Le titre de la fic : Une après-midi ensoleillée.
- La série concernée : Hawaii 5-0
- Le pairing : Danno/Steve
- Le rating : PG13
Voila, un petit OS que j'ai pris du plaisir à écrire, j'espère que vous apprécierez.
Le slash est très peu présent...
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
Une petite fille avait seulement demandé à sa mère de l'amener à la plage pour profiter du beau temps, pourtant, jamais elle n'aurait dû se retrouver là. Sa mère avait été réticente, elle devait attendre la venue du plombier pour un problème de fuite, mais devant l’insistance de sa fille, elle n'avait pas pû refuser et avait cédé à ses yeux de chien battu. Après tout, n'y a-t-il pas plus grande satisfaction pour un parent que de rendre son enfant heureux ? Alors, la mère avait pris la voiture de son mari et s'était rendu à la plage pour le bonheur de sa fille. Si elle n'avait pas cédé, sa fille serait toujours en vie, si elle n'avait pas laissé au soin de la femme de ménage de recevoir le plombier, sa fille serait toujours en vie, si...
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
L'unité spéciale travaillait d’arrache-pied pour coincer un groupe de terroriste qui venait de débarquer sur l'île. Les portraits robots avait été diffusés à toutes les unités de la police. Et un signalement leur avait indiqué qu'un suspect se dirigeait vers la plage de Waikiki.
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
La plage était bondée, parmi la foule, une petite fille de 8 ans, une petite fille accompagnée de sa maman, une petite fille qui transpirait la joie de vivre en faisant un magnifique château de sable décoré avec soin avec des coquillages ramassés au préalable.
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
Un coup de feu...
S'en suivit un mouvement de foule. Une mère perdit sa fille de vu, le château de sable fût détruit par les piétinements.
Un autre coup de feu, puis deux …
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
La plage était déserte, les coups de feu continuaient à s'échanger entre ce suspect et la police d'Honolulu.
Une enfant de 8 ans se retrouvait entre les deux camps, elle n'aurait jamais dû...
Le 5-0 venait d'arriver. Et un lieutenant sortit de la voiture.
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
La scène se déroula au ralenti.
Un tir...
Un petit corps tomba au sol.
Le lieutenant courut de toute ses forces vers cet enfant qu'il connaissait si bien, se fichant éperdument des balles qui continuaient à s'échanger.
Un dernier tir provenant de son coéquipier, maîtrisa enfin le suspect.
Un père pris sa fille gravement blessée dans ses bras, en lui promettant que tout irait pour le mieux. Des mains se pressèrent contre la plaie béante au niveau de l'abdomen, des mains baignées par ce sang si foncé.
Il y en avait trop, beaucoup trop.
Il déposa un baiser sur son front avec toujours ses promesses faites à sa fille unique.
Tout irait bien.
Des petits yeux marron grands ouverts sur le ciel bleu sans nuage.
Un hurlement...
Un père venait de perdre son enfant...
Tout n'irait plus jamais bien.
C'était juste une après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
Une ambulance arriva...
Trop tard.
Le lieutenant gardait toujours le corps sans vie contre lui refusant obstinément de la lâcher.
La lâcher revenait à accepter sa mort, et jamais il n'accepterait la mort de sa fille, de sa petite princesse.
La mère de la petite fille, pleurait dans les bras d'une policière ne quittant pas des yeux sa fille inerte dans les bras de son père.
Le chef de l'unité spéciale, était près de l'officier, le serrant dans ses bras, des larmes coulant sur ses joues.
Mais le lieutenant était dans un état second, dans sa bulle, et rien ne pourrait transpercer cette bulle. Tout ce qu'il voyait c'était sa fille, et l'immense douleur qu'il ressentait.
Il avait été incapable de sauver son petit chat.
4 jours étaient passés.
La journée avait été longue, difficile et douloureuse pour tout le monde.
Les larmes avaient coulés, les gorges avaient été noué par le deuil.
Tout ce qui a de plus classique le jour d'un enterrement.
Un sentiment de colère, d'injustice et de culpabilité avaient été présent depuis l'incident. Depuis la fusillade qui avait coûté la vie à leur petite fille.
