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 Sujet du message: L'espoir d'un soleil [Louis/Armand] G
MessagePosté: 03 Mai 2010 19:09 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 02 Mai 2010 16:18
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- Le titre de la fic: L'espoir d'un soleil
- Le film concerné: Entretien avec un vampire
- Le pairing: Louis/Armand (mais même si j'ai vu le film, je me suis basée un tout petit peu sur le livre, pour Armand, il n'est donc pas vraiment adulte... ni noir de cheveux...)
- Le rating: Bouarf... y'a rien de choquant dans cette fic, pour une fois! [Edit: Rating G]

*****

J'étais seul. Encore et toujours seul. A croire que la solitude était une compagne plus fidèle que n'importe quelle autre femme. Elle ne vous trahissait pas et revenait toujours vers vous lorsque vous l'attendiez le moins. Cavalière d'une nuit, de toujours, d'éternité, j'avais l'impression qu'elle était ma promise. Éternellement à mes côtés, je ne pouvais la voir, mais je la sentais toute proche de moi. Ma belle, va-t-en, je n'en puis plus, je suis las de toi, je ne souhaite plus ta présence. Mon corps se meurt à ton contact. Va-t-en. Culpabilité chérie, je crois que tu n'es plus requise. Si vous existez, Dieu Miséricordieux, dites mois pourquoi ! Je me perds dans les affres d'un cauchemar incessant qui a débuté depuis cette nuit là. Je suis devenu un monstre de la pire espèce, je survis en tuant. Dieu si vous existez, achevez ma misérable vie ! Mais vous n'écoutez pas les prières des démons, je le sais. Depuis le temps que je vous appelle.

Jamais je n'aurais dû commettre l'erreur de raconter mon histoire à cet humain, jamais je n'aurais dû simplement me souvenir de ses évènements qui ont signé ma folie. Les séparations m'avaient détruit aussi surement que le feu détruisait le papier. De mon âme, il ne restait que des cendres. Et les seules personnes qui pouvaient ranimer les braises de mon espérance n'étaient plus de ce monde ou alors je les avais impitoyablement reniés.

Et aujourd'hui, les remords me rongeaient. Je souffrais chaque jour un peu plus.

Nous étions en décembre, proche de noël. Cette fête qui avait perdu beaucoup de sens pour moi, si tant est qu'elle en ait eu un jour. Il faisait noir mais il était inutile de le préciser au vu et au su de ma nature. Il fallait surtout savoir que je m'étais enfermé dans mes appartements, rideaux fermés et toute source de lumière bannie. Recroquevillé dans un coin de la pièce, mes jambes étaient repliées contre mon torse, mon menton était posé contre mes genoux tandis que je laissais filer mes pensées. Lestat, vampire libre et impérieux, beau sans conteste. Celui que j'avais tenté de tuer avec Claudia, ma si tendre fille. Qu'ils avaient impitoyablement tué. Tout cela était la faute d'un seul et unique. En raison sa jalousie et son amour, ce vampire au corps d'enfant avait purement et simplement massacré celle qui faisait de ma si triste vie, quelque chose de moins sombre. Armand. Je le haïssais, je l'abhorrais. Mais je l'aimais. Ho oui je l'aimais. Comme un ami, comme un fils. Et bien plus encore. C'était pour cette raison que sa trahison m'avait porté un tel coup.

J'avais deviné depuis longtemps ce qu'il éprouvait à mon égard, mais j'avais fait mine de ne rien voir. J'aurais dû comprendre, savoir que cela n'aurait qu'attiser sa colère. Un vampire dans un corps si jeune mais possédant un âge déjà avancé. Il était mon aîné, bien plus sage que moi. C'était étrange que de le savoir et de devoir le respecter en tant que tel alors qu'il n'avait qu'un corps de douze ans ! Et je ne cessais de penser à lui. Il hantait ma mémoire, mes souvenirs et mes rêves. Chaque nuit je pensais pouvoir voir sa petit tête blonde, chaque nuit je pensais apercevoir son corps svelte et gracile, chaque nuit je croyais revoir sa magnifique, sa sublimissime, sa transcendante beauté. Mais tout ne se passait que dans ma tête.

