Forum - Le Monde du Slash

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Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


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MessagePosté: 22 Mai 2005 22:35 
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Inscription: 10 Nov 2004 00:34
Messages: 2004
Localisation: Sous ma couette
J'adore toujours! Ta fic est géniale!

Bravo pour le suspens que tu as apporté à la fin. On voit le cheminement de val qui sait qu'elle doit faire quelque chose. j'ai eu très peur quand j'ai vu sue Damon la prenait en otage. D'ailleurs chapeau d'avoir pensé à ça! Quand on la voit qui se dirige vers les travaux, on a très peur, la pauvre Val! J'espère qu'elle ne perdra pas le bébé!

J'ai hâte de savoir ce qui va se passer avec Raf et comment va réagir Nick quand il saura que Damon l'a violée.

Bravo pour ce chapitre et les précédents qui sont cohérents et "réalistes" (dans le sens où il cadre bien à une intrigue de ce genre).

Poutoux.
Gred

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Membre de la Confrérie des Chieuses.


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MessagePosté: 23 Mai 2005 10:23 
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Inscription: 30 Mar 2005 14:26
Messages: 1246
Localisation: Au paradis du Chubby
Citation:
ben non, si je te lynche, qui va me faire des commentaires ?

Exact! Donc pas de risque je peut dire ce que je veux!

Citation:
les aiguilles de l'enfer de Tarantino dans Alias

Pourquoi pas.Mais sa consiste en quoi?

Citation:
comme ca tu peux encore raler ruika :P

Exact je vais raler! Non mais pas idée de nous laisser attendre si longtemps!!! ^-^

Citation:
faut bien qu'ils aient le sentiment d'etre intelligent de temps en temps

Seulement de temps en temps alors :P

Citation:
La jeune femme s’était mise entre lui et Damon dès qu’elle avait compris qu’il allait le tuer.

Roh c'est beau :mouchoirs:

Citation:
je vais essayer de rattraper super flic.

MDR :lol: :lol: :lol: :lol:

Citation:
— Si tu n’obéis pas, je te tire une balle dans le ventre ! Tu t’en sortiras peut-être mais ton gosse…

Grrrrrrrrrrr :evil:

Citation:
— Damon, tu es complètement stupide si tu crois qu’ils ne te retrouveront pas.

Mais il est complétement stupide! Et totalement détestable!

Citation:
s’ils savaient que tu t’es faite engrossée par un nègre ?

Je pense qu'on va le torturer longtemps, aussi bien physiquement et psycologiquement avant de le tuer! Non mais! C'est de Warrick qu'il parle m****!

Citation:
Peu importait le prix qu’elle payerait, elle devait protéger sa sœur avant tout.

Hein? Ah non alors! Scilia je lit la suite et suivant ce que tu nous fait je décide si je te tue ou non :evil:

Citation:
Valérie tomba lourdement sur le sol sous le regard stupéfait des quatre hommes

YEAH!!! Bravo Scilia tu vient de gagner le droit de continuer à vivre! :wink:

A la la ton histoire est toujours aussi bien. :suite: plus rapidement je t'en supplie :nieux:
Bisous!

_________________
Tous en croisade pour la P'tite Frite et le Momoa !


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MessagePosté: 23 Mai 2005 14:28 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 20 Avr 2004 16:38
Messages: 615
Localisation: Brest pour le moment
c'ets totalement immonde de ta part de nous laisser en plan à un moment aussi cruciale de l'histoire !
C'ets pour cela que je reclame à grands cris :suite: :suite: :suite: :suite:

_________________
"outside the government, beyond the police"
"Captain Jack: Nice to meet you, Martha Jones.
The Doctor: [Irritated] Oh, don't start!
Captain Jack: I was only saying 'hello'!"

Non non je ne suis pas monomanique en ce moment


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MessagePosté: 27 Mai 2005 21:25 
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Inscription: 06 Mar 2004 18:19
Messages: 2346
Localisation: Dans les bras de Viggo
Citation:
Donc pas de risque je peut dire ce que je veux!


Mefies-toi quand meme, je risque d'emprunter le sarcophage de Baal :wink:

Citation:
Pourquoi pas.Mais sa consiste en quoi?


c'est une pratique tres sadique... attends, je recherche le passage que j'avais mis dans une fic.... " Il y a un petit restaurant Cajun réputé en Louisiane. Il est célèbre pour faire pleurer les clients. Vous voulez savoir ce qui les fait pleurer ? La sauce piquante. Personne ne sait comment il fabrique ce truc si épicé. La légende raconte que le diable passe une fois par mois et crache dedans. A côté de ces aiguilles, la sauce de ce restaurant ressemble à de la glace à la vanille. Chacune d'elle ressemble à un sac de piments rouges broyés, mélangés à de l'essence. On les nomme " Les aiguilles de l'enfer et croyez-moi, leur nom n'est pas usurpé. Au commencement vous ne ressentirez qu'une légère chaleur, une sorte de piqûre de guêpe, peu à peu la chaleur va devenir plus forte et vous aurez l'impression d'avoir de la lave à la place du sang. " t'en penses quoi ?

Citation:
Bravo Scilia tu vient de gagner le droit de continuer à vivre!


mdr et ouf !!!!!!!!!!

Citation:
c'ets totalement immonde de ta part de nous laisser en plan à un moment aussi cruciale de l'histoire !


immonde, nan... sadique, oui ! lol :twisted:

tout de suite... la suite !

***

— Je vous dit que ça va, grommela Rafaela pour la troisième fois au docteur Markovic.
— Il est nécessaire que je vous examine, mademoiselle Beaumont, répondit Jane en songeant que les deux sœurs avaient hérité du même caractère impossible.
— Ecoutez, vous avez soigné ma blessure et…
— Raf, s’il te plait, insista Nick qui avait refusé de la quitter depuis qu’ils étaient arrivés à l’hôpital.
— Non, j’en ai assez. Je veux voir Valérie ! explosa la jeune femme avant de se rappeler que sa sœur avait été tuée par Damon. Je dois la voir, Nick, répéta-t-elle d’une voix plus douce. Il faut… il faut que je prépare l’enterrement et que… oh mon dieu, fit-elle avant d’éclater en lourds sanglots.
— Chérie, de quoi parles-tu ? Demanda Nick qui ne comprenait rien.
— Vous ne l’avez pas retrouvée, c’est ça ? Dis-moi la vérité, insista-t-elle en voyant qu’il restait silencieux.
— Je ne comprends pas.
— Damon… il l’a tuée… et le bébé… c’est ma faute, fit Raf avant de fondre de nouveau en larmes.
— La dernière fois que j’ai vu ta sœur, c’était dans son appartement, avant que nous ne venions te sauver.
— C’est impossible, murmura Rafaela. Il m’a dit l’avoir… éventrée !
— Je vais vous donner quelque chose pour vous calmer, annonça Markovic, qui avait assisté à toute la scène, en remplissant une seringue de sédatif.
— Je n’ai pas besoin de me calmer, je veux voir le corps de ma sœur ! Hurla-t-elle à la limite de la crise d’hystérie.
— Ça arrive après ce genre de traumatisme, fit Jane à Nick. Elle a besoin de repos.
— Je vous interdis de…
— C’est pour ton bien, répondit Nick qui commençait à croire que la jeune femme avait perdu la raison.
— Ne la laisse pas faire !
— Chérie, tu te sentiras mieux après.
— Nick… comment… peux-tu…, murmura Raf avant de sombrer dans un sommeil artificiel.
— Ne vous inquiétez pas, elle a besoin de temps pour se remettre de son enlèvement. Nous allons l’installer dans une chambre.

Nick hocha lentement la tête. Il était moins sûr que le docteur que Rafaela allait s’en remettre. Pourquoi pensait-elle que Valérie était morte ? Que lui avait raconté Styner ? Nick ne savait toujours pas si Brass et Simon avaient pu le rattraper. Il n’avait même aucune idée de ce qu’était devenu les autres. Il laissa deux infirmières s’occuper de Raf et sortit de la salle d’examen.

***

— Mademoiselle, vous m’entendez ? Répéta le médecin pour la troisième fois sans obtenir plus de réaction.

