Forum - Le Monde du Slash

Yop!!!
Ouf...
Steve pardonne, il est assez philosophe... est-ce que Pepper le sera autant... pas sûr...
Pauvre Tony hihi...
En attendant c'est un beau chapitre et une belle leçon de pardon

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Ca avance doucement. J'ai commencé à écrire autre chose. Alors, je partage mon temps... toutefois, je reste encore un peu avec Steve et Bucky. La suite bientôt.

Chapitre 45 : Encore...

Quand ils eurent fini de manger, ils aidèrent Tony à débarrasser la table, à laver la vaisselle. Ensuite, ils s’installèrent dans le salon pour y discuter un long moment. Il était près de neuf heures lorsque Steve se leva pour retourner dans la cuisine en demandant à Stark.
- Je peux préparer un plateau pour Buck ?
- Faites comme chez vous, il doit avoir faim, il n’a quasiment rien avalé depuis trois jours.
- Merci, Tony.
Celui-ci le rejoignit dans la cuisine. Il l’aida à trouver ce qu’il voulait dans les placards. Quand le plateau fut prêt, Steve le prit pour l’emporter à l’étage. Stark l’arrêta :
- Steve...
- Oui ?
- Il n’aime que vous… il ne voulait que vous… Steve…
- Je sais.
- J’avais peur que vous lui fassiez une scène, il s’en serait rendu malade.
- Je sais ça aussi.
- Steve…
- Si vous avez un truc à me dire, Tony, dîtes-le.
- Je suis content que vous soyez là… si vous n’étiez pas rentré, je serais resté avec lui. Même Pepper n’aurait rien pu changer à ça. Seulement, lui, il aurait fini par fuir, je n’aurais pas pu toujours le retenir. Il a besoin de vous, que de vous. Vous avez beaucoup de chance, Steve…
- J’ai mis beaucoup de temps à me rendre compte de tout ça… j’ai passé des années à chercher l’âme sœur… Bucky était là, juste à côté. Ce que j’ai trouvé avec lui est unique, je ne le quitterai plus, que ça plaise à Fury ou pas. S’il veut travailler avec moi, il devra accepter que Buck m’accompagne, je ne le laisserai plus sur la touche, même s’il doit rester en retrait.
- Oui, ça vaut beaucoup mieux… c’est derniers temps, il n’avait plus vraiment envie de vivre, il s’est juste accroché à vous… vous allez faire quoi, maintenant ?
- Trouver un appartement à Brooklyn comme je lui avait promis.
- Je peux vous proposer un petit boulot lucratif, si ça vous dit.
- Un peu d’argent serait bien venu… Brooklyn est un peu au-dessus de mes moyens.
- Je connais le patron d’une agence de pub, il serait ravi de travailler avec vous.
Steve fit une petite grimace.
- La pub… ça me rappelle de vieux souvenirs pas très glorieux… mais, bon, faut bien vivre. Ça m’intéresse, elle est où cette agence ?
- A Manhattan.
- Ok, on verra ça… merci pour le tuyaux.
Il reprit le plateau qu’il avait posé sur le coin de la table. Il hésita, puis demanda encore :
- Ça va aller avec Pepper ?
- J’en sais rien… j’ai salement déconner… elle sera beaucoup moins compréhensive que vous…
- J’en doute pas. Vous ne pensiez pas à elle, vous…
- Non, je ne pensais qu’à Buck…
- Là, je vais être jaloux…
- Vous pourriez si c’était réciproque, mais ça ne l’est pas. Buck en n’a absolument rien à foutre de moi. Je n’essaierai même pas de rivaliser avec ça, c’est mission impossible, vous êtes sa raison de vivre…
- Et pour Pepper ?
- Je ne sais pas, peut-être que je ne dirai rien…
- C’est ma faute tout ça… je n’aurais jamais dû vous le confier…
- Heureusement que vous me l’avez confié… il est en vie, c’est tout ce qui compte. Pour Pepper, j’aviserai.
- Elle porte vos enfants.
- Ça ira, d’une façon ou d’une autre, vous en faites pas.
- Ok, je vais voir s’il dort encore…
- Prenez bien soin de lui… et si un jour, vous n’avez pas le choix, laissez le moi, je ferai au mieux.
- Ouais… je sais ce que c’est « faire au mieux » avec vous, Stark, alors j’éviterai, quand même...
Steve disparut dans les escaliers. Tony le suivit des yeux de la porte de la cuisine, il murmura :
- Bucky valait bien quelques emmerdes... »
Quand Steve entra, son ami dormait toujours. Étalé sur le ventre au milieu du lit, il prenait toute la place. Steve posa le plateau sur la table de chevet puis s’assit sur le bord du lit. Il était beau… Steve pris un coin de la couette pour la pousser jusque sous les fesses. Il avait maigri et perdu pas mal de masse musculaire. Ce n’était pas fait pour déplaire à Steve. Il avait envie de caresser le dos bien dessiné, les omoplates, la colonne vertébrale, surtout au niveau du creux des reins qui formaient un creux profond au dessus des fesses fermes où la peau douce incitait aux caresses. Il fit glisser un doigt au milieu du dos, le fit descendre jusqu’à la naissance des fesses. Buck tourna la tête vers lui : « Hum… Steve… tu fiches quoi ?
