Mapi: Merci beaucoups d'avoir lu ma fic et de m'avoir laissé une review si encourageant!
Cherry-Chan: Merci d'avoir pris la peine de me relire et de m'avoir laissé une review si gentille!
Je suis ravie que le troisième chapitre vous ait plu !
Pauvre Charles, n’est-ce pas ? Quelle abnégation de sa part !
Aaaah, une perle cet homme !
Bref, je vous livre la suite.
Bonne lecture !
Partie quatre :
Charles contemplait la main offerte de son ami, pesant le pour et le contre. Il sourit, une joie sans nom illuminant son charmant visage.
Il glissa sa main dans celle d’Erik et un flot de sensations déferla en lui sous le contact de leurs deux paumes.
Des émotions si intenses que le jeune télépathe se mordit les lèvres pour ne pas y succomber, les yeux clos. Offrant à son insu un spectacle d’une infinie sensualité pour son ex-amant qui l’attira vers lui et le plaqua contre lui.
Charles, sentant la chaleur de son corps, rejeta son visage en arrière et déglutit en voyant le désir dans les yeux d’Erik.
Il dit, dans un souffle :
« -Une danse, Erik. Juste une danse, s’il te plait. Rien d’autre. »
Erik, gardant ses yeux soudés à ceux du jeune professeur, plaça un bras autour de la taille du jeune homme et se mit à bouger.
Les deux hommes, ne se quittant pas du regard, le monde se résumant à eux, dansèrent dans une chorégraphie, sur une musique entendue d’eux-seuls.
L’obscurité commençant de les environner.
Charles était heureux, pleinement. Il ne songeait qu’à cet instant unique où son partenaire le fixait avec une tendresse qui le faisait frémir…
« -Tu as refusé de danser avec Raven pour moi ? Devina Charles, en baissant la tête pour dissimuler son sourire. Tu m’as réservé ta première danse. »
Erik s’immobilisa et serra son ami dans ses bras. Charles tenta de le repousser sans grande conviction et céda sous les lèvres exigeantes de son partenaire.
Il répondit avec ferveur et enthousiasme au baiser, mordillant et savourant les lèvres de son ex-amant. Ses bras autour du cou.
Erik fit allonger le jeune télépathe sur l’herbe et se plaçant au-dessus de lui, dressé sur un coude, le contempla.
Son regard descendant sur le corps du jeune professeur, lentement…S’attardant sur la bouche légèrement entrouverte, les pommettes rouges, les lèvres gonflées par leur précédent baiser, la respiration saccadée et courte de ce dernier.
L’expression hagarde de ses yeux bleus.
Erik effleura les cheveux de Charles, les caressant et appréciant leur texture. Charles ferma les yeux, envahi par un bien-être et une sérénité.
« -Dis-moi que tu le veux, Charles. » Fit Erik, en déposant de petits baisers sur les joues du télépathe.
Charles rouvrit les yeux subitement et réalisa ce qu’il allait faire : Trahir sa sœur !
Il repoussa Erik de ses deux mains, fermement et voulut se redresser.
« -Non, je ne peux pas ! Je ne peux faire ça à Raven ! » Refusa-t-il, en cherchant à fuir.
Mais Erik empoigna le jeune professeur et le réduisit à l’impuissance, en le clouant sur l’herbe et en immobilisant ses deux bras. Le regard dur et exaspéré.
« -Cesse ton hypocrisie, Charles ! Recommanda-t-il, implacable. Je commence à en avoir assez de tes prétextes de loyauté et de ta fausse gentillesse ! Tu m’énerves, toi et tes nobles sentiments ! Tu te souviens de ce que tu m’as demandé, le matin de notre nuit ensemble ? Je vais répondre à ta question ! Arrête de refouler tes désirs ! Ecoute-toi et aies le courage d’assumer ta relation avec moi ! Ta gentillesse, ton indulgence, parfois, m’écoeurent ! Il faut savoir être égoïste et faire passer ses intérêts aussi ! Raven ? Eh, bien ! Qu’elle souffre ! C’est la vie !»
Charles fusilla du regard Erik en entendant ces paroles peu charitables pour sa sœur et déclara, froidement :
« -Pas si je peux le lui éviter. Maintenant, lâche-moi ! »
« -Non, tu vas m’écouter jusqu’au bout. » Fit Erik, en renforçant sa prise sur les poignets du jeune professeur.
« -Ne m’oblige pas à … » Commença Charles, d’un ton sec.
Mais Erik le coupa dans sa menace :
« -Vas-y, fais-le ! Prends le contrôle de mon esprit et fuis ! »
Le télépathe soupira, désabusé. Il ne pouvait pas le faire. Il ne le voulait pas.
Erik se tut, dans l’expectative et vit que la menace ne serait pas mise à exécution.
« -Tu vois, ta droiture t’empêche de te défendre. Même si ta vie en dépendait. Murmura ce dernier, en essuyant les larmes qui roulaient sur les joues de Charles. Ta gentillesse est blessante, Charles. »
Sur ces paroles, Erik libéra le jeune professeur déconcerté et s’en alla.
Charles, après le départ de son ex-amant, pleura silencieusement.
A suivre.
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