Je me relevai, près à tenter de sortir, de prendre l'air et de me nourrir. Je n'avais que trop tardé, à présent la faim me tenaillait et me faisait trembler. Je descendis jusque dans les rues et ruelles où les préparatifs de la fête battaient leur plein et sans réfléchir, mes pas me guidèrent vers un endroit plus sombre. J'allais vers le quartier chaud, seul lieu où je pourrais avoir de la nourriture sans que la disparition de ma victime ne soit trop remarquée. Sans que je ne m'en rende compte, j'y étais entré, ça sentait… désagréablement mauvais. L'urine, la transpiration, les ébats « amoureux » et d'autres choses encore qui me donnaient la nausée. Les regards convergeaient vers moi mais mes yeux vides ne voyaient rien. Strictement rien. Quand soudain je me cognai à quelqu'un. Je relevai la tête et vis que cela était un homme. Ni beau ni laid. Tellement commun. Je savais ce qu'il était. La promesse d'un peu d'argent devrait le faire venir à moi. J'allais à nouveau tuer, honte sur moi. Je ne voulais pas, cette vie m'était insupportable mais j'en avais encore plus assez de sentir cette froidure en moi. J'avais besoin de lui et de son sang pour me réchauffer. Alors je me composai un visage avenant et lui offris un sourire qui le séduisit dans la seconde. Je lui tendis ma main et il la prit, la serrant comme s'il craignait que je ne le repousse. Et je fis le chemin en sens inverse. Je l'emmenai dans ma chambre et entrepris de lui faire vivre sa dernière nuit. Qui serait la plus mémorable de toutes.

Je me relevai, m'éloignant ainsi du corps nu et sans vie qui se trouvait sur mon lit. Son sang coulait à présent en moi, réchauffant mon propre corps comme j'avais réchauffé le sien au cours de la nuit. Je devais me débarrasser de lui maintenant. Je m'habillai prestement et couvris le cadavre, l'amenant dans ma voiture, le disposant dans le coffre. Je ne craignais même pas de me faire accoster ou arrêter par la police. Cela était arrivé qu'une seule fois et ils n'avaient même pas imaginé que je transportais un mort. Comment quelqu'un comme moi pourrait-il se salir les mains ? Très simplement, seulement cela n'effleurait jamais les consciences. Mais je savais qu'en cette nuit, personne ne me chercherait. La dépouille fut abandonnée non loin d'un quartier peu fréquenté où de nombreux bandits sévissaient. Je passai le reste du temps à déambuler sans penser à rien jusqu'à ce que je sente l'aube arriver et que la fuite vers un lieu sombre ne se fasse pressante. Mais voilà, du coin de l'œil et durant une fraction de seconde, j'aperçus une petite silhouette blonde tourné au coin d'une rue. Une rue trop étroite pour que mon véhicule y pénètre. Un regard rapide vers le ciel m'apprit que je n'avais simplement pas le temps d'hésiter. Soit je rentrais soit je suivais cette… Chose. Au risque de ne rien trouver et de mourir sous les asseaux du soleil. Le choix fut vite fait. Je garai rapidement mon automobile et sortis en trombe pour me précipiter vers l'endroit où je l'avais vu disparaître. Mais il n'y avait rien là. Si ce n'était des clochards dormants et des déchets malodorants. Mon regard fouilla les alentours, espérant le voir. Et quelques mèches de blés volèrent et je fus certain que mon cœur se réveilla. Sensation pour le moins étrange. Je courus vers elle, silhouette que je désirais tant. Je perdais toute notion de prudence. J'en venais même à oublier l'aube. Jusqu'à ce que je m'écroule à terre, en proie à une douleur fulgurante. Le soleil était là. Il se levait. Et je me trouvais toujours dehors à sa merci.

