Forum - Le Monde du Slash

Titre : Motta Motta

Auteur : Alounet

Couple : Sory / Faberry (très léger)

Disclaimer : Les personnages de la série sont à RIB ! (Univers alternatif)

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Sugar Motta savait très bien que si elle se trouvait à la tête de "Motta Motta", c'était parce que son père l'y avait placé. La jeune femme cherchait quelque chose à faire de ses longues journées et n'être qu'une simple héritière l'ennuyait. Aussi, Monsieur Motta qui dirigeait les Magazines Motta avait trouvé plutôt audacieux de placer sa fille à la tête du magazine le mieux vendu de New York.

Bien sûr, la jeune femme en connaissait tout un rayon sur la mode et le style, mais pour la rédaction d'un magazine, c'était tout autre chose. Aussi déléguait-elle tout simplement les nombreuses tâches qui l'ennuyaient à ses nombreux employés, ne gardant que ce qu'elle aimait faire.

-Monsieur Flannagan ? Pourriez vous me rejoindre dans mon bureau à 14h00 ?

-Euh... Bien... Bien sûr Madame Motta.

La rédactrice en chef du magazine l'avez demandé de façon anormalement polit, ce qui avait surpris Rory Flannagan, l'employé à qui elle s'adressait, ainsi que les collègues du jeune homme.

Rory était entré dans l'entreprise juste après ses études. Ce jeune irlandais travaillait comme critique d'Art dans le magazine. Le cinéma, les séries, il devait tout décortiquer pour sa chronique mensuelle. Bien sûr, il n'avait pas commencé à ce poste. Deux ans au courrier, puis un an comme assistant avant d'obtenir sa propre rubrique.

Rory était un bon employé. Discret, un peu maladroit et très timide, mais un bon employé. Il ne disait jamais non, acceptait toutes les heures supplémentaires et se fondait dans la masse comme on le lui demandait.

14h00 précises, le jeune homme se trouvait devant le bureau de sa rédactrice en chef. Il frappa doucement à la porte et entendit la jeune femme de l'autre côté lui donner la permission d'entrer :

-Madame ? Vous... Vous souhaitiez me voir ?

-Exact !

Sugar fit tourner sa chaise de bureau et lui présenta la chaise face à lui :

-Asseyez-vous. Un bonbon peut-être ? Tout le monde raffole des bonbons, moi la première !

-Non merci, répondit poliment le jeune homme qui venait de s'asseoir.

-Je parie que vous êtes en train de vous demander pour quelles raisons je vous ai fait venir ici ?

Rory répondit honnêtement :

-C'est exact. Ais-je fait quelque chose qui vous a contrarié ?

-Pas du tout, répondit l'excentrique patronne en se levant de son fauteuil. Voyez-vous, ces temps-ci, je m'ennuie. Et quand je m'ennuie, qu'est-ce que je fais ?

Rory qui n'avait absolument pas la réponse à cette question ne répondit rien et haussa les épaules :

-J'utilise la carte bancaire de papa voyons ! Mais qu'arrive t-il quand même cette activité m'ennuie ?

Une fois encore, Rory haussa les épaules tandis que Sugar s'approchait du jeune homme. Elle se posa sur le bureau juste face au jeune irlandais. Ce dernier était plus que gêné car dans sa position, la jeune femme laissait clairement entrevoir certains de ses atouts physiques.

-Je m'occupe avec un garçon. Restaurant. Cinéma. Shopping. Gros câlin dans son appartement. Un dessin vous est inutile ?

-Je... Non, répondit maladroitement le brun qui ne comprenait toujours rien. Mais quel rapport avec moi ?

Toute excitée, Sugar lui annonça alors :

-Vous êtes ce nouveau petit-ami ! Je sais, ne me remerciez pas, n'importe qui ici rêverez d'être à votre place, mais je dois dire que je vous admire beaucoup Rory. Calme, discret, travailleur, vous êtes le gendre idéal d'après mon père.

S'il l'avait pu, le jeune homme aurait pris ses jambes à son cou et se serait sauvé aussi vite que l'éclair. Il avait du mal à imaginer que sa patronne était en train de lui faire des avances.

