, vu le regard que lui lancé le brun.
- et pour la récompense.
John s’approcha de l’oreille de Rodney, et lui murmura son gage. Rodney rougissait de plus en plus.
- qu’en penses-tu ? demanda alors le colonel.
Avec une voix un peu déraillée.
- c’est bizarre, j’allais te proposer la même chose.
Le sourire de John s’agrandit à cette réponse.
- bonne nuit lui dit-il, en l’embrassant au coin des lèvres.
-bonne nuit.

Rodney eut du mal à s’endormir, mais tellement plongé dans ses pensées, cette nuit là, il n’a de nouveau, pas sentit Koala John s’agrippait à lui.
OoOoOoOoOoOoO
Le lendemain, Rodney se réveilla le premier, il se prépara et réveilla John. Ce dernier fit la moue, quand Rodney lui dit qu'il partait avant lui, car il voulait voir Zelenka avant de partir en mission. Mais sa moue disparue et un grand sourire apparu, quand Rodney lui donna un baiser sur la joue, et l'appela chaton.
OoOoOoOoO

Ils attendaient que l'iris s’ouvre. John rappela à Rodney, les règles de Chimaku. Le canadien soupira, mais ne répondit rien. Il se doutait bien que c'était lui qui devrait dire, qu'ils étaient fiancés.

En passant la porte des étoiles, ils atterrirent dans une grande pièce, aux couleurs orangées. Un homme d'une quarantaine d'année, barbu, châtain foncé aux yeux marron, entourés d’une vingtaine de personnes de tous âges, habillés légèrement, les accueilli.

- bienvenue voyageur! S'exclama joyeusement l'homme. Je suis Gordo, le chef de ce village. Je suis heureux de vous recevoir chez nous sur " Pioskania".
Sga1 n'en revenait pas de cet accueil si chaleureux, mais ils restèrent sur leur garde.
- merci pour votre accueil, je m'appelle Teyla Emmagan, voici le colonel Sheppard, le docteur Mackay et Ronon Dex,nous sommes sga1, nous venons de la cité Atlantis, nous sommes des voyageurs à la recherche de partenaires commerciaux.
- si vous souhaitez des fruits et des légumes, nous vous nous les donnerons avec plaisir, nous en avons en quantité.
-que voudrez-vous en échange demanda le colonel.
- pourquoi voudrions-nous quelque chose en échange ? Nous en avons largement assez pour nous tous, gâcher de la nourriture est péché, alors autant que vous en profitez.
- c’est aimable de votre part, Gordo, mais nous trouvons normal de vous donner quelque chose pour vous remercier. Expliqua Teyla.
- et bien, venez visiter notre village, ensuite goûter notre nourriture pour voir si cela vous convient, après nous verrons.
Gordo se tourna vers son peuple.
- Guérwin, Kestya je vous présente nos nouveaux amis, les membres de sga1. Membre de sga1, je vous présente mes enfants, mon fils Guérwin, et ma fille Kestya.
La jeune fille ne lâchait pas du regard le colonel Sheppard, elle s’avança même donner un baiser sur ses joues.
Rodney priait pour que le militaire craque, et que leur jeu s’arrête, mais à sa grande surprise, John sourit légèrement à la jeune fille, mais pas avec son sourire à la ‘’capitaine kirk’’.
Mais l’étonnement de Rodney ne s’arrêta pas là, le fils du chef, vint à son tour l’embrassait sur les joues.
- mes chers amis, on dirait que mes enfants vous apprécient, ils vous choisissent comme compagnon de nuit.
- comme quoi ! s’écria le canadien.
- compagnon de nuit. Réitéra Gordo.
- sans vous manquez de respect, commença doucement Teyla, ce n’est pas envisageable pour mes amis.
- pourquoi ? demanda simplement le chef. Vous n’aimez pas librement sur votre planète.
- si, bien sûr, surtout lui. Dit Rodney en montrant John du doigt.
- alors pourquoi ne voulez vous pas être les compagnons d’une nuit de mes enfants ?
Rodney soupira, il devait se lancer, mais il ne le pu, quand le colonel l’enlaça.
- Rodney et moi sommes fiancés. Nous sommes unis par cet anneau, et je ne compte pas prendre quelqu’un d’autre que lui pour mes nuits.
Rodney ne savait plus où se mettre, il était rouge écarlate.
- quel bel amour s’extasia Gordo, félicitation. Le repas que nous prendrons sera un honneur à votre amour. En attendant, je vous fais visiter notre village.
Toute la visite, John tenait la main de Rodney, et le tenait près de lui, car Guérwin, regardait encore un peu trop son scientifique à son goût.

