Shmi a écrit:
J'aime !!!!!
J'adore c'est trop beau!!! Triste parce qu'on sait que ça ne finira jamais bien mais c'était trop beau quand même!!!
Dites les filles faites pas de betises et publiez nous TOUTES vos fic!!! Pas grave si ça se ressemble Legolas08 à raison ça prouve juste que vous avez la même vision des choses! Et si vous vous tout savoir J'ADORE votre vision des choses!!!!!!!!
Hate de lire la suite!
Merci! Je suis contente que cet épilogue te plaise!
Aliza a écrit:
C'est très joli, très doux, même si je ne comprends pas vraiment ce qui se passe vu que je n'ai pas vu le (ou les) film(s)...
Merci pour ton compliment! Tu devrais voir le film! Tu ne le regrettera pas!
Helo a écrit:
Merci! Ravie qu'elle te plaise!
MAPI a écrit:
Ah ! Une nouvelle fic X-Men ! Voilà de quoi égayer ce 14 juillet !
Merci! Surtout que j'ai beaucoup aimé ta fic!
Glasgow a écrit:
Dingue, moi aussi la fic sur laquelle je bosse ressemble beaucoup à ce début. ça va pas ça les filles, va falloir qu'on se diversifie un peu
(pour le coup je me demande si je posterai la mienne)
Pour en revenir à ta fic duneline, j'aime beaucoup. C'est très beau, et en même temps super mélancolique puisqu'on sait qu'ils ne seront jamais vraiment ensemble.
J'ai hâte de lire la deuxième partie
Merci! Je suis super ravie que cet épilogue te plaise et que tu as su saisir la mélancolie de la fic! N'hésite pas à poster ta fic!
Legolas08 a écrit:
Bravo! Cette première partie d'épilogue est vraiment très belle!
C'est marrant la fic que j'ai terminé hier et qui se situe après les évènements du film commence à peu près comme la tienne!
Sauf que c'est du point de vue d'Erik et que ça commence par "deux mois déjà"!
J'attends ta deuxième partie avec impatience!
Merci pour ta review! Comme quoi les grands esprits se rencontrent ! J'ai hâte de lire ta fic!
Voici la deuxième partie !
Eh, bien, je suis ravie que nous ayons la même vision de leur relation !
Comme quoi, les grands esprits se rencontrent !
Hâte de pouvoir vous lire !
Bonne lecture !
Partie deux :
« Quand fatigué, tu veux te reposer
Mais tu ne sais où te poser.
Quand, pour toi, tout n’est qu’ombre
Alors qu’autour de toi, rien n’est sombre.
Je serai là, même si tu l’ignores
Je veux être la lumière
Celle, en qui tu espères encore.
Quand, lassé par la vie, tu veux tout lâcher
Quand, les yeux ouverts, tu ne vois rien
Alors que le monde est lumière.
Je serai là. Je désire être ton guide,
Je veux être ton roc, ton île, ton désert
La lumière, la lueur qui te sauvera de toi. »
Charles dévisageait les traits concentrés d’Erik qui les menait vers une destination connue de lui seul, attendant la réponse, oscillant entre espoir et crainte.
Crainte d’être déçu une fois encore.
« -Oui et non. Finit par lâcher Erik, en lançant un regard de biais vers le jeune télépathe. Je l’ai fait pour nous. Il a tué ma mère et il a menacé de te faire souffrir comme il avait fait avec moi. »
Une joie teintée d’amertume vint fugitivement jouer sur le visage du professeur qui eut un rire sarcastique :
« -Tu as le don de souffler le chaud et le froid, Erik ! Tu as presque failli me convaincre que le meurtre de Shaw était nécessaire et un acte d’amour pour moi ! Tu es d’un romantisme ! »
Le contrôleur de métal ne se défendit pas. Il décéléra et entama une descente.
« -Je n’ai jamais prétendu le contraire. » Dit-il, doucement, en se posant sur les rivages d’un lac.
Charles examina les alentours, curieux et remarqua que des collines entouraient ce lac.
Il y vit un chalet de bois et une forêt derrière la demeure. Un détail le frappa et l’intrigua : L’absence de tout métal dans les environs immédiats.
Le jeune Xavier interrogea Erik des yeux et ce dernier lui sourit tendrement pour toute réponse.
Le cœur du télépathe accéléra à toute allure et une chaleur fit rougir ses joues.
« -Tu es vraiment adorable, Charles. » Déclara Erik, qui emporta son précieux fardeau à l’intérieur du chalet.
Il referma la porte, se dirigea vers le salon et déposa Charles, sur un canapé, près de la cheminée où il s’empressa de faire un feu.
Le professeur huma la bonne odeur du feu de bois, se cala contre le dossier du canapé et éprouva un bien-être délicieux s’étendre dans son corps.
