Adeline tu ne resteras plus dans le flou
Je vous l'avais dit qu'il allait être un peu plus long ce chapitre!!! ^^ Chapitre 5
J’encaisse ce que vient de m’annoncer Steve d’un air mélancolique. Donc si je ne me trompe pas la fille qui est en haut entrain de dormir ainsi que dans ses bras sur la photo c’est sa petite sœur. Je n’ose même pas imaginer ce que ça fait de perdre sa sœur, ça a du le dévaster. Et là, il suppose que c’est elle et je pense que c’est elle. Déjà que sa mère enfin si on peut l’appeler comme ça n’est pas morte. Je ne lui en veux pas de ne pas lui avoir dit, si j’avais vécu la même chose j’éviterai d’en parler. Une question me traverse l’esprit.
- Pourquoi n'as-tu pas pensé qu'elle était vivante quand tu as retrouvé ta mère? Demandai-je.
- Je...je ne sais pas, déjà le fait de retrouver ma mère m'a bouleversé et je pense que si j'avais découvert que Léa était encore vivante..., admit-il.
- Que vas-tu faire si c'est elle?
- Lui faire savoir qu'elle ne doit pas avoir peur, parler à Mary et pour finir demander des explications à Doris. Je me demande ce qu'elle a encore pu me cacher.
- Comment peux-tu savoir si c'est elle?
- Simple, quand elle avait deux ans Léa est tombée et c'est ouvert le crâne. Ses cheveux ne la cache pas totalement.
- Mais comment a-t-elle pu s'ouvrir le crâne à cet âge-là! s'exclama Danny.
Je vois Steve baisser sa tête signe que c’est de sa faute. S’il ne réagit pas c’est qu’il doit vraiment s’en vouloir car d’habitude il aurait réagi au quart de tour. Sa sœur a eu le même comportement que la mienne, toujours à me suivre et à me recopier donc je sais que ce n’est pas vraiment de sa faute.
- C'était un accident de jeunesse, tu n'as pas à t'en vouloir encore aujourd'hui, lui murmurai-je.
- Je ne peux pas m'en empêcher, c'est quand même de ma faute. Si je n'étais pas monté dans cet arbre Léa n'aurait pas fait pareil.
- Tu sais ma petite sœur n'arrêtait de me suivre n'importe où ainsi que refaire ce que je faisais. Je peux te dire que je devais faire attention mais c'était marrant quand même. Imagine ce que pouvait faire un garçon qu'une petite fille ne pouvait pas refaire.
Je souris en ayant un souvenir bien précis en tête. Ce jour-là, mon père et moi on devait aller voir un match de football Américain et je me suis teint les cheveux en bleu vu qu’on était en vacances. Vous devinez ce que Mathilde a fait, n’est-ce pas ? J’étais mort de rire en la voyant elle aussi les cheveux bleus.
- Babe, non pas que je n'aimerai pas continuer cette discussion mais je vais rentrer chez moi je suis crevé.
- Je comprends, tu peux rester dormir ici. Je t'aurai bien proposé la chambre d'ami mais elle est prise donc je te propose la chambre de Mary en échange, dit-il.
- Est-ce que...
- Oui la chambre d'ami c'est sa chambre, répondit-il à ma question muette.
Je le remercie de me laisser dormir dans la chambre de Mary mais il a besoin de moi enfin si j’ai bien lu entre les lignes. Je monte et je suis dans la chambre à Mary quand je m’arrête d’un coup. Je me cache bien quand je vois Steve entrer dans la chambre d’ami, je le vois touché les cheveux de la fille et la j’avais vu juste il n’a pas résisté à l’envie de savoir. Steve se dirige enfin vers sa chambre quand il me voit.
- Je savais que tu n'allais pas attendre alors je suppose que c'est elle?
- Oui c'est bien ma petite sœur Léa. Je n'en reviens pas qu'elle est là entrain de dormir.
- Maintenant on peut aller dormir tranquillement et attendre les explications qu'elle nous donnera demain, expliquai-je.
- Oui mais j'aurais aimé les avoir maintenant. Il y a trop de questions sans réponses puis je croise les doigts pour pas que Doris revienne car je sens que ça ne sera pas de tout repos, avoua-t-il.
- Je serai là pour t'aider enfin si tu veux.
- Tu m'aideras à poser les bonnes questions.