Il jeta un coup d’œil rapide à l’infirmière qui haussa les épaules en signe d’impuissance. John Carter avait soigné les blessures visibles de la jeune femme mais il ne pouvait rien pour le coté psychologique. Son fiancé lui avait rapporté le tragique accident dont elle avait été victime. Elle en était revenue presque indemne, principalement grâce à l’airbag, mais Carter était incapable de dire si elle allait s’en sortir. Une chose était certaine, son bébé s’accrochait pour le moment et se portait bien. Si en plus elle devait perdre son enfant, le médecin doutait qu’elle puisse recouvrer un jour sa santé mentale mais il n’en dit rien à Warrick. Ce dernier était épuisé après presque 72h sans sommeil mais il refusa de laisser sa fiancée seule malgré l’assurance du médecin que sa présence ne changerait rien, du moins pour l’instant. Il n’accepta de la quitter que le temps qu’elle soit installée dans une chambre.

***

Nick s’était finalement décidé à faire un saut jusqu’à la cafétéria. Il n’avait envie de rien mais s’était dit qu’un peu de caféine ne pourrait pas lui faire de mal. La serveuse flirta avec lui mais il resta complètement insensible à son charme, l’esprit trop occupé par Rafaela. Alors qu’il cherchait une place où s’asseoir, il remarqua trois personnes qu’ils connaissaient de vue. Dès qu’il l’aperçut, Malone lui fit signe de les rejoindre.

— Nick, c’est ça ? s’enquit Jack une fois qu’il fut assis.
— Oui, que faites-vous là ?
— C’est justement ce qu’il était en train de nous raconter, fit Largo qui avait abandonné son séminaire dès que Simon l’avait appelé pour le mettre au courant des derniers évènements.
— Que s’est-il passé ? Demanda Nick.
— C’est vrai que tu ne peux pas savoir, fit Simon, tu étais encore dans la maison quand c’est arrivé.
— Qu’est-ce qui est arrivé ? insista l’enquêteur qui était complément perdu.
— Styner a pris Valérie en otage après qu’il se soit enfuit de la maison. Ils ont eu un accident, annonça Malone.
— Val, mais comment… ?
— Nous avons découvert tout un réseau de galeries souterraines, continua Jack, Styner s’en est servi pour rejoindre la surface. Il a émergé non loin de l’endroit où nous avions laissé les voitures.
— Alors Raf avait raison, fit Nick choqué, elle est décédée.
— Non ! Mais qu’est-ce que tu racontes, s’écria Simon. Elle va bien… enfin à peu près.
— Je n’y comprends rien, comment sa sœur peut-être être au courant de l’accident ? S’enquit Largo songeur.
— Elle ne l’était pas, expliqua Malone, Styner a du lui faire croire qu’il avait tué Valérie.
— Eventrée, pour être exact, reprit Nick. J’ai cru qu’elle avait perdu la raison mais… cette ordure lui a mentit et lui a dit qu’il avait tué son bébé, c’est… ignoble, conclut-il écoeuré.
— Qu’est-ce qui est ignoble ? Demanda Warrick qui venait de rejoindre le petit groupe.
— Tu as une sale tête, constata Nick.
— Ne dors pas pendant 3 jours et tu auras la même, répondit l’enquêteur cynique.
— Je vais te chercher un café bien serré, proposa Simon qui en profita pour prendre quelques brownies en plus.
— Comment va-t-elle ? S’enquit Malone.
— Je ne sais pas. Le médecin a soigné ses blessures mais elle reste catatonique, il ignore si elle va… revenir, conclut Warrick après avoir cherché le mot adéquat.
— Je suis certain que si, affirma Largo. Elle est beaucoup plus forte qu’elle le semble.
— Le bébé ? demanda Nick.
— Il va bien. Et Rafaela ?
— Blessure à l’avant-bras, contusions et confusion mentale… du moins c’est ce que je croyais jusqu’à ce que nous discutions. Il semble que Styner l’ait convaincue que Valérie était morte… éventrée.
— Cette ordure ne fera plus jamais de mal à personne, assura Warrick. Vous croyez qu’elle a perdu le contrôle de la voiture ? Rajouta-t-il en direction de Malone.
— L’enquête préliminaire devrait le définir.
— Vous étiez là, je veux votre avis. Ça ne sortira pas d’ici.
— Eh bien, commença Jack en scrutant Nick, Largo et Simon tour à tour, je ne pense pas que cela soit un accident. Je pense qu’elle a sciemment dirigé la Tahoe contre le camion mais… il n’y a qu’elle qui puisse nous éclairer sur ce point.
— Vous pensez qu’elle va être inquiétée par la justice ? S’enquit Largo prêt à tout pour défendre la jeune femme.
— Je ne sais pas. Je ne connais pas le shérif de Las Vegas mais je pense que le plus important c’est qu’elle revienne à elle, non ?
— Oui, soupira Warrick avant de boire d’une traite le café que Simon avait posé devant lui.

***

— Je pensais bien te trouver là, fit Joy en découvrant Kerensky assis dans la salle d’attente presque vide.

Le Russe leva la tête et croisa le regard noisette de la garde du corps de Largo. Elle lui dédiât un léger sourire avant de s’asseoir près de lui sur une des chaises de plastique orange. Décidément, toutes les salles d’attente se ressemblaient, songea la jeune femme.

— Que fais-tu là, seul ?
— Je n’ai pas besoin de compagnie.
— Je vois, ça aurait pu marcher au début où l’on s’est connu mais maintenant…
— Quoi ? Tu veux dire que je ne te fais plus peur ?
— Pas du tout.
— Même pas un tout petit peu ? Demanda Georgi qui avait tout de même sa fierté.
— Ben… euh… si, à la limite quand tu me regardes par-dessus tes lunettes.
— Je deviens vraiment trop vieux pour ses conneries.
— Oui mais tu n’arrêteras pas. Tu as ça dans le sang.
— Tout comme toi.
— C’est différent. Moi, j’ai Largo.
— Même si rien n’est officiel, nota Kerensky.
— Ça n’a pas besoin d’être officiel pour être bien.
— C’est vrai, consentit-il au bout d’un long moment.
— Je peux te poser une question ?
— Te connaissant, tu ne vas pas te gêner même si je réponds non.
— Pourquoi tu ne l’as pas retenue quand tu le pouvais encore ? demanda Joy doucement. Et ne me sors pas ta réplique préférée concernant tes vieux ennemis.

Kerensky réfléchit longuement. Quelle réponse pouvait-il donner à cette question ? Il n’avait jamais eu de chance en amour, certes, mais n’y avait-il pas une autre raison, plus insidieuse qui expliquait sa lâcheté ? Car c’était de la lâcheté, il n’avait pas voulu remettre en question son style de vie, sa routine bien rodée, ses habitudes de vieux briscard. C’était étrange de parler à Joy ainsi, d’avoir une discussion à cœur ouvert mais, d’une certaine manière, cela lui faisait du bien. Aussi répondit-il avec franchise.

— Parce que je l’aimais.
— Je ne comprends pas.
— Elle sera beaucoup plus heureuse avec ce type qu’avec moi.
— Ça ne répond pas à la question.
— Joy…
— Je sais que tu l’aimes encore, Georgi.
— C’est trop tard.
— Il n’est jamais…
— Elle est enceinte de lui.
— Je suis désolée, je ne savais pas.
— Peu importe et, pour répondre à ta question, je ne crois pas qu’elle se serait faite à ma vie. Je suis trop vieux pour changer mes habitudes, pour croire que le bonheur dure éternellement et puis… la laisser partir était une preuve d’amour.
— Je ne pense pas qu’elle ait vu les choses ainsi.
— Je sais. Je l’ai fait souffrir mais c’était mieux ainsi. Je vais sortir un peu, conclut-il, j’ai besoin de fumer une cigarette.

Il se leva sans laisser le temps à la jeune femme de répondre. Elle savait très bien qu’il fuyait la discussion parce qu’elle le dérangeait. Elle en avait appris beaucoup plus sur lui pendant cette courte conversation que durant les cinq années qu’elle avait passé à travailler avec lui.

— Tu ne fumes pas, répondit Joy pour elle-même en le regardant disparaître au fond du couloir.

