Alors en voilà une autre 
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L'inspiration me vient d'un épisode que j'ai vu il n'y a pas très longtemps. Je l'ai refais à ma sauce lol 
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Alors juste 2 - 3 précisions pour ceux qui ne connaissent pas, sait - on jamais :
- Henry est un lycan
- Helen Magnus, la chef de l'équipe, est une jolie centenaire
- Will est psychiatre
Voilà, sur ce, bonne lecture °o°o°
« Je ne pourrais pas »
« Et si vous n’avez pas le choix ? »
« J’en serais incapable »Plus qu’une affirmation, c’était indiscutable.
**°o°o°**
Très tôt ce matin, Magnus avait donné rendez-vous à l’équipe dans le salon.
Réunion de fin de mois obligatoire.
Kate, Henry, Nikola et Bigfoot, tout le monde était là.
Sauf Will.
Il ne répondait pas aux appels.
Il ne répondait pas aux messages.
Et il ne répondait pas non plus quand on tapait à sa chambre.
Silence radio.
Étrange.
Rapidement, tous s’inquiétèrent, mais avant qu’ils aient eu le temps de faire quoique ce soit, Will réapparut.
C’était en début d’après – midi.
Comme si de rien n’était, il rejoignit l’équipe au salon.
Mais quelque chose clochait.
Quand Henry s’approcha de lui, Magnus le retint d’un geste de la main
« Ne vous approchez pas. On ne sait jamais ».
On ne sait jamais quoi ?
Pourquoi ne devait- on pas l’approcher ?
Qu’est – ce qu’il se passait bon sang ?
Rapidement il fut amené en salle de quarantaine.
Séquestré serait plus juste.
Ignorant son état, il finit par obtenir un miroir.
Avec horreur il contempla son visage qui se recouvrait d’écailles alors qu’il ne ressentait aucun effet.
Le regard inquiet de Magnus ne le rassura absolument pas. Pas plus que celui larmoyant de Kate, et compatissant de Bigfoot. Seul Henry restait impassible. Le regard dur et les dents serrées, il passait ses journées enfermé dans son laboratoire à la recherche de quelque chose.
Et il finit par trouver.
C’est alors que la course contre la montre commença.
°o°o°
Besoin d’aide. Urgent. Très urgent.
Les mains tremblantes, Henry composa un message destiné à tous les sanctuaires du monde. Moscou, Londres, Paris, Tokyo, New-York, Beijing, Bombay. Il tenta le tout pour le tout.
« Patient atteint d’une forme de transformation cellulaire qui le fait devenir une espèce rare de lézard. Pouls normal, aucun effet ressenti mais forte augmentation des globules rouges. Pensons que ça a un rapport avec son retour de la Terre Creuse. Besoin d’aide.
Signé : Helen Magnus »
Envoyé.
Fébrile, il attendit la réponse tant espérée.
Ils étaient leur unique espoir. Magnus s’évertuait à trouver une solution depuis deux jours déjà. Et rien. Pas la moindre petite piste.
Et l’état de Will empirait. Son corps se recouvrait progressivement d’écailles et il développait des capacités hors du commun telles que grimper sur les murs.
Bip.
Message reçu.
C’est à ce moment que Magnus entra dans la pièce. Se penchant au-dessus de l’épaule du jeune homme, ils ouvrirent ensemble l’ultime recourt.
Et Henry cessa de respirer.
Moscou : Aucun espoir. Euthanasier le patient.
Londres : Abattez – le. Seul moyen de résoudre le problème.
Tokyo : Tuer le patient immédiatement.
Paris : Eliminer-le.
Beijing : Il se peut qu’il représente un danger. Préférable de l’éliminer tant qu’il en est encore temps.
New – York : Le patient est probablement fichu. Pas d’autre solution que de l’abattre.
Bombay : Euthanasier le problème.
Henry se décomposa.
« Le patient est Will
Signé : Magnus »6 réponses. Cette fois – ci, toutes les mêmes.
