Première fois que j'écris avec des personnages tirés d'un film... mais j'avoue que c'était trop tentant x) ça fait quelques semaines que j'ai écris ça et je me décide à poster...
Bon, euh les personnages ils m'appartiennent pas (pourquoaaaaaah j'ai pas créé le Joker bouhouhou) et je gagne pas le moindre sou et voilà...
Napier serait le le vrai prénom du Joker selon certaine version, mais c'est un vrai caméléon cet homme, impossible de dire ce qui est vrai sur son passé et ce qui est faux x)
D’aussi loin qu’il s’en rappelait, la seule motivation qu’il avait toujours eut se résumait à un mot, une personne, une icône.
Batman. Il s’était lancé dans sa carrière de bandit, de malfrat, dans le seul but d’attirer ce super-héro. Dans le seul but de se retrouver face à lui. Et sa technique avait plus que marché. Batman le considérait déjà comme l’un de ses plus pires ennemis. Le plus dangereux, le plus manipulateur et surtout, le plus fou.
Non, pas fou, il n’était pas fou, simplement le plus anarchiste, le plus malin, celui qui faisait le mal pour le mal. Il ne volait pas pour la gloire et l’argent. Il jouait le rôle de méchant pour attirer la chauve-souris. Il portait le masque du mal pour affronter l’image du bien.
Il savait au plus profond de lui, que ce super-héro masqué le complétait, que s’il n’existait pas ou plus, il n’aurait aucun intérêt à faire ce qu’il faisait. Batman était le seul être à avoir le même type de réaction que lui, et approximativement la même force mentale. Il savait que Batman était la bête de foire qui amusait les forces de polices, tout comme lui avec les brigands. Il savait aussi que l’homme chauve-souris souhaitait faire régner la justice, tout comme lui voulait faire régner l’anarchie, le chaos.
Lorsqu’ils se retrouvaient en face à face, il savait que c’était un énième combat sans merci qu’ils se livreraient. Il avait parfaitement
conscience, que jamais au grand jamais son adversaire ne le tuerait. Ce n’était pas la puissance qui lui manquait, mais la force mentale pour le faire. C’était là sa seule et unique règle que Batman se refusait de braver. Il savait également que jamais il ne tuerait ce justicier, car il perdrait la motivation de toute son existence.
Les banques étaient devenues ses terrains de jeux. Les billets ses nouveaux dés.
Ainsi il forçait leurs rencontres, les rendant de plus en plus fréquentes au grand damne des brigades de polices… et des personnes qui devaient reconstruire après le passage de ses deux antipodes.
Ce soir-là, il se tenait debout sur un building de la ville. L’icône du super-héro illuminait le ciel nuageux de Gotham. Il se léchait inlassablement les lèvres en entendant les gémissements de James Gordon Jr et de Barbara Gordon, à peine masqués par les bâillons qu’il avait posés sur leurs lèvres. Ils étaient assit sur le sol, poings et chevilles liés. Il se tourna vers ses otages avec ce sourire si particulier et se rapprocha du garçon pour s’accroupir à sa hauteur.
- De quoi t’as peur ? Hm ? Ton papa le commissaire à appelé Batman pour te sauver, tu vois, dit-il en pointant le ciel du doigt.
Il se tourna ensuite vers sa sœur qui tentait de lui tenir tête et sortit son couteau, se léchant à nouveau les lèvres. Il posa sa lame à la commissure des lèvres de la fille, agrippa son épaule droite et la fit se lever. Il observait la peur s’agrandir dans ses yeux et ne put s’empêcher de sourire.
- Connais-tu l’histoire de ces cicatrices ? Un soir, après une journée laborieuse qui s’était terminée dans un bar… je me promenais dans la rue, seul et légèrement éméché. Un groupe de personne m’a entraîné dans une ruelle sombre et… avec une lame posée, là, fit-il en retirant le bâillon pour approcher sa lame de la bouche de Barbara, ils m’ont demandé « sourire de l’ange ou… »
Le bruit sourd d’une chute le coupa dans ses paroles et il se tourna vers l’homme qui venait d’arriver. Dans sa tenue de cuire noire et sa cape tout aussi sombre, Batman le fusillait du regard.
- Lâches-là, Joker !
Son sourire s’élargit alors qu’il ne lâchait pas la fille terrorisée du regard.
- Je t’ai connu plus ponctuel.
- Laisses-les partir.
- Et plus inventif.
Un énième combat débutait. Un nouvel enjeu héroïque pour le justicier. Un nouveau jeu pour le malfrat.
Il ignorait si leurs combats toucheraient un jour à leur fin… mais il savait que l’un d’entre eux devait mourir, que tout continuerait tant qu’ils avaient un souffle de vie... et d'envie.
The End
NDK: J'avoue que la fin laisse... sur sa faim mais je préfère que chacun s'imagine l'issu de leur combat, mais je sens que ces deux-là c'est vraiment pour l'éternité... *repars dans son tripe* parce que quand on voit que dans une BD, batman avait disparu bah le Joker il voulait pu s'échapper d'Arkham! Et quand Batman est réapparut, bah le Joker il a sentit une envie irrépressible de s'évader pour revoir son pire ennemi. C'est plus que des PDE c'est l'évidence même
*espère des reviews malgré la fin foireuse*