- Rien…
- Menteur.
- Tu es a moi, je fais ce que je veux.
Buck ramena ses avant-bras sous sa joue, il reconnut :
- Je suis d’accord avec ça…
Steve sourit. Il fit descendre ses doigts plus bas, glissa entre les cuisses, remonta pour caresser les fesses à pleine paume.
- T’as un beau cul, déclara t-il.
Buck ne trouva rien a répondre, ce n’était pas une question. Steve fit claquer ses doigts sur la peau fine. Cette fois, Buck sursauta en criant :
- Aïe !
- Tu mériterais une bonne fessée.
- Si ça peut te faire plaisir…
Steve caressa doucement la fesse qui rougissait un peu.
- Non… je préfère le caresser ton joli cul.
- Je préfère aussi.
Steve caressa encore de longues minutes la peau tendre puis ses doigts devinrent plus indiscrets. Ils trouvèrent un chemin creux bien chaud qui les accueillit sans réserve. Steve se colla à lui pour embrasser la nuque, ensuite, il fit descendre ses lèvres le long de la colonne vertébrale, lécha le creux des reins, couvrit des baisers les fesses, Buck remarqua :
- A quoi tu joues ?
- Je ne joues pas, je te dévore… j’adore tes petites fesses…
Les lèvres, la langue devinrent de plus en plus audacieux, ils finirent même par prendre la place de la main qui remonta sur la hanche. Buck ronchonna encore une fois :
- Steve, à quoi tu joues ?… »
Vague protestation, que Steve ne prit pas en compte : Buck était tout à lui, il faisait ce qu’il voulait. De toute façon, l’autre s’abandonna sans se plaindre davantage. Il apprécia le contact humide, chaud, délicat. Il frémit en souriant d’aise, la joue appuyée sur son avant-bras. Steve faisait de lui ce qu’il voulait, rien n’était plus vrai… Ce dernier fit durer assez longtemps son petit jeu coquin puis revint vers le visage en faisant glisser sa langue sous la fesse, sur la hanche, sur les côtes, l’omoplate, l’épaule, le cou. Il embrassa l’oreille, y susurra : « T’en veux plus ?
- Steve… reprocha l’autre, ça ne devrait pas être permis de faire des choses pareilles…
- Ce qui veut dire en clair ?
- Il te faut un décodeur, maintenant ?
Il mordit l’oreille pour y souffler encore :
- Je peux te prendre encore une fois ?
- Après ça, tu peux tout ce que tu veux…
- Oh… c’est mignon ça… »
Il l’immobilisa sous lui, emprisonnant ses doigts entre les siens. Il embrassa le profil, la courbe du nez, le coin des lèvres, l’angle de la mâchoire. Buck se livra totalement : les caresses de Steve le comblaient, sa virilité le grisait, il s’y perdait volontiers, sans scrupule aucun. Après tant d’années, tant d’épreuves, il était tout simplement heureux…
Au rez de chaussée, Sam, Clint et Natasha étaient prêt à partir. Sam regarda l’escalier en déclarant : « Bon, bah je crois qu’on va vous les laisser, Stark…
- Vous inquiétez-pas, je ne les mettrai pas dehors. Je les ramènerai chez vous, Clint, dès qu’ils seront décidés à me quitter.
- Oui, fit celui-ci, ils pourront récupérer leur moto et peut-être rester un peu avec nous, ça ferait plaisir à tout le monde chez moi.
- On s’attache à eux, on se demande pourquoi, remarqua Tony.
- Vous, vous attachez même un peu trop, répliqua Natasha.
- Bon, ça va avec ça, bougonna l’autre.
Sam tendit l’oreille : il fit la grimace.
- Non mais c’est pas vrai… ils remettent ça !
Clint rit.
- Perso, je suis habitué, à la maison, c’était pareil…
- Et les mômes ? Ça gênait pas ?
Clint haussa les épaules.
- Ils font l’amour… rien de choquant pour des ados, ça les amusait plutôt… et le petit, il trouve ça tout naturel.
- C’est bizarre quand même… ils ont l’esprit plus ouvert que nous.
- Que toi, surtout, constata Natasha, tu es le seul as faire des remarques, ici.
Sam se défendit.
- Excuse-moi de ne pas trouver tout naturel que Captain America fasse des parties de jambes en l’air avec son meilleur pote juste au-dessus de ma tête !
Les autres ne purent s’empêcher de rire : Sam avait toujours une façon particulière de voir les choses. Tony expliqua :
- Steven Strange a dit que cet univers a dérapé et que tout ce qui dérape se trouve autour de moi. Je suis de plus en plus d’accord avec lui. Ça dérape grave, et je dérape, moi aussi. Il va falloir que je remette ma vie d’aplomb. »