J’avais bien lu entre les lignes, il est prévisible mon petit Steve. Je lui souris, il me répond signe qu’il va un peu mieux. On va chacun dans les chambres, je m’attarde un peu sur le seuil de la porte pour voir Steve rentrer dans sa chambre. Une fois que je vois qu’il est bien dans sa chambre, j’entre dans celle de Mary. Je m’allonge sur le lit, je sens que demain on va s’amuser. J’ai hâte de connaître ainsi que de savoir si elle a le même caractère de Steve. C’est sur ses pensées que je m’endors.
Le lendemain :J’entends du bruit en bas, je m’enfonce un peu plus dans l’oreiller. Il est trop tôt pour se lever, je ne sais même pas comment Steve fait pour se réveiller à l’aube. Je regarde l’heure qu’il est, 7h les McGarrett sont des dingues ! Je râle, j’essaie de me rendormir enfin j’arriverai s’ils ne parlaient pas si fort. Je pousse les couvertures avec fureur, je me rhabille et je descends avec rage.
- Oh, euh...bin oui comme ça je pourrais tout vous expliquer d'un coup. Attends ton collègue Daniel, il est encore là?
- Oui, je suis encore là pourquoi ça te gène? Grognai-je.
- Non, non, pas du tout. Je suis juste surprise que tu sois encore là mais si tu es son meilleur ami ou peut-être plus je peux comprendre que tu es encore ici. Non, pas que je croie que vous aillez des relations quoique vous faites ce que vous voulez on est dans un pays libre, pis je ne suis pas homophobe. J'ai plein d'amis gays alors...
- Léa tu t'embrouilles encore une fois.
Ma colère s’envole en la voyant comme ça. On la voit rougir quand elle comprend ce qu’elle a sous-entendu, on se met en rire. Une voiture arrive, oh je doute déjà qui c’est tout comme Steve vu la tête qu’il fait. Automatiquement je me mets devant Léa comme pour la protéger de la personne qui vient de rentrer. Je peux sentir Léa se figer quand elle voit qui est là tandis que Steve se met à mes côtés.
- Bonjour Steven, Daniel, jeune fille, dit-elle sans regarder à savoir qui est la jeune fille
- Bonjour Mme McGarrett, disons-nous Léa et moi ensemble.
- Bonjour, Doris. Mais que fais-tu ici? Demanda Steve.
- Je n'ai pas le droit de venir voir mon fils et de lui préparer le petit déjeuner.
- Si mais tu aurais pu appeler. Tu n'as pas pensé que j'avais peut-être des projets ce matin.
- Et tu en as? l'interrogea-t-elle.
- Oui, Steve devait m'emmener en centre ville pour le petit déjeuner, répondit Léa.
Je la vois passer son bras autour de mon cou, je me demande ce qu’elle me veut mais je la laisse faire.
- Prépare-toi à rigoler Daniel, parce que je ne la porte pas dans mon cœur, me murmura Léa.
Je la regarde avec un air interrogateur mais en voyant la lueur de malice qu’elle me donne, je constate qu’en effet je vais bien rire. J’en frémis d’avance de savoir que Doris a enfin un adverse à sa hauteur et pour couronné le tout un membre de sa famille.
- Et vous êtes?
- Une amie de ses deux loustiques, pourquoi ça vous dérange, rétorqua Léa.
- Je ne vous ai jamais vu depuis que je suis revenue, répondit Doris.
- En même temps, quand on disparaît pendant au moins 20 ans c'est normale qu'on ne connaisse pas les amis de ses enfants.
Elle a le sens de la répartie cette petite, je l’aime bien. Je me retiens de rire quand même, je n’ai pas trop envie de faire face une nouvelle fois à sa mère. Elle est différente des autres McGarrett côté caractère car côté physique elle ressemble beaucoup à Steve. Ça m’étonne presque que Doris ne l’aie pas reconnu. Steve nous fixe d’un air surpris mais aussi amusé suite à ce que vient de dire sa sœur et pour vous dire il a ce sourire en coin vous savez celui qui fait souvent quand il est amusé de la situation sans le montrer pour autant.
- Et tu la laisses me parler comme ça! s'exclama Doris.
- Bin en même temps, Léa n'a pas tort d'un côté. Il est un peu trop tard pour que tu joues ton rôle de mère et si je suis devenu comme ça c'est pour une bonne raison, je te la laisse deviner.
Si Steve s’y met à son tour, je ne fais pas trop tarder à éclater de rire. Je regarde Léa qui s’est figé en entendant Steve parler d’elle. Si vous voulez un homme pour plomber l’ambiance, n’hésitez pas à contacter Steven McGarrett c’est l’homme de la situation. Je penche vers l’oreille de Léa.