Je pensais réellement que cela en était fini de ma pauvre petite vie. A travers mes yeux mi-clos, je le vis devant moi qui me souriait, indifférent aux rayons qui allaient le toucher. Armand. Il fallait qu'il s'en aille, qu'il se sauve et qu'il se cache dans l'ombre et qu'il préserve son existence. Je voulais le sauver, lui prendre la main et le protéger comme Madeleine l'avait inutilement fait sur ma tendre Claudia. Mais seul un gémissement pitoyable sortit de mes lèvres. Révolté par tant de faiblesse je me forçai à me redresser et à me diriger vers lui. Non, ne fuis pas là-bas ! Pas vers le soleil ! J'avais envie de pleurer de désespoir. Je mourrais rien qu'à l'idée de le voir brûler devant moi, je craignais plus pour lui que pour moi. Il m'était incroyablement précieux. Je sentais à présent ma chair frémir, bouillir. Je n'avais plus le temps. Et pourtant je continuais à le poursuivre. Jusque dans une maison où il pénétra. La fraîcheur et le noir m'accueillit chaleureusement, salut inespéré de cette aube tueuse. A genoux derrière la porte close, je fouillai la pièce de mes orbes émeraude, espérant trouver la personne que je cherchais. Mais il ne s'y trouvait pas. Mon affliction fut sans pareil. Je sentis les larmes venir à mes yeux mais ravalai le tout pour de bon, refusant catégoriquement de me laisser aller à la tristesse. Je me redressai et commençai à faire le tour de la maison avant de me rendre compte que bon sang, elle était habitée. Une gamine se tenait juste en face de moi, ses grands yeux me fixant sans ciller.

- Maman ! » hurla-t-elle, me faisant sursauter par la même occasion.

- J'arrive Sharona ! » et la mère arriva en courant pour s'arrêter net en me voyant. « Ho. Puis-je vous aider Monsieur ? »

Je crois sincèrement qu'il s'était passé trop de chose en trop peu de temps. Si je n'étais pas déjà mort, je suis certain que j'aurais pu crever d'un arrêt cardiaque. Je me frottai la nuque, gêné de devoir expliquer ma situation. Je savais aussi que ce geste avait beaucoup d'effet sur les mortels. J'offris à la mère un sourire avant de prendre la parole.

- Pardonnez mon intrusion impromptue Madame. J'ai cru voir une personne entrer avant moi. Un jeune homme aux cheveux décolorés, c'est… mon fils. »

- Navrée, mais personne n'est entré ici à part vous. Etes-vous certain de ce que vous dites ?

- Oui. A moins que mon imagination ne m'ait joué un vilain tour. Je préfère croire qu'il est ici que dehors, mort. »

- Mort ? Votre fils est-il en danger ? »

- Tous les jours, à chaque levé de soleil. Nous ne supportons pas la lumière de l'astre lumineux. Il nous tue. Nous souffrons de forte photosensibilité. »

- Oui, je comprends. Désirez-vous rester ici en attendant ? Je suis certaine qu'il va bien. Ne vous en faites pas. Je peux demander à Sharona de le chercher si vous le désirez. »

- Non… Mais merci de la proposition. Si elle venait à trouver son cadavre, je crois que je ne le supporterais pas. »

Elle me sourit avec un air indulgent. Elle devait me prendre pour un jeune père ne sachant pas comment s'y prendre avec les enfants. Elle n'avait même pas idée du temps que j'avais passé avec eux. Un soupire s'échappa de mes lèvres tandis que je suivais la dame de la maison. Elle me conduisit dans une pièce tout aussi sombre, la chambre d'ami. Et me laissa là, avec le choix de me reposer. Ce que je fis avec plaisir. Même si mon sommeil fut troublé par des cauchemars violents. Je me réveillai en sursaut au crépuscule, le corps en sueur, persuadé qu'Armand était mort. Mon rêve m'avait semblé si réel que j'arrivais presque à m'en persuader. Et j'avais mal au fond de moi rien que d'imaginer sa disparition. Je sortis du lit calmement malgré le fait que j'étais tout simplement effondré moralement. Je fis le lit, histoire que mes hôtes n'aient rien à me reprocher. J'étais bien partit pour partir sans leur dire au revoir mais c'était sans compter cette femme qui se tenait devant la porte. Elle semblait différente de ce matin. Son regard était plus profond et je su qu'elle était au courant de quelque chose. Mon sang déjà froid se figea et mon visage se décomposa sous l'effet de la peur.