« Pareil. Euthanasier – le, il n’y a rien à faire. Nous sommes désolés ». Henry sentit une vague de colère monter en lui et ses doigts tapèrent d’eux-mêmes une réponse commune :
« Allez – vous faire foutre ». Un cri du cœur.
Mais Magnus appuya sur le bouton effacer.
Créer un incident diplomatique n’était pas la solution.
Pris d’une soudaine nausée, Henry se leva et se dirigea vers les toilettes où il recracha ses tripes.
Euthanasier le patient ?
Hors de question.
Jamais. Plutôt crever.
Livide, Magnus le rejoignit. Posant une main réconfortante sur son épaule, elle lui murmura
« Ne vous inquiétez pas Henry. On va trouver une solution… »Pourquoi avait – il l’impression que même elle n’y croyait pas ?
°o°o°
Le processus était enclenché et rien ne semblait pouvoir l’arrêter.
Seul dans cette salle stérilisée, Will regardait ses amis s’éloigner de lui. Impuissant, il contemplait sa vie partir en lambeau tandis qu’une bête reptilienne prenait le contrôle de son corps. Chaque jour son apparence changeait et son corps mutait. Les écailles, les griffes, les yeux verts et trop sensibles à la lumière, son odorat surdéveloppé faisait de lui un monstre inhumain.
Ses journées étaient rythmées par les visites de Magnus qui ne faisait que lui dire que les recherches n’étaient pas concluantes, par Kate qui pleurait tout ce qu’elle savait, par Bigfoot et ses paroles réconfortantes, et enfin par celles d’Henry. Sans doute les plus attendues.
Les plus rares aussi.
Pourquoi le fuyait – il ?
Etait – il si monstrueux que ça ?
Probablement …
°o°o°
Plus les heures passaient, plus tout s’envenimait.
Will avait désormais perdu l’usage de la parole.
Il avait alors hurlé, supplié, mais seul un grognement était sorti. Pris de panique, il s’était levé du lit mais sa silhouette encombrante et hors norme ne lui avait pas facilité la tâche et il avait chuté, s’entaillant sévèrement le bras avec la table de fer. Gémissant comme une bête blessée, il n’avait laissé personne l’approcher, conscient du danger qu’il représentait.
Seul Henry avait persisté. Il n’était pas de ceux à qui on dicte une conduite. Il n’aurait jamais laissé tomber Will. Jamais.
D’un geste habile de la main, il avait ouvert les portes sécurisées de la pièce tandis que Kate, affolée, tentait de l’en empêcher. Instinctivement Will avait reculé, apeuré, se cachant dans un recoin de la salle. Les mains levées, Henry s’était approché jusqu’à l’atteindre. C’est alors qu’il s’était accroupi et avait posé une main fraîche sur sa joue râpeuse.
« N’ai pas peur de moi ».
Will avait plongé son regard reptilien dans les yeux bleus du jeune homme.
Tant de choses qu’il aurait voulu lui dire, tant de mots qu’il aurait voulu mettre sur ses sentiments, mais sa foutue condition l’en empêchait. Inévitablement muet alors que son cœur hurlait.
Henry s’était saisi de la trousse d’infirmerie et avait déchiré un bout de son tee – shirt. Avec application, il avait désinfecté la plaie ensanglantée avant de faire un bandage. Le premier de sa vie probablement.
Will s’était laissé faire, se nourrissant de ce contact qui lui avait tant manqué.
Il n’était peut – être pas aussi seul qu’il le pensait …
Quand il eut fini, Henry se pencha avec douceur à l’oreille du jeune homme
« Je te sortirai de là ».
Une promesse.
Oui, c’était ça…
°o°o°
Puis était arrivé le jour où tout avait basculé. Ce jour où la bête et sa soif de liberté avaient pris le dessus sur Will, ce jour où d’animal en cage il était passé à animal traqué, ce jour où Henry avait cru que sa vie allait s’arrêter …
Nul ne sait comment, mais Will parvint à s’échapper du Sanctuaire. Se réfugiant dans l’égout le plus proche, il attendait, tapi dans un coin.
