Suite et fin! Comme j'ai eut le temps de finir cet OS, je vous le poste maintenant! J'espère qu'il vous a plu! En tout cas, j'ai adoré l'écrire, avec, comme pour le premier chapitre, Warmess in the soul dans les oreilles! Je n'ai pas fait de lemon pour la simple et bonne raison que je voulait vraiment me concentrer sur les explications de Steve & Danny. Si le temps et le courage s'empare de moi, je l'écrirais peut être un de ces quatre, ce lemon! Bonne lectures, et dites moi ce que vous en pensez! Et un énormes merci pour tous vos commentaires, ils m'ont énormément touchés!
ENJOY!
__________________________________
Le blond ne savait commencer réagir, tout comme Steve. Le brun regardait son compagnon de haut en bas, et fixa son regard sur les yeux bleus de Danny.
- Tu... Enfin...Tu as l’air d’aller bien, balbutia Danny, peinant à soutenir le regard vif de Steve - Oui, je vais bien. Son ton n’était pas froid, mais pas chaleureux non plus. Une constatation, rien de plus. - On rentre ? ou tu veux passer quelque part avant ? - Non, je veux juste... Rentrer à la maison, avec toi ; si tu le veux. - Bien sur que je veux !
Premier sourire, timide certes. Danny prit le sac de brun et leurs mains se frôlèrent. Frisson. Steve jeta un dernier regard vers le bâtiment qui fut sa maison pendant ces deux mois et finit par suivre Danny vers la voiture, dans laquelle il reprit ses habitudes puisqu’il s’assit du coté conducteur, arrachant à Danny un autre sourire. Pas de doute, si il ne savait pas à quoi s’attendre de la part du brun, il avait au moins une part de lui à ses cotés. Mais, exceptionnellement, le trajet jusqu’à la maison McGarrett se fit à la limite de vitesse, ce qui choqua le blond, et le ravit à la fois. Il n’avait pas envie de risquer sa vie, ni celle de Steve alors qu’il s’était décidé à repartir de zéro. Une fois arrivé, Steve regarda fixement la maison et les souvenirs qu’on lui avait demandé d’occulter refirent surface. Cette maison était celle de son père, avant que ce dernier ne se fasse tuer. Il revit son arrivé dedans, la première fois qu’il avait vu Danny débarquer le matin d’une enquête, et toutes les fois suivantes d’ailleurs. Et surtout, il revit le petit blond, ce soir de pluie, temps rare ici. Ce soir là, alors que rien n’avait semblé anormale pendant la journée, Danny avait trouvé le courage assez fou d’aller avouer son amour à Steve. Il n’avait pas réussi à aligner un mot de compréhensible. Préférant les actes aux paroles, il s’était décidé à embrasser Steve. Et lorsqu’il voulut se reculer, le brun avait glissé ses mains dans sa nuque, le retenant près de lui, enflammant d’un coup la chaleur ambiante. Il avait senti le sourire heureux de celui qu’il appelait désormais son petit ami contre ses lèvres, et il avait deviné l'accélération des battements de son cœur. Dans ses pensées, il n’avait pas vu que Danny l’attendait, ne sachant pas quoi faire. Alors, prenant son courage à deux mains, Steve avança vers lui et enlaça leurs doigts puis se dirigea vers la porte que Danny s’empressa d’ouvrir.
- Tu as faim ? Tu veux quelque chose ? proposa le blond, e sachant pas trop où se lettre ou comment se comporter. - Non merci, ça ira. Viens. Tout deux s’assirent sur le canapé, cherchant les mots à dire. Mais rien ne semblait vouloir sortir. Ils se contenaient de regarder autour d’eux, comme si les murs allaient les aider. Mais rien. - Danny... - Steve je... Ils rirent, conscient de la gène qui flottait dans l’air. Vas y, lui dit Danny. - Hm... Je sais pas vraiment par où commencer en fait. - Prend ton temps. Tu n’es pas obligé de me dire ça ce soir - Si je le dois. Je te le dois. D’abord, je m’excuse. - Tu n’as pas... - Si. Pardon, d’avoir pris de la drogue, d’avoir mis notre couple en danger. Je me sens con, tellement, si tu savais. J’aurais du te parler de tout ça, et j’ai préféré fuir. Je n’ose même pas appeler Mary, j’ai peur de ce qu’elle pourrait me dire. Il souffla un grand coup et continua. Merci aussi. Merci de m’avoir sauvé. D’avoir pris la décision de m’envoyer là bas. Je sais que tu as du passer tes nuits à réfléchir. Et je sais que ces deux mois n’ont pas été de tout repos pour toi. Même quand je suis pas là je te fait du mal rigola-t-il nerveusement. - Arrête, tu dis n’importe quoi ! - Non Danny ! Regarde toi ! Tu as les yeux explosés, des rides jusqu’au menton. On dirais que tu as passé ces deux mois sans fermer l’oeil ! A cause moi ! A cause... De mes conneries. Tu avais raison quand tu disait que j’avais des problèmes de contrôle. Je veux tout contrôler, peu importe les conséquences. Et... Quand Mary a été enlevé, je n’ai pas pu le supporter. C’est le seul membre de ma famille encore en vie, tu comprends ? J’ai eu peur, de ne pas la retrouver en vie. Alors j’ai pris la pire des décisions. Je suis allé voir Anthonio. Si tu savais comme il a ri de me voir dans cet état. Mais il me donnait toujours... Ma dose. Ne lui en veux pas, je suis le seul fautif dans cette histoire. - Non. Je suis fautif moi aussi. Fautif de ne pas avoir vu que tu allais mal. Je vis avec toi, chez toi. Quand tu es au bureau, on ne peut rien voir, mais ici, j’aurais du le sentir. Je m’en veux moi aussi. J’aurais tellement voulu... T’aider ! Danny leva le regard vers Steve et fut attristé de la vision que lui renvoyait l’homme de sa vie. On aurait dit un enfant. Un enfant perdu, qu’on aurait lâche au milieu de nulle part sans aides ni indications quant à la marche à suivre pour continuer de vivre. Les yeux de Steve étaient remplis de larmes. Il n’avait jamais vu Steve pleurer. Son cœur se serra, et il essuya du bout des doigts les perles d’eau, comme un mère ferait pour son enfant après un cauchemar.
