Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 28 Avr 2012 16:33 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 06 Mai 2010 12:45
Messages: 3655
Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
Tu nous tortures décidément concernant l'état de John, j'espère vraiment qu'il va s'en sortir.
Sinon, j'adore les réactions de Sherlock, je l'imagine tout à fait se conduire ainsi s'il arrivait un truc pareil à John au détour d'un épisode. Et très sympa également le rôle que tu donnes à Lestrade et Mrs. Hudson, ces quatre-là je les imagine trop se serrer les coudes ainsi (même si Sherlock ne facilite pas les choses) :wink:

:bravo: :bravo:

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 28 Avr 2012 21:23 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Messages: 396
Localisation: bloquée dans un vortex spatio-temporel
JOOOOOOHN (ça va devenir mon cri de guerre ^^)

j'adore toujours ta fic, j'ai vraiment hate de lire la suite, -c'est quand meme sadique de couper la :D
j'avais fait une super review, mais mon ordi a bugger et du coup j'ai un peu la flemme de la refaire, c'est plus 'instantané' :D
bref je veux la suiiiiiiiite

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Ce qui m'étonne, c'est que tout le monde n'écrive pas. - M. Duras


Salut et liberté
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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 03:35 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 29 Mai 2011 17:35
Messages: 268
:sadique:, vous trouvez ? :lol: :lol: mdr.
Nan mais la torture va bientôt prendre fin, promis ;).

En tout cas, je sais pas quoi dire ! :oops: . Toutes vos reviews me vont droit au coeur ! :).
Franchement tous vos compliments me font extrêmement plaisir et je suis contente que ça vous plaise toujours autant ^^ ! :calin:

Citation:
Dès le premier chapitre Donovan aurait dû recevoir un coup de poing dans la figure, elle le méritait amplement. Je suis contente de la voir à terre au troisième chapitre.

Et moi donc ! :lol:
depuis le temps que je voulais lui en mettre une ! :lol: . Du coup je me suis bien défoulée et ça fait du bien ;) mdr !

La suite est prête et bouclée, malheureusement, comme vous le verrez en lisant ce message et l'heure à laquelle je l'ai posté lol, je suis rentrée un peu tard et je n'ai pas le temps de la mettre en page :/. Je suis vraiment désolée, je manque à tous mes devoirs :nieux: .
Mais je vous promets de la poster dès demain dans la journée, ça y a pas de doute ! Ce sera l'avant dernier "chapitre" avant la fin ;).

merci pour tous vos messages :heart:
je file au lit, bisous à tous et à demain alors :bye:

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 17:40 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 29 Mai 2011 17:35
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Voilà la suite comme promis, et désolée pour ce petit retard :oops: .
Je ne m'attarde pas plus :bye:

Précédemment :
Le médecin ouvrit la porte de la chambre et s’écarta pour le laisser entrer.
« Alors votre ami a de la chance de vous avoir ».
« Non. »

Sherlock passa devant le médecin et pénétra dans la salle.
« C’est moi qui en ai ».


Et les portes se refermèrent sur lui.

°o°o°


Dans le lit blanc, relié à une multitude de tuyaux, John Watson était étendu, silencieux et inanimé.
Sherlock eut un pincement au cœur et un étrange frisson l’envahit.

C’était donc ça de voir la mort en face ?

C’était donc ce sentiment-là d’en avoir peur, de ne pas vouloir qu’elle s’interpose, de souhaiter qu’elle s’en aille, le plus loin possible ?

Pour la première fois de sa vie, Sherlock Holmes, l’inébranlable, le grand, l’unique, se mit à redouter cette faucheuse assassine. Plus que tout.

Lentement il s’approcha, pas vraiment à l’aise avec cet environnement qu’il découvrait sous une autre couture, lui seulement habitué aux cadavres et autres éléments d’enquêtes …
« Il paraît que tu peux m’entendre. Je n’y crois pas vraiment. Mais je m’ennuie. Tu sais ce que c’est … »
Il soupira.

Comment paraître détaché quand on ne l’est pas ?

Cette affaire le touchait de beaucoup trop près.

Il se passa une main dans les cheveux et enfin avoua :
« Putain, John, qu’est – ce que je suis censé faire ? Comment suis – je censé réagir ? »

Mais John ne répondit pas.

Seul le bip perpétuel rythmait le silence.

Sherlock ôta son manteau et le déposa sur la chaise à côté du lit, avant de s’y asseoir.

« Tu sais que je ne suis pas doué avec les sentiments. Ni même avec les mots d’ailleurs... »
Il tourna son regard vers le jeune blessé.