Attendre quoi ?
Il ne savait pas.
Que quelqu’un le sorte de là peut – être ?
Ou alors que la mort vienne le chercher ?
Possible.
Qu’avait – il fait pour mériter ça ?
Monstre à écailles vertes, rampant sur les murs, c’est tout ce qu’il était.
Sa vie était foutue. Son avenir, ses rêves, ses désirs de bonheur, tout ça brûlé comme de l’encens.
En cet instant, il n’avait plus de famille, plus de repère, plus de refuge. Et puis qui voudrait aider une telle erreur de la nature ?
Il était devenu l’homme à abattre. Ou plutôt le phénomène à abattre.
Lamentable.
Finir comme ça. Il n’y aurait jamais pensé …
**°o°o°**
A présent, Henry était dans ce camion, le visage fatigué et les dents serrées. L’arme au bout du bras, Magnus la lui tendait.
« On n’a aucune idée de la dangerosité de cette bête. On ne sait pas de quoi elle est capable. On risque de ne pas avoir le choix … »Henry ferma les yeux.
On a toujours le choix…
Silencieusement Kate se saisie de l’arme en hochant la tête. S’il fallait le faire, elle le ferait.
Vint le tour d’Henry.
« Henry, je vous en prie ». La voix emplie de douleur, Magnus le suppliait.
Mais le jeune homme secoua la tête. « Je ne pourrais pas ».
« Et si nous n’avons pas le choix ? »
« Je regrette, mais je ne pourrais pas abattre celui que j’ … ». Mais la suite ne vint pas. Ce n’était pas le moment d’avouer ces choses-là.
« Je ne pourrais pas l’abattre ». A elle de comprendre pourquoi.
Sa vie ne valait rien sans Will. Un point c’est tout. Fin de la discussion.
Magnus sembla comprendre. Prenant une profonde inspiration, elle lança son dernier argument.
« Henry, si vous l’aimez, prenez cette arme. Pour lui. »Touché en plein cœur, Henry capitula avec la certitude que jamais il ne s’en servirait.
Si Will devait mourir, ce ne serait pas de sa main.
Sur l’ordre de Magnus, ils descendirent tous les trois de la voiture. D’un commun accord, ils se séparèrent.
Et la chasse au monstre commença.
Arpentant les rues sombres de Vancouver, Magnus épiait le moindre bruit, le moindre son, comme un chat à l’affut.
Elle n’avait jamais voulu en arriver là. Jusqu’au bout elle avait cru qu’elle réussirait.
Mais cette fois – ci c’était un échec.
Elle avait perdu la partie.
Elle, la grande et impénétrable Helen Magnus, n’avait pas été capable de trouver un remède pour sauver la vie de son ami. Ses nombreuses années de vie ne lui avaient même pas servies. Ses expériences, ses relations, rien n’avait pu l’aider et elle se retrouvait là, à le traquer comme une vulgaire proie, le doigt sur la gâchette et prête à tirer à l’approche du danger.
De son côté, morte de peur, Kate sursautait au plus petit craquement ou son étrange.
Elle n’avait jamais perdu personne. Ancienne escroc, elle n’avait connu que la fuite et le mensonge. Le Sanctuaire lui avait offert la famille qu’elle n’avait jamais eue. Profondément attachée à Will, elle ne s’imaginait pas l’abattre comme un simple animal. Pourtant, si elle n’avait pas le choix, elle ne renoncerait pas.
A l’autre bout du quartier, Henry lui aussi marchait d’un pas lent. Le cœur déchiré, il ne voyait pas l’issue de ce combat. Jusqu’au bout il avait espéré pourtant.
Et à la vérité, il espérait encore.
Mais la fatalité ne cessait de le rattraper.
Il avait promis de le sauver. Il ne tiendrait pas sa promesse.
C’était probablement ce soir que s’achèverait ce cauchemar infernal…
La mort de l’un signerait la mort de l’autre. Inévitablement.
Un grognement le fit se retourner.
Will…
Il frissonna devant la froideur de ces prunelles qui l’affrontait.