***

— Vous avez quelque chose ? demanda Grissom entrant dans le garage où Catherine et Sarah examinaient la Tahoe accidentée.
— Je ne suis pas certaine que vous vouliez savoir, Gil, fit gravement Cath.
— J’avoue que je m’en doutais un peu.
— Elle a des circonstances atténuantes, nota Sarah. Je me risquerais même à parler de légitime défense. Après tout, cet homme la menaçait d’une arme qu’on a retrouvée dans la voiture.
— Les empreintes de pneus relevées sur place montrent clairement qu’elle n’a pas perdu le contrôle du véhicule, soupira Catherine en lui tendant un dossier.
— Vous croyez qu’ils vont l’inculper ? demanda Sarah.
— A vrai dire, je ne sais pas, avoua Grissom.
— Vous avez l’habitude de dire que les preuves ne mentent pas, Gil, je suppose que cela s’applique aussi dans ce cas.
— Catherine, ne prenez pas à la lettre tout ce que je dis. Vous avez relevé les empreintes sur le volant ?
— Oui, dans l’hypothèse où il y aurait eu lutte et qu’ils se seraient battus pour garder le contrôle du véhicule mais il n’y a que vos empreintes et celle de Valérie.
— Bon sang, ce type a enlevé sa sœur, l’a séquestrée, l’a prise en otage en la menaçant de son arme et…
— Sarah, je sais ce que vous pensez mais nous devons faire notre travail impartialement.
— Comment pouvez-vous…, s’écria l’enquêtrice avant de quitter le garage précipitamment, écoeurée par la tournure qu’allait prendre les choses.
— Je sais que nous devons garder du recul, fit Cath, mais nous connaissons cette jeune femme, elle va épouser Warrick et nous a tous invités à leur mariage.
— Le jour où vous réussirez à faire la part des choses, vous aurez fait un grand pas, répondit Grissom avant de quitter le garage à son tour.

a suivre...

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MessagePosté: 28 Mai 2005 00:32 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: Brocéliande (enfin pas loin (enfin moins loin que Cul-de-Sac l'est de Minas Tirith(enfin je crois)))
Kyyyyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Griss va pas faire ça, hein? Et Val va s'en sortir? Et Georgi va pas se mettre à fumer (quoi que ça peut lui donner un côté encore plus mystèrieux)? Et la relation Raf-Nick va bien tourner? Et.... Et.... Et....

En gros, j'adore et je voudrais :suite:

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[Echelon] et Pythologue
http://www.livejournal.com/users/vilyajade
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Fondatrice du CRJBM (Collectif pour le Retour de la Jupette chez les Beaux Mecs)
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MessagePosté: 28 Mai 2005 13:31 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Brest pour le moment
Citation:
immonde, nan... sadique, oui ! lol


c'ets de l'abus de pouvoir.

Citation:
— Tu as une sale tête, constata Nick.
— Ne dors pas pendant 3 jours et tu auras la même, répondit l’enquêteur cynique.


ben enfin reflechit nick quand même lol !


Citation:
Quoi ? Tu veux dire que je ne te fais plus peur ?
— Pas du tout.
— Même pas un tout petit peu ? Demanda Georgi qui avait tout de même sa fierté.
— Ben… euh… si, à la limite quand tu me regardes par-dessus tes lunettes.


MDR personnelement je le trouve sex quand il fait ça mais bon !

Citation:
Tu ne fumes pas, répondit Joy pour elle-même en le regardant disparaître au fond du couloir.


J'espere qu'il ne s'y est pas mis parceque ça donne mauvaise haleine et que ça jaunit les doigts !

Citation:
Le jour où vous réussirez à faire la part des choses, vous aurez fait un grand pas, répondit Grissom avant de quitter le garage à son tour.


un petit grissom/sara ? (je suis incurable !)

en tout cas :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: et
:suite: :suite: :suite: :suite:

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The Doctor: [Irritated] Oh, don't start!
Captain Jack: I was only saying 'hello'!"

Non non je ne suis pas monomanique en ce moment


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MessagePosté: 30 Mai 2005 20:07 
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Localisation: Dans les bras de Viggo
Citation:
Griss va pas faire ça, hein? Et Val va s'en sortir? Et Georgi va pas se mettre à fumer (quoi que ça peut lui donner un côté encore plus mystèrieux)? Et la relation Raf-Nick va bien tourner? Et.... Et.... Et....


tiens je devrais poser des questions de ce genre à la fin de chaque chapitre lol

Citation:
c'ets de l'abus de pouvoir.


farpaitement !

Citation:
MDR personnelement je le trouve sex quand il fait ça mais bon !


moi aussi, j'adore !!!!!!!!!!!!

Citation:
un petit grissom/sara ?


pkoi pas mais au debut je sentais plutot un gris/cath moi

enfin bon, assez de parlote, voici la suite... tadadammmmmmmmmm!!!!!!

***


— On vous a sifflé aussi, fit Brass en voyant Grissom attendre devant le bureau du shérif.
— Oui, je suppose qu’ils attendent nos conclusions pour savoir que faire.
— Comment elle va ?
— Toujours catatonique.
— Et sa sœur ?
— Sous tranquillisants.
— Pauvres gamines, commenta Brass qui commençait à apprécier les deux femmes.

La secrétaire du shérif, une femme austère d’une quarantaine d’année surnommée Cruella par les autres secrétaires, leur annonça qu’ils pouvaient entrer. Brass et Grissom saluèrent Brian Mobley assis derrière son bureau, en costume cravate impeccable, ainsi que Tony Henderson, le procureur général en personne, ce que Brass perçut comme un mauvais signe.

— Prenez un siège, messieurs.
— Nous étions justement en train de débattre du sort de mademoiselle Beaumont, fit Henderson tandis qu’ils obtempéraient. Qu’en est-il de vos conclusions ?
— Voici le dossier, répondit Grissom en ignorant le procureur pour s’adresser directement au shérif qui le prit mais le laissa fermé sur son bureau.
— Je vous écoute, Gil.

Le chef du département scientifique de Las Vegas leur fit part de ce qu’ils avaient découvert et des conclusions qui s’imposaient. Grissom détesta la lueur d’intérêt qui brilla aussitôt dans les yeux du procureur, alléché par une affaire qu’il jugeait facile. Brass fit son rapport et en arriva aux mêmes conclusions.

— Bien, donc, d’après vous, fit Henderson avec le sourire qu’il destinait habituellement aux journalistes, elle a délibérément projeté sa voiture contre ce camion ?
— C’est ce que les preuves tendent à montrer.
— Et nous savons ce que vous pensez des preuves, répliqua le procureur que Brass imaginait parfaitement en train de se frotter les mains.
— Les choses ne sont pas aussi simples, Tony, intervint le shérif Mobley.
— Pour moi, si, elle l’a assassiné, lâcha le procureur.
— Vous ne trouvez pas que vous y allez un peu fort, rétorqua Brass qui détestait ce genre de type tiré à quatre épingles. Cette femme était menacée par un criminel qui avait, non seulement enlevé sa sœur, mais qui la menaçait avec une arme !
— Et alors ?
— Et alors, monsieur Henderson, cela laisse supposer que mademoiselle Beaumont a agit en état de légitime défense, répondit Grissom en plongeant son regard dans celui du procureur qui baissa les yeux le premier.
— N’oubliez pas non plus, rajouta Brass, que ce type s’est évadé de prison, a assassiné une femme qu’il avait rencontré par lettres interposées et qu’il a failli tuer l’un de nos enquêteurs.
— Quelle importance, lança Henderson sûr de lui.
— Cela en a pourtant Tony, déclara Mobley en songeant aux prochaines élections pour le poste de maire. Les sœurs Beaumont sont propriétaires du Caesar Palace, elles disposent d’une énorme fortune et connaissent énormément de personnes, notamment Largo Winch, un milliardaire new-yorkais qui, j’en ai eu la confirmation tout à l’heure via son homme de confiance, John Sullivan, a l’intention d’engager les meilleurs avocats pour la représenter.
— Mettez-vous deux minutes à la place du jury, proposa Grissom. Vous avez devant vous une jeune femme de la bonne société, qui va bientôt se marier, enceinte de surcroît, dont la sœur a été enlevée par un ex petit ami violent. Rafaela Beaumont va inévitablement témoigner en sa faveur, racontant en détail les sévices subit lors de sa séquestration. Les jurés vont inévitablement la prendre en pitié, croyant, à tort ou à raison, qu’elle a agit pour défendre sa vie et celle de son enfant. En résumé, vous allez vous attirer une mauvaise presse, faire dépenser inutilement de l’argent aux contribuables pour un procès que vous êtes certain de perdre.
— Vous fantasmez, Grissom, répliqua le procureur, cela ne se passera pas comme cela.
— Sans oublier que les autres propriétaires du Strip vont certainement la soutenir, rajouta Brass. Je ne pense pas qu’ils apprécient qu’on s’en prenne à l’une des leurs. Les sœurs Beaumont ne sont pas là depuis longtemps, mais je sais qu’elles ont gagné le respect de leurs pairs.
— Vous voulez donc que ce meurtre reste impuni ! Bryan, remettez les donc en place, quémanda Henderson qui avait besoin d’aide.
— Je ne pense pas que nous devrions poursuivre Valérie Beaumont, répondit finalement le shérif.
— Mais enfin, vous ne pouvez pas cautionner…
— Tony, croyez-vous vraiment pouvoir gagner cette affaire ? Réfléchissez bien avant de me répondre et n’oubliez pas que vous n’aurez pas affaire à un avocat mais au moins à dix, qui vont examiner chaque pièce en détail, faire traîner la procédure le plus longtemps possible, contester chaque mot durant les interrogatoires.
— Elle a des circonstances atténuantes, confirma Grissom. Les preuves nous prouvent qu’elle a délibérément jeté sa voiture contre ce camion mais elles ne nous disent pas pourquoi. Et la réponse à cette question est essentielle.