« Peu importe que tu entendes ou non. Je veux juste … »
Il ferma les yeux.

« Reviens s’il – te – plait. J’ai besoin de toi. Pas parce que tu flattes mon égo. Je n’ai pas besoin de ça. Moly et Lestrade savent très bien le faire. Mais parce que je me suis fait à ta présence… Enfin non, ce n’est pas ce que je veux dire… Je … »

Frustré par sa propre incapacité à mettre des mots sur ce qu’il ressentait, il baissa la tête et soupira.

« Tu veux la vérité ? »

Sachant qu’il n’obtiendrait pas de réponse, il prit ce silence pour un oui.

« Je ne peux plus vivre sans toi. Tu es le seul ami que j’ai John, et je ne veux pas te perdre. Tu m’as appris à m’ouvrir aux autres, à devenir quelqu’un de bien, comme je t’ai appris à déduire et observer. Mais ça ne marche que parce que tu es à mes côtés… »

Il marqua une pause.

« J’ai toujours été considéré comme le psychopathe de service, le gars étrange dont on préfère se moquer. Mais tu es différent. Tu es le seul à m’avoir donné une toute autre importance…»

Sa langue se déliait, les mots sortaient sans qu'il n'ait à les commander, son cœur se soulageait. Enfin.

« Je ne peux plus me passer de toi. »
Il sourit.
« Tu serais surement en train de me traiter d’égoïste. Mais c’est un fait John, et je ne peux pas changer ça. »
Il marqua une pause.
« Tu m’es devenu indispensable, et si tu ne t’en sors pas je ne vois même pas comment je pourrais continuer d'avancer …»
Il secoua la tête.
« Ma vie ne se résume plus seulement aux enquêtes. Qui aurait cru, hein ? Et tu sais pourquoi ? »

Le silence lui répondit que non.

« Parce que tu as fait irruption dans ma vie… »

Une colère sourde et insensée vint couler dans ses veines, se mêlant à la rancœur accumulée.
« Alors je me fou de Mycroft et ses magouilles, je me fou pas mal de Lestrade et son incapacité, de Donovan et ses menaces, et même d’Anderson et ses moqueries ! Tout ça parce que tu m’as montré, qu’au final, rien n’a de l’importance… à part toi … »

Il posa sa main sur le lit et se rapprocha du jeune homme.
« S’il – te plait John, ne me laisse pas… »

Une légère caresse le fit frissonner. Étonné, il baissa les yeux sur l’objet de ses frissons et une bouffée de chaleur l’envahit quand il se rendit compte que l’auriculaire de John s’agitait doucement.
Il sourit pour lui – même et alla prévenir l’infirmière.

De la journée, Sherlock ne put revoir John. L’incessant ballet des visiteurs l’en empêchant.

Lestrade et sa mine défaite, usé par la nuit blanche et le souci.
Madame Hudson et ses larmes aux yeux, émue de revoir son « petit » sain et sauf.
Sarah, et son habituelle banalité, son attachement écœurant pour John, sa discrète séduction.
Moly et sa naïveté, sa gentillesse intéressée.
Il y eut même Mycroft et son éternel air supérieur.

Mais Sherlock n’apprécia pas cette visite.

« Mycroft, que me vaut cet honneur ? » demanda John en soupirant.
« Cela me paraît évident docteur Watson. Je viens prendre de vos nouvelles. »
« Et bien je vais bien, merci beaucoup. Vous connaissez la sortie. »

Mais l’employé au gouvernement ne prit pas en compte cette dernière suggestion.

Il fit tourner son parapluie et planta ses prunelles dans les yeux fatigués de John.
« Quel dommage que Moriarty se soit enfui avant que nous puissions l’appréhender … »
« Oui, mais qu’est – ce que j’y peux ? »
« Il semblait vous vouer un intérêt tout particulier monsieur Watson … »

John fronça les sourcils.
« Où voulez – vous en venir ? »
« C’est étrange qu’il ait mis tant d’acharnement à vous poursuivre … »

Le jeune blessé ne répondit rien.
« C’est vrai, vous êtes la faiblesse de mon frère … Mais tout de même … »
« Allez droit au but Mycroft ».
« Justement … Vous pourriez à ce titre peut – être nous aider … »
« Qu’est – ce que vous racontez ? »
« Si James Moriarty a mis tant de temps et d’énergie pour vous faire souffrir, c’est que vous avez une bien grande valeur pour lui. Alors peut – être que si vous vouliez collaborer avec nous et servir plus ou moins … d’appât … »

Le regard de John s’assombrit
« Je ne servirai pas d’appât pour ce malade… »
« Réfléchissez John, cela sauverait bien des vies … »
« Dehors. »

Ordre sans appel.
« Docteur Watson, mon frère ne sera pas obligé de le savoir… »
« Dehors. »
« Je trouve que c’est une proposition tout à fait honorable… »
« Putain, cassez – vous Mycroft ! »


John grimaça quand la douleur lui rappela qu’il avait été grièvement blessé. Il porta sa main à son abdomen et tenta de calmer sa respiration.