-Donc, ce soir, vous m'emmenez dîner. Je choisirais le restaurant, non pas que je n'ai pas confiance en vous, mais je suis végétalienne, je préfère décider. Une petite ballade dans le parc après serait des plus romantiques, jusqu'à ce que vous me conduisiez à votre appartement.

Pour la première fois de sa vie, Rory allait devoir faire quelque chose qu'il n'aimait pas : refuser et dire non. Jamais il n'aurait imaginé devoir refuser quelque chose à sa patronne, mais là, il ne voyait pas comment faire autrement :

-Madame Motta je...

-Appelez-moi Sugar voyons !

-Je... Su... Sugar, je... Je suis très flatté par votre proposition, croyez le bien, mais... Je ne pourrais pas...

-Suis-je bête, vous n'êtes pas libre ce soir ? Demain soir alors ?

-Je... Non, ce n'est pas...

-Ne me remerciez pas, et retournez vite travailler ! Le temps c'est de l'argent !

Sugar fit se lever l'irlandais et le poussa vers la porte de son bureau, non pas sans l'embrasser sur la joue juste avant qu'il ne sorte. Rory se retrouva complètement ahuri dans les couloirs de l'entreprise. L'une de ses collègues et amie, dossier en main, passa juste à côté :

-Qu'est-ce qu'il t'arrive Rory ? On dirait que tu es dans la lune ?

Rory sortit de sa rêverie lorsqu'il reconnut Quinn. La jeune femme était-elle aussi rédactrice au sain du magazine, s'occupant pour sa part du courrier des lecteurs. Sa rubrique était la plus appréciée du magazine et des publicités géantes représentant la jeune femme étaient placardés dans toute la ville.

-Sugar Motta veut sortir avec moi ! Elle... Elle ne m'a même pas laissé la possibilité de refuser !

Quinn se mit à rire, visiblement, cette histoire l'amusait beaucoup :

-J'ai entendu dire que c'était son petit jeu. Dès qu'elle se retrouve en manque d'amour, elle jette son dévolu sur quelqu'un et ne lui laisse aucune chance, jusqu'à ce qu'elle s'en lasse et passe à autre chose.

-Mais je ne veux pas être le petit-ami jouet de Madame Motta ! protesta Rory qui regagnait ses bureaux avec sa collègue.

-Alors ne le sois pas, je t'ai déjà dit que tu devrais apprendre à t'imposer, sinon, tout le monde te marchera dessus...

Les deux collègues entrèrent dans le grand bureau des rédacteurs. Plusieurs personnes étaient en train de rire aux éclats entourant un autre de leur collègue.

-Quelle idiotie as tu encore était raconter Evans ? demanda Quinn en s'asseyant derrière son bureau.

La personne a qui elle venait de parler s'arrêta de rire et s'approcha du bureau de la jeune femme. Les autres collègues regagnèrent peu à peu leurs places.

-Je leur lisais ma dernière chronique, visiblement, j'ai beaucoup d'humour.

Quinn attrapa le papier que lui tendait Sam.

Ce dernier était arrivé dans l'entreprise il y a seulement deux mois, et pourtant, tout le monde l'appréciait déjà. C'est vrai que le blond se qualifiait comme un vrai bout-en-train qui apportait une essence nouvelle dans l'équipe. Sa fraicheur et son dynamisme faisaient la joie de tous, et ses chroniques sur les jeux vidéos devenues incontournables.

Quinn lisait le papier de Sam tout en riant tandis que Rory, gêné, ne disait plus rien et s'assit derrière son bureau, juxtaposait à celui de Quinn.

-C'est pas mal Evans.

-Pas mal ? Je t'ai vu rire en le lisant ! répondit-il en lui reprenant le papier des mains.

Quinn se justifia :

-Si je riais c'est parce que je repensais à ce qui attend ce pauvre Rory. Figure toi que Madame Motta veut-en faire son nouveau gigolo...

-Je ne suis pas un gigolo, protesta Rory en osant lever la tête pour regarder rapidement Sam.

Rory était intimidé par le grand blond, et ceux depuis son arrivée. La seule personne a avoir découvert pourquoi était sa collègue, Quinn. En réalité, l'irlandais craquait complètement pour le jeune homme. A 23 ans, Rory n'avait encore jamais eu aucune véritable relation avec qui que ce soit. Parce qu'il était timide, maladroit, incapable de prendre les devants et surtout : complètement gay.

