Alors voilà, j'innove .
Je ne sais pas si vous connaissez cette série : Sanctuary.
Moi je regarde cousi - cousa, quand je tombe dessus, et j'aime bien. Je l'a trouve sympa, elle reprend parfois des thèmes un peu trop souvent abordés, mais elle a un côté mystérieux et original qui me plait bien. Et le couple Henry / Will me fait carrément fondre !
Enfin bon j'ai eu un moment d'inspiration cette aprem sur cette série, en attendant un cours, et j'ai rédigé ça. C'est pas grand chose, mais vu que je trouve qu'il n'y a vraiment pas beaucoup de fic sur ce couple, j'ai décidé de la poster .
Et puis j'ai pris pas mal de plaisir à l'écrire ^^.
Vous me direz ce que vous en pensez, bonne lecture .
Note : Pour ceux qui ne connaissent pas, ce n'est pas grave, c'est pas important, vous devriez comprendre sans .
Pour info, et pour ceux qui veulent, voici une photo du "couple" : °o°o°
Tout se passa en une fraction de seconde.
Un homme cupide qui avait vu dans la fabrication de sang artificiel, poison pour les vampires, un moyen de se faire de l'argent ; une arme chargée de plomb ; et trois personnes qui tentaient de se sortir de ce bourbier : un psychiatre, un lycan et une centenaire remarquablement belle.
Mais comment en étaient - ils arrivés là ?
Conscient qu'il n'avait aucune échappatoire, l'homme tira une balle, une seule, sur le jeune psychiatre Will Zimmerman.
Un seul bout de métal pour anéantir une vie.
Mais le projectile n'atteignit jamais sa cible.
Henry s'était interposé.
Par instinct, par stupidité ou par amour ? Surement les trois.
Comment laisser l'homme qu'on aime mourir devant ses yeux ?
Impossible.
Alors il avait fait ce qu'il devait faire. Sa vie contre celle de Will.
Ça avait été tout réfléchi.
Mais maintenant, le jeune psychiatre, debout devant ce lit d'hopital et priant de toutes ses forces pour qu'Henry s'en sorte, se demandait pourquoi ?
Pourquoi tout avait dérapé ?
Pourquoi il avait pris cette balle à sa place ?
Pour le sauver ? Oui mais qui le sauverait de son absence ? ...
Tout cela était absurde.
Dire que leurs vies avaient basculé en quelques secondes à peine. Juste le temps d'appuyer sur la gâchette.
La vie ne tient qu'à un fil. Et un simple homme peut rompre ce fil à tout moment.
Et ce bip constant qui martelait les battements de son cœur et qui lui rappelait sans cesse où il était.
Dieu qu'il donnerait n'importe quoi pour qu'Henry vive, pour ne pas avoir à envisager un avenir où il serait exclu de ce monde-ci. Un avenir dénué de sens.
Bip
Lui avait - il déjà dit combien il l'aimait ?
Bip
Lui avait - il déjà avoué combien il n'imaginait pas sa vie sans lui ?
Bip
Lui avait - il déjà dévoilé combien il aimait lui faire l'amour et le sentir frissonnant sous ses doigts experts ?
Bip
Lui avait - il déjà dit combien il détestait ses absences qui le rendaient fébrile et suffocant ?
Bip
Lui avait - il déjà avoué combien il haïssait toutes ces femmes qui lui tournaient autour parce qu'elles faisaient naître en lui une jalousie peu soupçonnée ?
Bip
Lui avait - il déjà révélé combien il serait capable de tout plaquer juste pour vivre une vie heureuse avec lui ?
Putain, mais pourquoi ne lui avait - il jamais avoué toutes ces choses ?
Les bips s'intensifièrent et devinrent irréguliers, comme une alarme qui déraille.
Une infirmière, blanche comme la mort, arriva et s'affaira autour du jeune homme inconscient.
Henry s'agitait dans son sommeil, comme s'il luttait contre un redoutable adversaire. La vie contre la mort.
Pourvu qu'il gagne ce combat ...
La machine hurla et il inspira une grande bouffée d'air frais, comme si ses poumons en avaient manqué pendant trop longtemps.
Les bips se calmèrent, les infirmières lui retirèrent le tube respiratoire avant de sortir.
Qu'est - ce qu'il se passait ? Will suivait le déroulement des opérations comme un pantin qui ignore où est sa place.
Lentement, Henry ouvrit les yeux. Son regard fatigué croisa celui éprouvé de Will.
Il était en vie.
Le jeune psychiatre s'assit sur le lit et Henry fit la même chose dans une grimace de douleur.
Tout peut basculer en une fraction de seconde.
Henry s'approcha et attira Will dans ses bras.
Ils restèrent là pendant quelques minutes. Ou quelques heures. Peu importe. Se nourrissant de la chaleur de l'autre comme si c'était un cadeau. Il était en vie, ça n'avait aucun prix.
Puis, dans un murmure, Will lui avoua ces quelques mots qu'il n'aurait jamais dû taire si longtemps : "
Je t'aime".
°o°o°
Fin