« Docteur Watson ? » s’inquiéta Mycroft.
Une voix derrière lui répondit à sa place.
« Je crois qu’il t’a dit quelque chose. »
« Sherlock, je … »
« Dégage ».

Le regard sombre et orageux de son frère dissuada Mycroft de persévérer. Il ne savait que trop bien le résultat des colères du cadet des Holmes.

Il récupéra son parapluie et lança un dernier coup d’œil à John.
Puis il passa devant son frère :
« Tu ne sais pas ce qu’il rate… »
« Je croyais t’avoir défendu de t’approcher de lui. »
« Tu sais bien que je n’écoute les ordres de personne ».
« Tu devrais. Tu sais de quoi je suis capable pourtant. Recommence et cette fois – ci … Je me débrouille pour te tuer. »
« Quel bon ange gardien… ! »
« Va au diable. Mais ne traîne jamais plus ta carcasse près de John ».

Mycroft déglutit, touché dans son égo, et sortit la tête haute.

Le regard de Sherlock croisa celui de John qui hocha la tête, en signe de remerciement.
Le détective sortit et laissa la place aux autres visiteurs.

Des amis de longues dates, et leur hypocrisie.
Des vétérans de l’Afghanistan et leur malaise apparent.
Aucun membre de sa famille ne fit le déplacement. Sauf sa sœur Harriet.
Et Sherlock put enfin faire sa connaissance.

Une femme d’environ 50 ans, excentrique et bavarde, sur-maquillée et hyperactive.
« Mon Dieu John ! Qu’est – ce qu’il t’est arrivé ? »
Alors qu’elle le couvrait de baisers, John se dégagea.
« Ça va, ça va, Harry, je vais bien. »
Sa sœur tira une chaise et s’assit à côté de lui tandis que son frère la dévisageait.
« Tu n’étais pas obligée de venir… »
« Peu importent les différents qu’on a eu, tu restes mon petit frère Jonny… »

A l’utilisation de ce surnom, il eut un vertige et l’image de Moriarty le percuta de plein fouet.

Mais la porte s’ouvrit et Sherlock apparut.
« John, je m’absente quelques heures, je n’en ai pas pour longtemps, je… »
Se rendant enfin compte que son ami n’était pas seul, il dévisagea la femme et déduisit qui elle était.
« Madame. »
Elle se baissa à l’oreille de son frère.
« Alors c’est lui le fameux Sherlock … »
« Oui, oui … Harriet, je te présente Sherlock, Sherlock voici ma… »

Mais le détective finit pour lui.
« Ta sœur… »
« John m’a beaucoup parlé de vous. Vous êtes très proches n’est – ce pas ? »


John déglutit, mal à l’aise. Qu’est – ce qu’elle insinuait ?
Il préféra répondre à la place de son ami.
« Oui, enfin … C’est mon colocataire… »

Mais elle semblait avoir une idée en tête :
« Oui, oui bien entendu… »

« Bon, Sherlock, tu n’avais pas un truc à faire ? »
« Si, si pardon. Je reviens vite. »

Leurs yeux s’accrochèrent et John murmura :
« Fais attention à … toi »
Et il se rendit compte de l’erreur qu’il venait de commettre quand le regard de sa sœur s’attendrit un peu trop à son goût.

Sherlock hocha la tête.
« Ne t’inquiète pas. Je serai rentré avant ce soir. »
Il s’inclina.
« Madame.»
Le sourire aux lèvres, Harriet acquiesça.
« Ce fut un plaisir de vous rencontrer monsieur Holmes. »
Et le jeune homme sortit.

« Il est canon dis – moi ! »
« Harry ! Ce n’est pas une conversation que je veux avoir avec toi ! »

La femme hocha les épaules.
« T’as pas dit non … »
« Harriet !! »
« Ok, ok… »

Sa sœur resta encore un peu puis laissa la place aux autres.
Les visites se calmèrent. Seule Sarah repassa le voir.
Mais elle ne resta pas.
Heureusement.
En fin de journée, Anderson et Donovan firent leur entrée, accompagnés de Lestrade.

