je sais... je sais... je suis en retard mais ralez pas sinon je poste pas la suite, na !
Citation:
Pauvre Raf il ets affreux le Damon !
bah c'est pas le plus mechant de mes mechants lol
Citation:
Et une longue review sa te dit?
toujours ^__________________^
Citation:
Qu'est ce qu'il est gentil et prévenant ce garcon!!
comme quoi on peut etre mechant et avoir du gout
Citation:
Hé!!! Raf c'est l'amour de Nick d'abord!!!
si elle arrivait à ne pas rompre avec lui tous les quatre matins !
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C'est décidé il est mort!
interessant... de quelle facon tu comptes le tuer ?
Citation:
Povre Warrick! Ils vont lui faire une crise de nerf s'il continue!
mdr tu vois, t'es pas la seule a faire des commentaires hautement constructifs
Citation:
Povre Warrick! Ils vont lui faire une crise de nerf s'il continue!
ah ben zut alors !
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Tu m'étonne!!! Moi non plus j'aurais pas voulu non mais! C'est ca soeur quand mm
ARGGGGGGGGGGG tu es méchante d'arrêter la!
je sais que je suis mechante, c'est ma marque de fabrique
Et puis je le suis pas tant que ca, je vous mets une petite suite
***
Tout le monde était à cran. Chacun se demandant s’il ne commettait pas une grosse erreur. Après tout, rien ne prouvait que l’homme, qui avait prétendu être le mari de Kate Buckanan, n’avait pas simplement inventé cette histoire de voyage chez sa mère pour cacher la fugue de sa femme, ou quelque chose dans le même genre. Si c’était le cas, songea Brass, il allait avoir de sérieux ennuis avec le shérif Mobley. Il était sur le coté de la porte du pavillon des Buckanan, son équipe était répartie autour de la maison. Malone, Kerensky et Ovronnaz étaient légèrement en retrait avec Nick et Grissom. Valérie et Warrick étaient restés dans les voitures stationnées un peu plus loin. La jeune femme était restée à contrecoeur mais son fiancé avait été intransigeant, s’attirant un regard noir de la donzelle. Tout le monde était en place et Brass donna le feu vert à un de ses hommes armé d’un bélier dont il se servit pour défoncer la porte, se retirant aussitôt pour laisser ses collègues entrer.
— Entrée ok ! Cria l’un des policiers suivit des autres au fur et à mesure qu’ils sécurisaient la maison.
— Cuisine ok !
— Séjour ok !
— Garage ok !
— Buanderie ok !
— Bureau ok !
Brass entra suivit des autres tandis que son équipe vérifiait l’étage, la maison n’ayant pas de sous-sol comme beaucoup à Las Vegas.
— Chambre ok !
— Salle de bain ok !
— Chambre ok !
— On a fait toute la maison, annonça l’un des policiers à Brass, il n’y a personne.
— C’est impossible, fit Simon, on a appelé y a moins de vingt minutes.
— Ce qui laisse largement le temps à quelqu’un de fuir, nota Grissom.
— Ok, rentrez les gars. Vous avez fait du bon boulot, fit l’inspecteur.
— A nous de jouer, déclara Nick en entrant dans la maison.
Kerensky et Grissom s’occupèrent du premier étage tandis que Brass et Malone vérifiaient le séjour et le bureau. Nick et Simon se virent assigner la cuisine et la buanderie. Ce dernier était des plus inquiets car son instinct lui disait qu’ils se trouvaient au bon endroit. Il y avait forcement quelque chose qui leur avait échappé. Nick était du même avis et, après avoir minutieusement inspecté la cuisine, il fit de même avec la buanderie. La pièce faisait environ 3m sur 2, une machine à laver et un sèche-linge (était-ce vraiment utile à Las Vegas se demanda l’enquêteur ?) se trouvaient contre le mur du fond avec un étendage et deux panières vides. Un vieil atelier occupait le mur d’en face avec une collection d’outils qui avaient connu des jours meilleurs. Plusieurs cartons étaient entassés au fond de la pièce et diverses choses qui constituaient un bric à brac des plus banals. Des étagères fixées au mur de gauche servaient de garde manger. Simon inspectait le mur opposé, sans rien trouver d’anormal contrairement à Nick qui avait remarqué des traces suspectes sur le sol de béton de la buanderie.
— Venez m’aider.
— Vous avez quelque chose ?
— Je crois bien, regardez, dit Nick en indiquant des traces en arc de cercle au pied d’une étagère.
— Vous pensez à ce que je pense ?