Où était passé l’homme brillant et sensible au regard tendre avec qui il passait tout son temps ?
Face à face, ils se scrutaient, livrant une bataille silencieuse.
« Will, c’est moi ».Aucune réaction.
« Je t’en prie … »Une supplication. Sa dernière tentative.
Mais Will n’était plus Will.
La bête avait pris le contrôle.
Henry sortit son arme et la pointa vers l’animal, se focalisant sur le fait que ce n’était plus qu’un autre des phénomènes qu’ils avaient l’habitude de chasser.
Pourtant, pendant un instant, il crut apercevoir dans ses yeux perçants une vague de douleur.
Non, ce n’était pas un animal comme les autres.
C’était Will.
Vaincu par ses propres sentiments, Henry baissa son arme.
S’il devait mourir, alors qu’il en soit ainsi. Mais jamais au grand jamais il ne poursuivrait une vie où Will n’en ferait pas partie.
Fixant ses prunelles bleutées dans celles inhumaines de son adversaire, il attendit simplement.
Mue d’une force sauvage, la bête approcha, prête à bondir.
C’est alors qu’un bruit retentit.
Un claquement.
Non, un coup de feu.
Portant la main à son abdomen, Will se rendit compte qu’il saignait.
Le coup de feu, c’était lui qui l’avait pris.
Horrifié, Henry fixait la scène avec incompréhension.
Qui ? Pourquoi ?
Avant de réaliser ce que ça impliquait.
Alors que Will s’écroulait sur le sol, Henry lâcha son arme et se précipita pour le réceptionner. Le souffle court, les yeux baignés de larmes, il suppliait la mort de ne pas le prendre.
« Non, Will… Ne me laisse pas… »Il s’en foutait bien de son apparence, il se foutait bien qu’il soit un monstre tout vert avec des griffes, il se foutait bien qu’il ne puisse même plus en placer une !
Will restait Will, et il ne cesserait jamais de l’aimer.
Alors que la bête se battait pour la vie, son regard se voila et dans l’ombre du bâtiment, une silhouette s’avança. Henry leva les yeux, luttant contre sa part bestiale qui réclamait l’accès à son corps.
« J’ai fait ça pour lui ».Un murmure, comme un écho.
John …
Mais avant qu’Henry ait pu envoyer une quelconque offensive, le corps entre ses bras fut secoué de tremblements. Baissant son regard sur le corps inanimé de la bête, il vit progressivement ses traits changer. La peau verte et marquée laissait peu à peu place à la peau blanche et douce du jeune homme, ses griffes disparurent et son regard vert émeraude redevint bleu océan.
Dans un sursaut de survie, Will prit une énorme bouffée d’air frais, comme si ses poumons en avait manqué pendant des heures. S’accrochant aux bras d’Henry qui le serraient contre lui, il se mit à frissonner, mort de froid. D’une main ferme le jeune lycan comprima sa blessure tandis que son sang rouge carmin continuait de s’écouler en abondance.
Henry ouvrit de grands yeux, fixant John comme s’il était le seul à avoir les réponses.
« Qu’est – ce que … ? »Et effectivement, il les avait.
« Des balles contre les vampires. La toxine à l’intérieur a vraisemblablement éliminé la bactérie qui envahissait son organisme. »Si simple…
Pourquoi n’y avaient – ils pas pensé ?
Et c’est à cet instant que Will perdit connaissance.
Enlevant avec difficulté sa veste, Henry recouvra le corps nu du jeune homme transit de froid. Levant les yeux vers John, il voulut l’interroger, mais il ne rencontra que le vide.
Véritable courant d’air, cet homme restait aussi insaisissable que Magnus.
Posant doucement une main sur la joue de Will, il caressa les traits de ce visage qu’il n’aurait jamais cru revoir.
Mais la peur reprit rapidement le dessus.
Son souffle était faible et son cœur battait lentement.
Trop lentement.
Là, dans les bras d’Henry, sous les lueurs artificielles de la ville, Will se vidait de son sang.