- Ma fille a fouillé les alentours. Elle n'a trouvé nulle trace d'enfant blond. Ne perdez pas espoir, vous le retrouverez. Du moins je l'espère car en vous voyant, je ne peux m'empêcher de songer à une chose. Cet enfant est votre vie. S'il venait à mourir, vous n'hésiteriez pas à le suivre. »

Ce qu'elle disait était la stricte vérité. Si Armand venait à disparaître, je crois que je sombrerais dans une folie définitive. Je m'inclinai sous son regard étonné. Et je la remerciai de m'avoir logé si généreusement. Et sur ces paroles, je me précipitai dans la nuit avec la ferme intention de trouver celui que j'étais censé détester. Ma course dura des heures mais je ne sentais pas la fatigue. Mes pas résonnaient dans le silence et les rues se succédaient rapidement. Pourtant j'avais l'intime conviction que je me dirigeais quelque part et que tout n'était pas dû au hasard. Comme un nouveau don qui s'éveillait en moi. Je savais que je trouverais quelque chose là bas, à la fin de cette avenue. Elle déboucherait dans une allée en cul-de-sac. Et je trouverais quelque chose là-bas. Une odeur me fit brusquement chanceler, violente, elle m'avait assaillit. Le parfum de la décomposition, putréfaction avancée et cadavres démembrés... Mes yeux verts se posèrent sur un macchabée et j'eus un haut le cœur. Je distinguais nettement les stades de décompositions. Une partie de son visage avait été rongé par des rats tandis qu'à d'autres endroits je distinguais les os et des lambeaux de chairs tombés, dévoilant ainsi une partie des muscles tendus. Les yeux… Ses globes étaient vides. Il y avait également une absence totale de langue. Son ventre avait été ouvert à la face du monde et ses organes dispersés un peu partout autour de lui. Enfin, ce qu'il restait, c'est-à-dire pas grand-chose si ce n'était des miettes. Il avait été vidé entièrement de son contenu et de sa substance. Je détournai mes orbes de ce spectacle macabre et entrepris d'avancer moins vite, faisant attention à où je mettais les pieds. Ma tête me tournait, les émanations qui régnaient ici étaient tout simplement insupportables. Je commençai à tousser, attirant ainsi le regard de quelques personnes. « Un jeune homme perdu ici ? Quelle aubaine ! » Devaient-ils se dire. « Faible en plus. » Mais ils n'approchaient pas, ils se contentaient d'attendre avidement ma chute pour m'achever en toute tranquillité et me dépouiller. Un sourire amer étira mes lèvres et je me redressai entièrement dans une posture fière et arrogante. Je ne craignais rien et cette assurance les déstabilisa. Mes pas se firent assurés, claquant dans le silence de la nuit. Et une voix me parvint. Rauque, désireuse, assoiffée d'un plaisir qu'il ne pouvait assouvir qu'en compagnie de quelqu'un d'autre. Une voix détestable, si peu harmonieuse. Un râle, raclement d'ivrogne mélangé sans subtilité à celle d'un drogué. Des rires que je jugeais de débiles, des timbres graves abominablement mâtures, des hommes sans le moindre doute. Agés. Mais moins que moi.

Et à travers ce brouillard d'abominations, une fragrance douce, à peine perceptible effleura mes narines. Celle de la jeunesse éternelle à la beauté irréelle. Je pressai le pas et tombai sur une scène qui me laissa sans voix. Ils étaient six. Six hommes à l'entourer. Six hommes à désirer une seule et unique chose. Mon dieu, je sentais leurs désirs ! Ils me brulaient au plus profond de moi-même, laissant une marque indélébile, une souillure immonde et innommable. Crasseux, les dents jaunies et les cheveux mal coupés et graisseux, ils le taquinaient de plus en plus méchamment, cherchant à le faire tomber et à enlever ses vêtements.

