Citation:
Donc pas de risque je peut dire ce que je veux!
Mefies-toi quand meme, je risque d'emprunter le sarcophage de Baal
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Pourquoi pas.Mais sa consiste en quoi?
c'est une pratique tres sadique... attends, je recherche le passage que j'avais mis dans une fic....
" Il y a un petit restaurant Cajun réputé en Louisiane. Il est célèbre pour faire pleurer les clients. Vous voulez savoir ce qui les fait pleurer ? La sauce piquante. Personne ne sait comment il fabrique ce truc si épicé. La légende raconte que le diable passe une fois par mois et crache dedans. A côté de ces aiguilles, la sauce de ce restaurant ressemble à de la glace à la vanille. Chacune d'elle ressemble à un sac de piments rouges broyés, mélangés à de l'essence. On les nomme " Les aiguilles de l'enfer et croyez-moi, leur nom n'est pas usurpé. Au commencement vous ne ressentirez qu'une légère chaleur, une sorte de piqûre de guêpe, peu à peu la chaleur va devenir plus forte et vous aurez l'impression d'avoir de la lave à la place du sang. " t'en penses quoi ?
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Bravo Scilia tu vient de gagner le droit de continuer à vivre!
mdr et ouf !!!!!!!!!!
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c'ets totalement immonde de ta part de nous laisser en plan à un moment aussi cruciale de l'histoire !
immonde, nan... sadique, oui ! lol
tout de suite... la suite !
***
— Je vous dit que ça va, grommela Rafaela pour la troisième fois au docteur Markovic.
— Il est nécessaire que je vous examine, mademoiselle Beaumont, répondit Jane en songeant que les deux sœurs avaient hérité du même caractère impossible.
— Ecoutez, vous avez soigné ma blessure et…
— Raf, s’il te plait, insista Nick qui avait refusé de la quitter depuis qu’ils étaient arrivés à l’hôpital.
— Non, j’en ai assez. Je veux voir Valérie ! explosa la jeune femme avant de se rappeler que sa sœur avait été tuée par Damon. Je dois la voir, Nick, répéta-t-elle d’une voix plus douce. Il faut… il faut que je prépare l’enterrement et que… oh mon dieu, fit-elle avant d’éclater en lourds sanglots.
— Chérie, de quoi parles-tu ? Demanda Nick qui ne comprenait rien.
— Vous ne l’avez pas retrouvée, c’est ça ? Dis-moi la vérité, insista-t-elle en voyant qu’il restait silencieux.
— Je ne comprends pas.
— Damon… il l’a tuée… et le bébé… c’est ma faute, fit Raf avant de fondre de nouveau en larmes.
— La dernière fois que j’ai vu ta sœur, c’était dans son appartement, avant que nous ne venions te sauver.
— C’est impossible, murmura Rafaela. Il m’a dit l’avoir… éventrée !
— Je vais vous donner quelque chose pour vous calmer, annonça Markovic, qui avait assisté à toute la scène, en remplissant une seringue de sédatif.
— Je n’ai pas besoin de me calmer, je veux voir le corps de ma sœur ! Hurla-t-elle à la limite de la crise d’hystérie.
— Ça arrive après ce genre de traumatisme, fit Jane à Nick. Elle a besoin de repos.
— Je vous interdis de…
— C’est pour ton bien, répondit Nick qui commençait à croire que la jeune femme avait perdu la raison.
— Ne la laisse pas faire !
— Chérie, tu te sentiras mieux après.
— Nick… comment… peux-tu…, murmura Raf avant de sombrer dans un sommeil artificiel.
— Ne vous inquiétez pas, elle a besoin de temps pour se remettre de son enlèvement. Nous allons l’installer dans une chambre.
Nick hocha lentement la tête. Il était moins sûr que le docteur que Rafaela allait s’en remettre. Pourquoi pensait-elle que Valérie était morte ? Que lui avait raconté Styner ? Nick ne savait toujours pas si Brass et Simon avaient pu le rattraper. Il n’avait même aucune idée de ce qu’était devenu les autres. Il laissa deux infirmières s’occuper de Raf et sortit de la salle d’examen.
***
— Mademoiselle, vous m’entendez ? Répéta le médecin pour la troisième fois sans obtenir plus de réaction.
Il jeta un coup d’œil rapide à l’infirmière qui haussa les épaules en signe d’impuissance. John Carter avait soigné les blessures visibles de la jeune femme mais il ne pouvait rien pour le coté psychologique. Son fiancé lui avait rapporté le tragique accident dont elle avait été victime. Elle en était revenue presque indemne, principalement grâce à l’airbag, mais Carter était incapable de dire si elle allait s’en sortir. Une chose était certaine, son bébé s’accrochait pour le moment et se portait bien. Si en plus elle devait perdre son enfant, le médecin doutait qu’elle puisse recouvrer un jour sa santé mentale mais il n’en dit rien à Warrick. Ce dernier était épuisé après presque 72h sans sommeil mais il refusa de laisser sa fiancée seule malgré l’assurance du médecin que sa présence ne changerait rien, du moins pour l’instant. Il n’accepta de la quitter que le temps qu’elle soit installée dans une chambre.