Erik s’éclipsa un moment, revint avec deux coupes et une bouteille de champagne. Il souleva Charles, s’allongea à demi sur le divan et installa le jeune télépathe contre lui.
Charles se retrouva la tête sur le torse de son ex-amant, confortablement appuyé sur sa poitrine. Heureux.
« -Erik, je vois aucun ustensile, aucun objet en métal. » Observa-t-il, perspicace, en détaillant les murs attentivement.
Le jeune Polonais redressa le menton de Xavier et plongea ses yeux dans ceux de son compagnon :
« -Je suis à ta merci, Charles. Tu as ma vie et mon destin entre tes mains. Libre à toi de décider de ce que tu veux faire de moi ! M’arrêter ou m’accorder une nuit… »
Charles n’hésita pas une seconde : Il entoura le cou de son âme sœur, de ses bras, l’attira vers lui et chercha ses lèvres pour un bref et doux baiser :
« -Tu viens vers moi, en tant qu’homme et en tant qu’Erik. Soyons simplement Charles et Erik. Mais demain et les autres jours, que serons-nous… »
Mais Erik le fit taire d’un doigt sur les lèvres et l’embrassa comme il ne l’avait jamais encore embrassé.
Se débarrassant de leurs habits, Erik caressa amoureusement le corps de Charles qui, les yeux fermés et les lèvres mi-closes, haletait et gémissait doucement.
Tout en descendant de plus en plus bas dans ses caresses et en les accentuant d’une manière habile et délicieusement torturante, il se perdait dans la contemplation du beau visage de son bien-aimé de télépathe, transfiguré par le plaisir.
« -Erik ! Erik ! » Ne cessait de répéter Charles, totalement submergé par des exquises sensations.
Son amant le fixa une longue minute avant de le recouvrir de son corps et de le faire sien.
L’aimant passionnément. Lui chuchotant des mots dans un langage que seuls les deux amants comprenaient.
« -Tu as soif ? » Fit Erik, en versant du champagne dans les deux coupes.
Charles, pelotonné entre ses bras, assis sur ses genoux, accepta la coupe.
Les deux hommes, blottis l’un contre l’autre sur le canapé, partageant la même couverture, trinquèrent et burent leur verre.
S’échangeant un regard d’une indéfectible complicité. Mais ce magnifique moment disparaitrait, l’aube venue.
L’expression de Charles se ternit devant cette constatation.
« -Eh, je suis encore là avec toi. » Assura Erik, en caressant la joue de Charles.
« -Erik, reviens avec moi. Pria le professeur. Tu formerais avec moi les jeunes élèves du château. »
Son amant soupira, le regard lointain :
« -Tu sais très bien que nos voies diffèrent, Charles. Moi, j’ai choisi la cause de nos frères. Mes méthodes te font horreur. »
Le télépathe se mordit la lèvre inférieure, sentant sa vision se brouiller et ses pensées devenir confuses.
«-Il n’est pas trop tard, Erik ! Plaida Charles, en se secouant mentalement et luttant pour garder les yeux ouverts. Il n’est jamais trop tard ! »
Mais Erik ne parla plus. Il se contentait d’écouter Charles et de l’observer, une lueur étrange dans son regard.
Un soupçon se fit dans l’esprit du professeur qui s’écria :
« -Qu’as-tu mis dans mon verre, Erik ? Je t’en prie, pas de cette façon ! Laisse-moi encore du temps, Erik ! Oh, pas comme ça ! Non… »
Avant de s’écrouler, inconscient dans les bras de son compagnon.
« -Pardon, Charles. » Murmura Erik, en déposant un doux baiser sur le front de l’évanoui.
Charles s’éveilla et jeta des regards autour de lui. Il était dans son lit, dans sa chambre et dans son manoir.
Habillé de son pyjama. Son fauteuil roulant près de sa table de chevet.
Aucune trace d’un passage d’Erik. Aucun indice supposant que la folle nuit, qu’il avait passé, fut réelle.
Le jeune homme éclata en sanglot : Ce n’était donc qu’un rêve ! Rien n’avait été vrai !
Mais ses larmes cessèrent brusquement. Son cœur manqua d’exploser sous un espoir fou.
Posée près de son oreiller, une rose en métal argentée. Une feuille pliée en quatre était glissée en-dessous de la fleur délicatement ouvragée.
Un immense sourire illumina le visage du professeur qui saisit la feuille et lut le message :
« A chaque date anniversaire de cette nuit, je viendrai t’offrir un instant de grâce.
Ton Erik, pour l’éternité. »
Charles, partagé entre le bonheur et le désarroi, éclata de rire où la joie se disputait avec l’hystérie. Serrant contre son cœur la rose de métal.
Fin.