Inspiré par ce dessin :
http://25.media.tumblr.com/tumblr_lufhkrKmru1qluvb8o1_1280.jpgEt aussi par cette chanson :
http://www.youtube.com/watch?v=ABaquDs4SKcEt aussi parce que je trouve qu'en ce moment, on est vachement pas sympa avec les loulous, et que j'ai eu l'intime conviction que je leur devais bien un moment de répit.
100% fluffy doublé de guimauve !
Enjoy !
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PilialohaIl se réveilla au son des gouttes de pluie sur les feuillages à l'extérieur et à la caresse d'une bouche sur son cou. Il soupira de contentement, tout en gardant les yeux fermés.
— Hey Danno, murmura Steve derrière lui.
— Hey babe ! murmura-t-il en retour, caressant du bout des doigts le bras passé autour de sa taille.
— Tu as bien dormi ?
— Hu hum... Tu n'es pas allé nager ?
— Il pleut... J'avais pas envie d'être mouillé, répondit doucement Steve.
La plaisanterie amena un sourire sur le visage du blond. Il se retourna pour faire face à l'homme de sa vie, et un sourire idiot apparut sur le visage du brun.
Danny leva une main et la posa sur la joue de Steve, ce dernier fermant les yeux pour savourer le contact. Ils avaient si peu souvent le temps de se réveiller doucement, tranquillement, dans les bras l'un de l'autre.
Danny traça du pouce les contours d'une blessure sur le front de Steve. Le brun fit une légère grimace et le blond fronça les sourcils.
— C'est encore douloureux ? demanda-t-il.
— Douloureux, pas tant que ça, mais c'est désagréable quand même.
Danny attira le visage du brun vers lui et posa ses lèvres sur la suture. Steve soupira.
— Mon Superman personnel serait-il finalement humain ?
— Peut être, mais tu es ma seule kryptonite, Danno.
Le lieutenant sourit et posa son front dans le creux de l'épaule, huma légèrement les différentes odeurs du brun — soleil, gel douche, sel... et soupira une nouvelle fois.
— Tu es encore fatigué ? demanda Steve en promenant son nez dans les mèches blondes tout en serrant l'autre homme contre lui.
— Je dormirai bien encore un peu, mais ça me priverait de ce moment si agréable... Je préfère profiter de ta présence.
Steve émit un léger rire et pivota légèrement pour allonger complètement le blond avant de se pencher vers lui pour l'embrasser tendrement.
— J'aurai préféré dire bonjour à ma brosse à dents avant qu'on en arrive là, babe, fit le blond en s'éloignant un peu.
— On s'en fiche, Danno... Tu l'as dit toi même, il faut profiter du moment.
— Ok ! reprit Danny en attirant Steve vers lui pour prendre possession de ses lèvres.
Le baiser était doux, chargé de tendresse, d'amour, un peu de sommeil. Il révélait parfaitement les sentiments que les deux hommes avaient l'un pour l'autre. Danny bougea un peu, et son intimité vint frôler celle de Steve. Mais aucun des deux ne sembla le remarquer. A ce moment précis, il n'était pas question de sexe, mais de tendresse, et du besoin qu'ils avaient l'un comme l'autre d'aimer et de se sentir aimé.
Steve rompit le baiser et s'écarta légèrement. Ses doigts caressèrent doucement l'impressionnant hématome qui avait fleuri sur la joue du blond depuis la veille.
— Il t'a pas loupé, commenta sobrement Steve.
— Je peux pas lui en vouloir tu sais, soupira Danny. Je crois bien que je ferai pareil si un jour on m'annonçait que ma petite fille ne reviendra jamais à la maison.
Danny ferma les yeux et inspira profondément. Leur dernière enquête avait été exténuante, tant physiquement que moralement. Le kidnapping de ce petit garçon avait mis leurs nerfs à rude épreuve. Ils avaient arrêté le responsable, et cela avait valu à Steve de finir avec 5 points de suture sur le front. Malheureusement, ils étaient arrivés trop tard pour sauver le petit Sean. Et quand Danny avait présenté ses condoléances au père du petit garçon, celui-ci l'avait violemment envoyé dans le décor avec un coup de poing. Il avait fallu pas moins de six policiers pour calmer l'homme submergé de douleur.
Steve passa une main dans les mèches blondes et déposa de délicats baisers sur les lèvres, le front, les joues et le nez de son compagnon.
— Shhh, Danno... Shhh. Ne penses pas à ça. Tu as eu Grace au téléphone hier soir, et tu sais qu'elle va bien.
— Ca n'empêche pas que...
— Shhh... Danno... Shhh.
La main du brun glissa sur le visage du blond et effaça délicatement les larmes qui glissaient sur les joues mal rasées.
— Shhh, murmura encore une fois Steve jusqu'à ce que Danny se calme. Tant que je serai en vie, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que toi et Grace soyez en sécurité.
— Voilà qui va réduire considérablement notre espérance de vie, babe ! répondit Danny en souriant à travers ses dernières larmes.
Steve fronça les sourcils dans une futile tentative pour paraitre vexé, mais il ne put empêcher un sourire de s'ancrer sur son visage. Il se pencha à nouveau vers Danny, laissant leurs nez frotter l'un contre l'autre, avant de reprendre leur baiser.
Leurs mains glissaient sur le corps de l'autre, effleurant délicatement chaque parcelle de peau. Ils ne feraient pas l'amour. Pas tout de suite en tout cas. Ils avaient eu leur dose de passion charnelle pendant une bonne partie de la nuit. Ce matin, ils profitaient juste l'un de l'autre, dans une aube humide, alors que le soleil tentait timidement de percer à travers les nuages.
Le moment fut brisé par la sonnerie du téléphone de McGarrett sur la table de nuit. Danny grogna.
— Ne réponds pas, murmura-t-il.
— Tu sais que je n'ai pas le choix, Danno, répondit le brun en tendant une main à l'aveugle pour attraper l'appareil, ses yeux ne quittant pas un instant le regard toujours embrumé de sommeil du blond.
— McGarrett ! lança-t-il en décrochant.
Il écouta attentivement son interlocuteur, et Danny put voir à la seconde près quand leur week-end de tranquillité se termina, avant même d'avoir pu commencer.
— On arrive ! reprit le brun avant de raccrocher.
Il posa son front sur l'épaule de Danny et ce dernier caressa doucement les mèches brunes.
— Ne dis rien... Ne dis rien, par pitié.
Steve rit doucement, soupira puis releva la tête.
— Habille-toi, Danno. Il faut qu'on aille bosser.
Danny laissa échapper un soupir de dépit, mais prit encore quelques instants pour embrasser tendrement son compagnon avant de s'écarter.
— En route, babe. Le devoir nous appelle.
FIN
pilialoha : tendre lien, lien amoureux.