Glasgow a écrit:
Malheureusement dans mon ciné il n'y a que la vf, je serais donc obligé de m'en contenter.
Et à mon tour de te remercier pour les compliments
Je le pense bien sincèrement!
Will a retrouvé Optimus, son amour
Il reste pourtant un détail à régler pour qu’enfin, les deux amoureux puissent être heureux
Voici la suite !
Bonne lecture !
Partie 8 :
Optimus, vêtu de son uniforme militaire, observa ses Autobots avant de s’approcher d’eux.
Will, en retrait, le suivit du regard. Il était curieux et appréhendait la discussion qui allait se dérouler.
Une semaine était passée depuis le sauvetage du jeune leader des Autobots et ce dernier, bien qu’occupé à se faire une place au sein de l’équipe de Will, avait senti le malaise entre son amour et sa troupe de robots.
Alors, il avait décidé de leur parler de Williams et de la place que son supérieur avait dans sa vie.
Optimus salua ses amis et compagnons de combat et aborda le sujet :
«-Je sais que vous reprochez à Will mon choix. Sachez que je l’ai fait de mon plein gré et que je ne le regrette pas. Il est vraiment adorable. J’aimerai bien que vous cessez de le mettre à l’écart. Will a du respect pour vous et il vous considère comme ses frères d’arme. »
Bumblebee ne dit rien et se contenta de consulter les autres du regard. Ces derniers, embarrassés mais obstinés, demeurèrent sur la défensive. Silencieux.
Ratchet, en voyant l’expression blessée de son chef, consentit à s’expliquer :
« -Tu nous as abandonné, Optimus. Tu nous as préféré à un humain. Après tant d’années et de combats ensemble, tu nous as laissé tomber. Tu as fait un choix égoïste. Tu es notre chef. Nous avons besoin de toi. »
Touché et ému par ce qu’il venait d’entendre, Optimus comprenait l’hostilité de ses amis envers Will. C’était la peur de le perdre et la jalousie qui motivaient leur réticence à pardonner à Will d’avoir ravi l’affection de leur leader.
Il sourit, d’un air rassurant :
« -Je vous le promets, mes amis, que jamais je ne vous abandonnerai et que je resterai toujours un Autobot de cœur et d’esprit. Vous pourrez compter sur mon soutien absolu. »
Ces paroles parurent rassurer les Autobots car l’atmosphère se détendit imperceptiblement.
De muets, les robots devinrent volubiles et se montrèrent très curieux de savoir comment Optimus s’adaptait à sa condition humaine.
Optimus, soulagé et ravi, leur répondit de bon cœur. Heureux de retrouver son ancienne complicité avec ses compagnons.
Will contempla l’élu de son cœur et les robots converser et rire. Il constata avec joie qu’ils étaient en train de renouer les liens.
Optimus s’entrainait avec des soldats dans la salle réservé à cet effet.
Will était, quant à lui, en train de rédiger des rapports dans son bureau.
Concentré, il ne vit pas l’heure défiler. Ce ne fut que lorsque des coups furent frappés à sa porte que le lieutenant-colonel réalisa l’heure tardive.
Il donna l’ordre d’entrer. Il fronça des sourcils, en voyant un groupe de trois soldats pénétrer dans la pièce.
Les trois hommes semblaient embarrassés et gênés. Will les fixa, pressentant le motif de leur présence dans son bureau.
Il abandonna ses dossiers et engagea ses hommes à parler.
Un des soldats prit la parole :
« -Mon colonel, autorisation de parler librement ? »
Will accepta d’un signe de tête et les observa, bien en face. Se préparant mentalement à la confrontation qui allait, inéluctablement, suivre.
« -Mon, colonel, sauf votre respect, nous contestons l’affectation de l’officier Optimus dans notre unité. Nous ne comprenons pas pourquoi nous devons obéir aux ordres d’un …Autobot. »
Will soupira, intérieurement, l’expression impassible. Ca y était ! Le sujet de tension et de discorde était mis sur le tapis.
« -Optimus n’a pas démérité et a prouvé plus que quiconque sa place, au sein de notre troupe, est légitime. Dois-je vous rappeler son rang de leader, ses qualités de combattant et de stratège ? Il a plusieurs fois sacrifié sa vie pour sauver notre planète et a fait preuve d’abnégation, à chaque fois que le choix s’est présenté. »
Après avoir dit ces mots, Will promena ses yeux sur ses soldats. Il vit leur confusion et leur gêne par leur attitude.
Les hommes avaient baissé la tête, honteux. Will finit par sourire et apposa une main sur leurs épaules.