Dans le silence terrifiant de la nuit, Henry appela désespérément à l’aide.
Non, ce n’était pas le moment de mourir.
Pas maintenant.
Pas après tout ça.
« Bordel, Will… »Magnus arriva en courant, sans doute avertie par le coup de feu, puis s’arrêta nette devant la scène qu’offrait les deux jeunes gens.
« Qu’est – ce que … ? »Mais Henry la coupa.
« Ce n’est pas le moment des questions. Sauvez – le d’abord ! Je ne veux pas qu’il meurt… »Son ton se faisait suppliant. Plus qu’une demande, c’était une prière.
Il fallait qu’elle le sauve… Coûte que coûte.
Magnus s’accroupit et appela Kate au talkiewalkie pour qu’elle lui amène le matériel.
Examinant avec précaution le patient, elle lui prodigua les premiers soins tandis que la jeune femme arrivait en courant avec la trousse de secours.
Quand Kate s’approcha du groupe, elle eut un mouvement de recul.
« Comment … ? »Mais le visage grave d’Henry lui fit renoncer à sa question.
Avec application, Magnus désinfecta la plaie. Puis elle retira lentement la balle de plomb, s’assurant que les ravages n’étaient pas irréversibles.
Mais John avait bien visé. Si Magnus faisait les choses comme il fallait, Will s’en remettrait très vite.
Pendant qu’Henry tenait fermement le jeune psychiatre entre ses bras, la jeune femme lui recousu la plaie et banda la blessure.
« Je pense l’avoir stabilisé. Il va avoir besoin de repos ».Elle se leva et récupéra sa mallette.
Silencieux et le visage durcit, Henry prit Will dans ses bras, le soulevant avec agilité. Sans un mot, il regagna la voiture et se laissa conduire jusqu’au Sanctuaire où il déposa délicatement le jeune homme dans son lit.
Épuisé, il s’allongea à côté et tomba dans les bras de Morphée.
Le cauchemar était terminé. Son cœur pouvait recommencer à battre.
°o°o°
Deux jours plus tard, Will ouvrit enfin les yeux. Pendant quelques secondes, le soleil éblouit ses prunelles fragiles et d’une main, il se frotta les yeux.
Se tortillant dans le lit, il remarqua qu’un poids à ses côtés l’empêchait de bouger. Alors qu’il se tournait, Henry se réveilla. Le sourire aux lèvres, le jeune lycan posa une main sur sa joue
« Ne refais plus jamais ça, t’as compris ? ». Un baiser souda l’accord.
Will se rallongea et alors qu’il fermait les yeux, sa voix fébrile et douloureuse s’éleva dans le silence de la chambre :
« J’ai vécu l’Enfer, si tu savais. Etre enfermé dans ce corps qui ne m’appartenait plus et vous voir vous éloigner de moi … J’aurais préféré mourir … »Mais un baiser le coupa.
« Tais – toi »Un ordre indiscutable pour un aveu inconcevable.
S’appuyant sur son coude, Will plongea ses prunelles claires dans celles rassurantes d’Henry.
« Je ne veux plus jamais revivre ça ».Sans un mot, Henry l’attira contre lui
« Viens – là ». Puis il se saisit de ses lèvres avec douceur.
Lui non plus ne voulais plus jamais revivre ça.
S’il avait le choix, il prendrait sa place. Sans hésiter.
Mais si c’était à refaire, jamais il n’appuierait sur la détente.
Alors que Will se blottissait contre lui à la recherche de cette chaleur qui l’enivrait, Henry murmura à son oreille la stricte vérité :
« Je n’aurais jamais pu te tuer… »« Ça veut dire que tu m’aimes ? »Malicieux, Henry souffla :
« C’est une possibilité … »Oui, effectivement. C’était même plus que possible …
°o°o°
Fin
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A ce rythme, tu vas finir pas me faire avoir une crise cardiaque, torturer Will et Henri, c'est juste.... parfait 
! 
merci beaucoup 
! Vraiment contente que tu aies aimé ! 