eh ben on a pas finit d'entendre parler de cette histoire!!! Pauvre Tony!!! il va en tendre des vertes et des pas murs hihi!!!

J'adore aussi la réaction de Clint, "bah quoi c'est normal il s'aiment"... alors que Sam est blasé. Il l'aurait autant été avec un couple hétéro je pense d'ailleurs... lol
Vivement la suite!!!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Petit à petit, ça avance. Un nouveau rebondissement va survenir. Un truc dont j'avais eu l'idée il y a longtemps et que je n'avais pas encore réussi à caser !

Tu me fait peur...

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 46 : Somnambule.

Quand le jet fut parti, il revint lentement à la maison. Il tendit l’oreille : les deux autres ne faisaient plus de bruit. Il monta l’escalier, écouta encore trente secondes derrière la porte puis frappa trois fois. La voix de Steve demanda : « Qu’est ce qu’il y a ?
- C’est Tony, les autres sont partis…Quand le jet fut parti, il revint lentement à la maison. Il tendit l’oreille : les
- Ok…
- Je peux vous parler ?
Il y eut un silence. Finalement, Steve répondit :
- Oui, entrez.
Stark poussa la porte. Les deux hommes étaient sous la couette jusqu’à la taille. Steve le dos dans l’oreiller tenait Buck qui l’enlaçait le profil au creux d’une épaule. Tony s’assit sur le bord du lit, il avait l’air un peu triste, il dit à l’intention de Buck.
- Ça y est, tu l’as retrouvé ton grand imbécile de Steve…
Buck sourit en décidant :
- Je ne le lâcherai plus.
Steve dévisagea le visiteur.
- Ça ne va pas ? Questionna t-il.
- Je ne sais pas, je me sens perdu…
- Vous ne nous faites pas un chagrin d’amour !?
- Peut-être un peu…
Buck rougit, Steve bougonna :
- Stark ! c’est quoi ce bordel ! Je ne vous l’avais pas confié en pensant que ça tournerait comme ça ! Je ne vous en veux pas, ni à vous, ni à lui, mais en rajoutez pas !
- Ne vous méprenez pas, je suis content que vous soyez revenu. Buck était trop malheureux, je suis vraiment content de vous voir tous les deux. Mais vous allez partir, il va me manquer… et puis, Pepper va revenir… je ne sais pas comment je vais gérer ça.
- Vous avez peur de Pepper ?!
- Elle me fait plus peur que Thanos et tous les monstres de la galaxie réunis.
- C’est pas très gentil, ça ! Reprocha Buck.
Steve confirma.
- Ouais, c’est un peu dur.
- Vous ne la connaissez pas ! Vous, vous l’avez pris pas trop mal parce que vous savez que Buck ne pensait qu’à vous… mais elle ! Elle va prendre ça comment ?! Elle sait que j’ai un béguin pour Buck, elle n’est pas idiote, on en a déjà parlé ! Je lui avais assuré que c’était parce j’étais bourré que ça avait failli déraper l’autre fois. Mais là, qu’est ce que j’ai comme défense ? Rien ! j’ai fait l’amour avec Bucky parce que j’en crevait d’envie et si c’était à recommencer, je recommencerai !
- Pas moi, bougonna Buck.
- Ça c’est ce qu’on dit, après ! Riposta Tony.
Steve se fâcha :
- Oh ! c’est pas bientôt fini, vous deux ! Vous n’allez pas vous disputer maintenant ! Stark ! Vous n’aurez pas l’occasion de recommencer ! Où alors c’est que je serais vraiment mort !
Buck le serra avec rage.
- Si tu meurs, je meurs.
- Il y tient, soupira Tony.
Steve embrassa les cheveux sombres sur son épaule.
- Ça ira, idiot…