Ils allaient le violer.

Je l'entendais clairement dans ma tête. Et pour la première fois de ma vie, je sentis une haine sans nom monter en moi, une rage effroyable qui ne s'éteindrait qu'une fois ces sous-merdes écrasées, c'était une haine plus grande encore que celle que j'avais ressentie lors de la mort de Claudia. Mon cœur me criait violemment vengeance, et je ne pouvais que l'écouter avec raison... Mon visage était déformé par la colère et une aura lugubre que je ne me connaissais pas s'éleva autour de moi, créant un charisme écrasant et faisant naître en mes futurs adversaires une peur incommensurable. Ils se tournèrent quasi tous vers moi. Quelques uns restèrent près de lui, l'acculant vers un mur. Ils ne semblaient même pas prendre ma menace au sérieux même si la crainte rongeait leurs cœurs moisis ! Oui, ils pensaient surement qu'un homme seul ne viendrait pas à bout de quatre autres hommes armés.

**********

C'est censé être un OS, mais il est un peu long ^^" je posterai donc la suite un autre jour =D


Dernière édition par Valren le 05 Mai 2010 14:30, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'espoir d'un soleil [Louis/Armand]
MessagePosté: 04 Mai 2010 16:39 
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Trop beau *o* A quand la suite ? Tu écris génialement bien et a vrai dire on s'y croirait =DDD


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 Sujet du message: Re: L'espoir d'un soleil [Louis/Armand]
MessagePosté: 05 Mai 2010 14:22 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Bonjour!
Je t'avoue que je n'ai pas encore lu ta fic, mais pourrais-tu éditer ton premier poste et mettre le rating dans le titre ? S'il n'y a rien de choquant, tu peux mettre G.
Merci ^^

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 Sujet du message: Re: L'espoir d'un soleil [Louis/Armand] G
MessagePosté: 06 Mai 2010 18:53 
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Yep, voilà donc la suite, et j'ai édité le post précédant comme demandé ^^

***

Ils ne semblaient même pas prendre ma menace au sérieux même si la crainte rongeait leurs cœurs moisis ! Oui, ils pensaient surement qu'un homme seul ne viendrait pas à bout de quatre autres hommes armés.

Seulement voilà, je n'étais plus humain depuis plus de deux siècles. J'étais déjà mort. Le premier assaut se fit. J'évitai le tout avec aisance, fauchant au passage l'arme d'un des idiots. A présent ils n'avaient plus aucune chance. Ma fureur était telle que seule leur mort pourrait l'apaiser. Le premier tomba, rapidement suivit d'un deuxième. Je m'amusai avec le troisième, le touchant à des points sensibles mais non mortels. Puis l'ennui me prit et je le décapitai sans sommation. La suite fut une véritable boucherie. Je préfèrerais ne pas la décrire. Ce fut une telle débauche de violence qu'à la fin du combat inégale, il ne restait plus que d'eux des bouillies informes. J'étais couvert de sang chaud, moi, le sol, les murs. Et lui également. Ses cheveux portaient les traces du déchaînement qui venait d'être le mien. Le sang maculait ses cheveux comme des pétales de rose l'aurait fait, le rendant encore plus beau... Je n'étais toujours pas conscient de ce que je venais de faire, ma seule préoccupation était de savoir s'il allait bien. J'étais stupide. Il ne pouvait qu'aller bien. Tout comme il n'avait sans doute pas eut besoin de mon aide. Mais je m'en contrefichais. Je posai un genou en face de lui, de sorte à être à sa hauteur et pourtant de lui montrer l'infini respect qu'il méritait et que j'éprouvais à son égard. Comme un chevalier le ferait face à son suzerain. Je levai mes mains vers son visage et il ne fit rien pour m'arrêter. Sa peau nacrée était si douce, bien plus que n'importe quelle matière existante au monde. Ses yeux ! Je pouvais m'y perdre, rester là à les regarder éternellement. L'un de mes doigts caressa sa joue et sans plus attendre je l'attirai à moi dans une étreinte emplie de vieux sentiments refoulés. Tout dans cet enlacement lui montrait mes regrets quant au passé, des excuses muettes et tacites du fait de l'abandon, celui que j'avais moi-même effectué contre sa personne. Et pour la seconde fois en quelques années, des larmes silencieuses coulèrent le long de mes joues. Le bonheur était trop intense, trop puissant pour moi tout seul. Je venais de le retrouver. Armand, mon bel Armand.