***
Nick s’était finalement décidé à faire un saut jusqu’à la cafétéria. Il n’avait envie de rien mais s’était dit qu’un peu de caféine ne pourrait pas lui faire de mal. La serveuse flirta avec lui mais il resta complètement insensible à son charme, l’esprit trop occupé par Rafaela. Alors qu’il cherchait une place où s’asseoir, il remarqua trois personnes qu’ils connaissaient de vue. Dès qu’il l’aperçut, Malone lui fit signe de les rejoindre.
— Nick, c’est ça ? s’enquit Jack une fois qu’il fut assis.
— Oui, que faites-vous là ?
— C’est justement ce qu’il était en train de nous raconter, fit Largo qui avait abandonné son séminaire dès que Simon l’avait appelé pour le mettre au courant des derniers évènements.
— Que s’est-il passé ? Demanda Nick.
— C’est vrai que tu ne peux pas savoir, fit Simon, tu étais encore dans la maison quand c’est arrivé.
— Qu’est-ce qui est arrivé ? insista l’enquêteur qui était complément perdu.
— Styner a pris Valérie en otage après qu’il se soit enfuit de la maison. Ils ont eu un accident, annonça Malone.
— Val, mais comment… ?
— Nous avons découvert tout un réseau de galeries souterraines, continua Jack, Styner s’en est servi pour rejoindre la surface. Il a émergé non loin de l’endroit où nous avions laissé les voitures.
— Alors Raf avait raison, fit Nick choqué, elle est décédée.
— Non ! Mais qu’est-ce que tu racontes, s’écria Simon. Elle va bien… enfin à peu près.
— Je n’y comprends rien, comment sa sœur peut-être être au courant de l’accident ? S’enquit Largo songeur.
— Elle ne l’était pas, expliqua Malone, Styner a du lui faire croire qu’il avait tué Valérie.
— Eventrée, pour être exact, reprit Nick. J’ai cru qu’elle avait perdu la raison mais… cette ordure lui a mentit et lui a dit qu’il avait tué son bébé, c’est… ignoble, conclut-il écoeuré.
— Qu’est-ce qui est ignoble ? Demanda Warrick qui venait de rejoindre le petit groupe.
— Tu as une sale tête, constata Nick.
— Ne dors pas pendant 3 jours et tu auras la même, répondit l’enquêteur cynique.
— Je vais te chercher un café bien serré, proposa Simon qui en profita pour prendre quelques brownies en plus.
— Comment va-t-elle ? S’enquit Malone.
— Je ne sais pas. Le médecin a soigné ses blessures mais elle reste catatonique, il ignore si elle va… revenir, conclut Warrick après avoir cherché le mot adéquat.
— Je suis certain que si, affirma Largo. Elle est beaucoup plus forte qu’elle le semble.
— Le bébé ? demanda Nick.
— Il va bien. Et Rafaela ?
— Blessure à l’avant-bras, contusions et confusion mentale… du moins c’est ce que je croyais jusqu’à ce que nous discutions. Il semble que Styner l’ait convaincue que Valérie était morte… éventrée.
— Cette ordure ne fera plus jamais de mal à personne, assura Warrick. Vous croyez qu’elle a perdu le contrôle de la voiture ? Rajouta-t-il en direction de Malone.
— L’enquête préliminaire devrait le définir.
— Vous étiez là, je veux votre avis. Ça ne sortira pas d’ici.
— Eh bien, commença Jack en scrutant Nick, Largo et Simon tour à tour, je ne pense pas que cela soit un accident. Je pense qu’elle a sciemment dirigé la Tahoe contre le camion mais… il n’y a qu’elle qui puisse nous éclairer sur ce point.
— Vous pensez qu’elle va être inquiétée par la justice ? S’enquit Largo prêt à tout pour défendre la jeune femme.
— Je ne sais pas. Je ne connais pas le shérif de Las Vegas mais je pense que le plus important c’est qu’elle revienne à elle, non ?
— Oui, soupira Warrick avant de boire d’une traite le café que Simon avait posé devant lui.
***
— Je pensais bien te trouver là, fit Joy en découvrant Kerensky assis dans la salle d’attente presque vide.
Le Russe leva la tête et croisa le regard noisette de la garde du corps de Largo. Elle lui dédiât un léger sourire avant de s’asseoir près de lui sur une des chaises de plastique orange. Décidément, toutes les salles d’attente se ressemblaient, songea la jeune femme.
— Que fais-tu là, seul ?