***

Nick était fourbu. Il était repassé chez lui, après être resté quelques heures au chevet de Rafaela, pour se doucher et se changer. Quand il était revenu, la jeune femme était toujours endormie. Il avait délicatement écarté une mèche de cheveux blonds et déposé un léger baiser sur ses lèvres tièdes. Il se leva du fauteuil où il s’était assoupi et s’étira devant la fenêtre qui donnait sur un charmant parc. Le soleil se couchait et donnait cette teinte orangée inimitable à tout ce qui l’entourait.

— Nick, murmura Rafaela en clignant plusieurs fois des yeux.
— Comment te sens-tu ? demanda celui-ci en revenant à son chevet.
— J’ai soif.

Il l’aida à s’asseoir et lui tendit un verre avec une paille qu’elle ôta aussitôt, elle n’était pas malade au point de ne pas boire normalement. Nick eut un sourire en coin mais ne dit rien. Il lui laissa le temps de boire tranquillement avant de reprendre le verre pour le poser sur la table roulante.

— Je vais appeler un médecin, tu dois être exam…
— Non, attends ! J’ai besoin de savoir… Valérie…
— Elle va bien, assura Nick. Damon t’a menti. Il ne l’a pas assassinée.
— Merci mon Dieu, soupira la jeune femme en éclatant en sanglots.
— Chérie, murmura-t-il en la prenant dans ses bras.

Il nota qu’elle avait eu un moment de recul avant de finalement se laisser aller entre ses bras protecteurs. Damon l’avait touchée plus qu’il ne l’avait cru. Il savait qu’ils devraient en parler mais ce n’était pas le moment, elle n’était pas prête.

— Pourquoi…, demanda Rafaela après s’être calmée, pourquoi elle n’est pas là ?

Nick ne sut que répondre. N’était-il pas dangereux pour sa santé mentale de lui avouer que sa sœur était traumatisée par l’accident qui avait causé la mort de Styner ? D’un autre coté, Raf était peut-être à même d’aider Valérie, toujours plongée dans un état catatonique. Il eut quelques minutes pour songer à ce qu’il allait faire car une infirmière entra dans la chambre. Elle sourit gentiment à sa patiente avant de lui dire qu’elle allait chercher le médecin.

***

Elle n’avait pas bougé depuis presque huit heures. Allongée en chien de fusil, les yeux ouverts mais ne le voyant pas. Warrick lui avait parlé, passant du ton le plus doux à un plus dur pour lui ordonner de se réveiller, il l’avait touchée mais son corps était glacé malgré la température agréable de la pièce et la couverture qu’il avait posée sur elle. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait même pas s’il y avait quelque chose à faire. Il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il aimait cette femme qui gisait sur ce lit, il aimait l’entendre rire, parler, la voir danser, se lover dans ses bras, l’embrasser, lui faire l’amour. Elle était si pleine de vie, si belle, si parfaite. Il préféra détourner son regard et eut la surprise de croiser celui de Jack Malone à travers la baie vitrée donnant sur le couloir. Celui-ci poussa lentement la porte et le rejoignit. Il resta un moment silencieux, observant le moindre signe qui pourrait laisser penser qu’elle se réveillait mais il ne se passa rien.

— Vous devriez aller manger quelque chose, je vais rester un peu avec elle, proposa Jack.
— Je n’arrive pas à comprendre, répondit Warrick comme s’il ne l’avait pas entendu. Pourquoi a-t-elle fait cela ?
— Elle vous le dira quand elle se réveillera.
— Et si ce n’est pas le cas ? demanda-t-il sèchement. Je la perds et je ne sais même pas pourquoi, reprit-il plus calmement.
— Je n’ai pas toutes les réponses, commença Malone après un long silence, mais j’ai connu Valérie bien avant Damon Styner. Elle était une adolescente… turbulente. Sa sœur se faisait un sang d’encre parce qu’elle n’était pas rentrée depuis trois jours mais elle n’en avait rien à faire. Rafaela avait prévenu la police qui nous avait appelé en renfort. C’était ma première affaire, tout le monde a cru qu’elle avait été enlevée.
— Ce n’était pas le cas ?
— Non, elle avait décidé de passer quelques nuits à faire la fête avec une bande d’amis peu recommandables. Je l’ai retrouvée dans un cinéma de Chinatown. La plupart des gosses sont souvent intimidés par le FBI et honteux mais pas elle. Elle m’a fait son plus beau sourire et elle m’a pris le bras en me demandant de la reconduire chez elle, raconta Jack avec un léger sourire.
— Sa sœur a dû être furieuse.
— Plutôt oui, mais cela ne l’a pas empêché de recommencer. Seulement cette fois-là, Valérie m’a laissé un message sur mon répondeur pour me dire où elle allait. Je lui avais laissé ma carte. Après ce jour-là, j’ai trouvé plus sage de l’inviter de temps en temps.
— C’est à cette période que vous êtes sortis ensemble ? demanda Warrick.
— Non. Elle était mineure à l’époque et j’étais heureux avec ma femme, nous venions d’avoir notre fille. Quelques années plus tard, mon épouse me reprochait d’être trop pris par mon travail. Nous nous sommes séparés et c’est là que… cela n’a pas duré longtemps.
— C’était une passade en somme.
— Non, quelque chose de plus profond, répondit Jack en se demandant pourquoi il lui racontait tout cela. Elle me faisait du gringue depuis notre première rencontre mais j’avais toujours résisté. Elle était séduisante mais je la considérais toujours comme une sorte de petite sœur jusqu’à ce qu’un soir elle arrive en larmes chez moi. Sa sœur était déjà sous l’emprise de Styner et venait de lui dire qu’elle ne voulait plus d’elle dans sa vie. Elle était effondrée et… je n’ai pourtant pas l’habitude de céder mais ce soir-là…
— Vous l’aimez toujours ? l’interrogea Warrick qu comprenait parfaitement ce qu’il avait du ressentir.
— Oui, d’une certaine manière, je ne pourrais jamais l’oublier mais les choses sont différentes maintenant. Elle vous a, vous, et elle va bientôt mettre au monde votre enfant.
— C’est effrayant de voir que je la connais si peu, murmura Warrick pour lui-même.
— Je sais, elle m’a parlé de votre rencontre.
— Je suppose que vous connaissez tout de l’affaire Styner alors dites-moi, Jack, dites-moi pourquoi elle a fait cela ?
— Damon était quelqu’un de pervers. Il prenait du plaisir dans la souffrance et la domination des autres. Si elle ne l’avait pas tuée… je pense sincèrement que c’est lui qui l’aurait fait. Elle a pris le risque de mettre sa vie en jeu dans l’espoir de s’en sortir vivante et aussi pour sauver sa sœur, sachant que cette dernière vivrait toujours dans la crainte de voir Damon revenir la prendre.
— Il y avait d’autres moyens.
— Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, Warrick. Elle a certainement jugé que c’était le seul à sa disposition. Qu’auriez-vous fait à sa place ?
— Je ne sais pas, répondit-il finalement après avoir longuement réfléchit à la question. Je ne sais pas mais je ne veux pas la perdre.
— Aucun de nous ne le veut mais pour veiller sur elle, il faut que vous soyez en forme. Vous n’avez rien du manger depuis que vous êtes là.
— Je n’ai pas faim.
— Je sais qu’on ne se connaît pas, mais vous pouvez me faire confiance quand je vous dis que je ne bougerais pas de cette chambre.

