lovefrisbee : Promis, pas dans cette fic! Phapha est entièrement à son roi. J'y veille! Quant à batifoler encore... faut voir! *se souvient plus de ce qu'elle a écrit*
kawu93 : XDD Merci ^^ J'espère que ça te plaira toujours autant. Je boucle la fic dans ce chapitre...
Helo : Si gentiment demandé, je ne peux que me plier à ton exigeante! voilà la suite =D
Crazynuts : oui dernier chapitre... j'ai eu du mal à le boucler d'ailleurs! Mais d'autres fic sont en préparation dans ma petite caboche mouahaha* fuit*
DE Bisschop : >////< Ravie que ça te plaise autant! Je n'avais pas vraiment l'impression de décrire si bien que ça les émotions, mais visiblement... si... donc je suis contente!
Bref, pour vous tous, voilà la suite, l'épilogue de cette courte aventure!
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Me réveiller. Cela devenait une habitude… Dormir alors qu’il ne le fallait pas, dormir dans un rêve… Décidément, ces derniers temps étaient particulièrement étranges et éprouvants. L’odeur de cette pièce était… pas nauséabonde… mais terriblement étouffante. La chaleur qui régnait ici était difficilement supportable. Et je transpirais. Les draps collaient à ma peau et tout mon flanc me faisait mal. Je ne parvenais nullement à bouger sans sentir une onde de souffrance me parcourir tout le corps.
J’ouvris difficilement les yeux, me forçant à les garder ouvert, luttant contre l’envie de replonger dans les limbes du sommeil. Je regardai autour de moi et constatai que la tente était vide. Exempte de toute présence humaine à l’exception de moi, évidemment. Pourtant il avait dû y avoir quelqu’un. Le bol remplis d’eau froide et le linge humide en était la preuve. Quelqu’un avait veillé sur moi. Je me roulai sur le côté, essayant de me redressai sans avoir à utiliser les muscles handicapés. Peine perdue. Ce simple effort de me relever m’arrache un gémissement suivi d’une grimace. Assi sur la couche, haletant, je voyais de petits points blancs danser devant mes yeux. Je me relevai complètement et le vertige s’accentua.
Je savais parfaitement que ce que je faisais était particulièrement stupide. Mais j’étais resté couché bien assez longtemps. Je m’avançai vers les battants de la tente, vers la lumière. Titubant, chancelant, j’arrivai à mon but. Ce que je vis termina d’achever mon moral.
Une immense bâche avait été dressée pour accueillit tous les blessés. Une bâche plantée sur des pilots afin de protéger les malheureux de la pluie.
L’odeur était fétide, irrespirable. Elle manqua de m’assommer. C’était le parfum de la mort, de l’infection. Des gémissements douloureux s’élevaient ici et là, les mouches bourdonnaient joyeusement… C’était une vision parfaitement peu ragoûtante. Et le sang… Ce liquide vermeil qui suintait de tous les corps ! Mon estomac protesta. Trop fragile, trop faible encore, je ne pouvais lutter devant un tel spectacle de désolation. Je fus obligé d’écouter mon corps… me pliant en deux pour remettre alors que mon estomac était aussi vide que ce désert. Des sueurs froides parcouraient tout mon dos, je ne me sentais vraiment pas bien. Cette blessure avait vraiment dû être terrible.
J’entendis quelqu’un hurler un ordre et un médecin entra dans mon champs de vision, arguant que je n’étais qu’un pauvre fou et que j’étais bien peu respectueux de la seconde chance dont m’avait fait cadeau les dieux. Il m’obligea à me lever et me reconduit malgré mes faibles protestations dans ma couche, dans cette tente spécialement dressée pour moi.