Mais loin de l'image superficielle que pouvait présenter la communauté homosexuelle, Rory voulait lui, se poser, avoir un petit-ami avec qui partager tout et n'importe quoi, et pas juste une aventure. Quinn trouvait ça à la fois mignon et effrayant, mais elle gardait son secret sans rien dire à personne.

-J'ai été gogo-danseur après mes études, confia Sam en souriant à l'irlandais.

Rory devint alors rouge comme une pivoine. Jusqu'à présent, Sam ne s'était jamais adressé de façon aussi personnelle à Rory, si ce n'est pour lui demander l'heure ou pour le remercier d'avoir tenu la porte derrière lui.

Le brun était tellement intimidé par le blond qu'il fuyait tout contact avec lui et qu'il l'admirait de loin.

-Gogo danseur ? relança Quinn intriguée. Dis moi qui aurait bien pu payer pour voir ça ?

Piqué au vif, Sam se débarrassa alors de sa chemise et se retrouva torse nu devant la jeune blonde - ainsi que Rory - et commença à s'amuser en jouant d'un léger déhanché.

-Je suis sur que toi aussi tu serais prête à payer pour voir ça...

Quinn se mit à rire et attrapa le chemise du blond qu'elle lui balança :

-Rhabille toi, tu risquerais de te faire virer pour attentat à la pudeur.

Sam se mit à rire à son tour et se rhabilla rapidement, reboutonnant sa chemise. Tout en faisant cela, il demanda à nouveau à Rory :

-Je te souhaite bien du courage mec, elle n'a pas l'air commode la patronne. Ce genre de filles, c'est plutôt casse pied.

Quinn profita de cette discussion pour poser une question plutôt personnelle à Sam :

-Et pour toi, c'est quoi le genre de filles qui ne soit pas casse pied et qui mériterait d'être à tes côtés ?

Sam fit mine de réfléchir un instant avant de lui dire :

-Peut-être toi Fabray ?

Le blond lui fit un clin d'œil et s'éloigna pour regagner son bureau. La couleur de peau de Rory retrouva un teint normal et ce dernier dit à sa collègue :

-Je crois que tu lui plais.

Il y avait une légère déception ainsi qu'une once de jalousie dans la voix du garçon.

-Ne dis pas de bêtises, il a juste dit ça pour me charrier.

Rory qui ne semblait pas convaincu n'ajouta rien, et plongea sa tête sur ce qu'il était en train de faire. Quinn qui ne voulait pas que son ami se mine toute la journée avança sa chaise à roulettes jusqu'à lui :

-Au lieu de broyer du noir, vas lui parler s'il te plaît tant que ça !

-Et me prendre un poing dans la figure ? De toute manière il n'est pas gay.

-Est-ce que l'un de nous l'a déjà vu au bras d'une fille ? Non. Et puis, tu vois bien le genre de gars c'est ? Est-ce que tu l'imagine mettre un coup de poing à quelqu'un qui lui aurait dit qu'il craquait pour lui ? C'est une crème ce mec. Peut-être pas autant que toi, je te l'accorde.

Rory se mit à sourire timidement, sa collègue parvenait toujours à lui remonter le moral.

Le reste de l'après midi, Rory le passa à travailler sur sa chronique et à programmer sa semaine suivante. Il devait voir des pièces de théâtre, quelques films au cinéma ainsi qu'un opéra, tout cela pour pouvoir enrichir sa chronique.

Rory pensa être l'un des derniers à rester le soir venu. Il devait se rendre au cinéma voir une nouvelle comédie romantique et le cinéma se trouvant juste à côté de l'entreprise, il préférait rester pour terminer ce qu'il avait à faire juste avant la séance.

Quinn était partie bien plus tôt. Alors qu'il s'apprêtait à ranger ses affaires, quelqu'un l'interrompit :

-Tu t'étonnes que la patronne en pince pour toi, mais si elle voit que tu restes là aussi tard, elle a du se dire que tu lui étais entièrement dévoué.