Warrick poussa un lourd soupir. Il savait que Malone avait raison mais il avait peur qu’elle ne profite de son absence pour… c’était ridicule, se morigéna-t-il intérieurement. Elle n’avait pas fait le moindre mouvement en 8 heures, elle n’allait pas brusquement se réveiller parce qu’il allait partir une dizaine de minutes. Il alla jusqu’au lit, caressa le visage de sa fiancée. Il adressa un regard reconnaissant à Jack avant de sortir de la chambre.

A suivre...

PS : je prete Tony Henderson a toutes celles qui veulent lui taper dessus ! Je prete meme les accessoires :wink:

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MessagePosté: 31 Mai 2005 10:58 
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pkoi pas mais au debut je sentais plutot un gris/cath moi


Certainement pas !*Le Valmont est contre* Je n'aime pas caht (c'ets dit ^^)


Citation:
La secrétaire du shérif, une femme austère d’une quarantaine d’année surnommée Cruella par les autres secrétaires, leur annonça qu’ils pouvaient entrer.


Mignonne !

Citation:
Bien, donc, d’après vous, fit Henderson avec le sourire qu’il destinait habituellement aux journalistes, elle a délibérément projeté sa voiture contre ce camion ?



Dit donc toi l'ami Henderson tu veux que je tejete sous un camion ?


Citation:
Cette femme était menacée par un criminel qui avait, non seulement enlevé sa sœur, mais qui la menaçait avec une arme !
— Et alors ?


c'ets vrai ça ! Et alors ! lol

Citation:
— Vous fantasmez, Grissom, répliqua le procureur, cela ne se passera pas comme cela.

Jen esuis pas sur que le serieux Grissom ait du temps a perdre a fantasmer !


enfin bref la suite quoi !
:suite: :suite: :suite: :suite: :suite: :suite:

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MessagePosté: 31 Mai 2005 14:51 
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Certainement pas !*Le Valmont est contre* Je n'aime pas caht (c'ets dit ^^)


pkoi, ils vont bien ensemble

Citation:
Dit donc toi l'ami Henderson tu veux que je tejete sous un camion ?


je te prete le camion si tu veux :P

Citation:
Jen esuis pas sur que le serieux Grissom ait du temps a perdre a fantasmer !


est ce qu'il sait seulement ce que c'est ? lol

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MessagePosté: 31 Mai 2005 15:28 
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pkoi, ils vont bien ensemble


euh autant j'ialme beaucoup grissom autant je ne supporte pas cath je n'aime ni son visage ni sa façon de jouer !

Citation:
je te prete le camion si tu veux


euh oui mais alors un tres gros


Citation:
est ce qu'il sait seulement ce que c'est ? lol


ça c pas franchement sur ^^

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MessagePosté: 04 Juin 2005 11:29 
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Rafaela avait écouté avec attention le récit de Nick. En quelques phrases, il avait réussi à lui résumer la situation et à lui apprendre l’état léthargique de sa sœur. Raf était partagée entre le soulagement de la savoir vivante et l’abattement le plus total concernant cette nouvelle.

— Il faut que je la voie, fit la jeune femme en se levant avec une grimace de douleur.
— Tu as besoin de repos.
— Non, j’ai besoin de ma sœur, Nick, soit tu me conduis à sa chambre, soit je me débrouille pour y aller seule.
— Très bien, soupira-t-il en levant les mains en guise de reddition. Allons-y. Tu vas pouvoir marcher ?
— J’ai l’air malade ? Demanda une Rafaela passablement échevelée, la tempe droite meurtrie et la lèvre inférieure fendue.
— Euh… non, répondit-il préférant éviter un conflit supplémentaire.
— Je peux savoir où vous allez ? S’enquit une infirmière qui passait dans le couloir au moment où ils sortirent de la chambre.
— Voir ma sœur, répondit sèchement Rafaela qui se demandait de quoi elle se mêlait.
— Vous ne pouvez y aller comme ça.
— Pardon ?
— Je vais vous chercher un fauteuil roulant, fit l’infirmière avec un sourire en direction de Nick.
— Un fauteuil roulant ? Il est hors de question que je m’asseye dans un fauteuil roulant !
— Raf, je ne crois pas qu’on te laisse vraiment le choix.
— C’est parce qu’elle te fait du rentre dedans que tu es de son avis ?
— Ou tu t’assoies dans ce maudit fauteuil et nous allons voir Valérie, déclara-t-il d’un ton sec, ou tu ne le fais pas et tu retournes dans ton lit.
— Mais…
— Pour une fois, fais ce qu’on te demande sans râler, est-ce vraiment trop dur ?
— Et voila, fit l’infirmière qui était déjà de retour. Vous avez besoin d’aide ?
— Ça devrait aller, répondit Nick en soupirant tandis que Rafaela s’asseyait sans un mot, visiblement en colère.

Nick la poussa jusqu’à l’ascenseur. Ils croisèrent un couple de personnes âgées qui se tenait par la main. Raf les envia, trouvant qu’il était encore beau d’avoir de tel geste à leurs ages. La cabine s’ouvrit au troisième et Nick reprit en main le fauteuil roulant. Il s’arrêta devant la chambre 312.

***

Warrick était revenu depuis une vingtaine de minutes. Il avait grignoté quelques frites mais le cœur n’y était pas. A son retour, Jack avait pris congé en lui expliquant qu’il devait retourner d’urgence à New York. Il promit néanmoins de prendre des nouvelles des deux sœurs et laissa ses coordonnées à l’enquêteur. Quand on frappa quelques coups brefs à la porte, ce dernier n’y prêta pas attention, perdu dans ses pensées, debout devant la fenêtre, le regard rivé sur le parc.

— Warrick, fit Nick en lui posant la main sur l’épaule.

Brown tourna un visage fatigué vers lui. Raf s’était déjà levée de son maudit fauteuil et était près de sa sœur dont elle caressait la main.

— Ma chérie, que t’a-t-il fait ? murmura-t-elle en sentant les larmes monter.

Valérie n’eut aucune réaction au grand dam de ses trois amis. Rafaela lança un regard interrogateur à Warrick qui répondit d’un signe de tête négatif. Il n’y avait pas de changement. Le médecin n’avait pas été capable de dire autre chose que : laissez-lui du temps. Raf s’installa dans le fauteuil que Warrick avait occupé toute la journée. Elle prit la main de sa sœur et commença à lui parler. Cela dura toute la nuit. Nick et Warrick s’étaient installés sur les deux autres chaises de la chambre et attendaient.

Rafaela raconta des anecdotes sur leur enfance, parla de leurs parents, de Martha’s Veinyard, de leurs amis new-yorkais, du pensionnat suisse où elles avaient fait leurs études. Elle conta l’une des fugues de Valérie et sa colère quand elle était rentrée, comme si de rien n’était, mais aussi sa fierté quand elle avait décroché son diplôme avec mention. Elle lui avoua que sa vie s’effondrerait si elle devait rester dans cet état, que plus rien n’avait d’importance si elle n’était plus là, lui rappela qu’elle avait un fiancé qui l’attendait et qu’un bébé allait avoir besoin d’elle dans quelques mois. Rafaela parla tellement qu’elle n’en avait presque plus de voix mais, même là, elle s’obligea à continuer après que Nick lui eut apporté un verre d’eau. L’aube pointait le bout de son nez quand le miracle qu’ils attendaient tous se produisit. Valérie aspira une forte goulée d’air, comme si elle avait la sensation de se noyer, avant de cligner plusieurs fois des yeux pour découvrir sa sœur en larmes assise à coté d’elle.

— Qu’est-ce que…, murmura-t-elle avant de se rappeler l’enlèvement ainsi que ses suites.
— C’est fini, annonça Raf en caressant ses cheveux fauves. J’ai eu tellement peur.

Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre sous le regard ému de Warrick et Nick. Les deux hommes ne savaient pas comment exprimer leur joie de la voir de retour parmi eux. Après de longues minutes, Rafaela relâcha sa sœur en souriant.

— Warrick, murmura Valérie en l’apercevant.

