Note : M & A rien ne m'appartient à part le texte.
Et parce que je manque cruellement d'inspiration, voilà un autre texte… tout aussi Angst… sorry…
Le cri
Le corps droit, tu contemples la beauté du paysage qui s'étend devant toi.
Seul, tu te plantes ici parce que tu t'en veux d'être le roi en qui cette personne avait foi.
Le regard clos, tu laisses sortir de ta gorge ton cri où mêle ta mélancolie et ta colère.
Un cri dont tu fais preuve de toute de ton impuissance face à ta perte.
En quelques secondes, tu n'aurais cru que ta vie puisse basculer à cause d'un seul homme.
Tu t'effondres à genoux, tu veux hurler son nom mais seulement un cri échappe de tes lèvres.
Le cœur battant à tout rompre, tu lui en veux de t'avoir sauvé la vie quand la sienne n'est plus.
Nerveusement, tu bascules la tête en arrière et les bras écartés, tu salues de tes larmes les anges.
Parce qu'au fond de toi, cet ange qui a veillé sur ton être est parti rejoindre les cieux.
Là où l'ombre et la lumière se chamaillent l'espace d'une journée, là où la magie semble se stagner.
Alors une nouvelle fois, tu essaies mais là encore, rien ne franchit de ta bouche.
Les yeux ouverts et suppliant au ciel, tu sens en toi toute la tristesse de cet abandon.
Les mains tremblantes, tu les avances pour empoigner la terre humidifiée de tes gouttes.
La poitrine comprimée, les larmes que tu verses ne sont pas de joie.
Pourtant, hier, tu as gagné la bataille… alors pourquoi pleures-tu ?
Ta douleur te consume de l'intérieur et poignarde ton cœur de souverain.
De rage, tu te relèves et tu titubes jusqu'à la jetée où la mer caresse dangereusement les parois rocheuse.
Juste un instant, tu y penses, juste un petit moment, mais tu sais que ta reine t'attend.
Raisonnablement, tu recules et tu observes de ton regard flou l'horizon.
A cette seconde, tu sens terriblement ton chagrin se multiplier, te terrassant le torse de picotement…
Une dernière fois, tu respires profondément et tu retentes… et là, enfin, tu hurles : Merlin !
Le déploiement de ton hurlement réveille en toi tes innombrables cris que tu lui portais.
Cris qui t'amusait, cri qui t'enrageait, cri qui symbolisait finalement ton ami l'enchanteur.
Douloureusement, tu refermes tes paupières et te laisses bercer par le rythme du vent…
Et dans ce souffle, tu t'aperçois que se cache la voix de ton ami qui te murmure à l'oreille : Crétin !
Subitement, ton âme s'apaise… et sereinement, tu sais qu'il te veillera encore parmi les anges.
Alors, le sourire aux coins des lèvres, tu retournes à Camelot en chuchotant le seul mot que tu insères en ces airs : Idiot !
Et un jour, oui, un jour, tu le rejoindras…
Là où l'ombre et la lumière se chamaillent l'espace d'une journée…
Là où la magie de ton enchanteur accueillera ton dernier cri.
Aynath
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Et surtout, fan de merthur, même si mes fanfictions s'écrivent très lentement...