Il se tourna de nouveau vers Stark et poursuivit :
- Bon, pour Buck, on oublie…
- Facile à dire…
Steve s’énerva :
- Stark ! Si vous tenez à ce que je vous casse la gueule, dîtes-le ! Parce que, là, je commence à me lasser !
- Je ne vous le piquerai pas, aucune chance… regardez-le !
Steve apprécia d’un sourire. Stark continua :
- Mais un béguin reste un béguin… ça passera, avec un peu temps et avec Pepper, si elle me pardonne…
- Ne lui dîtes pas, suggéra Steve.
- J’y ai pensé… c’est une mauvaise idée. Elle finira par le savoir, alors elle sera encore plus furieuse. Non, je dois être honnête, comme Buck l’a été avec vous. Même si je sais qu’avec Pepper, ça ne va pas être une partie de plaisir.
- Je peux lui parler, proposa Buck.
- Mon Dieu, non. C’est gentil, Bucky, mais on doit régler ça tous les deux, en adultes responsables…
- Je suis désolé pour tout ça, Tony… c’est ma faute…
- Non, j’ai commencé ce soir là, tu le sais…
- Je vais tout savoir ! Remarqua Steve.
- On était deux dans l’affaire, reprit Stark, il n’est pas plus coupable que moi, j’en crevais d’envie depuis longtemps…
- Stark ! s’insurgea Steve.
- Pardon…
Pour changer de sujet, il poursuivit rapidement :
- Vous allez rester ici, un peu ?
- Ça dépend de vous.
- Oh moi, tant que Pepper ne me dit pas qu’elle revient, vous pouvez rester, ça chassera mes idées noires…
- On restera quelques jours, ensuite ce serait bien si vous nous rameniez chez Clint.
- Comme vous voulez… »
Son regard s’attarda sur Buck qui tenait toujours Steve, la tête au creux de son épaule. Tony n’arrivait pas à comprendre pourquoi il lui plaisait tant, pourquoi il avait envie de le toucher, de l’avoir à lui. Il se souvenait avoir tenter de le tuer dans l’ancienne base d’HYDRA. Il l’avait sérieusement amoché… Toutefois, il n’aurait pas été jusqu’au bout, il était furieux, il avait eu ce besoin de lui cogner dessus, mais il ne l’aurait pas tué, il n’était pas un assassin, Buck n’était pas responsable de tout ça…
Il eut envie de tendre la main, de toucher les cheveux sombres. Il y renonça, à quoi bon ? Buck n’aimait que Steve, lui n’avait été qu’une dose pour oublier, il le savait. Il eut de nouveau un sourire un peu triste, il aperçut le plateau sur la table de chevet, il demanda : « Il n’a pas encore mangé…
- Non, répondit Steve, on allait s’y mettre quand vous êtes arrivé.
Tony se leva :
- Ok, fit-il, il faut que je me remue. Je vais devoir reconquérir ma Pepper et ça, c’est un sacré boulot !
Il sortit.
- A demain, vous deux ! Et faites pas trop de bruit, je dors en face !
La porte se referma. Buck poussa un gros soupir.
- Il me fait de la peine…
- Ça lui passera.
- Oui, sans doute. Il faut surtout qu’il recolle les morceaux avec Pepper.
- Il y arrivera, c’est pas la première fois que ça coince avec elle. Il y a eu déjà plusieurs dérapages.
- Avec des filles ?
- Oui.
- Mais là, ça risque d’être pire.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas… je me mets à la place d’une femme, je serais furieux…
- Tu te mets à la place d’une femme, toi ?
- Enfin j’essaie…
- Et bien, n’essaie pas. Tu n’y arriveras pas, c’est trop imprévisible, une femme. Toi, je t’aime, je peux te prévoir, te planifier, devancer tes désirs…