Raf lui laissa volontiers la place pour se blottir dans les bras accueillants de Nick. Ce dernier décida de ramener la jeune femme dans sa chambre. Elle était épuisée. Il lui fit grâce du fauteuil en la prenant dans ses bras puissants. Warrick caressa le visage de sa fiancée, ayant du mal à croire que ce n’était pas une illusion. Pour être sûr qu’il ne rêvait pas, il déposa un léger baiser sur les lèvres de la jeune femme qui répondit avec ardeur avant de le repousser doucement.

— Je… je l’ai tué.
— Val…
— Il… il a dit des choses tellement… il ne l’aurait jamais laissée en paix, tenta-t-elle de se justifier. Il l’aurait traquée sans relâche et…
— Il ne faut plus y penser, mon amour.
— J’ai tué un homme, protesta Valérie en secouant la tête.
— Il te menaçait.
— J’ai tué un homme, répéta-t-elle avant de fondre en larmes.

Warrick la prit dans ses bras. Il savait ce qu’elle ressentait. Il avait tué lui aussi, une fois, pour se protéger. Bien qu’il ait conscience qu’il n’avait pas eu le choix, il en avait été malade pendant longtemps, incapable de se regarder sans voir l’homme qu’il avait assassiné. Ses nuits avaient été peuplées de cauchemars et d’insomnies. La seule différence, c’est qu’elle ne serait pas seule pour les affronter, il l’aiderait à oublier, à continuer à vivre malgré le poids des remords.

***

Ni l’une ni l’autre n’avait voulu rester une nuit de plus à l’hôpital. Valérie avait réussi à convaincre sa sœur de venir s’installer chez elle et Warrick pour quelques jours. Ce dernier n’y avait vu aucun inconvénient, d’autant plus que Nick travaillait ce soir-là et ne pouvait pas veiller sur Rafaela. Il était presque trois heures du matin quand celle-ci se réveilla le cœur battant. Elle mit quelques secondes à réaliser qu’elle ne se trouvait plus dans les sous-sols de la maison de Kate Buckanan mais chez sa sœur. La lampe de chevet était restée allumée et le livre qu’elle avait tenté de lire pour se changer les idées était tombé sur le sol. Elle ne se rappelait même pas s’être assoupie. Rafaela se redressa et attrapa la bouteille d’eau qui était au pied du lit. Elle en but une longue rasade avant de se pelotonner sous la couette. Elle avait froid, tellement froid malgré son pyjama d’hiver, sa grosse paire de chaussettes et le pull qu’elle avait passé par-dessus. La jeune femme ne voulait pas fermer les yeux, du moins pas avant que ses paupières ne soient tellement lourdes qu’elles se fermeraient d’elles-mêmes. Damon la hantait. Elle le savait mort mais elle ne pouvait s’empêcher de craindre son retour. Elle l’imaginait tapi dans le placard, derrière la porte, la fenêtre, épiant ses moindres faits et gestes, prêt à la kidnapper dès qu’il l’aurait décidé. Un bruit lui fit soudain dresser l’oreille. Un moteur de voiture, constata-t-elle en se levant prudemment pour regarder par la fenêtre. Elle vit Valérie au volant de sa décapotable faire marche arrière et regagner la route sans un regard en direction de la maison. S’était-elle disputée avec Warrick ? Pourtant Raf n’avait entendu aucun bruit particulier. Depuis son réveil, sa sœur lui semblait étrange, préoccupée par quelque chose dont elle ne voulait pas lui parler. Ce n’était pas normal qu’elle refuse de se confier à elle, songea Rafaela en regagnant son lit. Quelque chose n’allait pas mais du diable si elle savait quoi. Incapable de se rendormir, elle ramassa son livre et l’ouvrit à la page qu’elle avait quitté avant de s’assoupir.

a suivre....

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MessagePosté: 04 Juin 2005 12:33 
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Quelle tête de mule Raf.. le pauvre Nick ça doit pas être facil tous les jours !

en tout cas :suite: :suite: :suite: :suite: :suite:

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Citation:
Quelle tête de mule Raf..


je transmettrais, elle va etre ravie lol

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MessagePosté: 05 Juin 2005 12:51 
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Arg *se jette aux pieds de Scilia* Deux chapitres sans review! Je suis vraiment désolée! Je devais rattraper le premier quand mon ordi m'a lachée. Sache que j'ai beaucoup aimé et maintenant : on se lance dans la review de celui la!

Citation:
— Non, j’ai besoin de ma sœur

Je la comprend! Je réagirait pareil à sa place!

Citation:
— J’ai l’air malade ? Demanda une Rafaela passablement échevelée, la tempe droite meurtrie et la lèvre inférieure fendue.

Non pas du tout :roll:

Citation:
— Ou tu t’assoies dans ce maudit fauteuil et nous allons voir Valérie, déclara-t-il d’un ton sec, ou tu ne le fais pas et tu retournes dans ton lit.

Oula! Sur les nerf le tit Nick?

Citation:
Ils croisèrent un couple de personnes âgées qui se tenait par la main.

C'est vraiment tros mignon!

Citation:
sous le regard ému de Warrick et Nick

Sous mon regard ému à moi aussi!

Citation:
— Il… il a dit des choses tellement… il ne l’aurait jamais laissée en paix, tenta-t-elle de se justifier. Il l’aurait traquée sans relâche et…

Et tu l'as seulement tué alors que Scilia et moi on va le torturé pendant des jours et des jours!

Citation:
Damon la hantait

Ca c'était à prévoir.

Citation:
Elle vit Valérie au volant de sa décapotable faire marche arrière et regagner la route sans un regard en direction de la maison.

:shock: :shock: :shock: :shock:

A la la c'est toujours aussi bien!
:suite: :suite: :suite: :suite:
J'espère que tu me pardonneras ma longue absence de review ainsi que la nullité de celle ci!
Encore :bravo: pour cette superbe histoire que tu nous offres!
Bisous

_________________
Tous en croisade pour la P'tite Frite et le Momoa !


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MessagePosté: 06 Juil 2005 14:45 
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vous ne l'attendiez plus mais pourtant voila la suite de cette longuuuuuuuue fic. comme dit l'adage : mieux vaut tard que jamais et si cela ne vous suffit pas, il parait que : plus c'est long, plus c'est bon. Bonne lecture !

***


Elle était incapable de trouver le sommeil. Dès qu’elle fermait les yeux, elle voyait le corps de Damon transpercé de toutes ces tiges de métal. Il y avait tellement de sang, tellement de… la nausée manqua de la submerger. Elle s’obligea à respirer calmement. Il n’y avait qu’une personne à même de comprendre ce qu’elle ressentait maintenant que Jack était parti. Il ne refuserait pas de lui ouvrir malgré l’heure tardive, elle en était certaine. Elle se gara à sa place habituelle dans le parking du Caesar et emprunta l’ascenseur pour aller jusqu’au 8e étage. Ses talons ne firent aucun bruit sur la moquette pourpre du couloir. Elle s’arrêta devant la chambre 824 et frappa deux fois. La porte s’ouvrit presque aussitôt. Son hôte, vêtu d’un simple pantalon de toile noir, la dévisagea un long moment avant de consentir à la laisser entrer.

— Tu ne devrais pas être là.
— Tu es le seul qui puisse m’aider.

Kerensky n’était pas d’accord avec elle. Il était bien la dernière personne à qui elle aurait dû s’adresser mais elle n’était visiblement pas de cet avis. Pourquoi ? Il n’en avait aucune idée.

— Georgi…, supplia-t-elle les larmes aux yeux, s’il te plait…
— Qu’attends-tu de moi ?
— J’ai besoin de savoir si… si je vais arrêter d’y penser. Je le vois… tout le temps… je vais devenir folle si ça continue, avoua Valérie avant de fondre en larmes. Aide-moi… je t’en prie…

Le Russe ne savait pas quoi lui dire. Tuer un être humain laissait des traces indélébiles, même quand il s’agissait de pourriture dans le genre de Damon Styner. Il n’y avait aucun mot, aucune parole pour lutter contre cela. Il n’y avait que le temps et la patience. Elle n’oublierait jamais mais elle apprendrait à vivre avec. Il s’était toujours senti mal à l’aise dans ce genre de situation, il n’avait pas été préparé à y faire face. Georgi était capable de démonter un fusil mitrailleur en moins de dix secondes, de désamorcer n’importe quel type de bombes, d’assassiner, de voler, d’organiser une opération de sauvetage en plein milieu de la forêt vierge mais pas de consoler une femme, pas de montrer qu’il était humain et avait des sentiments. Le KGB avait parfaitement réussi sa formation. C’était aussi pour cela qu’aucune de ses relations féminines n’aboutissait. Il était incapable de dire « je t’aime ». Il le montrait, par divers moyens, mais il ne le disait jamais. Cependant, quand elle se blottit contre son torse, il ne la repoussa pas. Au bout d’un long moment, il l’entoura même de ses bras et s’abandonna à la sensation de la sentir contre lui, de sentir son odeur, d’écouter sa respiration. Les pleurs diminuèrent progressivement. Valérie se sentait idiote d’être venue se jeter dans ses bras en pleine nuit mais ils n’étaient plus amants, ils étaient amis, et elle savait pouvoir compter sur lui dans les pires moments de son existence comme dans les meilleurs.

