Voilà la suite en espérant que cela vous plaise
encore merci a Cpt Jack
N.
Ils passèrent donc la journée comme si de rien n’était. Enfin jusqu’au moment où, après que McGarrett ait encore joué au héros, il se retrouve en contact direct avec Danny, ce dernier lui faisant la même accolade amicale que d’habitude.
Flash-back.
Ils venaient de boire plusieurs bières, et ils étaient tous les deux pas mal éméchés lorsque poussés par une force invisible, ils s’étaient rapprochés. Leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre, alors naturellement c’était arrivé. Leurs lèvres s’étaient tendues l’une vers l’autre pour se goûter, et leur corps bizarrement suivirent. En effet le désir suintait de tous leurs pores, et ils n’eurent aucun mal à trouver quoi faire. Leurs mains comme animées, passaient par mouvement tantôt rapide, tantôt lent, tantôt rectiligne, tantôt circulaire sur leur dos à travers leurs vêtements. Elles passaient doucement. Lorsqu’enfin le brun se décida et commença à déboutonner la chemise de son équipier alors que ce dernier continuer à le caresser en descendant le long de la colonne vertébrale. Quand il eut finit d’ouvrir la chemise du blond …
Fin du flash-back.
Revenant à la réalité ils se consultèrent du regard, ils avaient vues la même chose : le contact entre eux avait ouvert un passage aux souvenirs, et si ils en croyaient ce qu’ils venaient de voir ils n’avaient pas fait que de boire trop. Leur sous-vêtements ayant sûrement été enfilés par inadvertance à la fin de … de quoi d’ailleurs ? Ni l’un ni l’autre ne se souvenaient de ce qui s’était passé. Hormis les minutes qu’avait ravivées l’étreinte des deux policiers.
Les cousins, pas dans l’unité spéciale par hasard, avait compris que quelque chose clochait dans le comportement, ils décidèrent donc de leur demander ce qui clochait. Chin allait voir Steve pendant que Kono s’occupait de faire cracher le morceau à Danny.
-Qu’est ce qui t’arrives Steve ? demanda Chin
-Rien pourquoi ?
-Parce que depuis l’enquête sur la petite fille tu sembles bizarre
-Mais non ne t’inquiète pas, je suis au top ! répondit McGarrett, avec un faux sourire mais Chin ne s’y trompa pas.
- Allez dis moi ce qu’il se passe tu sais bien que ça restera ente nous
-Bon, ok, mais promets-moi de ne pas me juger
- Raconte va !
- Bah voilà, après l’enquête sur la disparition de la petite Marie, je suis allé chez Danny, il m’a ouvert, a été se doucher, puis on a mangé des pizzas et bu un certain nombre de bières. … mais après aucun souvenir, et ce matin je me suis réveillé avec le caleçon de Danno. Et puis tout à l’heure pendant qu’on se donnait l’accolade après que j’ai failli mourir des souvenir me sont revenus : on se caressait le dos et j’ai retiré sa chemise … je ne me rappelle de rien d’autre.
-Ah je comprends mieux tes réactions, et Danny, il ne se souvient pas non plus ?
-Non pas que je sache…
***
Pendant ce temps, Kono posait la même question au lieutenant, qui y répondit bien plus rapidement, mais en étant moi précis
-J’ai quelques brides de souvenir de la soirée d’hier quand McGarrett est venu chez moi avec des pizzas et des bières. Je me rappelle seulement qu’il m’a retiré ma chemise. Mais parles-en à personne s’il te plait.
-D’accord je garde ça pour moi.
***
Les cousins ne se concertèrent pas et ne dirent rien comme promis.
***
Les deux flics décidèrent de se revoir et de provoquer leurs souvenirs.
Alors ils firent ce qu’ils avaient vus, ce dont ils se rappelaient, et quand la chemise du blond tomba au sol, leur souvenir et le présent se mêlèrent dans un ballet, une dance érotique, allant jusqu’à l’abandon total et volontaire des deux amants.
***
Et le lendemain, c’est l’esprit tranquille qu’ils retournèrent travailler.
***
Les cousins se regardèrent et sans se consulter autrement ils comprirent.
C’est alors que le commandant et son lieutenant leur annoncèrent qu’ils avaient « couché ensemble », sous le sourire des deux hawaïens.
-Pourquoi tu souris Kono ?
-Pourquoi tu souris Chin ?
Dirent les deux hommes en même temps. Puis ils se regardèrent et ... avouèrent avoir parlé de leurs « problèmes de souvenirs » aux cousins.
-Bon, bah, au boulot maintenant, la pause est finie, fit le SEAL rompant le silence embarrassant qui venait de s’installer.