- Tu me connais suffisamment pour ça, surtout.
- Je te découvre, ces derniers temps. Je découvre un Bucky que je n’avais pas envisagé pendant des années. Un Bucky génial…
- Steve…
Il se serra contre lui. Ce dernier embrassa encore la tête brune.
- Il faut que tu manges...»
Steve s’endormit comme une masse. Pour lui, non plus, ces derniers jours n’avaient pas été de tout repos. Il se réveilla au petit matin, vers cinq heures, il tendit tout de suite le bras pour sentir Buck près de lui. Il se redressa vivement en trouvant la place vide. Il sortit du lit, passa dans le couloir, chercha dans les toilettes, la salle de bain. Il descendit au rez de chaussée, visita toutes les pièces. Regarda dehors, ne voyant personne, il remonta quatre à quatre les marches. Il passa dans sa chambre pour s’habiller en vitesse avant d’aller frapper à la porte de Stark : « Tony !
Après quelques secondes, la voix de celui-ci bougonna :
- Quoi ? Entrez ! qu’est ce qui se passe ?!
Steve poussa la porte.
- Tony ! Je ne sais pas où est Buck ! Il n’est plus dans la maison… Je ne le vois pas dehors !
L’autre se leva, enfila rapidement son pantalon, un tee-shirt, laça ses chaussures puis suivit Steve au rez de chaussée. Il questionna :
- Il n’est pas dehors ?
- J’en sais rien ! Je ne l’ai pas vue devant la porte.
Ils sortirent. Ils cherchèrent autour de la maison, visitèrent les dépendances. Bucky n’était nulle part. Fou d’inquiétude, Steve commençait à s’arracher les cheveux. Tony l’entraîna vers le ponton au bord du lac. Steve s’inquiéta :
- Pourquoi il aurait été là-bas, comme ça, en pleine nuit ?!
- Je ne sais pas, il est bizarre, parfois, votre copain…
Steve passa une main tremblante sur les traits angoissés de son visage. A travers l’aube grise et froide du petit matin, il tenta d’apercevoir le ponton. D’abord il ne vit rien puis, peu à peu, il distingua une forme étendue sur les planches. Tony dû la voir aussi car il remarqua :
- Ce serait pas lui, par terre…
- Mon Dieu, mais qu’est ce qu’il fout là !
Ils coururent jusqu’au ponton. Buck était étendu sur le côté, les deux bras étendus devant lui. On avait nettement l’impression qu’il était tombé là, sans raison apparente. Les deux hommes s’accroupirent près de lui. Steve tapota les joues.
- Bucky, qu’est ce que tu fous là ?
L’autre mis du temps à réagir. Il marmonna avant même d’ouvrir les yeux :
- J’ai pas pu l’attraper…
- Bucky, qu’est ce que tu racontes ?
Cette fois, il ouvrit les yeux.
- Steve…
- Bah oui… je te cherchais avec Tony !
Buck jeta un coup d’oeil à Stark, au paysage autour d’eux, il s’étonna :
- Qu’est ce que je fiche ici ?
- Ah ! Mais on ne sait pas nous ! t’es à poil, dehors ! Heureusement qu’il n’y a personne !
Comme son ami s’asseyait, l’air un peu sonné, il ôta son tee-shirt et l’enroula autour de sa taille avant de le nouer sous le nombril. Stark remarqua :
- Je l’ai déjà vu à poil !
- Oui ! Bah justement ! Bougonna Steve, vous l’avez assez vu !
Revenant à Buck, il ajouta :
- T’as mal quelque part ?
- J’ai l’impression d’être tombé d’un train…
- Il y a une raison à ça ?
- Oui, j’ai pas pu prendre ta main, je suis tombé…
- Bon sang ! Quand tu oublieras tout ça !
- Il est somnambule, constata Tony.
- Tu aurais pu tomber dans le lac, soupira Steve.