— Je… je suis désolée, bredouilla-t-elle en relevant son visage ravagé pour le regarder.

Il n’avait plus ses cheveux longs mais il était toujours aussi séduisant. Ses yeux céruléens la fixaient avec bienveillance, sa respiration calme l’aida à se reprendre. Et le courant passa de nouveau entre eux, Valérie sentit une vague de désir la traverser. Sans vraiment réaliser ce qu’elle faisait, elle s’approcha et posa ses lèvres sur la bouche de Kerensky qui répondit à son baiser avec ardeur. Il la plaqua contre le mur et laissa ses mains s’égarer sur la peau douce de la jeune femme… jusqu’à ce qu’il se rende compte de ce qu’ils faisaient. A contrecoeur, il la repoussa en la prenant par les épaules. Il vit aussitôt une lueur d’incompréhension passer dans ses yeux jades.

— Ce n’est pas… ce n’est pas ce que tu veux, déclara-t-il finalement en sachant qu’il allait la blesser.
— Comment peux-tu le savoir ? s’écria Valérie avec colère.
— Tu vas te marier et tu es enceinte d’un autre homme, répliqua Georgi d’un ton beaucoup plus froid qu’il ne l’avait voulut.
— J’ai besoin de toi.
— Non. Je regrette mais je ne rajouterais pas des remords à ton sentiment de culpabilité.
— Je croyais que… lâche-moi, ordonna-t-elle en se dégageant vivement.

Elle sortit de la chambre en trombe, claquant la porte derrière elle. Kerensky soupira en se maudissant d’être aussi… idiot ? Mais il ne pouvait pas lui donner ce qu’elle était venue chercher, ce n’était plus son rôle et il espéra qu’elle le comprendrait quand elle aurait repris ses esprits. Quant à lui, songea-t-il, une douche glacée le calmerait peut-être. Dieu que cette femme était désirable !

***

Par miracle, elle n’eut pas d’accident et retourna chez elle sans croiser personne. Elle gara sa voiture dans l’allée avant de s’effondrer sur le volant. Elle était ignoble. Non seulement elle avait tué un homme mais en plus elle avait failli tromper son fiancé. Et ces images de Damon qui ne la quittaient pas… Elle posa ses mains sur ses tempes avec force, comme si ce simple geste pouvait les faire sortir. Une nausée plus forte que les autres l’obligea à sortir de sa voiture et à se soulager dans un massif de fleurs. Elle se dégoûtait. Pourquoi les choses avaient-elle tournées ainsi alors que ces jours auraient du être parmi les plus heureux de sa vie ? Pourquoi Damon était-il revenu dans leur vie ? Elle ne savait pas qui jouait avec son destin mais elle le traita de tous les noms avant de songer qu’il était temps de rentrer. Elle allait prendre une bonne douche, avaler quelques-uns des somnifères que lui avait prescrit son médecin en espérant trouver le sommeil. C’était illusoire, elle le savait mais elle en avait assez de ressasser les mêmes choses. Elle ne s’attendait pas à trouver sa sœur dans l’entrée et poussa un cri de frayeur en la découvrant enveloppée de sa robe de chambre.

— Où étais-tu ? demanda Rafaela qui s’était inquiétée depuis son départ une heure plus tôt.
— Je… j’avais besoin de faire un tour.
— Val, murmura sa sœur d’un ton de reproche indiquant qu’elle ne la croyait pas une seule seconde.
— Tu as besoin de quelque chose ?
— Que tu me parles.
— Raf, je suis épuisée. J’ai besoin de dormir.
— J’aimerai comprendre, insista son aînée, depuis l’accident tu… plus j’y repense, et moins je trouve normal que tu sois tombée en catatonie.
— Je ne suis pas médecin, répondit Valérie en haussant les épaules.
— Non, mais tu me caches… vous me cachez quelque chose.
— Tu n’es jamais contente, hein ? Damon ne viendra plus jamais te faire du mal mais cela ne te suffit pas, s’écria soudain la jeune femme en colère. Quand apprendras-tu à te contenter de ce que tu as ?
— Je ne serais jamais heureuse, jamais si je sais que tu souffres. Il y a quelque chose que vous me refusez de me dire et c'est en train de te détruire, insista Rafaela. Qu'est-ce que c'est ?
— Contente-toi de savoir qu'il est mort, le reste a peu d'importance.
— Si, ça a de l'importance ! Je ne veux pas qu'il gâche ta vie comme il a gâché la mienne ! Regarde ce que je suis devenue à cause de lui ! Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose ! Je t'en prie petite sœur, supplia Raf en posant sa main sur l’épaule de celle-ci.
— Tu as toujours eu peur. Depuis que nous avons perdu nos parents, tu as peur et tu vois des choses la ou il n'y a rien, répondit Valérie en se dégageant. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cette catatonie, je ne sais pas pourquoi tu es debout à 4h du matin mais ce que je sais, c'est que je vais me coucher !
— Non, lança Rafaela sèchement, tu n'iras nulle part avant de m'avoir dit pourquoi tu es dans un état pareil ! Regarde-toi, tu n’as rien mangé depuis qu’on est sorti de l’hôpital, tu ne dors plus et tu parles à peine à Warrick ! Quant à moi, tu m'évites autant que possible, tu n’arrives même plus à me regarder dans les yeux !

Valérie savait qu’elle disait vrai mais c’était une chose de vivre ainsi et une autre d’être placée au pied du mur. Elle ne pouvait pas se confier à sa sœur. Elle devait accepter sa responsabilité, vivre avec et surtout éviter de faire plus de mal qu’elle n’en avait déjà fait.