Je sentis ses petits bras se nouer autour de ma nuque. Il savait que je pleurais et cherchais probablement à me calmer. Comme c'était pitoyable. C'était lui qui venait de se faire agresser et c'était lui qui me consolait. Il se dégagea de moi, me fixant avec un air septique, comme s'il voulait être certain que je n'étais pas une hallucination.

- Louis, que fais-tu ici ? »

- Je l'ignore. Mes pas m'ont guidé à vous. Tout comme mes pensées sont dirigées vers vous depuis des années. »

- M'as-tu cherché ? » demanda-t-il sur un ton où pointait l'ironie. Il connaissait déjà la réponse à cette question. Mais je choisis de ne pas faire attention à cela. Et je repris la parole.

- Jamais. Et je le regrette profondément. » soupirais-je.

- Ne me haïssais-tu pas autrefois ? Ne me trouvais-tu pas détestable ? Et aujourd'hui, tu voles à mon secoure… Louis, il est cruel jouer avec les sentiments d'un enfant. » continua-t-il avec ce même ton narquois et presque blessant.

- Ma haine pour vous est sans limite. Mais le plus drôle, c'est que la frontière avec l'amour est très mince voire inexistante. Mon amour est aussi grand que ma haine. C'est pour cela que je ne puis vivre sans vous, mon bel Armand »

J'étais un être abjecte, un monstre de la pire espèce, obligé de tuer pour vivre, je me repaissais du sang de mes victimes. Et comme si cela n'était pas suffisant, j'étais tombé sous le charme d'un vampire enfant. Il sembla lire dans mes pensées, je savais qu'il en avait le don. Je le vis sourire gentiment et avec compréhension. Tout comme je savais que mes pensées le blessaient. Combien l'avait déjà abandonné sous prétexte qu'il n'était qu'un gamin ? Son passé n'était que douleur et solitude. Mon bien aimé… Il avança ses lèvres vers les miennes et je ne pu que détourner le visage. Ou plutôt dévier la course pour que mes lèvres se portent sur son front. Je l'aimais, certes. Mais le toucher de la sorte était au-dessus de mes forces. Il était peiné. Et cela me serrait douloureusement le cœur.

- Venez Armand, venez chez moi. »

- Je n'ai nul besoin de rester à tes côtés Louis. J'ai fait une croix sur toi il y a bien longtemps de cela. Nos chemins n'ont fait que se croiser. J'ai été heureux de te revoir en pleine forme. A présent, veux-tu bien me laisser passer ? »

Le choque fut assez rude. Je n'imaginais pas qu'il puisse me repousser. A présent je comprenais mieux la douleur qui avait dû être la sienne lors de notre séparation. J'étais abjecte.

- Est-ce vraiment ce que vous désirez ? Si cela est votre seul et unique souhait, alors je vous laisserais partir. Car je n'ai qu'un désir : vous voir heureux. »

- Dis-tu cela pour m'amadouer ? »

- Je ne suis point aussi calculateur. Je désire ardemment rester auprès de vous, mais je ne vous forcerais pas. Je vous laisse le choix. »

