Disclaimer : Les personnages de X-Men ne m'appartiennent absolument pas, je ne fais que les emprunter sans en tirer profit. Ce texte s'inspire de la chanson de 30 Seconds to Mars, Hurricane, dont le thème se prêt bien (à mon avis) à ce que peuvent ressentir Charles et Erik après le meutre de Shaw...
Hurricane Drabble de 591 mots. G.
POV Charles.
La nuit est en feu. Chaque nuit est un brasier de sentiments que je n’arrive pas à gérer. Si dans la journée je parviens à donner le change ce n’est plus possible quand je me retrouve seul… sans toi.
Peu importe combien de fois tu as voulu partir, faire cavalier seul, te venger. J’ai toujours cru que rien ne nous séparerait.
Peu importe combien de respirations tu as prises, je pensais que tu ne pouvais respirer que grâce à moi, que sans moi tu allais sombrer. Il s’avère que ce n’est qu’en partie vrai.
Peu importe combien de nuits tu as menti, c’étaient les meilleures de ma vie. C’était ce à quoi je me raccroche maintenant, les comparants à celles que je vis en ce moment.
La pluie a-t-elle cessé ? Je t’attends. Vas-tu venir ? Seras-tu affublé de cet horrible casque de métal ?
Me veux-tu vraiment ? Même maintenant que je suis diminué ? Me veux-tu mort ou vif ? Pour me torturer à cause de mes péchés ? Ne l’ai-je pas déjà été suffisamment ? Mon corps est anéanti. J’ai renoncé à mes espoirs en te laissant tuer Shaw... en participant à sa fin. Me veux-tu pour vivre un mensonge ? Un de plus…
Où es-tu allé ? Malgré tout mon pouvoir je n’arrive plus à te percevoir. J’ai l’impression qu’il a décru depuis que tu es parti. Est-ce à cause du manque de ta présence ? Est-ce à cause du chagrin ? Ou bien de mon nouveau handicap ? Même lorsque je suis dans le cérébro reconstruit par Hank je ne te vois pas.
Les promesses que nous nous sommes faites n’étaient pas assez.
L’amour que nous avions… nous avons du le laisser partir…
Au fur et à mesure des jours qui passent, la nuit est en feu.
POV Erik.
Dis-moi, tuerais-tu pour sauver une vie ?
Dis-moi, tuerais-tu pour prouver que tu as raison ?
Moi je l’ai fait. J’ai prouvé que l’orphelin s’est transformé en une machine invincible. Tu étais clairvoyant. J’ai atteint l’apogée de mon pouvoir et c’est en partie grâce à toi… le juste milieu entre la sérénité et la fureur. Au début je ne pouvais y arriver que quand tu étais à mes côtés et puis tout a basculé quand j’ai assassiné Shaw. Tu étais là, dans son esprit, et tu ne m’en as pas empêché. Je sais que ce n’est pas ce que tu voulais pour moi, pour nous, mais tu m’as laissé transpercer son crâne avec cette pièce que je garde depuis des années, tu as vécu son agonie en même temps que lui… parce que si tu avais relâché ton emprise sur lui il m’aurait tué.
Finalement tu n’es pas vraiment meilleur que moi Charles. Cette constatation devrait me faire du bien mais elle me dévaste comme un ouragan.
Cet ouragan nous a tous poursuivi au plus profond de nous.
Détruisez, brûlez, laissez tout brûler. C’était ce que voulait mon mentor. Peu importe combien de morts. Peu importe combien de mensonges. Je ne regretterai pas. Jamais. Oui ce n’est plus il mais je. J’ai pris la suite de son œuvre. Malgré moi.
Il y a un incendie à l’intérieur de mon cœur, une émeute est sur le point d’exploser dans les flammes. Je ne sais plus pour quoi je brûle. Pour qui ? Est-ce une conséquence de l’assouvissement de ma vengeance ? Ou le fait de t’avoir perdu ?
Parfois je me demande… Où est Dieu ?
Parfois je me demande… Veux-tu vraiment ? Me veux-tu vraiment ? Même maintenant ? Me veux-tu mort ou vif ? Pour me torturer à cause de mes péchés ? Ne l’ai-je pas déjà été suffisamment ? Me veux-tu pour vivre un mensonge ? Un de plus…
Dis-moi qui tu as tué pour sauver ta vie. Dis-moi qui tu as tué pour prouver que tu as raison. Shaw. Ai le cran de mettre un nom sur le crime que tu as commis, avec moi.
Détruisez, brûlez, laissez tout brûler. Que quelqu’un brûle mes souvenirs de toi, qu’on m’aide à t’oublier. Cet ouragan me poursuivra-t-il jusque sous terre ?
Les promesses que nous nous sommes faites n’étaient pas assez.
L’amour que nous avions… nous avons du le laisser partir…
Me veux-tu vraiment ?
FIN
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