- Je marchais dans la neige après être tombé du train…
Il toucha son bras chromé.
- Il me manquait un bras… J’avais mal, je regrettais tellement de ne pas avoir pu attraper ta main… j’ai fini par tomber…
- Un vieux souvenir, sûrement. Viens, je te ramène à la maison.
- Je suis désolé, de t’avoir inquiété… toi et Tony...
- C’est pas ta faute. Il faudra fermer la porte de la chambre à clef et que je garde la clef…
Il l’aida à se lever et le ramena en le tenant contre lui. Stark suivit en remarquant :
- Je ne sais pas depuis combien de temps il est étalé là, mais il claque des dents… Steve, vous allez devoir lui mettre un fil à la patte…
- Je n’irai pas jusque là, la clef suffira.
- Faites gaffe qu’il ne passe pas par la fenêtre, avec lui, on ne sait jamais…
- Non, fit Buck, je ne pense pas que je ferai ça, si la porte est fermée, ça m’arrêtera certainement.
Ils entrèrent dans la maison. Tony tourna la clef dans la serrure, la mis dans sa poche.
- Moi, je garde celle-là, déclara t-il.
Ils remontèrent à l’étage. Buck se fourra sous la couette, Steve récupéra son tee-shirt.
- Merci, dit-il à Stark, désolé pour le réveil en fanfare.
- C’est pas grave, il va bien, c’est le principal… c’est une anguille ce type, il passe son temps à nous filer entre les doigts. Serrez-le contre vous, il a besoin qu’on le réchauffe.
Avant de refermer la porte derrière lui, il ajouta :
- Veinard…
Steve fronça les sourcils. Il alla fermer la porte à clef, glissa celle-ci sous le matelas, à sa place, puis se coucha pour prendre son compagnon dans ses bras.
- Alors, tu veux partir loin de moi ?
- Non, j’étais perdu dans la neige…
- Je ne pensais pas que tu avais repris conscience après ta chute.
- Moi non plus… c’est peut-être juste un rêve.
- Ça avait l’air réel ?
- Oui, je marchais en pleurant, je me disais que tu ne reviendrais jamais me chercher, que tu devais me croire mort. Je ne comprenais pas comment je pouvais être encore en vie. J’avais un bras en moins…
- Il faisait froid…
- Oui, j’aurais dû geler, j’ai dû résister longtemps avant de m’écrouler…
- C’est fini…
- Pourquoi je repense à tous ça, maintenant ? Pourquoi ça me rend somnambule ?
- Je ne sais pas… l’esprit humain, c’est quelque chose de compliqué. Tu as eu beaucoup d’émotions ces derniers temps. Ça se bouscule dans ta petite tête…
Il caressa les cheveux, les embrassa puis continua :
- Tu ne m’en veux pas, de t’avoir laissé, de ne pas avoir arrêté le train ?
- Non… n’importe qui serait mort, tu ne pouvais pas savoir…
- La seule chose qui me console de ne pas l’avoir fait, c’est de t’avoir là, avec moi…
- Oui, même s’il a fallu que je passe par la case « soldat de l’hiver », je suis content d’être là, avec toi.
- Tu n’as plus froid ?
- Non, je n’ai jamais froid dans tes bras.
- Tu ne disais pas ça, le jour où je t’ai jeté dans l’eau, chez Clint…
- Sadique.
- Tout de suite !
- Embrasse-moi.
- On dit « s’il vous plaît ».
- Cap, s’il te plaît, embrasse-moi.
Cette fois, Steve obtempéra longuement. Ensuite, il dit tendrement.
- C’est bon d’être avec toi.
Buck sourit, il approuva :
- C’est bon d’être avec toi, Steve. »
Le jour se levait, eux restèrent couchés. Ils se rendormirent quelques heures, blottis l’un contre l’autre.