- Excuse-le, Léa. Il est en colère qu’elle lui a caché ça, lui dis-je.
- Ça ne durera pas, admit-elle.
Je la regarde l’air surpris comment peut-elle savoir ça ? Je me frappe la tête mentalement, c’est sa sœur bien sur qu’elle sait comment était Steve quand il était jeune. Je veux lui répondre quand Doris reprend la parole.
- Je ne vois pas de quoi tu parles Steven. Bref, annule ton projet je vais faire le petit déjeuner, dit-elle en changeant de sujet.
- Je crains le pire, murmura Léa.
On peut voir Doris se tourner vivement vers nous, Léa s’approche un peu plus vers moi tout comme Steve. J’espère juste que Doris ne va pas la frapper parce que je sens que Steve va défendre Léa.
- Que dois-je comprendre, Léa? siffla Doris.
- Bin vu le temps que vous avez passé au Japon, j'espère juste que vous savez faire autre chose que des sushis car vous voyez je n'aime pas le poisson cru, expliqua Léa.
Oh punaise, je ne retiens même plus mon fou rire. Léa m’a tué avec son poisson cru, je suis le seul à rire. Il me faut plusieurs minutes avant que je reprenne mon souffle.
- Pardon, c'est juste que Léa n’ait pas tort, Doris.
Et vas-y Danno remets-en une couche. Léa me sourit en entendant ma réplique tandis que Steve fait sa tête de mécontentement et c’est là que je constate que Léa n’avait pas tort. Steven McGarrett ne reste pas longtemps en colère contre sa mère. Je les regarde tour à tour, on peut tous sentir la tension qui s’installe jusqu’à que Doris s’enfuit vers la cuisine.
- Bon, ce n'est pas tout mais je vais chercher mon sac pour que j'aille m'habiller, déclara Léa.
Puis elle nous part tranquillement dehors, je m’aperçois que Steve se tend en la voyant partir sous ses yeux. Il a peur qu’elle parte sans un mot, je n’ose même pas imaginé dans quel état il serait si elle partait alors qu’il vient juste de la retrouver. Je m’avance vers lui pour le calmer, je lui murmure qu’il faut la laisser se calmer. Il hoche la tête pour me dire qu’il a compris.
- En tout cas, elle sait mettre ta mère hors d'elle! m'exclamai-je.
- J'ai vu ça mais elle n'a pas tort.
- C'est un sacré mélange si je peux dire enfin si tu as compris ce que je voulais dire.
- Tu nous fais du Léa à t'embrouiller comme elle fait, rigolai-je.
Je le frappe dans ses côtes, ce n’est pas de ma faute si je m’embrouille. Si au moins sa mère avait pu ne pas venir aujourd’hui ça aurait été plus simple. Justement en parlant d’elle, Doris nous annonce que le repas est prêt. On reste là comme des cons, je pousse Steve vers la porte pour lui faire comprendre qu’il faut prévenir Léa puis une fois qu’il a disparu dehors, je m’installe à table prêt à attaquer les œufs brouillés et le bacon. Ils reviennent et s’installent à mes côtés sans dire un mot.
- Au moins ce n'est pas du poisson cru, lança Léa.
- Je ne mangeais pas que du poisson cru au Japon et comment peux-tu savoir qui j'y étais?
- A votre avis? Je suis amie avec Steve, ou hou!! Vous faites le lien ou pas?
- Ce n'est pas parce que vous êtes l'amie de Steve que vous pouvez me parler comme ça, demandez à Daniel.
Je peux sentir le regard des McGarrett sur moi, je frissonne légèrement. Leurs regards sont intenses quand même. J’hausse les épaules pour leur indiquer que ce n’est pas important, Léa pose sa main sur son bras et se penche un peu plus vers moi.
- Elle a du te faire une leçon sur la vie patati et patata, me dit-elle.