Que j’avais honte ! J’étais un homme comme les autres, pourquoi faire une telle différence entre moi et le reste des soldats ? C’était honteux. Je voulais, je désirais ardemment être traité comme les autres. Mais si cela avait été le cas… on m’aurait déjà tué. La blessure étant trop importante, il aurait fallut m’achever afin de gagner du temps. On ne s’occupe pas des blessés trop blessé. Je ne devais ma vie qu’à Alexandre et l’amitié qu’il me portait. Car je le savais… jamais il n’accepterait qu’on pose la main sur moi sans son consentement. Et jamais, au grand jamais, il ne le donnerait, son foutu consentement.
A nouveau couché sur le lit, la fièvre grimpante, je délirais dans mon coin. Le médecin s’en était allé, préférant laisser le pauvre fou que j’étais se reposer, avec sans doute, l’espérance muette que j’y reste. Je ne restai pourtant seul que quelques courtes minutes car je sentais déjà le linge humide se poser contre mon front. Un contact froid contre ma peau bien trop chaude. Je tournai mon visage vers mon soigneur et ne fut pas tellement surpris de découvrir mon amant. J’eus néanmoins un moment de doute. Avec ma fièvre, je ne savais plus bien ce que je devais croire. Etait-il vraiment Alexandre, ou bien un dieu ayant prit son apparence pour se jouer de moi ?
- Alexandre ? murmurais-je, commençant à paniquer à l’idée de découvrir une fois de plus, que ce n’était pas vraiment l’homme que j’aimais qui se tenait devant moi.
- Je suis là mon tendre ami… Calme-toi.
- C’est bien toi n’est-ce pas ? Nullement une ruse ?
- Oui mon amour. C’est moi. Je suis là.
- Alors je suis heureux. soufflais-je en souriant. Sa présence me réconfortait. J’avais besoin de lui plus que jamais.
Il me rendit mon sourire, au combien doux, tendre ! Je pouvais lire tout l’amour qu’il avait pour moi malgré mon délire. Sa main se leva et caressa mes cheveux toujours avec cette tendresse extrême, cette main qui descendit sur ma joue. Il se pencha ensuite pour poser ses lèvres sur les miennes dans un baiser chaste.
- Je suis tellement désolé Héphaïstion. J’aurais dû t’écouter. Tu as toujours raison, sage et réfléchi. Mon entêtement a failli te couter la vie.
Je me redressai un peu pour chercher ses lèvres, lui montrer qu’au final, tout cela était bien loin. Et qu’il fallait attendre avant de continuer cette conversation. Il se coucha à mes côtés, faisant bien attention à ne point me faire mal… Nous restâmes ainsi, blottis l’un contre l’autre durant plusieurs heures. Les doigts d’Alexandre continuaient de se perdre contre ma peau, mes cheveux.
- J’ai rencontré un dieu. La veille de la bataille.
Alexandre se redressa légèrement, me faisant face. Il me demandait de continuer, toute son attention rivée sur moi, curieux. Il ne remettait pas ma parole en question. Il était certain que je lui disais la vérité, aussi improbable fut-elle.
- C’était Morphée. Il m’a dit… De te sauver. Que si je ne faisais rien, tu mourais. Que ta mort entraînerait la mienne et que cela, il ne pouvait le tolérer. Il…
Mon amant me sourit doucement, posant un baiser à la commissure de mes lèvres, me demandant de continuer.
- Il m’a embrassé, il a dit m’aimer. Mais qu’à présent, Arès et Hadès étaient contre nous. Alexandre, j’ai mis en colère des dieux…
- Mais il semblerait que tu aies également des alliés immortels. Personne ne sait te tenir tête, mon beau général.
- Je ne plaisante pas Alexandre.
- Moi non plus. Cesse de t’inquiéter. Si Hadès venait à t’appeler prochainement, je te rejoindrais volontiers dans son séjour. Je t’en aie fait le serment.
- Je t’aime Alexandre. répliquais-je en cherchant ses lèvres.
Il se pencha légèrement, acceptant ma demande avec une joie non dissimulée. Nous ne pouvions simplement nous passer l’un de l’autre. Nos lèvres étaient faites pour rester unies, c’était sacrilège que de vouloir les séparer ! Il rompit le baiser et plongea ses yeux dans les miens. Son visage était illuminé d’une lueur taquine… et jalouse. Impérieuse ! Quelque chose le tracassait et je le voyais à présent. Mais dans un premier temps il ne dit rien, se contentant de faire courir ses doigts sur mon torse de manière pensive. Je soupirai.
