Bonsoir!
Ou bonjour, comme vous voulez, je ne suis pas difficile!
Je voudrais partager avec vous un petit OS que j'ai écris hier soir sur Sam et Dean.
J'ai l'intention de me lancer dans une fiction à chapitres et tout, mais pour le moment c'est cet écrit qui est sorti de ma tête.
Bonne lecture! =)Azyline
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Mais qu'est ce qui ne va pas?
Il ne savait pas vraiment depuis quand, mais Dean en était persuadé, instinct winchesterien oblige, quelque chose avait changé avec Sam.
Ce n’était pas dans son comportement. Sam était toujours la même asperge - mais une asperge de compétition, musclée comme il faut - et une véritable encyclopédie sur pattes.
Il raffolait toujours autant de ces espèces de salades immondes, même si - et ça Dean s’en réservait tout le mérite - le cheesburger était rentré dans la liste de nourriture relativement régulière du cadet Winchester.
Les références que Dean pouvait faire restaient toujours un mystère complet, et son humour lui tapait toujours aussi régulièrement sur le système. Le traditionnel «Jerk» n’avait pas disparu de son vocabulaire, ni l’éternel «C’est Sam!». L’imbattable regard de chien battu avait depuis longtemps fait ses preuves et au grand dam de Dean, il était resté dans les habitudes.
Mais Dean le savait, quelque chose clochait. Et - foi de Winchester! - il comptait bien découvrir ce que c’était.
Il avait, plus ou moins discrètement vu les regards étonnés et suspicieux de son petit-frère, tenté les classiques «Christo», étouffés dans une quinte de toux forcée et bruyante. En dehors d’un regard rempli d’incrompréhension, aucun résultat probant ne s’était manifesté. L’introduction d’une quantité raisonnable d’eau bénite dans la bière n’avait pas non plus eu l’effet escompté, si ce n’est que Sam trouvait que sa bière avait un drôle de goût.
Pas de quoi fouetter un chat en somme.
Mais Dean avait redoublé de vigilance, et l’affaire «Découvrir ce qui cloche» était passée numéro 1 dans ses priorités. Cela avait d’ailleurs failli lui coûter cher plusieurs fois. Il était vrai qu’observer Sam - espionner serait plus juste - en pleine chasse au loup-garou n’était pas la meilleure option à choisir.
Puis, les jours et les semaines passant, Dean ne parvenait toujours pas à trouver ne serait-ce qu’un minuscule indice sur ce qui était arrivé à son frère pour que son instinct lui chuchotte sans cesse que c’était vraiment bizarre.
L’ainé des Winchester avait sérieusement songé à renoncer à mener l’enquête.
Mais la vérité avait finalement éclaté au grand jour, alors que Dean n’y faisait plus attention.
Une nuit, passée comme d’habitude dans un de ces vieux motels, Dean s’était réveillé quelque peu nauséeux. Supposant que les abus de la veille y étaient pour quelque chose, l’ainé des Winchester avait quitté son lit et était entré sans bruit dans la salle de bain, dans le but de se rafraichir le visage.
Mais, alors que Dean relevait la tête du lavabo, se sentant nettement plus frais, ses yeux étaient tombés sur la clé de l’énigme qui le hantait depuis des mois.
Au bord de la douche, se trouvait un flacon de shampoing appartenant à Sam, et sur lequel on pouvait lire:
«Shampoing doux, pour cheveux secs et fragilisés. Sa formule onctueuse, enrichi en huile essentielle d’ylang-ylang et en vitamine B5, nourrit et revitalise vos cheveux. Votre chevelure retrouve douceur et souplesse.»
Si Sam n’était pas une fille après ça!
FIN
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