Un lieutenant avait perdu une de ses raison de vivre 4 jours plutôt. Il avait vu mourir sous ses yeux sa princesse et il avait été incapable de la sauver.
La petite fille s'était retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment.
Et ça lui avait été fatal.
Un brun essayait tant bien que mal de remonter le moral à son compagnon. Il veillait jour et nuit sur lui, mais le père était dans un autre monde, il était dans le déni.
Il appelait sa fille sur son portable, lui laissant des messages sur le répondeur.
Il continuait à prétendre qu'il aurait sa fille pour le week end.
Mais l'enterrement avait été un déclic, il avait enterré sa fille sur cette île qu'il détestait tant. Si son ex-femme n'avait pas quitter le New Jersey, rien ne serait arrivé.
Il ne pouvait pas vivre sans sa fille.
Un jour, deux jours, trois jours passèrent depuis l'enterrement.
L'homme était lui aussi sans vie.
La dépression le guettait.
Il mangeait juste pour faire plaisir à son petit ami, le strict minimum...
Il n'était que l'ombre de lui-même, les cauchemars le réveillait la nuit en sueur, et même les bras de son partenaire ne pouvaient le calmer, il rêvait sans cesse de sa fille mourant dans ses bras.
Il ne se rasait plus, il se laissait aller, restant toute la journée dans le canapé fixant l'écran de la télé éteins.
Malheureusement, son amant avait dû reprendre le travail mais l'appelait toutes les heures pour être sûr que ça allait.
Appel auquel il se contentait de répondre oui avant de raccrocher.
Le brun rentra un peu plus tôt ce soir là.
Une enveloppe avec son nom sur la table basse.
Il l'ouvrit et reconnu immédiatement l'écriture de cet homme dévasté par le chagrin.
Mon amour,
Je sais que tu ne vas pas comprendre mon geste mais je ne peux pas vivre sans elle. Elle me manque tellement, je ne suis rien si elle n'est pas là pour me faire rire où pour guider mes journées.
Alors pardonne moi, je t'aime tellement tu sais. Je n'ai pas été assez reconnaissant de ce que tu as fait ses derniers jours mais heureusement que tu as été là.
La vie est trop dure et trop cruelle.
Alors une fois que je serais parti, promets moi de te battre pour continuer à vivre pour nous deux. Moi je n'en ai pas eut le courage ni la force.
N'est pas de rancœur contre moi je t'en prie...C'est un geste désespéré, d'un homme qui a tout perdu il y a une semaine.
Je t'aime,
Danny
La lettre tomba au sol.
Un cris désespéré retentit dans toute la maison, un simple prénom hurlé pour trouver l'homme qui faisait battre son cœur.
Une maison vide...
Mais sur la plage il le trouva, son arme de service contre sa tempe prêt à passer à l'acte.
C'était juste une fin après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
Un homme faisait face à l’océan, arme au point, prêt à rejoindre sa fille disparue.
Un homme qui avait sous estimé son amour pour son compagnon.
Un homme qui avait fini par se laisser convaincre par des paroles bienveillantes.
Un amour plus fort que la mort.
Un amour qui lui avait pourtant fait lâcher son arme devant le visage ravagé par l'inquiétude de l'ex-militaire.
Un homme qui partit se réfugier dans les bras de son petit ami en déversant colère, rage, et tristesse.
C'était juste une fin après midi ensoleillée, rien de plus banal à Hawaii,
Le Navy SEAL allait devoir avoir les épaules fortes pour protéger cet être si faible.
Mais il se jura que même si l'homme contre lui ne pourrait jamais se relever de cette perte, il l'aiderait de toute les manières qu'il soit...
Fin
J'espère que ce style d'écriture ne vous aura pas perturber pendant le lecture, en tout cas c'est comme ça que je le voyais.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensés!
Et encore désolée s'il y a des fautes, je vais de mon mieux pour les corriger
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J'ai vachement aimé ton Histoire.J'aime beaucoup le style d'écriture. Un peu triste mais super bien écrite. 
que ça vous plaise vraiment malgré le sujet délicat 