— Oui. Il doit y avoir un moyen de la faire pivoter.
Les deux hommes observèrent minutieusement l’étagère et trouvèrent le moyen de la débloquer. Nick sortit sa lampe de poche et éclaira l’intérieur. Il fut surpris de tomber sur un escalier de pierre. Simon fut d’avis d’aller chercher les autres et s’éclipsa mais Nick décida de descendre. Le temps comptait. Styner avait peut-être décidé d’éliminer Rafaela après le coup de fil qu’il avait reçu. Tout était possible et c’est le cœur battant que l’enquêteur descendit la volée de marche, se retrouvant dans un tunnel. Il avait trois direction possible : gauche, droite ou face. Il choisit la dernière après avoir cru entendre du bruit en provenance de cette direction.
***
— Il se passe quelque chose.
— Valérie, tu m’as promis de rester dans la voiture, lui rappela Warrick que la fatigue commençait à gagner malgré l’adrénaline due à la situation.
— Je ne peux pas rester là sans rien faire, répondit la jeune femme en ouvrant sa portière.
— Pas cette fois, dit-il d’un ton sec en la refermant brutalement.
— Mais…
— Je ne te le dirais pas deux fois, Valérie. Tu restes ici, je ne veux pas te voir prendre de risques inutiles, ils savent ce qu’ils font et je ne veux pas te perdre.
La jeune femme ouvrit la bouche deux fois, cherchant ses mots, avant de la refermer, incapable de trouver quoi répondre. C’était la première fois qu’il lui parlait sur ce ton mais elle ne lui en tint pas rigueur. Elle savait qu’il avait raison et qu’elle serait plus une gêne qu’autre chose si elle allait rejoindre les autres.
***
Jack Malone regarda attentivement le paquet de lettres non ouvertes qui s’entassaient sur le bureau. Si Kate Buckanan était partie voir sa mère, cela faisait près d’une semaine. La dernière lettre étant datée du vendredi précédent. Son instinct lui soufflait qu’ils étaient au bon endroit, restait à savoir où Styner avait emmené sa captive.
— Quelque chose d’intéressant ? Demanda Brass.
— Du courrier qui date d’une semaine, trois factures réglées par Internet, rien sur le répondeur.
— Pas mieux dans le séjour. Ça donne l’impression que la maison vient d’être désertée.
— Oui, c’est ce que j’étais en train de me dire. On l’a sans doute fait fuir.
— Allons voir si les autres ont eu plus de chance, conclut Brass
***
— Il n’y a personne ici, annonça Kerensky en revenant dans la chambre principale que Grissom examinait avec soin.
— Pourtant quelqu’un a dormi dans ce lit récemment.
— Vous voyez cela à quoi ? Demanda Georgi septique.
— Le couvre-lit n’est pas centré.
— Sauf votre respect, peut-être que mademoiselle Buckanan ne sait pas faire son lit correctement, lança-t-il laconique.
— C’est sans doute ce qu’on serait à même d’attendre de n’importe qui mais pas de Kate Buckanan.
— Vous la connaissiez ?
— Non, j’ai étudié son dossier. Elle travaillait en tant que femme de chambre avant un accident de la route qui la laissé handicapée.
— Et ?
— Et je pense que faire un lit est quelque chose que l’on n’oublie pas après en avoir fait des dizaines pendant cinq ans.
— Votre théorie est… intéressante, fit Kerensky avec un demi-sourire.
— Merci, mais cela ne nous dit où se trouve Rafaela Beaumont.
***
Nick avait fait une centaine de mètre quand il déboucha sur une pièce voûtée. Le silence régnait, entrecoupé par moments par les gémissements du vent. Un bruit incongru résonna sur sa gauche et l’enquêteur découvrit la porte d’une cellule entrouverte. Il sortit son arme et avança lentement, essayant de faire fi des battements désordonnés de son cœur pour localiser un éventuel agresseur. Il progressa à pas de loup, le rayon de sa lampe torche éclairant la porte devant lui. Un petit interstice pourvu de barreaux lui permit de voir l’intérieur et de découvrir l’objet de ses recherches ligotée à une chaise. La jeune femme releva la tête et le regarda avec frayeur. Il ne fallait pas qu’il entre mais elle était incapable de le lui dire, Damon l’avait bâillonnée et ses gémissements étaient incompréhensibles. Nick attendit quelques secondes, attentif au moindre bruit avant de pousser la porte du bout du pied. Comme rien ne se passa, il pénétra dans la pièce et commença par défaire les liens de Rafaela, avant de lui ôter son bâillon.