chapitre 8

Si Rodney devait donner son impression sur la visite de ce village, ça serait " retour à l'année 68", " les babas cool sont de retour". Que ce soit dans la décoration, les couleurs, les habits, et même les mœurs. Ce qui l'avait rassuré, après l'avoir surpris, c'est que John, ne le lâchait pas, il lui tenait fermement la main, quand il ne le tenait pas par la hanche, pour le coller contre lui, dans certaine étroite ruelle.

Trois heures plus tard, la visite des jardins et des vergers, prit autant de temps que le village. Sga1 put reconnaitre que ce peuple ne manquait pas de nourriture et, si l'alliance se faisait, Atlantis ne manquerait pas de vivre d'ici et bien, avant un grand moment.
Assis autour d'une grande table des plus garnies, sga1 parlait du traité, enfin Teyla parlait. Ronon était sur ses gardes, tant qu’il n’aurait pas quitté cette planète, il ne sera pas rassuré. Rodney, lui, essayait d’analyser sa situation. Il était blotti contre le torse de John. Ce dernier l’avait enlacé dés qu’ils s’étaient assis. Les mains de John étaient sur son ventre, il avait mis les siennes au-dessus, et automatiquement, ils avaient entrelacés leurs doigts. John les lui caressait avec ses pouces. Comme pour prouver au fils du chef qu’il était sa propriété.
Il ne comprenait pas pourquoi le militaire réagissait ainsi. Il avait pensé qu’il le laisserait un peu, cherchant des excuses pour rejoindre la fille du chef. Quoique, à leur arrivée, le militaire n’avait pas l’air intéressé. Pourtant la jeune fille était belle, et avait tout les atouts qu’aimait le colonel. Serait-il sérieux quand il disait qu’il voulait gagner ce pari ?
Une bouffée de chaleur envahit le scientifique, et de jolies rougeurs coloraient ses joues. Un gloussement rauque le sortit de ses pensées. Ronon les regardait et avait du mal à se retenir d’éclater de rire. Et bien voyons ! Il ne manquait plus que le satédien se paie leurs têtes ! Mais d’un autre côté.
Rodney soupira.
- ça va mon cœur demanda le colonel ?
- oui chaton
Et voilà qu’il l’appelait chaton sans réfléchir maintenant, naturellement. Que lui arrivait-il ! Il devait avoir de la fièvre, il délirait c’est ça, où est Carson quand on en a besoin. !
Sur Atlantis, un écossais éternua.
Du côté du colonel.
John sourit intérieurement à ce surnom. Jamais il n'aurait pensé que Rodney saurait si bien jouer la comédie. Il aimait de plus en plus ce jeu, mais ce Guérwin l’énervait, il voulait lui prendre son jouet, et ça s’était hors de question. Enfant il devait partager avec son frère. Adulte, il ne prêtera pas son Rodney. Déjà qu’il devait faire attention à ce fichu médecin sadique écossais. Ce dernier tournait un peu trop autour de son fiancé. Il savait qu’ils étaient amis, mais il y avait des limites. C’était son Rodney, son jouet, sa peluche à lui.
Tout à ses pensées, le colonel serra un peu plus son étreinte autour du corps du canadien.
C’est la voix de Gordo qui les sortit tout les deux de leur pensées.
- Et bien mes amis, maintenant que nous avons vus les bases pour notre alliance, si nous fêtions ceci avec un bon repas, que vous goutiez ce que vous allez recevoir !