Rory fit tomber ses affaires de son bureau lorsqu'il vit que celui qui était en train de lui parler n'était nul autre que Sam.

-Je...

Il se baissa pour ramasser ses affaires, bien vite aidé par Sam qui s'agenouilla à son tour. Leurs mains se frôlèrent et le jeune brun se mit à rougir.

-Ca va aller, ne t'en fais pas...

Rory se releva maladroitement, sous le regard amusé de Sam. Ce dernier lui dit :

-Tu ne dois pas être intimidé par moi. Je sais, j'ai une belle plastique, mais rien d'extraordinaire.

Sam donna un petit coup dans l'épaule de Rory en signe de camaraderie, mais ce dernier devint encore plus rouge à l'idée que Sam ait pu deviner qu'il en pince pour lui.

Tout en regardant ses chaussures, l'irlandais se justifia :

-Non, non... Je ne suis pas intimidé... Pas que tu ne sois pas beau, c'est vrai... Que... Mais... Je... Je vais être en retard...

Rory attrapa ses affaires et se précipita vers les ascenseurs. Il en fit tomber ses places pour la séance du soir. Sam se baissa, les ramassa et se lança à la poursuite du brun :

-Attends, tu as fait tomber ça.

Sam glissa l'enveloppe dans la main du brun qui le remercia en balbutiant.

-Tu vas faire comment pour te débarrasser de la boss ?

-Je... Je ne sais pas...

-Tu veux que j'aille la voir ?

-Pour lui dire quoi ? demanda intrigué Rory.

-Que tu ne peux pas lui servir de petit copain parce que toi même, t'as déjà un petit copain ?

Rory devint à nouveau rouge. Pourquoi dirait-il une chose pareille ? Quinn lui aurait-elle dit qu'il était gay ? Devant la gêne et l'incompréhension de Rory, Sam ajouta :

-Entendons nous bien, c'est juste que je me proposais de te servir d'alibi et vois-tu, ça serait plus crédible si je lui disais que j'étais ton copain, plutôt que ta copine. Je n'ai pas trop le look d'une fille tu vois ?

-Mais euh... C'est gentil, mais... Tu ne devrais pas dire ça... Qui sait ce que les autres pourraient dire sur toi...

Rory venait d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur et il attendait que ce dernier arrive.

-Tu sais Rory, je ne suis sans doute pas le mec le plus intelligent qui soit, tout le monde te le diras. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis cloitré à la rubrique des jeux vidéos. Mais... Depuis que je suis arrivé, j'ai cru remarquer que parfois... Je me trompe peut-être et dans ces cas là, je te présente toutes mes excuses mais... T'en pinces pas un peu pour moi ?

Rory resta la bouche bée, sans savoir quoi répondre. Quinn lui avait déjà dit un milliard de fois qu'il n'était pas discret, mais jamais n'aurait-il pensé que Sam puisse s'en apercevoir :

-Je suis désolé, je ne voulais pas te gêner... confia Rory.

-Je ne suis pas gêné. Je suis flatté. J'avoue que j'attendais que tu vienne me parler un jour mais... Comme tu n'avais pas l'air décidé à le faire...

L'ascenseur venait d'ouvrir ses portes, mais Rory n'avait plus aucune envie d'y entrer, au contraire, il voulait rester là et approfondir sa discussion avec Sam.

-Tu ne vas pas être en retard ? demanda Sam.

-Si, bien sûr, si...

Rory entra dans l'ascenseur, à contre cœur. Puis il lui proposa :

-L'entreprise me paye toujours deux places pour ce que je vais voir. Des fois je le propose à Quinn mais... Elle n'est pas dispo... Tu voudrais peut-être venir... C'est un film avec des super héros... J'aime bien les super héros... Peut-être que toi aussi ?

-J'adore ça ! Je peux te faire pleins d'imitations de super héros si tu veux !

Rory se mit à rire, pour la première fois, il se sentait à l'aise avec le blond. Ce dernier entra dans l'ascenseur et les deux garçons reprirent leur discussion :

-Je n'aurais plus à mentir à Madame Motta comme ça demain.

-A quel sujet ? demanda curieux Rory.

-A propos de nous. C'est bien un rencard que tu m'as proposé, pas vrai ?