— Je ne peux pas, murmura-t-elle, laisse moi tranquille…
— Non, non et non ! S’énerva Rafaela que l’attitude de sa sœur révoltait. Parle-moi, ou je te jure que je fais mes bagages dans la seconde et que je rentre à New York, mariage ou pas !
— Ca n'a plus d'importance... plus rien n’a d'importance et je crois que c'est moi qui devrais rejoindre New York. Tu avais raison, on n’aurait jamais du venir sur la côte ouest.
— Valérie Elisabeth Beaumont, tu vas me faire le plaisir de te reprendre ! J'en ai assez de te voir faire ta forte tête et tout garder pour toi dès qu'il y a quelque chose qui ne vas pas ! J'en ai assez que tu m'exclues de ta vie dès que les ennuis pointent le bout de leur nez et j'en ai assez de voir te voir gâcher la plus belle chance qui t'es donnée d'être heureuse !
— Je... et merde, tu veux savoir Rafaela ? Tu en es certaine parce que tu ne me verras plus jamais de la même façon, s'écria Valérie les larmes aux yeux. Tu ne pourras plus me regarder en face parce que ce que j'ai fait est tellement... Je l'ai tué. Ce n'était pas un accident, c'était un meurtre. J'ai projeté volontairement la voiture dans ce camion parce qu'il m'a juré qu'il n'aurait de cesse de te reprendre. Je l’ai assassiné, Raf, tu sais ce que ça veut dire ? Je l'ai tué et l'état du Nevada a décidé de ne pas me punir pour ça !
— Seigneur, c'était donc cela.... Je l'avais deviné mais je ne voulais pas le croire... Val, regarde moi ....
— Laisse-moi, rugit-elle en se dégageant de la prise de Rafaela.
— Non, regarde moi, insista celle-ci en forçant sa soeur à croiser son regard.
— Je n'arrive même plus à me regarder en face.
— Moi, je te regarde. Et je vois en toi la personne que j'aime le plus sur cette terre. Ce que tu as fait, tu l'as fait pour me protéger. Tu l'as fait pour moi, je t'en suis reconnaissante et je suis désolée… tellement désolée de ne pas avoir eu le courage de le faire moi-même quand l'occasion s'est présentée. Je t'en prie, ne te déteste pas, ne le laisse pas gagner, supplia Rafaela en pleurant. Il a déjà détruit ma vie, ne le laisse pas détruire la tienne.
— C'est trop tard, soupira-t-elle en ressentant une immense fatigue.
— Il n'est pas trop tard pour toi.
— Vraiment ? Répondit Val cynique. Combien de temps as-tu mis pour te remettre de ce qu'il t’avait fait Raf ? Combien de temps jusqu'à ce que tu ne fasses plus de cauchemars ? Combien de temps jusqu'à ce que tu ne te décides à revivre ?
— Ce n'est pas pareil, protesta son aînée. De nous deux, c'est toi qui a toujours été la plus forte. Tu as raison de dire que j'ai peur tout le temps, j'ai tellement peur que je n'ai jamais vécu que par personne interposée... C'est pour cela qu'il a été si facile à Damon de me manipuler comme il l'a fait. Toi, tu as toujours eu cette force qui t'a permis de combattre tous les obstacles, ça t'a permis de faire tout ce que tu as voulu, même si je n'appréciais pas toujours. Val, il y a un homme qui est prêt à mourir pour toi, tu vas avoir un merveilleux bébé, tu as des amis qui sont disposés à déplacer des montagnes pour te venir en aide… si seulement tu les laissais faire. Tu peux surmonter cela.... Si tu veux détester quelqu'un, déteste-moi alors car c'est à cause de moi qu'il est entré dans nos vies, qu'il a pu te faire autant de mal et si aujourd’hui tu se sens aussi mal. Je ne mérite même pas ton amour après tout le mal que j'ai pu te faire. Alors vas-y, fais sortir ta colère, ta haine et ta souffrance, frappe-moi si ça peut te permettre de t'en sortir. Dis-moi de disparaître de ta vie, je le ferais volontiers si cela peut te ramener la paix, conclut-elle le cœur brisé.
— Tu ne comprends pas. Partir ne changera rien et j'ai besoin de toi. Je veux que tu sois là le jour de mon mariage si Warrick veut toujours de moi, je veux que tu sois la pour la naissance du bébé. Bon sang, Raf, je n'ai plus que toi ! Comment peux-tu oser dire de telles choses ? Tu n'y es pour rien si Damon a profité de toi.
— Si, j'aurais du être plus forte. J'aurais du le repousser, voir qu'il me mentait pour m'éloigner de toi. J'aurais du le tuer le jour où.... Seigneur, je suis tellement désolée, fit Raf en larmes.
— Je t'en prie, c'est moi qui devrais être désolée de ne pas avoir su t'arracher à lui quand il était encore temps. J’ai baissé les bras, je croyais que tu l'aimais plus que moi.
— Peut-être au début, mais après... Pourquoi n’ai-je pas eu le courage de le quitter, pourquoi je l'ai laissé faire ? Il m'a fait renier la seule personne qui comptait pour moi : toi. Si tu savais à quel point j'ai honte de moi ! Quand je l'ai revu sur le parking, c'était comme s'il n'était jamais parti. Il n'a même pas eu à me menacer de son arme pour me faire monter en voiture avec lui. Son regard seul a réussit à me faire plier. quel genre de personne ça fait de moi ?
— Quelqu'un qui a beaucoup souffert, quelqu'un qui n'aurait jamais du se retrouver entre les griffes de ce type ! Bon sang, j'aurais du demander à Kerensky de le descendre dès que j'ai compris ce qu'il se passait. J'aurais aussi pu demander de l'aide à jack, à Largo ou n'importe lequel de nos amis mais j'ai laissé faire. Pardonne-moi, je t'en prie.
— Non, toi, pardonne-moi de te faire passer par tout ça, répondit Rafaela en la prenant dans ses bras. Tu es ma soeur et rien ne changera le fait que je t'aime
— Moi aussi je t'aime mais ça ne change pas le fait que je suis une meurtrière.
— Ce n’est pas vrai, tu as défendu ta vie et celle de ton enfant ! Il te menaçait, il voulait te tuer. Il aurait tué Nick, Warrick et toutes les personnes qui nous sont proches. Et après, il m'aurait tué aussi, ou pire encore ! Tu n'es pas une meurtrière, tu es un héros !
— C’est faux. Il était en train de me parler de ce qu'il comptait te faire. Il a parlé de nos parents. Du fait qu'ils l'auraient accepté, lui, mais pas Warrick parce qu'il est noir et qu'ils m'auraient répudiée et je savais qu'il avait raison, Raf. Ils ne l'auraient jamais accepté dans leur monde, ils n'auraient jamais reconnu mon enfant comme un membre à part entière de notre famille !
— Nos parents nous aimaient et ils auraient accepté nos choix s'ils nous avaient rendus heureuses. Tu crois vraiment que maman et papa auraient été d'accord de me laisser dans les griffes d'un tel monstre ? Tu crois vraiment qu'ils auraient eu honte de toi parce que tu aimes un homme de couleur ? Tu te trompes ! D'accord, le monde dans lequel ils évoluaient n’aurait pas vraiment apprécié ton choix mais nos parents t'auraient soutenus à 100%. Ne te souviens-tu pas du jour où notre cousine Jessica a révélé son homosexualité ? Il n'y a eu que nos parents qui ne lui ont pas fermé leur porte ! Alors crois bien qu'ils auraient adoré ton cher Warrick, il est gentil, sensible et il t’aime tellement. Il est prêt à tout pour te garder, Valérie, à tout, tu entends.
— Mais il ne voudra plus de moi, murmura-t-elle, j'ai tout gâché…

Warrick, qui avait été réveillé par la dispute des deux sœurs, songea qu’il était temps pour lui d’intervenir. Il était sous le coup de ce qu’il venait d’entendre. Non pas qu’il se serait inquiété d’être intégré ou non dans le monde de Valérie si ses parents étaient encore vivants, mais les paroles de Rafaela, qui ne le portait pas dans son cœur il le savait, l’avait sincèrement touché.

— Non, c’est faux, assura-t-il avec tendresse en s’attirant les regards surpris des deux sœurs qui n’avaient pas perçu sa présence. Si tu savais à quel point je t’aime, mon amour.
— Tu ne peux pas… j’ai… je suis un monstre, bafouilla Valérie incapable d’arrêter ses larmes.
— Tu es la femme que j’aime et avec qui je veux passer le restant de mes jours.
— Non, Warrick, tu mérites mieux que moi.
— Je t’en prie fais-moi confiance, demanda-t-il en lui caressant doucement la joue.
— Je m’en veux tellement de compliquer ta vie.
— Elle n’a jamais été aussi belle que depuis que je te connais.
— Je ne te crois pas.
— Valérie, laisse-moi t’aider… laisse-moi t’aimer, souffla-t-il avant de l’embrasser lentement.
— Non… je ne peux…
— Pense à notre enfant qui grandit en toi un peu plus chaque jour.
— Que pensera-t-il de sa mère quand il saura ?
— Il comprendra qu’elle est capable de tout pour les gens qu’elle aime, répondit Rafaela qui avait observé toute la scène, et si ce n’est pas le cas, je le lui expliquerai.

La jeune femme comprit au regard déterminé de sa sœur qu’elle n’agirait pas autrement. Pourquoi cela semblait si simple pour eux d’oublier ? Warrick essuya une larme du pouce, attendant patiemment sa décision. Il ne savait pas que dire de plus pour la convaincre qu’ils avaient une chance de mener une vie heureuse ensemble.

— Je suis désolée, lâcha-t-elle finalement en se jetant dans les bras de celui qui était toujours son fiancé.
— Mon amour, murmura Warrick en la serrant contre lui, à partir de ce moment, notre vie ne sera plus qu’une longue succession de bonheurs.

Rafaela hocha la tête en direction de son futur beau-frère. Si seulement il pouvait dire vrai, songea-t-elle mais elle en doutait fortement. Elle connaissait la vie et savait qu’elle était pleine de surprises qui n’étaient pas toujours agréables. Raf s’éclipsa dans la chambre d’ami, regrettant de ne pas avoir quelqu’un d’aussi solide sur lequel s’appuyer, regrettant de ne pas pouvoir faire confiance avec le même élan que sa cadette.


A suivre....

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