Le colonel se déplaça et s’assit auprès de son fiancé. Le fils du chef allait se placer au côté de Rodney, mais d’un coup d’œil, John ordonna à Ronon de prendre place. Ce dernier se retenait de rire. Le jeu entre ses deux partenaires l’amusait, mais il voyait bien que le colonel ne portait pas dans son cœur le fils du chef. Comment appeler les humains ce sentiment ? Jalousie. Il trouvait que le colonel était jaloux. Il avait eu raison de parier sur lui. Il ne perdrait pas le pari. Rodney se détendit en voyant le satédien à ses côtés.
Le repas se déroulait bien. La nourriture était délicieuse, ils faisaient une bonne alliance. Rodney fit tomber ce qui lui servait de serviette puis, au moment de la ramasser, Rodney vit un petit quelque chose, qui entraîna un étrange sentiment. Il se releva, et murmura à l’oreille de son fiancé.
- tu as vite perdu ton pari John, se laisser caresser par le pied de cette femme à un endroit très privé de ton anatomie, c’est de la tromperie.
Le colonel lui répondit de la même manière.
- Ce sera de la tromperie si ça me faisait quelque chose mais regarde, dit-il en pointant du menton son pantalon, aucune réaction.
Le colonel sourit, il passa un bras derrière le canadien, dans le creux de son dos.
- Serais tu jaloux ?
- Si je répondais oui ?
Le militaire se mordit les lèvres.
- Ne me regardes pas avec cette moue ou je vais te croquer.
-Croques-moi.
Le colonel sourit, il allait prouver à ce Guérwin, que Rodney était à lui, et à lui seul. Le sourire du militaire effraya le scientifique. Il avait encore dit quelque chose qu’il n’aurait pas due. Pourquoi ne pouvait-il pas se taire. Il allait étriper Zelenka en entrant, c’est lui qui lui avait dit de pousser le jeu. Lorne et Son Carson, lui avaient dit de jouer le jeu, mais le tchèque lui avait dit de l’approfondir pour amener le militaire à la défaite.
Le colonel posa sa main aux creux du dos de Rodney avant de la glisser lentement jusqu'à sa nuque, puis il amena cette dernière en avant. Un simple et chaste baiser. Lèvres contre lèvres.
- Ce soir, je ne suis pas sur de pouvoir me retenir.
Puis il se remit correctement assis. Rodney fit de même. Il ne savait pas comment il faisait pour ne pas rougir furieusement.
A la fin du repas, SGA1 remercia leurs hôtes puis, ils partirent chez eux, sans oublier, pour le colonel, d’avoir remis gentiment à leur place les enfants du chef. De un, Rodney était à lui, et de deux, il ne supportait pas les avances comme celle qu’il avait eu de Kestya. Les trois autres membres de l’équipe avaient faillis mourir de rire en entendant cela, mais ils s’étaient retenus pour soutenir leur chef.
De retour sur Atlantis, après leur débriefing, où Ronon avait enfin pu rire à son bon vouloir sur les amoureux, l’équipe s’est dirigée vers l’infirmerie. Carson fit passer Rodney en dernier, comme il le souhaitait. Ce dernier avait presque dû menacer le colonel de couper l’eau chaude quand se serait son tour car il ne voulait pas le laisser seul avec le médecin.
- Je n’en peux plus Carson, on s’est, enfin il m’a.
Rodney soupira.
- il a posé ses lèvres sur les miennes, un baiser rapide mais un baiser quand même. J’ai peur de me retrouver seul avec lui, ce jeu me dépasse.
Carson prit son ami dans ses bras.
- J’ai une question. Est-ce vraiment un jeu pour toi ?