On peut compter sur Léa pour tout deviner, je lui souris en guise de réponse. On se tourne vers Steve pour le voir avec sa mine triste. Je m’en veux que Léa et moi on s’entende mais ce n’est pas de ma faute si on n’aime pas Doris. Léa se colle un peu plus vers Steve et lui murmure quelque chose à son oreille à son tour. Je suppose qu’elle le rassure sur le fait qu’il n’a rien à craindre, je vois qu’il veut répliquer mais elle lui met son doigt sur ses lèvres et lui dit non avec la tête pour qu’il se taise. Je suis heureux que Steve ait retrouvé sa petite sœur, j’ose un regard vers Doris qui est surprise de voir leur comportement. Je peux voir Léa bouger les lèvres mais je n’arrive pas à déchiffrer ce qu’elle dit. Suite à ça, on finit de manger dans un silence assez lourd. Au bout de quelques minutes, on voit Léa se lever pour se diriger vers la salle de bain, je me lève à mon tour puis je lui dis que je rentre chez moi me changer mais que je reviens après. Il me raccompagne jusqu’à ma voiture puis je m’en vais. Je suis à peine arrivé chez moi que mon portable sonne, je découvre que c’est Mary. Je suis assez surpris d’ailleurs qu’elle m’appelle.
- Bonjour, Mary, puis-je savoir pourquoi m’appelles-tu ? lui demandai-je taquin.
- Salut, Danny. Je t’appelle parce que j’ai un service à te demander, répondit-elle.
- Ah bon ?
- Oui, je…s’il te plaît ne m’interromps pas c’est assez dure d’en parler, dit-elle avec tristesse.
Elle va me parler de Léa, je décide de couper court face à la détresse de Mary non pas que ça ne m’intéresse pas mais je préfère entendre la version de Léa avant d’entendre celle des autres membres de sa famille. Ne me demandez pas pourquoi mais c’est comme-ci l’avis de Léa m’étais indispensable. Enfin bref, je vais lui dire qu’on l’a vu.
- Si tu veux parler de ta petite sœur Léa, elle est bien ici.
- Co…comment ! s’exclama-t-elle.
- Elle était là quand on est rentré hier soir, on avait l’impression qu’elle délirait mais suite à un appel provenant de son portable ton frère a douté de son identité. On en a parlé calmement et il est allé vérifier son identité grâce à sa cicatrice sur son crâne, expliquai-je.
- Est-ce qu’elle va bien ?
- Oui enfin si on peut dire ça comme ça. Elle est assez timide et peureuse à la fois mais elle a aussi un caractère bien trempé quand elle est face à une personne qu’elle n’aime pas.
- Doris, souffla Mary.
- Oui, ta chère mère. J’ai bien rigolé tu vas me dire.
- Je…euh…est-ce que tu pourrais garder un œil sur elle le temps que j’arrive, s’il te plaît ? Parce que j’ai peur qu’elle décide de rentrer et je n’ose même pas imaginer la réaction de Steve si elle fait ça.
- Pourquoi rentrerait-elle alors que maintenant toute la famille McGarrett est au complet ?
- Léa pense qu’elle ne fait plus parti de la famille, c’est compliqué mais je suppose que Steve a du lui dire que j’arrivais donc elle va m’attendre pour les explications et que tu seras peut-être présent, supposa-t-elle.
- Je suppose que oui, bon ce n’est pas que tu m’ennuies mais je vais devoir y retourner, je ne sais pas si c’est prudent de laisser Léa avec Doris plus longtemps.
- Tu as raison, on se voit bientôt de toute façon. Bye et prends soin d’elle et de toi, termina-t-elle.
- Ne t’inquiète pas.
Puis je raccroche à mon tour, encore un problème qui vient se rajouter à l’énigme Léa McGarrett. On n’est pas sortie de l’auberge, je m’habille en vitesse puis je retourne chez Steve. Sur la route je n’arrête pas de penser à ce qu’il vient de se passer seulement en un jour. Je souffle en comprenant que les suivants font être pénible. J’arrive enfin chez Steve, j’entre comme ça pour le trouver planté au milieu du salon. Léa nous rejoint à son tour, punaise elle a du mettre un sacré temps dans la salle de bain pour qu’elle sorte que maintenant.
- Où est-elle passée? Demandons-nous ensemble.
- Elle est partie quand j'ai parlé que je considérais Léa comme ma petite sœur, avoua-t-il.
- Mais s'en voudrait-elle de m'avoir fait croire qu'elle était morte?
- Comme avec nous tous.
- Tu ne peux pas comprendre, Steven, ce fut pire que de l'avoir su par le policier.
Je glapis en comprenant sa phrase. Je n’ose même pas imaginé le traumatisme qu’elle a du avoir en voyant sa mère mourir sous les yeux. Steve me regarde avec son interrogateur puis je vois son visage se transformer en un visage horrible.
- Est-ce que tu veux nous dire que.... suspendit Steve.
- Oui, exactement.
Fin du POV de Danny.Et voilà j'espère que cette suite vous a plu!!!