Vous êtes super!
Merci pour vos messages de soutien
je vois que je ne suis pas la seule à tomber malade en été (enfin si on peut appeler ça un été)
Je suis un peu rétablit et sans plus attendre je vous mets la suite (vous avez suffisamment patienté!
)
- Ma petite princesse ! murmura le lieutenant en serrant Grace fortement dans ses bras.
Il revenait à peine au QG du 5-0, endroit sûr où Kono avait amené la fillette. En se jetant dans ses bras, Grace commença à pleurer.
- Pourquoi tu pleures mon petit chat ?
- J’ai eu peur.
- Tu as été très courageuse, n’est-ce pas Kono ?
- Bien sûr, répondit la jeune femme. Encore plus courageuse que ton père.
- Tu as arrêté les méchants ?
- Non…
En réalité, l’homme que Steve avait abattu n’était qu’un homme de main de Wi Wang. Gooden était mort et si Steve survivait il était la prochaine cible. Danny n’avait pas de temps à perdre.
- Kono, est-ce que tu pourrais amener Grace chez Rachel.
- Mais papa ! Je devais dormir chez toi !
- Je sais mon bébé, mais Danno doit régler une affaire très urgente. Dès que tout est fini, je te promets que tu viendras dormir à la maison. Je t’aime monkey.
Il étreignit une dernière fois sa fille et la laissa aux bons soins de Kono. Il s’installa confortablement dans son fauteuil avant de se saisir du téléphone et de passer un coup de fil.
- Ici le détective Daniel William du 5-0. Voilà, je vous appelle concernant le commandant Steve McGarrett qui a été admis suite à une blessure par balle au niveau de l’abdomen.
Danny entendit que la standardiste tapait rapidement quelque chose sur un clavier d’ordinateur.
- Effectivement le commandant a été opéré il y 2 heures par le docteur Gaviley. Je vous le passe. Il sera plus apte à répondre à vos questions.
Un morceau des 4 saisons de Vivaldi retentit aux oreilles de Danny tandis qu’il entendait d’être mis en relation avec le chirurgien.
- Docteur Gaviley.
- Bonsoir docteur, ici le lieutenant Daniel Williams du 5-0. Je voudrais prendre des nouvelles du commandant McGarrett.
- Le commandant va bien, son pronostic vital n’est pas engagé. La balle qui s’est logée dans l’abdomen n’a touché aucun organe vital. L’opération s’est bien déroulée. Pour le moment on le garde en réanimation mais dès demain il intégrera une chambre individuelle. En fonction de sa guérison, nous pourrons dire à quel moment il pourra sortir.
- Le commandant est en danger de mort. Je veux qu’il soit surveillé 24/24H. Demain je dépêcherai deux hommes du HPD à poster devant la porte de sa chambre. Je veux qu’il n’ait droit à aucune visite, si ce n’est le personnel médical. Si jamais vous voyez quelqu’un de suspect rôder autour de sa chambre, appelez-moi immédiatement. Je vais vous laisser mon numéro personnel.
Il lui laissa ses coordonnées et raccrocha. Il ferma les yeux. Il avait eu la frousse de sa vie aujourd’hui. D’une part, Grace avait été en danger et Steve avait failli y laisser la vie. Il ne savait plus quoi penser. Il savait pertinemment qu’il n’aimait plus Steve mais alors pourquoi il avait été pris de cette angoisse profonde de le perdre quand il l’avait vu se faire tirer dessus ?
Il détestait Steve, ça ne faisait aucun doute. Il avait tellement souffert que ça ne pouvait pas en être autrement. Il devait remettre ses idées en place, oublier qu’il s’agissait de Steve et faire son job comme il l’avait toujours fait.
Il fallait qu’il trouve ce Wi Wang.
Une semaine été passé depuis la fusillade. L’enquête avançait à reculons. Aucune trace de Wi Wang sur l’île et Danny commençait à désespérer. Etait-il un mauvais flic ? Où n’arrivait-il tout simplement pas à faire correctement son boulot parce que Steve était concerné ? Devait-il se désengager de cette affaire ? Tout un tas de question l’assaillait et il n’avait pas la moindre réponse à fournir.
On frappa à la porte. 22 heures. Qui cela pouvait-il bien être ? Il se leva péniblement de son fauteuil et alla ouvrir. Steve se tenait là difficilement sur ses pieds accompagné de deux policiers.
- Steve ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
- J’aimerai bien que tu vires ces deux chiens de garde, répondit le SEAL quelque peu énervé. Et puis je veux des explications.
- Des explications ?
- Laisse-moi entrer.
- Pas question !
- Danny ! Je suis blessé. Laisse-moi entrer.
Le lieutenant se résigna et soupira avant de s’effacer pour laisser passer le brun. Il demanda aux policiers de bien vouloir rester dans le coin. Le militaire s’installa avec difficulté sur le canapé. Il avait mal ça ne faisait aucun doute.
