et tout le monde respire un grand coup
Voici la fin (oui, parce que il faut bien qu'il y ait une fin, faut pas pousser non plus, j'ai pas que ça a faire moi
)
**********
— Danno... Danno...
— Shhh... Doucement SuperSEAL. Doucement... Je suis là !
Une main de Danny dans la sienne. Une main de Danny sur son épaule.
— Danno...
— Ouvre les yeux Steve... Allez, babe ! Ouvre les yeux... Ça fait trop longtemps que tu nous fais attendre.
Et il ouvrit les yeux en grand. Il était de nouveau à l'hôpital. Mais Danny était près de lui et semblait allait bien. Il regarda ses mains, puis celles du blond. Aucune alliance. Où était-il ?
— Danny ? Où est-ce qu'on est ?
— Si tu ne t'en rends pas compte, on a un sacré problème, McGarrett ! répondit le lieutenant.
— On est à l'hôpital, j'avais bien compris... Mais où ?
— Steve ? Tu veux que j'appelle un toubib ? T'es pas très cohérent. Je sais bien que tu as subi un gros choc, mais là, tu me fais peur.
— Parle-moi de nous, s'il te plaît ! Le pressa le brun.
— De nous ? De nous... nous deux ? Ou de nous l'équipe ?
— Commence par l'équipe, murmura Steve.
— Heu... OK... Chin et Kono sont allés arrêter ce connard de Wilkinson. Ça lui apprendra à planquer des explosifs dans son bateau. On le soupçonne aussi d'en avoir chez lui. Les cousins sont allés le cueillir avec une équipe du SWAT.
OK... Wilkinson... Il était de retour dans sa réalité. Celle qu'il connaissait.
— Ils vont bien ?
— Mieux que toi en tout cas. Franchement, McGarrett, connaissant les antécédents du gars, tu avais besoin de te ruer sur son yacht comme ça ? Alors qu'on était... enfin que j'étais sur à 99 pour cent que le truc était piégé ? Il a fallu que j'aille te chercher dans l'eau ! Tu m'as obligé à nager, j'espère que tu es fier de toi !
— Ça nous laissait 1 pour cent de marge... Tu as nagé, et j'ai loupé ça... C'est vraiment dommage...
Danny le regarda en plissant les yeux, ne sachant pas trop si son coéquipier se payait sa tête ou pas.
— Bien fait pour toi... Tu n'avais qu'à ouvrir les yeux quand je te l'ai demandé. Enfin, bref... Tu vas mieux, je vais bien, tout le monde va bien et dans quelques heures, Wilkinson sera sous les verrous... Je vais donc te laisser pour aller me changer. Parce que des fringues qui ont séjourné dans l'eau salée ne sont vraiment pas agréables à porter, tu sais !
— Attends... Parle-moi de nous ! De nous deux, je veux dire...
— De nous deux ? Y'a pas grand chose à dire. On travaille ensemble, tu fais grimper ma tension artérielle chaque jour que Dieu fait. Tu conduis ma voiture, et je bois tes bières de temps en temps... Pourquoi tu me demandes ça ?
— J'ai vécu... Une expérience un peu étrange... Enfin je crois que je l'ai vécu.
— Une expérience étrange, raconte-moi ça !
— Et bien...
Il tenta de rassembler les souvenirs qu'il avait. C'était tellement vrai. Ça semblait tellement vrai. Mais comment allait-il pouvoir en parler à Danny s'en avoir l'air d'un dingue.
— Babe, je sais déjà que tu es dingue ! dit Danny, et cela laissa supposer au brun qu'il avait réfléchi tout haut. Alors mets fin à mes souffrances et raconte-moi ce qui se passe.
— Pendant que j'étais inconscient... Je crois que j'ai vécu plusieurs vies.
— Alors là, c'est plus de la folie, c'est surnaturel. Mais bon, explique-toi.
— Je me suis réveillé plusieurs fois. Et à chaque fois, j'étais dans un hôpital. Et à chaque fois, tu étais là.