Et bien sûr, tout ne se passa pas comme prévu...

°o°o°


°A suivre°


(La suite demain ;) ! Bonne soirée a tous. De gros bisous :bye: )

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Dernière édition par Mégalopole le 02 Mai 2012 17:14, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 17:42 
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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 17:58 
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Merci duneline ! :D

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 19:13 
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Pauvre John qui se fait tirer dessus. Heureusement qu'il a survécu. Et maintenant le voilà coincé à l'hôpital pour un moment...

:suite: :suite: :suite:

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Co-fondatrice de l'Alliance des Sadiques
La torture des pouffes c'est bien, celle des doudous c'est encore meilleur !

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 19:19 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Localisation: Là où on m'attends pas
Oh j'aime j'aime ce chapitre *o*

Et la fin me laisse dire que Donovan et Anderson vont encore sortir des conneries...

Vivement la suite

Bisouuus

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L'erotisme c'est quand l'imagination fait l'amour avec le corps
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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 19:20 
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Localisation: Pense encore à mon voyage à Hawaii en mars 2014
Très contente de rentrer de week end et de trouver une suite. C'était trop mignon la façon dont Sherlock a parlé pendant que John était dans le coma. On me dit quelque chose comme ça, c'est sûr je me réveille en vitesse. Allez, je vais patienter pour avoir la suite.

:bye:

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Ce sont précisément les tendances sexuelles déviées de leur but qui créent entre les hommes les liens les plus durables. Sigmund Freud.


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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 21:40 
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Ouah !!
Je viens de lire tous les chapitres et j'adore !!
J'aime beaucoup quand Sherlock se souviens de leur rencontre et le passage à la piscine, et surtout lorqu'il cogne (enfin ! ) cette idiote de Sally ! :bravo:

Bref :suite:

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"Un vrai ami ne reste pas avec nous seulement pour nous dire que l'on à raison, mais aussi que l'on à tort."


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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 29 Avr 2012 23:44 
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Localisation: Entre Midgard et Asgard...
J'adore l'idée que Harriet veut les mettre ensemble. Encore une camarade ;) Toujours aussi bien écrit et j'adore !!!

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J'ai pour projet d'inviter Thor et Loki à manger une tartiflette, pour qu'ils puissent se réconcilier et se faire des papouilles par la suite...


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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 30 Avr 2012 06:52 
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Localisation: Bâle-Ville (Suisse)
J'ai adoré comment Mycroft se fait mettre à la porte par John et Sherlock. :lol:
Et Harriet qui veut mettre John et Sherlock ensemble. :mrgreen:

Maintenant je me demande qu'est-ce-que va arrivé avec Anderson et Donovan. :?: :?:

A la prochaine
Jeanny :bye:


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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 30 Avr 2012 13:38 
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Inscription: 06 Mai 2010 12:45
Messages: 3655
Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
Ah, contente de voir que John est tiré d'affaire :D
Génial la façon dont ils se débarrassent de Mycroft :wink: (enfin, je dis ça, mais je l'aime pourtant moi Mycroft :roll: )
Je crains la confrontation avec Donovan et Anderson (oh, comme je les déteste!), mais au moins Lestrade sera là pour arrondir les angles.

:suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 30 Avr 2012 18:56 
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Inscription: 28 Avr 2012 22:46
Messages: 71
C'est une très bonne histoire, j'ai hâte de connaitre la suite :suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: A bout portant - Sherlock Holmes BBC - Sherlock/John - G
MessagePosté: 01 Mai 2012 01:17 
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Inscription: 29 Mai 2011 17:35
Messages: 268
Citation:
Pauvre John qui se fait tirer dessus. Heureusement qu'il a survécu. Et maintenant le voilà coincé à l'hôpital pour un moment...
oui, j'imaginais pas faire mourir John. Pour moi John sans Sherlock, c'est comme la poire belle helene sans chocolat ! mdr :lol: :lol: (c'est la seule comparaison qui m'est venue à l'esprit ! ;) mdr)

Citation:
Oh j'aime j'aime ce chapitre *o*
merci Mood aka Shana ! :)

