Merci tout le monde pour vos commentaire, vraiment!
Ca me fait très plaisir, comme promis voila là suite
13h30
Steve venait d'arriver au bureau de Stan, il entra sans avoir la permission de la secrétaire qui hurlait derrière lui que M. Edward était actuellement en réunion donc par conséquence indisponible. Il entra tout de même dans la salle et son regard se fixa directement sur Stanley tandis que les hommes d'affaires le regardaient complètement outrés. Mais le brun ne sembla même pas le remarquer.
- Stan, il faut que je te parle c'est urgent, lança Steve sans même essayer de se faire pardonner de son intrusion.
Stan se leva, s'excusa auprès de ses collègues et suivit Steve dans le couloir. Il voyait la mine soucieuse du commandant et ne put s'empêcher d'être inquiet à son tour.
- Quelque chose est arrivée à Grace ? Demanda l'entrepreneur visiblement paniqué.
- Non mais j'ai besoin de ton aide. Je suis vraiment désespéré. Je sais pas quoi faire l’enquête piétine, j'ai beau faire mon maximum, je n'avance pas, je..
Il parlait tellement vite, que Stan captait seulement un mot sur deux. Steve était en train de perdre le contrôle de lui-même. Ses nerfs le lâchaient finalement. Il avait tenu jusque là et il craquait devant l'homme d'affaire. Il continua à déblatérer même si ses phrases ne voulaient rien dire au final. Stan leva ses mains en signe d'apaisement.
- Calme toi Steve, je ne comprends rien à ce que tu dis. Qu'est-ce qui se passe ?
- J'ai besoin de 8 000 000 $.
Stan le regarda comme s'il venait de lui demander le diable. Q'avait pu faire le commandant pour avoir besoin d'une somme pareil ?
- Danny et ma sœur sont en danger de mort. Une rançon de 8 000 000 $ de dollar doit être rapidement versée. Danny est sûrement gravement blessé. Je n'arrive pas à mettre la main sur ce salopard, j'ai besoin de cette argent au plus vite, c'est pour ça que je viens te voir.
- Je ne possède pas cette somme Steve, je suis désolé.
- Tu es plein aux as ! S'écria le brun complètement à bout de force.
- Je l'étais, répondit Stan, tout en passant une main dans sa nuque, visiblement gêné de parler de ses problèmes d'argents. J'ai fais de mauvais placement boursiers, j'ai presque tout perdu, il m'en reste que pour sauver les apparences et continuer à vivre.
Steve sentit se cœur faire un bon dans sa poitrine. Stan venait de lui enlever le peu d'espoir de sauver MaryAnn et Danny.
- Je suis vraiment désolé, fit Stan en posant un main sur son épaule. Si je pouvais, je te les donnerais sans problème, j'apprécie Danny, c'est le père de la fille à ma femme, et je ne lui voudrai jamais du mal, mais je ne peux pas répondre à ta requête.
Steve ne sût pas combien de temps il resta dans ce couloir à perdre espoir mais quand la sonnerie de son portable sonna il revint à lui-même. Il ne s'était même pas aperçu qu'il était tout seul. Il décrocha sans prendre la peine de regarder qui était l'interlocuteur.
- J'ai une mauvaise nouvelle, fit Kono à l'autre bout du fil. Le gouverneur refuse de nous donner l'argent. Il a dit qu'après le scandale du vol des 10 000 000 $ pour sauver Chin, il ne voulait pas que ça se reproduise. Et comme d'habitude,il a également dit qu'on ne négociait pas avec les terroristes.
Tout l'univers de Steve sembla se dérober sous ses pieds. Il n'avait presque plus aucun espoir de retrouver vivantes les deux personnes qui comptaient le plus à son cœur. Voyant que son patron ne parlait pas, la jeune femme rajouta :
- On va les retrouver Steve, ne t'inquiète pas, j'en suis sûre.
Il ne prit même pas la peine de répondre et raccrocha. Il n'en pouvait plus de cette situation ! Il allait finir par devenir fou ! Et Catherine qui ne rappelait pas, signe qu'elle ne trouvait rien de concret. Des idées noires étaient en train de prendre forme dans son esprit. Il les chassa et regarda sa montre. 14 heures. Il fallait qu'il se dépêche de rentrer au QG avant que le ravisseur ne rappelle.
14 heure.
- Danny ! Danny répond-moi ! fit la voix paniquée de MaryAnn tout en le secouant.
Le blond ne réagissait plus depuis un petit moment. Son pouls battait rapidement, mais il était inconscient. Il avait des sueurs froides et de temps en temps il était agité dans son sommeil.
- Aller tiens bon Danny, pour Steve et pour ta fille ! Tu ne peux pas les abandonner !