— Nick, attention ! hurla-t-elle alors qu’un rire sadique résonnait derrière lui.
***
— C’est insoutenable, maugréa Valérie.
— Tu veux vraiment qu’on recommence la même conversation qu’il y a dix minutes ?
— Non, je veux que tu ailles voir ce qu’il se passe puisque moi je ne peux pas ! Je vais devenir dingue si ça continue et tu ne sais pas à quel point c’est douloureux pour ceux qui m’entourent.
— Je vais mettre cela sur le compte des hormones, soupira Warrick.
— Bon sang mais arrêtez tous avec ça ! Je suis enceinte, pas handicapée !
— Tu as gagné, j’y vais mais tu n’as pas intérêt à descendre de cette voiture, je suis bien clair ?
— Oui, chef ! Répondit Valérie en faisant le salut militaire.
Il leva les yeux au ciel avant de sortir du véhicule en claquant la porte. Cette femme était impossible et il allait l’épouser dans 6… non, 5 jours, reprit-il mentalement. Sauf s’ils repoussaient le mariage en cas de tragédie. Warrick soupira avant de se diriger vers la maison silencieuse. Que se passait-il ? L’équipe de Brass était partie depuis dix bonnes minutes alors pourquoi les autres n’avaient-ils pas fait de même. Il avait bien une idée mais préférait l’ignorer pour le moment.
***
— Nick Stokes, je présume, fit une voix glaciale dans le dos de l’enquêteur.
— Styner, murmura ce dernier en se retournant.
— Appelez-moi Damon, nous sommes entre amis.
— Je ne vais pas être hypocrite et dire que je suis ravi de vous rencontrer, répondit Nick tout en se demandant s’il allait pouvoir récupérer son arme qu’il avait posé sur le sol pour libérer Rafaela.
— Je ne le vous conseille pas, fit Damon en secouant la tête, faisant onduler ses longs cheveux blonds. Envoyez-la plutôt par ici.
A contrecoeur, Nick fit ce qu’il demandait tout en prenant soin de se mettre en Raf et son kidnappeur qui ramassa l’arme et la mit à sa ceinture. Tout se passait selon son plan. Le coup de téléphone de cet imbécile n’avait fait qu’accélérer un peu les choses, songea Damon. Il était temps d’en finir et il n’aurait certainement pas quitté Las Vegas sans avoir auparavant occis l’homme qui avait profané sa femme.
— Bien, je vous laisse le choix Stokes. Vous préférez une mort lente ou une morte douce ?
— Je ne suis pas seul, vous n’avez aucune chance de sortir d’ici, Styner.
— Bien sûr, je suppose que vous croyez qu’un de vos amis va arriver à temps pour vous sauver et me tuer ? Vous n’êtes pas dans un roman, vous êtes dans la réalité. Et dans celle-ci, je pars avec ma femme tandis que vous mourrez pour avoir osé la toucher.
— Vous êtes fou !
— Il parait oui, fit Damon en ricanant. Ma chérie, viens ici.
— Je ne te suivrais pas, protesta Rafaela qui avait repris courage depuis l’arrivée de Nick.
— Crois-tu vraiment avoir le choix ? tonna-t-il avec un regard mauvais. J’ai fait tout cela pour toi, mon amour, je suis sortie de prison pour te rejoindre, j’ai œuvré dans l’ombre pendant que tu t’envoyais en l’air avec ce minable, j’ai attendu mon heure et elle est enfin venue.
***
Simon avait rapidement rejoint Brass et Malone et leur avait parlé de leur découverte. Aussitôt les trois hommes étaient retournés dans la buanderie pour constater que Nick avait disparu. Malone décida d’aller prévenir Grissom et Kerensky tandis que Brass et Simon s’engageaient dans l’escalier de pierre.
— Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Demanda Simon. J’croyais que vous aviez dit que les maisons de Vegas avaient pas de sous-sol.
— Pour la plupart, confirma Brass. Je me demande…
— Vous vous demandez ? répéta le Suisse en constatant que l’inspecteur ne continuait pas.
— Je pense que ces tunnels datent de la prohibition. Ils doivent courir sous tout le pâté de maison, rajouta Brass en arrivant devant la fourche où était passé Nick quelques minutes plus tôt.
— Et merde, on va où maintenant ?
Deux coups de feu leur donnèrent la réponse. Brass s’engouffra le premier dans le tunnel qui lui faisait face. Simon cacha son inquiétude du mieux qu’il put et ignora les pensées sombres qui tentaient de l’envahir.
a suivre...