Aie ! Cutter qui franchit une anomalie et qui se retrouve coincé à l’ère jurassique !
Que va faire notre Becker ?
Voici la suite !
Bonne lecture !
Merci à Tamalice pour sa review ! Tes yeux-auxquels on ne peut résister-m’ont persuadée…
Partie 2 :
Nick courut sur deux cent mètres environ, le T-Rex aux trousses lorsqu’il se prit la cheville sur une racine traitresse.
Battant l’air de ses mains pour tenter de garder l’équilibre, le professeur chuta et effectua un roulé-boulé sur la terre meuble et humide de la jungle jurassienne. Sa tête cogna, avec violence, sur un tronc d’arbre avant que l’homme n’atterrisse, inconscient, en contrebas d’une pente.
Le tyrannosaure avança précautionneusement vers le bord de la pente et lorgnant vers sa proie évanouie, se décida de se rendre en direction de l’ouest.
La nuit tomba, apportant une fraicheur relative et une paix aux proies des prédateurs.
Un homme, en tenue noire de commando et sa mitraillette en travers de son torse, surgit d’un buisson et s’immobilisa devant le corps de Cutter.
Il l’examina soigneusement, s’assurant que le professeur était bien vivant et parlant dans son oreillette, il annonça :
« -Colis repéré et intact. Lieux sécurisé. »
Le buisson tremblota une seconde et de ses feuillages, apparurent un homme et une femme.
Cette dernière, les cheveux courts et en vêtements civils, s’agenouilla vivement près du corps de Nick et eut un sourire :
« -Nous voilà enfin réunis, mon cher époux. »
L’homme qui avait accompagné la jeune femme, exact clone du premier arrivant sur les lieux, se figea et scruta l’obscurité autour de lui. Il murmura quelques mots à la femme et celle-ci se releva, donnant un ordre bref.
Un des deux hommes se baissa et ramassa Nick, le mettant sur son épaule. Son clone, en alerte, se chargea de couvrir leurs arrières.
Parvenant à une clairière, la jeune femme extirpa une console de son sac à dos et la mettant en fonction, actionna un bouton.
Aussitôt, une anomalie se forma et le petit groupe parcourut la distance qui le séparait de la faille spatio-temporelle.
Un vélociraptor, tourmenté par la faim, accourut dans la clairière et véloce et rapide, se jeta sur le denier membre du groupe.
Hurlant de douleur, lacéré par des griffes impitoyables, le malheureux n’eut le temps de se défendre et de franchir l’anomalie.
Ses compagnons l’abandonnèrent et traversèrent la faille qui se referma immédiatement après leur passage.
James Becker, assis dans le fauteuil du laboratoire de Nick, regardait Connors qui étudiait l’artéfact. Son expression lasse et sa barbe de trois jours témoignaient de l’angoisse et de l’impuissance du capitaine qui, depuis la disparition du professeur, n’avait pas regagné son domicile.
Et ce, malgré les exhortations de Sara Page et de Lester. Le patron du CRA se doutait des intentions du jeune soldat et l’avait mis en garde contre des actions inconsidérées pour sauver Cutter.
« -Si tu allais te reposer, Becker ? Proposa Connors, en reposant l’artéfact et en consultant Abby du regard. Tu me rends nerveux à être constamment sur mon dos. »
Becker soupira, irrité et d’un air résolu, fit :
« -Tant que tu n’auras pas déchiffré le mystère de cet artéfact, je serai toujours près de toi. »
Connors Temple, à bout de nerf, voulut riposter par une réplique bien sentie mais Abby, fine diplomate, intervint avant que la situation ne s’envenimât :
« -Si nous allions tous boire et manger quelque chose, les garçons ? Cela nous détendra et nous pourrons mieux réfléchir. »
Becker allait refuser la suggestion quand une alarme retentit. Ses yeux s’illuminèrent d’un espoir fou et le soldat se précipita dans la salle de surveillance des anomalies.
Connors et Abby, soulagés de quitter le laboratoire, l’imitèrent.
Une escouade de soldats entra dans un entrepôt désaffecté et sécurisant l’endroit, localisa la faille spatio-temporelle.
James, suivi d’Abby et de Connors, se rendit auprès de l’anomalie et une équipe d’ingénieurs déploya une batterie d’appareil sur les lieux.
« -Attends, Connors. Ordonna Becker, en posant un genou à terre. J’ai repéré quelque chose de suspect. »
Abby vint examiner le sol au niveau de Becker mais ne vit rien. Intriguée, elle adressa un signe négatif de la tête à Connors qui initia le début de la mannoeuvre pour refermer l’anomalie.
Mais James se releva prestement et se mit à courir vers l’anomalie. Il s’élança pour plonger dans la faille quand un homme le plaqua in extremis au sol. A la seconde où l’anomalie disparut.
« -Non ! S’écria James, en se débattant. Il faut que j’aille sauver Nick ! »
L’homme le libéra et furieux, Becker se jeta sur lui. Connors et deux soldats durent les séparer et neutraliser le jeune capitaine.
« -Je suis désolé. Fit l’inconnu, sincère. Mais je ne pouvais pas vous laisser y aller. Lester m’a prévenu de votre geste. »
Abby le dévisagea et l’interrogea :
« -Il me semble vous avoir déjà vu ailleurs. Vous êtes… ? »
Le jeune inconnu sourit et se présenta :
« -Danny, anciennement inspecteur. Je suis là pour pallier à l’absence du professeur Cutter. »
La déclaration de Danny provoqua un silence déconcerté et gêné. James se détacha de la poigne de ses deux hommes et à pas rageurs, quitta le hangar.
« -Lester, nous allons avoir une discussion. » Marmonna-t-il, en grimpant dans sa jeep.
Nick remua légèrement et une douleur le fit grimacer. Sa nuque et sa tête lui faisaient atrocement souffrir.
Se redressant, il examina l’endroit où il se trouvait et remarqua qu’il était dans un lit confortable. Une impression de déjà vue s’insinua dans son esprit et Nick, vaincu par la douleur, s’affala sur le matelas.
Il porta une main tâtonnante et hésitante sur sa tempe et toucha un tissu fin et rugueux : Un pansement sûrement.
Une porte s’ouvrit et Nick tourna un regard curieux et sur la défensive dans la direction de la personne qui venait d’entrer.
Hélène s’installa sur le lit, près de Cutter qui se recula instinctivement. Au lieu de la vexer, la femme sourit, ironique :
« -Tu me considères toujours comme une menace ? Je t’ai sauvé la vie alors que rien ne m’y obligeait. »
L’incompréhension tendit les traits de Nick qui, hagard et éperdu, murmura :
« -Qui êtes-vous ? »
A suivre ?
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Oui, la sadique est de retour! 
Mais je l'aime bien moi celui-là... 
by Christie