Mais aucune réponse. Il ne donnait aucun signe de vie. Et même si son pouls continuait à battre, elle savait pertinemment qu'il ne tiendrait pas longtemps. Alors, elle se mit à prier pour que Danny reste en vie jusqu'à ce qu'ils soient retrouvés. Du moins, si on les retrouvait...
14h20
Steve venait d'arriver au QG. Kono était déjà là et Max était toujours dans le bureau de Danny a essayé de décortiquer ce que le lieutenant avait entouré.
- Kono, le Gravedigger va m'appeler d'une minute à l'autre. Essaie de le localiser.
Sa phrase tout juste finie, le téléphone se mit à sonner. Il demanda du regard à Kono si elle était prête, elle lui fit signe que oui, et il décrocha.
- McGarrett ?
- Commandant, avez-vous mes 8 000 000$ ? demanda la voix froide de l'homme.
- Pas encore.
- Il reste moins de cinq heures, si je serais vous je me dépêcherais. Le temps va commencer à leur manquer, ainsi que l'air.
- Quand je vous retrouverais, je vous promets de vous tuer.
- Faut-il encore que vous ayez la moindre piste me concernant. Quand vous aurez mon argent, déposez le dans la poubelle du restaurant Laowi. Si jamais vous n'avez pas mon argent vous pouvez dire adieu à votre partenaire et votre sœur.
La ligne fut coupée.
- Tu l'as ? demanda aussitôt le brun.
- Il appelle d'une cabine téléphonique se situant dans le quartier du restaurant Laowi.
- Ok, appelle Chin, dit lui qu'il trouve dans les listes des acheteurs de motos, un homme qui habite dans ce quartier. Toi essaie de rassembler tous les nom des locataires, des propriétaires ou des locataires de chambre de chaque hôtel ! On va bien finir par trouver un nom.
A cet instant Max sortit du bureau de Danny, un mince sourire aux lèvres.
- J'ai cherché sans relâche ce que le lieutenant William a entouré. Et a un moment il a marqué « Texas » dans la marge et là j'ai tout de suite fait le lien. Il semblerait que Daniel ait trouver une piste sans même s'en rendre compte. Il y a eut une affaire similaire au Texas dans les années 80. Un homme Eric Drew a assassiné quatre personnes en les enterrant vivantes. Il demandait une rançon de 1 000 000 $. Drew a été retrouver, interpeller puis incarcérer. Sa femme s'est pendue suite à cette histoire laissant derrière elle un petit garçon de 5 ans : Joey. Et deveniez quoi ? Joey a déménagé à Hawaii il y a 2 mois !
Steve voyait renaître l'espoir en lui. Il avait sans doute trouver le coupable ! Kono se tourna vers la table tactile et tapa le nom du suspect.
- Joey Drew, 35 ans, il loue un appartement juste au dessus du restaurant Laowi. On a trouver notre homme.
Cette fois-ci c'était presque sûr ! Ils voyait le bout du tunnel. Il allait peut être arrivé à les sauver.
- Oh ! Et regarder ça, continua Kono, Drew est conducteur de pèle mécanique !Ce qui signifie qu'il connaît tout les chantiers ! Nous tenons le Graveddiger !
- Bon boulot Max !
Il n'y avait pas de temps à perdre. Steve mit son gilet par balle, suivit de Kono. Dans la voiture, en se dirigeant vers l'appartement de Drew, McGarrett appela Chin pour qu'il les rejoigne. Ils arrivèrent rapidement à destination et montèrent directement à l'étage. Ils défoncèrent la porte, la première pièce était vide. Steve avança doucement en sécurisant une à une les pièces puis il se retrouva devant une porte close. Il fit signe à Chin de le couvrir mais la porte s'ouvrit brusquement sur lui alors qu'un homme sortit en courant. Mais le commandant le mis au tapis sans avoir le moindre effort à fournir.
- Mon petit Joey ! On a des choses à se dire tout le deux, dit-il en le relevant sans ménagement. Mais avant toute chose, dit moi où se trouvent MaryAnn et Danny.
Sa voix était dure et ferme. Pourtant un sourire narquois se forma sur les lèvres de Drew, une lueur de folie dans les yeux.
- Tu ne le sauras que dans cinq heures commandant, cracha-t-il au visage du brun. A moins que tu ais mon argent !
La droite que Steve lui décocha fut tellement violente qu'il en tomba par terre. Le tueur rigola.
- Torture moi, tue moi, je ne dirais rien !
- Je ne suis pas sûr que tu sois si résistant que ça à la douleur...lança le militaire tout en lui décochant un coup de pied au niveau de l'abdomen.
Pourtant Joey était bien décidé à ne rien dire... Du moins pas avant 19h15...
Voila...
Je l'aime absolument pas...
Je trouve que c'est mauvais mais bon, j'espère que vous aimez tout de même.
Un grand merci à ceux qui laisse leur avis, puis a bientôt pour la suite et fin!