Citation:
C'était trop mignon la façon dont Sherlock a parlé pendant que John était dans le coma. On me dit quelque chose comme ça, c'est sûr je me réveille en vitesse
ah ca y a pas photo, moi aussi ! :lol: .
J'aime bien croire que sous l'apparente froideur de Sherlock, se cache un coeur tendre, et que quand il veut ou quand il se laisse aller, il est capable d'exprimer des sentiments sincères.
en tout cas merci pour ton message bayas :)

Citation:
Je viens de lire tous les chapitres et j'adore !!
merci beaucoup Loow ! :biz: .
Citation:
J'aime beaucoup quand Sherlock se souviens de leur rencontre et le passage à la piscine, et surtout lorqu'il cogne (enfin ! ) cette idiote de Sally ! :bravo:
je vois que Donovan et Anderson sont loin de faire l'unanimité ! :lol:
On devrait les cogner un peu plus souvent xD. En plus ca défoule ! ;) lol

Citation:
J'adore l'idée que Harriet veut les mettre ensemble. Encore une camarade ;) Toujours aussi bien écrit et j'adore !!!
merci Jojonas ! :D. Je suis vraiment contente que ça te plaise !

Citation:
J'ai adoré comment Mycroft se fait mettre à la porte par John et Sherlock. :lol:
Et Harriet qui veut mettre John et Sherlock ensemble. :mrgreen:
merci :mrgreen:
j'ai profité de cette histoire pour tous leur donner un rôle, et puis ça ma permis de rendre John et Sherlock encore plus soudés ;). Merci pour ton message jeanny :).

Merci Glasgow ! :loveyou:
Citation:
Génial la façon dont ils se débarrassent de Mycroft :wink: (enfin, je dis ça, mais je l'aime pourtant moi Mycroft :roll: )
moi ca dépend :lol: . Y a des fois où je l'aime bien, surtout quand il joue le grand frère protecteur, et des fois où ça passe un peu moins. Là je l'imaginais plus comme un potentiel "adversaire", qui tente de mettre des batons dans les roues de son cher frangin ;) mdr.
Citation:
Je crains la confrontation avec Donovan et Anderson (oh, comme je les déteste!)
alors là entièrement d'accord ;) ! ils sont arrogants, présomptueux, mesquins et ... et, surtout ils sont contre Sherlock. et rien que ça, je peux pas me les voir ! ;) :lol:
merci beaucoup pour ton message en tout cas ! :).

Citation:
C'est une très bonne histoire, j'ai hâte de connaitre la suite
merci Val2a ! ca me fait plaisir que tu aimes ! :)


Merci beaucoup pour tous vos messages, ca me fait hyper plaisir tout ce que vous me dîtes :calin:
sans plus attendre la suite et fin :bye:

Précédemment :
Sa sœur resta encore un peu puis laissa la place aux autres.
Les visites se calmèrent. Seule Sarah repassa le voir.
Mais elle ne resta pas.
Heureusement.
En fin de journée, Anderson et Donovan firent leur entrée, accompagnés de Lestrade.

Et bien sûr, tout ne se passa pas comme prévu...


°o°o°


« Sally. Anderson. Greg. »
« Comment allez – vous John ? » demanda l’inspecteur.
John se hissa sur son lit.
« On fait aller. »

Donovan lança un regard circulaire à la pièce et sourit.
« Le taré n’est pas avec vous ? »
« Ne commencez pas Sally… »
soupira John.

La porte s’ouvrit à la volée et Sherlock apparut.
« Je suis de retour … et je … »
Quand il aperçut le groupe de police, il lâcha un simple mais percutant « Oh… » et Donovan leva les yeux aux ciels.
« Génial ! Quand on parle du loup ! »

Un sourire espiègle éclaira un bref instant le visage de Sherlock :
« C’est toujours un plaisir de vous voir Sally. Comment va votre lèvre ? »
La jeune femme serra les dents.
« Elle va bien. Et vous, ça y est, on ne se sent plus coupable ? On a retrouvé ses esprits ? »
Sherlock haussa un sourcil.
« Parce que je les avais perdu ? »
« Crétin… »
murmura l’agent Donovan, irritée par son comportement désinvolte.
« Ouch ! Mon égo vient d'en prendre un coup ! » se moqua Sherlock.
« Vous n’avez rien de mieux à faire que de rester là ? Et votre ami … Moriarty… Il doit s’ennuyer sans vous… »
« Qu’est-ce que ça peut me faire ? »

« Je ne sais pas… avec cet ultime coup, il a dû vous impressionner, remonter dans votre estime. Un criminel à la hauteur du grand Sherlock Holmes qui raffole des énigmes et des jeux en tout genre ! Vous devez adorer ça hein ? Je suis sûre que vous attendez son prochain coup avec impatience. »
« Mais tout à fait ! »

Sherlock rentrait dans son jeu. Il savait qu’elle ne lâcherait pas le morceau, et aller contre elle ne ferait qu’envenimer les choses. Depuis le temps, il avait compris comment elle fonctionnait, cette vipère de bas - étage.