Rory croisa le regard de Sam. Ce dernier lui souriait et lui montrait à quel point il était heureux de penser cela. Rory se sentit soulagé et lui dit :

-Je ne sais pas. Je n'ai jamais eu de rendez-vous avec personne.

Sam s'amusa de la situation, sans méchanceté aucune, et répondit :

-Pour te préparer un peu sache qu'au début, on se sent un peu nerveux, on transpire, on balbutie, on dit des bêtises, on essaye de ne pas décevoir l'autre... Puis... Si tout va bien, on se détend, on rit, on profite, on s'amuse, on apprend à se connaître...

-Ca a l'air génial, répondit Rory. Et comment ça se termine ?

-A la fin, l'une des deux personnes décide de briser la glace et d'embrasser l'autre.

-Tu as du avoir beaucoup de rendez-vous...

-Oui, répondit sincèrement Sam. Mais j'aurais aimé que mon premier rendez-vous soit avec la personne avec qui je serais resté toute ma vie.

-Ca n'arrive que dans les films ça ?

-A toi de voir, répondit Sam avec un clin d'œil tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvraient vers le hall d'entrée.

Quelques jours plus tard, Quinn Fabray était en train de textoter sur son téléphone portable au réfectoire. Elle envoyait un message à sa petite amie, Rachel, qui se produisait en ce moment même sur scène. Elle posa son téléphone et vit alors arriver ses deux collègues, chacun portant son plateau repas.

Ils se posèrent à côté de la jeune femme tout en finissant leur discussion sur ce qu'ils pensaient de Dark Roz.

-Cette fille est juste un génie, tout ce qu'elle écrit est parfait, déclara Sam.

-Tu as lu son livre avec ce couple qui fait du baby-sitting ? Et le petit garçon n'était pas juste trop mignon ?

-Un classique, mon préféré peut-être, répondit Sam.

-Je ne te remercierai jamais assez, avoua Quinn. Grâce à toi, notre petit Rory est devenu encore plus bavard que toi !

Sam se mit à sourire et passa sa main dans les cheveux de son petit ami pour les ébouriffer.

-Au fait, comment a réagit Madame Motta quand elle vous a surpris en train de vous embrasser ?

-Tu veux vraiment savoir ? Elle a demandé à Rory si elle pouvait lui emprunter son petit-ami... répondit Sam.

Quinn termina son verre d'eau et ajouta :

-C'est que Rory est un peu l'homme à abattre depuis que tout le monde a compris qu'il sortait avec le mec le plus hot du magazine.

-Fabray ? s'étonna Sam. Tu reconnais enfin le pouvoir de séduction que j'exerce sur toi ? Enfin prête à payer pour un show ?

-Rachel me tuerait si je donnais un seul dollar à un mec pour le voir à moitié nu ! Et puis, je préfère laisser ce plaisir à Rory...

Ce dernier se mit à rougir, habitude qu'il ne perdrait pas de si tôt.

-Au fait, ça tiens toujours pour vendredi soir ? Rachel s'est mise en tête de cuisiner français.

-Bien sûr, répondit Sam. Notre premier dîner avec un autre couple. On ne va pas louper ça.

Rory acquiesça tout en continuant de manger son assiette. Quelqu'un interpella Sam au loin, ce dernier s'excusa et s'éclipsa. Quinn profita alors d'être seule à seul avec son ami pour lui dire :

-Tu as l'air vraiment épanoui avec lui.

-Je le suis.

-Et... au niveau du... de la chambre, je vais dire, tout va bien ?

-On y est pas encore. J'ai encore beaucoup de mal à réaliser que je sors avec un mec comme Sam Evans alors... Franchir cette étape, je ne me vois pas le faire de suite...

-Ca ne lui pose pas de problèmes ? demanda curieuse Quinn.

-Je ne crois pas.

Les deux amis regardèrent dans la direction de Sam. Ce dernier parlait avec une autre collègue. Il tourna la tête vers Rory et lui envoya de loin, un kiss avec sa main, lui indiquant bien ce qu'il pouvait ressentir.

Bien plus tard, Rory aurait la réponse à la question qu'il se posait dans l'ascenseur. Finir avec son premier rendez vous n'arrivait pas que dans les films...