— Je n’ai pas besoin de compagnie.
— Je vois, ça aurait pu marcher au début où l’on s’est connu mais maintenant…
— Quoi ? Tu veux dire que je ne te fais plus peur ?
— Pas du tout.
— Même pas un tout petit peu ? Demanda Georgi qui avait tout de même sa fierté.
— Ben… euh… si, à la limite quand tu me regardes par-dessus tes lunettes.
— Je deviens vraiment trop vieux pour ses conneries.
— Oui mais tu n’arrêteras pas. Tu as ça dans le sang.
— Tout comme toi.
— C’est différent. Moi, j’ai Largo.
— Même si rien n’est officiel, nota Kerensky.
— Ça n’a pas besoin d’être officiel pour être bien.
— C’est vrai, consentit-il au bout d’un long moment.
— Je peux te poser une question ?
— Te connaissant, tu ne vas pas te gêner même si je réponds non.
— Pourquoi tu ne l’as pas retenue quand tu le pouvais encore ? demanda Joy doucement. Et ne me sors pas ta réplique préférée concernant tes vieux ennemis.
Kerensky réfléchit longuement. Quelle réponse pouvait-il donner à cette question ? Il n’avait jamais eu de chance en amour, certes, mais n’y avait-il pas une autre raison, plus insidieuse qui expliquait sa lâcheté ? Car c’était de la lâcheté, il n’avait pas voulu remettre en question son style de vie, sa routine bien rodée, ses habitudes de vieux briscard. C’était étrange de parler à Joy ainsi, d’avoir une discussion à cœur ouvert mais, d’une certaine manière, cela lui faisait du bien. Aussi répondit-il avec franchise.
— Parce que je l’aimais.
— Je ne comprends pas.
— Elle sera beaucoup plus heureuse avec ce type qu’avec moi.
— Ça ne répond pas à la question.
— Joy…
— Je sais que tu l’aimes encore, Georgi.
— C’est trop tard.
— Il n’est jamais…
— Elle est enceinte de lui.
— Je suis désolée, je ne savais pas.
— Peu importe et, pour répondre à ta question, je ne crois pas qu’elle se serait faite à ma vie. Je suis trop vieux pour changer mes habitudes, pour croire que le bonheur dure éternellement et puis… la laisser partir était une preuve d’amour.
— Je ne pense pas qu’elle ait vu les choses ainsi.
— Je sais. Je l’ai fait souffrir mais c’était mieux ainsi. Je vais sortir un peu, conclut-il, j’ai besoin de fumer une cigarette.
Il se leva sans laisser le temps à la jeune femme de répondre. Elle savait très bien qu’il fuyait la discussion parce qu’elle le dérangeait. Elle en avait appris beaucoup plus sur lui pendant cette courte conversation que durant les cinq années qu’elle avait passé à travailler avec lui.
— Tu ne fumes pas, répondit Joy pour elle-même en le regardant disparaître au fond du couloir.
***
— Vous avez quelque chose ? demanda Grissom entrant dans le garage où Catherine et Sarah examinaient la Tahoe accidentée.
— Je ne suis pas certaine que vous vouliez savoir, Gil, fit gravement Cath.
— J’avoue que je m’en doutais un peu.
— Elle a des circonstances atténuantes, nota Sarah. Je me risquerais même à parler de légitime défense. Après tout, cet homme la menaçait d’une arme qu’on a retrouvée dans la voiture.
— Les empreintes de pneus relevées sur place montrent clairement qu’elle n’a pas perdu le contrôle du véhicule, soupira Catherine en lui tendant un dossier.
— Vous croyez qu’ils vont l’inculper ? demanda Sarah.
— A vrai dire, je ne sais pas, avoua Grissom.
— Vous avez l’habitude de dire que les preuves ne mentent pas, Gil, je suppose que cela s’applique aussi dans ce cas.
— Catherine, ne prenez pas à la lettre tout ce que je dis. Vous avez relevé les empreintes sur le volant ?
— Oui, dans l’hypothèse où il y aurait eu lutte et qu’ils se seraient battus pour garder le contrôle du véhicule mais il n’y a que vos empreintes et celle de Valérie.
— Bon sang, ce type a enlevé sa sœur, l’a séquestrée, l’a prise en otage en la menaçant de son arme et…
— Sarah, je sais ce que vous pensez mais nous devons faire notre travail impartialement.
— Comment pouvez-vous…, s’écria l’enquêtrice avant de quitter le garage précipitamment, écoeurée par la tournure qu’allait prendre les choses.
— Je sais que nous devons garder du recul, fit Cath, mais nous connaissons cette jeune femme, elle va épouser Warrick et nous a tous invités à leur mariage.
— Le jour où vous réussirez à faire la part des choses, vous aurez fait un grand pas, répondit Grissom avant de quitter le garage à son tour.
a suivre...