Mais Donovan enchaîna.
« Vous êtes tellement un handicapé du cœur, que ça ne vous fait absolument rien de mettre vos proches en danger n’est – ce pas ? Tant que vous vous amusez, tout va bien ! Ça vous est complètement égal si votre ami risque sa vie. Vous vous alarmez qu’une fois le drame arrivé, sinon l’adrénaline est tellement forte que vous ne vous en rendez même pas compte ! »

Anderson se joignit à elle, sautant sur l’occasion d’enfin régler son compte à cet arrogant adversaire.
« En fait, vous prenez votre pied uniquement quand il y a de l’action, et peu importe sur qui ça tombe… »
« La culpabilité ? Je ne suis même pas sûre que vous connaissiez. Et je suis persuadée que vous ignorez jusqu’à la définition de l’amitié et de l’amour ! De toute façon, qui pourrait aimer un taré tel que vous ? »
poursuivit Donovan.
« Ca y est, vous avez fini ? » sourit Sherlock.

Excédé par l’absence de réaction du détective, Anderson s’acharna.
« Vous n’avez pas de cœur. Je suis sûr que toute cette histoire ne vous fait absolument rien ! »

La voix fatiguée de John s’éleva : « Ca suffit… »

Mais personne ne semblait l’écouter.

Anderson continuait son offensive, et Donovan était prête à prendre la relève.
« Vous n’êtes qu’un malade mental ! Un jour on retrouvera un cadavre, et c’est vous qui l’aurez mis là. » attaqua le médecin légiste.
« C’est du réchauffé Anderson ! » railla Sherlock.

Mais Anderson restait imperturbable.

« Méthode d’observation et de déduction ! Mon cul oui ! Vous avez juste le même cerveau qu’un criminel ! »
« Vous serez peut – être même un tueur en série, qui sait ?! Ce serait tout à fait à votre portée... »
conclut Donovan en croisant les bras, persuadée qu'elle avait enfin repris le dessus.
« Ou ! Je vous fais si peur que ça ! » se moqua Sherlock.

« Ca suffit… »

« Si John reste avec vous, c’est uniquement parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il est devenu dépendant de vous. Vous lui rappelez la guerre et l’adrénaline qu’il ressentait. Mais ce n’est pas par affection qu’il est encore à vos côtés, sinon il se serait déjà barré. C’est juste par défaut ! » continua Donovan.

Et cette fois – ci, Sherlock serra les dents, visiblement touché en plein cœur.

« Mais un jour il en aura marre de vos conneries, et il foutra le camp. Et là vous vous retrouverez comme un con, tout seul, en ayant laissé échapper la seule possibilité que vous aviez de devenir plus humain et de pas finir vos jours comme vous avez toujours vécu ! Comme un enfoiré de première détesté de tous ! » cracha Donovan.

Et John explosa.

« Ca suffit Donovan ! Fermez – la ! Je veux plus vous entendre ! »
Tous les regards se tournèrent vers lui, interloqués.

« Je ne suis pas ici pour subir votre méchanceté à deux balles ! Vous n’êtes qu’une arrogante prétentieuse qui ne sait répliquer que par la moquerie. Vous trouvez la satisfaction dans le rabaissement des autres. Vous ne supportez pas Sherlock ? Grand bien vous en fasse, mais ne venez pas ici, devant moi, l’insulter avec mépris. J’ai peut – être un trou dans l’abdomen mais vous ne savez pas de quoi je suis capable. Sherlock a peut – être son caractère et ses défauts, oui il est quasiment invivable, mais si je reste c’est parce que j’ai mes raisons. Si la guerre me manquait tant que ça, j’y retournerais, vous ne croyez pas ? Alors ne venez pas parler de ce que vous ne savez pas ! »

Ses yeux s’assombrirent.

« Quand à vous Anderson, la jalousie ne vous va pas au teint. Oui Sherlock est intelligent, il a des capacités effrayantes même, mais si chaque personne étrange devenait un assassin alors il y aurait plus de coupables que de victimes ! »

Il les regarda tour à tour.