- Pourquoi est-ce que tu n’es pas venu me voir à l’hôpital ? demanda-t-il sèchement. J’ai espéré te voir passer la porte à de multiples reprises. Pourquoi tu n’as pas pris de mes nouvelles ?
- Je n’avais pas le temps.
- Tu n’avais pas le temps ou tu n’avais pas envie ?
- Un peu les deux.
- J’ai vu la panique dans tes yeux quand je me suis fait tirer dessus. Je sais que tu as encore des sentiments pour moi.
- Absolument pas !
- Tu comptes me contredire à chaque fois ?
Un silence s’installa. Danny restait debout à observer son salon sans jamais regarder Steve. Que pouvait-il répondre ? Il avait hésité à rendre visite à Steve mais les choses étaient suffisamment compliquées sans ajouter ça.
- Danny… Je te parle là. Je pense qu’on devrait percer l’abcès.
- Tu connais le fond de ma pensée.
- Celui que tu détestes c’est le Steve d’il y a 5 ans. Je sais que je t’ai traité comme de la merde et que j’ai totalement merdé avec toi. Je sais que je t’ai fait du mal…
- Je ne pourrai jamais te pardonner. Ecoute ça ne sert à rien d’en parler. On est dans un cercle vicieux. Je te reprocherai toujours les mêmes choses et malheureusement ça ne changera pas. Alors oui j’ai eu la peur de ma vie quand je t’ai vu blessé mais ça s’arrête là. Il vaut mieux pour tous les deux que tu rentres chez toi et que tu arrêtes d’essayé de me contacter. On n’est pas fait l’un pour l’autre. Il faut l’accepter.
- Tu me manques. Te revoir l’autre jour à la base m’a fait l’effet d’une bombe Danno. Tu obsèdes mes pensées.
- Tu devrais partir Steve.
- Tu as raison, c’est tellement plus facile de se voiler la face !
Il se leva brusquement mais fut saisit d’un énorme mal de tête. Danny s’aperçut immédiatement que quelque chose clochait. Il se précipita vers lui et le tint par la taille pour le maintenir debout.
- Steve ! Ca va ?
- Non…j’ai besoin de m’allonger.
- Tu as besoin de repos ! Tu n’aurais pas dû venir ici.
- J’avais besoin de te voir.
Danny ne répondit pas. Bien sûr qu’il était flatté que Steve lui dise ce genre de chose. Il sentit le brun perdre peu à peu conscience. Il l’amena jusqu’à sa chambre et l’allongea sur le lit. Il se saisit de son portable et composa le numéro du docteur Gaviley. Il l’avait eu au téléphone tous les jours pour prendre des nouvelles de Steve. Il lui décrit les symptômes de Steve d’une voix angoissée.
- Lieutenant c’est normal, ne vous affolez pas. Le commandant est sorti de l’hôpital il y a à peine 1 heure. Il a besoin de repos. Il suffit que quelque chose l'ait contrarié ou qu’il n’écoute pas mes consignes pour que ce genre de chose arrive. Veillez sur lui. Si vous voyez qu’il commence à avoir des frissons ou bien à transpirer ramenez le immédiatement à l’hôpital. Sinon, après une bonne nuit de sommeil, le commandant ira très bien.
Danny raccrocha après avoir discuté un peu plus avec le docteur est reporta son attention sur le brun. Il dormait paisiblement. Il était vraiment très beau. Il analysa toutes les lignes de son visage pour les imprimer dans son esprit. Il avait été amoureux de ce visage. L’était-il toujours ? Non certainement que non.
Il se releva du lit, mais une main se saisit de son poignet. Steve ouvrit difficilement les yeux et lui dit d’une voix pâteuse :
- Reste avec moi s’il te plait.
- Je reviens. Je vais éteindre les lumières et congédier les deux policiers.
Steve eut un faible sourire avant de refermer les yeux. Danny fit ce qu’il avait à faire puis revint auprès de Steve. Il s’allongea à ses côtés en restant à une distance raisonnable. Mais le militaire ne l’entendit pas de cette oreille. Il s’approcha de lui avec difficulté.
- Viens là, murmura-il.
- Non Steve.
- S’il te plait. Je ne vais pas bien…Te sentir près de moi m’aidera.
- Mais bien sûr !
- S’il te plait, supplia Steve.
Danny soupira. Encore une fois, il se montrait faible face à lui. Il se mit sur le flanc, posa sa tête sur l’épaule du brun et passa un bras à travers le torse du brun en faisant bien attention à ne pas toucher sa blessure. Steve passa un bras autour de ses épaules et soupira d’aise. C’est ainsi, enlacés, qu’ils s’endormirent. L’un contre l’autre.
Tada!!
Et voila la suite!
Alors vous en pensez quoi?
J'ai eu un peu de mal à l'écrire : entre deux mouchoirs et deux quintes de toux c'était hard!
Mais je l'ai fait!
J'espère que vous ne vous lassez pas!
Je vous dit à bientôt pour la suite!Bisou