Il fronça les sourcils, secoua sa petite tête blonde, visiblement énervé du choix que je lui opposais. Il m'aimait encore au fond de lui et il le savait aussi bien que moi. Ses yeux se braquèrent dans les miens et m'intimèrent, me donnèrent l'ordre de ne pas bouger. Et j'obéis. Et une seconde fois ses lèvres se rapprochèrent des miennes. Je ne fis rien pour les arrêter. Il m'embrassa. Je connu alors le moment le plus merveilleux de ma longue et misérable vie. Plus encore que les moments vécus avec Claudia, celui-ci était un pur bonheur à graver dans une mémoire trop bonne, un bonheur que n'était à l'instant nullement entaché par quelque sujet inutiles. Ses lèvres étaient d'une extrême douceur, soyeuses, délicieuses. Le baiser ne fut ni long, ni même approfondit. Nous étions sans doute trop habitués aux bonnes manières et à l'aristocratie. Tout devait aller en douceur. Tout du moins entre nous. Je me relevai, ne lui proposant pas ma main. Cela aurait été cruel de ma part. Cela aurait montré avec une évidence blessante que je possédais un corps adulte et lui non. Pourtant se fut lui qui glissa sa main dans la mienne. Il semblait soudainement peu soucieux de la différence de grandeur et des bonnes vies et mœurs.

Mais il apparut rapidement que tout était désert et que nous n'avions aucune inquiétude à avoir. De plus tout le monde nous prendrait pour un père accompagnant son fils. C'était tellement courant de voir cela à cette époque. Je fis tourner la clef dans la serrure de mon appartement et ouvris la porte à Armand, le faisant entrer. Il pénétra dans le hall, ses yeux brillants d'une sorte d'émerveillement. Il était heureux d'être ici, avec moi. Chez moi. Je lui souris doucement et le menai vers la salle de bain sans un mot. C'était inutile pour le moment. Nous aurions le temps après. Je préparai la baignoire, la remplissant d'eau chaude et de savon moussant qui le rendrait encore plus agréable. Cela fait, je m'apprêtai à partir pour le laisser seul avec l'intimité requise dans un tel lieu. Après tout il n'avait nul besoin de moi en cet instant. Mais il semblait qu'il ne l'entendait pas de cette oreille. Il attrapa ma main et m'obligea à me tourner vers lui. Je compris immédiatement ce qu'il voulait et la seule chose que je pu lui offrir, ce fut un regard horrifier. Il ne se laissa pas troubler et continua dans son idée, ses petites mains commençant à déboutonner ma chemise poisseuse. Il était absorbé par sa tâche et moi je me trouvais dans l'incapacité de bouger. Il passa ses doigts sur ma peau et les fit descendre lentement jusqu'à la fermeture éclaire de mon pantalon. Il ouvrit le bouton et le fit descendre toujours avec cette même lenteur. Je suis certain que mon cœur se remit à palpiter et à faire des bons irréguliers dans ma poitrine. Il voulu également enlever mon sous-vêtement, mais pour le coup, je fus plus rapide que lui. J'arrêtai sa main, incapable de seulement vouloir qu'il continue. Il ne se rendait probablement pas compte de ce qu'il faisait et de ce que cela provoquait chez moi. Son regard se leva et je su qu'il était parfaitement conscient de tout cela. Bien entendu, c'était Armand. Plus âgé que moi, plus fort aussi. Plus beau, plus sage, ses pouvoirs s'étaient développé. IL pouvait avoir conscience de bien des choses. Il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même. Il savait ce que ses gestes provoquaient chez moi mais ne semblait pas prendre en compte ce facteur. Il en avait cure. Mais je ne pouvais accepter de me montrer nu devant lui, ni même de le voir sans habit devant moi. Cela me paraissait trop malsain. Et j'avais également l'impression d'avoir une sorte de Claudia en face de moi. Alors il fallait me comprendre. C'était trop gênant, trop… Non, je ne pouvais pas. Je voulu me retirer pour fuir dans ma chambre, mais il me tenait fort. Il était en colère, terriblement ennuyé et aussi blessé. Il avait encore lu dans mes pensées. Je me mordis la lèvre, culpabilisant à présent. Il avait gagné, et il le savait. Je m'accroupis en face de lui et entrepris de le déshabiller entièrement. Je étais certain que si j'avais été mortel, j'aurais rougit. Très fort. Et lui qui souriait car il connaissait mon trouble.


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 Sujet du message: Re: L'espoir d'un soleil [Louis/Armand] G
MessagePosté: 14 Jan 2012 04:39 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 10 Jan 2012 07:29
Messages: 136
:bravo:
merci, très belle fic, bien écrit à quand la suite

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