- Je t’aime aussi. A la vie, à la mort et au-delà. Je t’aime.
- Mais ?
- Ne préfères-tu pas Morphée ? Tu semblais particulièrement chamboulé lorsque tu évoquais son baiser, son souvenir… Après tout, il peut prendre la forme qu’il souhaite…
Je n’en revenais pas. Alexandre… Jaloux ! Je dus me retenir pour ne pas éclater de rire. D’entre nous deux, il était bien le dernier à pouvoir ce montrer si possessif et aussi jaloux ! Ce n’était pas moi qui avais épousé une barbare et couché avec elle. Ni moi qui avais embrassé un eunuque devant toute une assemblée. Je décidai de le punir un peu. Il m’avait bien fait souffrir toute ces fois.
- C’est un bon parti. C’est un dieu, je suis certain de ne pouvoir trouver mieux.
- Quoi !
Il se leva, quittant le lit, totalement outré. Je ris sous cape. J’aime le voir si… Bouleversé, en colère contre lui-même. Il se rend peu à peu compte de tout ce qu’il m’a déjà fait subir involontairement. Je me redressai légèrement pouvant ainsi l’observer à ma guise. Un sourire presque innocent ourla mes lippes et je continuai sur ma lancée :
-Après tout, comme tu dis, il peut changer de forme... modifier certaines parties de son anatomie jusqu'à l'exagération, pas vrai ? J'avoue que cela pourrait être intéressant.
Je jetai un coup d’œil plus qu’évocateur sur un point bien précis d’Alexandre. Avant de plonger mes yeux dans son regard, l’achevant par de simples mots :
- Et puis, lui n'ira sans doute pas avec un autre mortel, je lui suffirais amplement, tu ne crois pas ? Enfin c’est toi qui dis que je suis… comment tu dis déjà ? ha oui ! « Un dieu du sexe. »
- Tais-toi. siffla-t-il.
Il ne voulait plus m’entendre. Je secouai doucement la tête, souriant malicieusement. Quel idiot il faisait. Mais il était adorable. Il serait à jamais l’élu de mon cœur. Qu’importe ce qu’il pouvait faire, je lui pardonnerais toujours. Mais il fallait qu’il comprenne aussi que même si j’acceptais tout de lui, même si je savais qu’il couchait avec une femme et que c’était pour avoir un héritier… J’étais toujours un homme, un humain et j’avais des émotions.
- Je suis désolé. murmura-t-il au bout d’un moment. Tu risques ta vie tous les jours pour moi, tu es toujours là pour moi, m’ouvrant les yeux. Maintenant encore… Tu braves ma colère, tu me défies… uniquement pour me montrer que je suis dans l’erreur. Tu ferais un bien meilleur roi que moi.
- Ho non… Je ne suis qu’un petit roi de l’ombre. Tu es fait pour briller toi. Ton nom sera gravé dans l’histoire.
- Et le monde se souviendra également de toi, mon tendre Patrocle. Le général qui évita à son roi de périr sous les lames et les coups de la traitresse folie.
Il se rapprocha de moi, grimpant sur la couche, me dominant. Il se pencha à mon oreille et murmura :
- Je te veux.
- C’est de bonne guerre… répliquais-je en retour en nouant mes bras autour de sa nuque.
Je pouvais bien le laisser me montrer ce que cela faisait de se faire dominer au lit. Je suis certain qu’il se débrouillera très bien ! Après tout… il a eut un excellent professeur en ma personne.
~ Fin ~
Ps: La fin... Mon dieu, je suis bien restée quinze minutes pour la trouver! J'ai vraiment eut du mal... MAis au final... je trouvais ça drôle comme changement de ton... *se rend compte qu'elle a fait plein de scènes de disputes* Gomen >___<