- Tu n’aurais rien pu faire... Ne le prend pas mal, hun ? Danny prit les mains de Steve entre les siennes. C’était sa manière de lui montrer qu’il ne le prenait absolument pas mal. Les actes à la place des mots, encore et toujours. J’étais enfermé, dans mon monde ; ce monde horrible, où rien ne semblait vouloir aller. L’enquête n’avançait pas, et j’avais peur de te perdre, de tout perdre. J’ai honte. Honte, par rapport à toi. Tu es toujours fort, tu fais tout pour Grace, tu ne flanches jamais. - Faux. Tu sais très bien que pour Grace, j’aurais pu faire pire. Je ne te jugerai jamais, tu n’as pas à avoir honte. Danny chercha les yeux de son partenaire et plongea son regard dans le sien et lui murmura : C’est compris ? Tu n’as pas à avoir honte ! - Danny, tu ne comprends pas ? Steve se leva brusquement, passant sa main sur sa barbe de quelques jours, comme toujours lorsqu’il n’était pas d’accord avec ce qui se passait. J’ai l’impression, même en étant sorti de la clinique que j’ai tout perdu ! Je t’ai toi, mais... Après ? Je sais pas si je serai capable de reprendre le boulot. Je n’ose pas croiser Chin ou Kono. Et Mary, elle doit penser quoi de moi ? Que je suis pas capable de faire mon boulot et de la retrouver correctement. - Mais elle est saine et sauve Steve, toi aussi, tout le monde va bien ! Danny lui prit la main, le forçant calmement à se rassoir, ce qu’il fit. Je suis là, tout le monde est là. Chin et Kono n’ont pas cessé de demander de tes nouvelles, chaque jours. Mary appelait le médecin tous les soirs, au cas où il y aurait du changement ! On ne t’as pas oublié, ni abandonné. Et je sais qu’il te faudra du temps. Mais on a tout le temps du monde. Et même plus. Et a chaque fois que tu auras besoin de moi, je serais là. A chaque fois que tu iras bien, je serai là aussi. Ton bonheur m’importe tellement. Ces deux mois ont été un enfer sans toi. Je ne savais pas quoi faire pour toi. Je tournais en rond. Je m’en voulait de ne pas pouvoir t’aider. Et puis... Tu me manquais. Ta voix me manquait, tes mains, tes yeux... Tout. - Ne me laisse plus partir, d’accord ? - Ne me fait plus de frayeur pareil alors. - Je te le promet. - Ne me promet rien Steve, prouve le moi. Et ne doute jamais de qui tu es, ou de ce que tu fais. Parce que j’ai toujours considéré que me réveiller chaque matins à tes cotés était un cadeau de je ne sais qui. Mais le plus beau du monde. Je t’aime Steven, peu importe tes faiblesses ou tes problèmes. Je t’aime comme on aime qu’une seule fois dans sa vie.
La fin de la phrase fut murmurée, mais le concerné comprit parfaitement chaque mots prononcés. Il s’empara des lèvres de Danny, fougueusement. Ils gémirent au contact des lèvres de l’autre, ne cherchant pas à respirer. La vie semblait couler à nouveau dans leurs veines. Lorsqu’ils se séparèrent, contraints après ce ballet de langues et cet échange d’amour, Steve prit la parole en premier :
- Moi aussi je t’aime, Danno. Et aucuns des « mercis » du monde ne serait assez forts pour te remercier de ce que tu as fait pour moi. - Ne me remercie pas. C’est une nouvelle vie qui commence. Pour toi, pour nous. Alors appelle ta sœur, et Chin et Kono, rassure les, sinon ils ne dormiront pas de la nuit.
Steve se leva après un dernier baiser et appela chacune des personnes citées par Danny, sous le regard bienveillant et protecteur de ce dernier. Finalement, cette nuit là, ce fut à Danny de ne pas fermer l’oeil. Il passa son temps à regarder Steve dormir comme un bien heureux sur son torse, après que ce dernier lui ai prouvé qu’il était bel et bien de retour en liant leur corps assoiffés d’amour.
_________________ "You'll always be the one, getting stuck in my head." Comme s'il n'y en avait jamais eu que pour toi. Membre de la SAMD
[/center]
[center][i]
|