Bonsoir (ou bonne nuit) voici le chapitre 4 tant attendu !
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Steve et Chin arrivèrent au QG du 5-0, le brun beaucoup plus énervé que l'asiatique.
- Kono, c'est quoi cette histoire de décaler le procès à demain matin ?
- C'est le gouverneur qui m'a prévenu par mail. L'histoire traine depuis trop longtemps pour le FBI, à mon avis ils n'ont plus envie d'attendre et veulent sans doute boucler l'affaire rapidement.
- Ils ne peuvent pas juste le mettre une heure plus tard, histoire qu'on ait le temps d'attraper Williams junior ? demanda Chin.
- Je vais voir ce que je peux faire mais je ne te garantis rien.
- Merci Kono, répondit Steve. Et sio tu n'y parviens pas, vous irez au procès sans moi.
- Quoi ? fit Chin. Mais enfin tu ne peux pas abandonner Danny !
- On a pas le choix Chin si on veut arrêter Matt. On ne peut pas déplacer le rendez-vous qu'on a fixé avec Pedro, on va se faire griller sinon. Alors vous irez au procès pour soutenir Danny pendant que j'irai chercher son frère et je ferai mon possible pour le ramener avant la fin du procès.
- Ok, reprit Kono, on tentera de faire diversion si jamais tu as du retard. Après tout, je ne pense pas que le procès dure très longtemps.
- Bien, finit Steve. Comme vous le savez, le FBI va interroger Danny cet après-midi et on ne peut rien faire d'autre à part attendre. Je vous laisse donc le reste de votre journée, histoire que vous vous prépariez pour le procès et que je m'organise pour l'arrestation de Matthew.
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L'après-midi (14h)
Danny était assis sur son lit, ou du moins, ce qui lui en servait, et reagrdait dehors à travers les barreaux de la fenêtre de sa cellule. Le ciel était bleu, lui rappelant la couleur des yeux d'un certain Seal, et avec quelques nuages blancs ici et là, dont un lui sembla avoir la forme d'un coeur. Il soupira en repensant à l'aveu de Steve dans un accès de colère. Bon ok, cet animal de néanderthal l'aimait. Mais lui ? Que ressentait-il ? Etait-ce de l'amour ? Non impossible, il était sortit avec Rachel, il aimait les femmes... Et pourtant, son coeur avait raté un battement quand le brun avait fait sa déclaration, et à ses côtés il se sentait bien et en sécurité. Un cliquetis de clés qui s'entrechoquent le sortit de ses réflexions. Les deux agents du FBI venaient le chercher pour l'interrogatoire. On lui passa les menottes avant de l'emmener dans une pièce sombre et peu éclairée. Au milieu de celle-si se trouvait une chaise sur laquelle on lui indiqua de s'asseoir sans pour autant lui oter les anneaux qui meurtrissaient ses poignets.
- Adam, dit Edward, laisse nous mais reste devant la porte.
- Ah d'accord, fit Danny, une fois qu'Adam fut sortit, vous, vous donnez les ordres et lui il obéit comme une gentil petit chien, c'est ça ?
Un crochet du droit ne se fit pas attendre et frappa de plein fouet la paumette gauche du blond alors qu'il essaya de retenir un grognement de douleur.
- Wahou... C'est ça vos méthodes d'interrogatoire au FBI ?
- Au moins, nous ne jetons personne aux requins ou du haut d'un immeuble comme le fait le 5-0.
- Ah oui mais au moins les suspects parlent.
- Tu ne comptes pas parler ?
- Non.
- Ecoute moi bien petit merdeux, dit l'agent Kipton en tirant la tête de Danny en arrière en empoignant ses cheveux, ça fait 6 mois tu m'entends, 6 mois que je suis sur cette putain d'enquête ! La plus longue de ma carrière, parce que tu vois, je suis connu pour résoudre les affaires assez rapidement. Et il y a un mois de cela, j'étais sur le point d'arrêter cette petite pourriture qu'est ton frère, mais toi et ton imbécile de copain Steve McGarrett, vous avez voulu vous la jouer à la superman, et bah vous avez perdu ! finit-il en lâchant rageusement les cheveux de Danny.
- Vous savez, répondit le blond calmement, c'est pas en insultant mes proches que vous aurez vos réponses.
- Alors tu veux quoi pour parler ? demanda Edward en se rapprochant dangeureusement son visage vers celui du prisonnier.
- Rien. Pour la seule bonne raison que je n'ai rien à vous dire, cracha Danny ce qui lui valut une gifle monumentale qui laissa la trace rouge de la main de l'agent du FBI sur sa joue.
- Ne joues pas avec mes nerfs, hurla t-il, où est ton frère ?
- Je ne sais pas où il est ! cria à son tour le blond.
- Tu mens !
- Non !!
- Ecoute moi bien, si tu ne coopères pas le procès sera avancé à demain matin.
- Faites ce que vous voulez de moi, je m'en fiche complétement.
- Il me semble que tu as une fille non ? Déjà que tu ne la vois pas beaucoup alors imagines ce qu'elle va ressentir quand elle va savoir que son père va aller en prison. Et quand elle va en apprendre les raisons, qui sont que tu n'as pas voulu balancer ton frère qui blanchit de l'argent sale, qu'est-ce qu'elle va penser de toi ? Que tu n'es qu'un lâche !
- Ecoutez... Je ne peux rien faire. Je vous répète que je ne sais pas où il est, que faut-il que je fasse pour que vous me croyez ? demanda Danny avec une voix empreinte de désespoir.
- Moi ? Rien. Mais le juge sera surement plus facile à convaincre avec un bon avocat.
- A quoi ça vous sert que j'aille en prison hein ?
- Simple petite vengence personnelle. Je n'ai pas réussi à avoir ton frère, mais je t'ai toi. Et avec ça, le gouverneur ne vous fera plus confiance et adieu le 5-0. Et tout ça par ta faute, alors je veux que tu rumines bien tout ça pendant ton petit séjour derrière les barreaux, et peut-être qu'un jour ou l'autre j'aurai le nom d'un lieu, d'un pays que sais-je ?
- Avouez qu'au fond, ça vous embête bien de ne pas savoir où se trouve mon frère.
Comme réponse, l'agent du FBI frappa Danny à l'arcade gauche et du côté droit de sa machoire dont la lèvre inférieur se fendit.
- Oui, effectivement lieutenant Williams, fit Kipton en sortant de la salle d'interrogatoire, ça me fait vraiment chier.
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Voilà le 4 ! A suivre...