« Un cœur ? Il en a un. Mais vous ne le connaissez pas suffisamment pour le savoir. Vous vous contentez de mépriser ce que vous ne comprenez pas. Point. Les tarés dans l’histoire, c’est pas lui, c’est vous deux ! »

Donovan et Anderson déglutirent, surpris par cette facette agressive du docteur qu’ils ne connaissaient pas.

« Maintenant je veux plus jamais vous entendre l’insulter, ou je vous jure que c’est à moi que vous aurez à faire cette fois – ci. Et c’est pas un coup de poing dans les dents que vous prendrez, croyez-moi ! Pour ça, la guerre m’a appris bien des choses … ! »

Anticipant leur objection, John continua.

« Arrêtez – moi pour outrage à agent, j’en ai rien à faire ! J’ai passé la journée à enchaîner les visites, et j’en peux plus. J’ai une cicatrice de 6 cm dans l’abdomen et à chaque mouvement j’ai l’impression qu’on m’enfonce un poignard. Alors c’est pas le moment de venir s’en prendre à Sherlock ! »

Lestrade acquiesça, conscient qu’ils y étaient allés trop fort alors que John sortait tout juste du coma.
« Vous avez raison, on va vous laisser docteur … »
« Merci ! »
déclara John, sur le même ton que son réquisitoire.

Faisant profil bas, Donovan et Anderson récupérèrent leurs manteaux et quittèrent la chambre.
L’inspecteur s’excusa : « Reposez – vous bien. Et désolé pour tout ce tapage … »
« Ne vous en faites pas Greg, vous n’y êtes pour rien. Merci d’être passé »
sourit John.
« Je repasserai demain en cas ».
Il récupéra sa veste et passa devant Sherlock : « Prenez – soin de lui. »
Le détective hocha simplement la tête et s’écarta pour le laisser sortir.

Quand la porte se referma, Sherlock se tourna vers John, l’air coupable.
« Désolé. »
Triturant ses mains, il se mit à faire les cents pas, maugréant des propos incompréhensibles fait de pourcentages, de science, de déduction, le tout entrecoupé de divers noms d’oiseaux.

Allongé sur son lit, John Watson suivait ses mouvements.
« Sherlock… »
Mais le génie, retranché dans son palais intellectuel, ne semblait rien entendre. Soupirant, le médecin secoua la tête.
« Sherlock, tu veux bien arrêter une minute ? »

Le détective se figea comme un enfant pris en faute et ses yeux rencontrèrent ceux de John.

Désignant le lit, le médecin l’invita à s’y asseoir.
« Viens ici, s’il te plait ».

Docilement, Sherlock obéit, et John poursuivit avec douceur :
« Je sais que tout ça n’a pas dû être facile pour toi non plus … »
Le jeune détective ne dit rien et se contenta d’écouter.
« Et je voulais juste te dire ... »
Il ne s’était jamais rendu compte à quel point c’était parfois compliqué de mettre des mots sur ce que l’on ressent.
« Enfin … Merci pour tout ce que tu as fait… »

Étrangement, Sherlock se sentit mal à l’aise, peu habitué à ce qu’on lui dise merci.
Mais John n’avait pas fini.

« Je sais aussi que tu as eu peur … »
Cette fois – ci le jeune détective détourna le regard, gêné.
« Eh, eh ! Sherlock, la peur n’est pas une faiblesse, elle ne fait que te rendre plus humain... »
Délicatement, John tourna le menton de Sherlock vers lui.
« Sherlock, regarde – moi … »
Les prunelles métalliques se plantèrent timidement dans celles bleues du jeune blessé.
« Je sais que toi et les sentiments ça fait deux mais … »
« Tu ne comprends pas John. Me rendre plus humain ne m’aidera pas. »

Le médecin parut surpris.
« Pourquoi ? »
« Parce que je deviens prévisible. Je perds cette longueur d’avance que j’ai sur les esprits communs. »
« Arrête un peu Sherlock, tu es un génie et tu le resteras, ce n’est pas… »
« Mais mon génie ne me sert à rien quand tu entres en compte ! »


Sherlock se leva, pour la première fois tiraillé entre plusieurs sentiments. Il se passa une main dans les cheveux, confus.

« La peur, la culpabilité, la colère, tout ça, je ne le ressens que parce que tu es dans l’équation ! »
« Justement c’est bien Sherlock, ça veut dire que … »

Le détective s’arrêta net.