— OK, donc si je résume, même dans... d'autres vies disons, tu as des tendances suicidaires et moi je suis là pour réparer les pots cassés. Ca m'étonne même pas.
— Oui, mais c'était différent... Et je me suis fait la promesse que si je te revoyais, je te dirai la vérité.
— La vérité ? Mais la vérité sur quoi ? fit le blond en haussant les sourcils.
— Et bien... Dans chacune des... réalités que j'ai traversé... Enfin, peut être pas dans toutes, mais dans une grande partie. Nous étions un couple. Pas toujours avoué à tout le monde. Mais nous étions un couple. Marié une ou deux fois si je me souviens bien.
Danny s'assit lourdement sur une chaise et le regarda, la bouche légèrement entrouverte.
— Danny, je sais que ça peut sembler étrange, mais ça avait l'air tellement vrai. Et la dernière... réalité... que j'ai traversé m'a fait comprendre que je ne pourrai jamais plus me passer de toi.
— Qu'est-ce qui s'est passé dans cette... réalité comme tu dis ?
— Tu es mort. Et Grace m'a dit qu'elle me détestait pour t'avoir... pour lui avoir menti, quand j'ai dit que tu irais bien... Et c'était affreux... Et puis dans une autre j'ai vu ma mère... et...
La voix du brun mourut dans un sanglot et Danny se leva et entoura les épaules de Steve.
— Hey... Shhh... Du calme. Du calme... C'est peut être juste le contrecoup du choc que tu as reçu à la tête. Du calme.
— Non, Danny... Il n'y a pas que ça... Je ne peux plus me cacher. Je ne veux plus me cacher... Je tiens à toi... Plus que je ne suis sensé le faire.
Steve serra les poings dans la chemise du lieutenant, les bras de Danny se resserrèrent un peu plus autour de ses épaules, et le blond poussa un soupir.
— Qu'est-ce que tu essaies de me dire, Steven ?
— Je t'aime Danny. Je t'aime tellement que même inconscient je pense à toi. Je t'aime tellement que ça me fait peur... Et ça me fait mal aussi. Parce que je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête. Je sais bien qu'on partage quelque chose de spécial toi et moi, mais je veux être plus qu'un simple collègue de travail ou un ami.
— Merci mon dieu, murmura Danny en posant ses lèvres sur la tempe brune. Si tu savais le nombre de fois où j'ai rêvé que tu me dises ça... Il aura fallu une expérience de mort imminente pour que tu ouvres enfin les yeux.
Steve recula un peu en haussant les sourcils.
— Hey ! On est deux dans cette histoire ! Se défendit le brun.
— Steve, tu es tellement aveugle par moment. J'en étais arrivé à me demander si je n'allais pas me jeter à tes pieds, complètement nu, pour que tu comprennes !
— Ça peut toujours se faire, tu sais.
Danny éclata de rire et posa un baiser sur les lèvres de Steve.
— On va peut être attendre que tu sortes de l'hôpital, tu ne crois pas ?
— Oui, on peut attendre encore un peu. Je crois que je vais essayer de dormir. Tu veux bien rester avec moi ? J'ai envie d'être dans tes bras.
— Bien sur babe ! Attends un peu que je me mette à l'aise !
Le blond ôta ses chaussures et s'allongea sur le lit. Steve se lova contre lui et soupira de bonheur.
— Tu sens l'océan, murmura-t-il en s'endormant. J'aime ça...
— Dors, maintenant... On reparlera de tes réalités alternatives plus tard.
Quand Kono et Chin entrèrent quelques minutes plus tard dans la chambre, Steve dormait tranquillement contre la poitrine de Danny. Le blond leur fit signe de ne pas faire de bruit, et Kono sourit en tendant la main vers Chin. Celui-ci soupira, fouilla dans ses poches et lui tendit un billet. Danny fronça les sourcils, mais Chin lui expliqua par geste qu'il lui expliquerait plus tard.
Les cousins sortirent de la chambre sans faire de bruit, et Danny put continuer à veiller sur le sommeil de Steve.
FIN
(alors, heureux tout le monde? ^^)
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du est vraiment pas gantil avec Steve.
by Christie