Il murmura :
« -Sachez que j’ai conscience de votre valeur et que je comprends votre sentiment d’injustice. Mais faites un effort : Intégrez Optimus dans vos activités, discutez avec lui et apprenez à le connaître. Vous verrez que c’est un homme juste et en tant qu’officier, il vous le démontrera. Puis je vous le demande, en tant qu’ami et frère d’arme, de m’accorder cette faveur. »
Les trois soldats furent émus par la dernière phrase. Jamais encore, leur colonel ne leur avait demandé une faveur. Ni s’était adressé ainsi avec eux.
Les militaires se redressèrent et se mirent au garde à vous.
« -Nous sommes fiers de servir sous vos ordres, mon colonel. » Firent-ils, solennels.
Will cacha son émotion et leur signifia de se retirer. Il était fier de ses hommes.
Optimus, perplexe et décontenancé, fit rouler un œuf sur le plan de travail de la cuisine.
L’œuf roula, roula et tomba sur le sol carrelé. Le blanc et le jaune s’étalèrent.
Fasciné, le jeune homme s’accroupit et se mordit la lèvre inférieure. Signe de grande réflexion chez lui.
Il mit un doigt sur le jaune visqueux et appuya dessus. Il en aima la texture collante et s’amusa à percer la pellicule recouvrant la surface bombée du jaune.
Will, intrigué par le silence de son compagnon, était venu voir si tout allait bien.
Il s’adossa au chambranle de la porte de la cuisine et réprima un rire.
Apparemment, Optimus, à défaut de progresser dans la préparation de sandwichs, avait découvert un autre sujet d’étude.
« -Je vais te montrer quelque chose. Annonça Will, en relevant Optimus du sol. Regarde ! »
Le jeune militaire sortit un bol du placard, le posa sur le plan de travail, attrapa deux œufs, de la farine et du beurre.
Sou l’œil intéressé d’Optimus, il cassa les œufs, versa le paquet entier de farine et découpa en morceaux la tablette de beurre dans le bol. Il rajouta un peu de sucre.
Lentement, il pétrit le tout avec sa main. Eparpillant de la farine partout.
« -Viens, Optimus. » Encouragea-t-il, doucement.
Optimus approcha de Will et plongea ses mains dans la préparation. Il joua un instant avec la pâte, tâtant et malaxant.
Il sourit, une lueur d’émerveillement dans ses yeux bleus et roula des petits bouts de pâte entre ses doigts, avec enthousiasme.
Will le contempla, attendri et se plaçant derrière lui, prit ses mains entre les siennes et les guida, jouant à toucher et pétrir la pâte. Comme de la pâte à modeler.
Will cueillit un morceau de la mixture et le fit goûter à son amour.
Optimus le sentit fondre sous sa langue et il éprouva un frisson de plaisir.
Il releva un regard brillant vers Will qui lui sourit et qui lui peignit le bout du nez de farine.
« -Ma grand-mère et moi, nous nous amusions souvent comme ça. J’adorais les sensations de la pâte entre mes mains. Puis ma grand-mère faisait cuire les biscuits au four, après m’avoir laissé jouer avec la préparation, autant que je voulais. Ces biscuits étaient extraordinaires : Ils n’avaient jamais exactement le même goût. C’étaient des biscuits spéciaux. »
Will avait raconté cela, en enfournant les petites galettes dans le four et Optimus l’avait écouté, subjugué par l’expression de sérénité du militaire.
Will enclencha le minuteur et confectionna des sandwichs que les deux amoureux mangèrent devant la télévision.
Une délicieuse odeur et la fin de la minuterie indiqua au colonel que les biscuits étaient cuits.
Il se leva du canapé, enfila des gants et sortit la plaque de pâtisserie du four. Il les fit glisser dans une assiette et les apporta dans le salon.
« -Goûtes-en un, Otpimus, s’il te plait. » Fit Will, en lui tendant l’assiette.
Optimus choisit un biscuit et se calant confortablement contre son compagnon, il croqua une petite bouchée.
Will, surveillant les expressions de son amant, porta un biscuit à la bouche. C’était exquis !
« -Tu aimes ? » Demanda le colonel, devant la mine impassible d’Optimus.
Son bien-aimé le dévisageait, intensément. Le regard assombri.
Sans prévenir, Optimus déposa ses lèvre sur celles de Will qui ne bougea pas et l’embrassa, timidement puis passionnément.
« -Le biscuit est meilleur quand il est dans ta bouche. » Souffa Optimus, les joues rouges et nichant son visage contre le torse du militaire qui l’enlaça.
Will, attendri et ému, lui caressa les cheveux et y déposant un baiser, chuchota :
« - C'est normal, mon amour ! Ces biscuits ont notre saveur! »
Fin.
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