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MessagePosté: 26 Nov 2012 19:22 
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 Sujet du message: Re: Kyo Kara Mcshep (stargate atlantis-mckay/sheppard)G
MessagePosté: 02 Fév 2013 10:13 
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chapitre 9

Est-ce toujours un jeu pour moi ?
- Que veux-tu dire Carson ?
- Et bien on se connait depuis plusieurs années, plus que la plupart des gens ne le pensent.
Ils se sourirent.
- Pourtant c’est la première fois que je te vois aussi perdu. Tu es un génie, tu sais faire face à des situations de crises, tu gères, malgré des moments d’angoisse, tu résolves tout.

En entrant dans leur quartier, Rodney se demandait si Carson n'avait pas un peu raison.
Il laissait John dormir en se collant à lui, il attendait même ce moment où le grand protecteur d'Atlantis se transformait en bébé koala. Il s'amusait à l'appeler chaton. Il avait aimé être dans ses bras et la chaleur de leurs mains entrelacées.
Et leur baiser, il avait encore l'impression de sentir ses lèvres sur les siennes malgré le temps passé.

Rodney se lève du lit ou il s'était assis et retourne à l'infirmerie.

Il agrippe Carson qui signait une fiche devant un patient et l'amène dans son bureau.

Il faisait les cent pas quand il s'asseye sur ce qui ressemblait à un sofa, soupire et lâche.

- je crois que je suis tombé amoureux de John.

Carson s'assoie à ses cotés. Et lui tapote affectueusement l'épaule.

- qu'est ce que je vais faire Carson ? Ces fiançailles sont un accident, et un pari. Dans x mois, on redeviendra de simples collègues, peut être ami, mais tout sera finis. Pourquoi ça m'arrive?

Carson ému par la détresse de son meilleur ami, le prend dans ses bras. Rodney s'y laisse entrainer car seul Carson a le droit de le voir comme ça.

Ce soir là, ils sont allés ensemble au mess. John n'avait pas l’air d’apprécié, surtout quand ils ne se sont pas mis à sa table.
Tout en mangeant, le colonel regardait son fiancé
- quelque chose ne va pas sheppard demanda en engloutissant son repas ronon
- non rien
- vous n'êtes pas bien bavard
- et c'est vous qui dites ça
- votre fiancé vous manque dit le satédien en souriant
Le colonel ne répond rien mais ne lâche pas du regard Rodney, ronon tourne la tête
- alors j ai raison
Il se met à rire.
- non juste d'habitude il vient avec nous et là, il reste avec Beckett.
- vous êtes jaloux John s'amusa Teyla
- non, c'est juste que
Il soupire et se lève. Il passe devant Rodney espérant que ce dernier l'appelle mais rien.
C'est en ronchonnant qu'il entre dans leur quartier.
Rodney l'avait vu, mais ne se sentait pas le courage de l'affronter pour le moment.
Près de deux heures plus tard, une bonne conversation avec Carson, Rodney entre dans leur quartier. John était couché, mais avait laissé une veilleuse pour lui. Il va vite dans la salle de bain se changer pour la nuit, puis va au lit.
A peine couché, John se met sur lui.
- Pourquoi tu n’es pas venu avec moi pour souper ? Tu m’as trompé avec Beckett ? Tu es mon fiancé, ne l’oublies pas Rodney.
La voix sérieuse du colonel troublait le canadien. Il pose une main sur le visage de ce dernier et caresse tendrement sa joue.
- John. Carson est mon meilleur ami. J’avais besoin de lui parler. Il ne s’est rien passé. Comme tu l’as dit, je suis ton fiancé.
John se laissa faire, il appréciait ces moments dans leur jeu, où Rodney se montrait tendre. Il devait avouer qu’il se perdait un peu quand il se faisait chouchouter.
A son tour, sans vraiment le réaliser, il caressa le torse du canadien, tout en se positionnant de façon plus agréable.
- Tu lui as parlé de quoi à Beckett.
Rodney déplace sa main de la joue de John et la déplace sur sa nuque.
- Et si je te disais que je lui ai parlé de toi ?
John baisse sa main frôlant la ceinture de son fiancé, et aussi son visage, ses lèvres frôlant celles de Rodney. Il fond son regard dans celui du canadien.
- Je te répondrais que j’espère que tu lui as dis qu’il n’avait aucune chance avec toi car tu es amoureux de moi.
Puis il effleura les lèvres de Rodney. Pour en suite poser son visage dans le creux du cou du canadien. Il reniflait sa peau.
- Tu sens tellement bon.
Sa main passa sous le tee shirt de Rodney.
- John. Je croyais que c’était ta récompense au pari ?
- Je veux un avant-goût.
Rodney les basculèrent et se positionna au dessus de lui.
- Juste un léger avant goût.
Il prend en un léger effleurement possession des lèvres de John, avant de les capturer pour un baiser des plus époustouflants.
Le baiser rompu, il se met sur le côté, dos à John.
-Bonne nuit chaton.

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Qu'est-ce qu'un homosexuel? Un homme qui a tout compris aux femmes. Olivier de Benoît.


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