« Non c’est pas bien ! Je ne peux plus seulement compter sur mes capacités intellectuelles, mes sentiments pour toi faussent mon jugement. Ils me rendent influençable, faible, vulnérable et … et … humain… »
Il marqua une pause avant de poursuivre.
« Je n’agis plus seulement selon mon instinct et mes déductions, j’agis selon toi. Quand tu es impliqué, je perds le contrôle, ce ne sont plus ma rationalité et mon jugement qui me guident, c’est … autre chose… »
« Ça veut seulement dire que tu as un cœur Sherlock… »
« Ouai, va dire ça à Donovan et Anderson ! »
« Ils ne te connaissent pas comme je te connais. »

D’un geste de la main, Sherlock éluda l’affirmation.
« Peu importe. »

John soupira et tendit la main vers le jeune détective.
« Bien calme – toi et reviens t’asseoir ».

Sherlock obéit en traînant les pieds.

« Ecoute Sherlock, ressentir, c’est naturel. Les sentiments, la peur, la culpabilité, tout ce que tu ressens de nouveau, ça ne fait que te rendre meilleur. Là où tu y vois une faiblesse, moi j’y vois une force. Car tu as ce que tes adversaires n’ont pas … Accepte le changement, l’évolution, tu verras que tu n’as rien à perdre. »
« Mais les sentiments sont si … imprévisibles. Si je reste avec toi, je me condamne à avoir un point faible !…»
« Pas forcément … »

Le jeune homme le regarda, interdit. Il ne voyait pas du tout ce qu’il voulait dire.
« Tu sais, les sentiments, c’est comme une éprouvette. Au plus tu en mets dedans, au plus il y a réaction chimique, et risque de débordement… »
Se rendant compte que sa démonstration ne servait absolument pas ses intérêts, John revint au point de départ.
« Tout ça pour dire qu’il faut juste que tu apprennes à les contrôler. »
« Merci bien ! Je savais parfaitement le faire avant que tu arrives ! J’avais même réglé le problème et éliminé ce genre de désagrément ! »


John soupira, à bout de force.
Mais qu’est – ce qu’il lui avait pris de vouloir débattre avec son butté de colocataire ?
Ne savait – il pas depuis le temps que c’était perdu d’avance ?

Le détective repartit dans un monologue intérieur, mélange de peur, d’excitation et de frustration.
Mais John n’écoutait plus.

Comment lui faire comprendre que …

Pris d’un élan soudain et fatigué de voir Sherlock lutter contre ses sentiments, il décida de céder aux siens et attira le jeune homme à lui.
Ses lèvres se posèrent avec autorité sur celles trop bavardes du détective surpris, et gouttèrent à cette peau tant désirée.
Pour la première fois de sa vie, Sherlock se tut et ferma les yeux, envahi par tout un tas de sensations nouvelles qu’il ne chercha pas à repousser.
La langue de John força la barrière de ses lèvres et initia un lent ballet sensuel et passionné.
Le détective sembla apprécier et une main vint se perdre dans les cheveux de John tandis que l’autre se posait sur sa joue.
Le baiser gagnait en intensité, le désir montait, Sherlock se laissait aller, sans compromis.

A bout de souffle, John rompit leur premier échange et posa son front contre celui de son colocataire.
« Et à ça ? Tu veux y renoncer ? »

John sentit le sourire de Sherlock naître tout contre sa bouche, et il en déduisit que non.

Ce baiser laissa place à un autre, amorcé par Sherlock, et encore un autre, et le détective se dit qu’il allait rapidement y prendre goût.
Finalement, les sentiments n’avaient pas que du mauvais…

Une chose était sûre, Anderson, Donovan et tous ceux qui pensaient comme eux, avaient tort.
Sherlock Holmes avait un cœur.
Oh oui, il en avait un.
Et John Watson en était la preuve vivante …

Alors que les baisers s'intensifiaient, le détective comprit.
John avait raison, il possédait ce que ses adversaires n'avaient pas...
Parce que ses sentiments le rendaient plus humain.
Parce que John le rendait meilleur.
Et parce qu’à deux, ils étaient finalement bien plus forts.

Alors, qui avait eu le fin mot de l’histoire ?

°o°o°


fIN


merci beaucoup de m'avoir suivi :)
bisous à tous et bonne nuit
:bye:

_________________
Heaven and hell suppose two distinct species of men, the good and the bad. But the greatest part of mankind float betwixt vice and virtue ...

= Paradis et Enfer supposent deux espèces distinctes d'hommes, le bon et le mauvais. Mais la plus grande partie de l'humanité flotte entre le vice et la vertu. (David Hume)
Image So kiss me ...


Dernière édition par Mégalopole le 03 Mai 2012 13:40, édité 5 fois.

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