Ohoh...
Steve commence a être jaloux et Tony deraille... je sens que Pepper n'a pas fini de galerer avec cette attirance...
Tony va nous faire une deprime...

Et encore une fois, pauvre Buck!!! Je t'avais bien dis de le laisser tranquille pourtant
Enfin... c'est comme ça que Steve apprend ce qu'il est devenu après être tombé du train...
Mais dis... ça va s'arreter un jour hein?
Je veux dire cette torture?
En tous cas

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Eh eh ! il va s'en prendre encore plein la tête ! j'aime le faire souffrir !

Holala...
Mais qu'est qu'on va faire de toi hein?
T'as raison t'es sadique...

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 47 : Logan.

Les jours qui suivirent furent calmes. Bucky et Steve qui se plaisaient en compagnie de Stark ne cherchaient pas à partir. En attendant que Pepper se décide à rentrer, Tony avait besoin de compagnie.
Un après-midi Steve et Buck étaient assis sur les marches au bout du ponton, les pieds dans l’eau. Ils ne pêchaient pas, ils faisaient juste prendre le frais à leurs orteils après une longue balade. Tony vint les rejoindre en bougonnant : « Vous voilà vous deux, je vous ai cherché partout !
- On était juste là, fit Steve.
- Vous revenez de balade et vous redisparaissez aussitôt !
- Quoi ! On vous manquait ?
- Non… j’ai cru que vous vous étiez encore enfermé dans votre chambre.
- C’est quoi cette insinuation ?
- Vous ne faites que ça !
Steve fronça les sourcil. Il bougonna :
- Vous nous faites une crise de jalousie ou quoi ?!
Stark haussa les épaules.
- N’importe quoi ! c’est vous que je cherchais, Steve.
- Tiens, ça m’étonne…
- J’ai besoin d’un homme fort pour soulever un truc dans mon atelier.
Steve se leva.
- Fallait le dire tout de suite au lieu de râler !
- Je râle parce que je vous ai vu rentrer et vous êtes repartis aussitôt.
- On était pas partis loin, on faisait trempette.
- Remettez vos chaussures et ramenez-vous, j’en ai assez d’attendre après vos super muscles !
Steve obtempéra, ébouriffa les cheveux de Buck et suivit Stark vers la maison. Buck resta seul à faire des ronds dans l’eau avec ses orteils. Une voix le fit bientôt sursauter :
- Barnes !
Il sursauta, il ne connaissait pas cette voix. Il se retourna, leva les yeux et vit un homme debout derrière lui. Il était grand, musclé, des cheveux sombres dressés bizarrement sur les côté de sa tête. Il connaissait ses traits, il connaissait cet homme. Du moins il l’avait déjà vu, il avait entendu parler de lui. Il ne parvenait pas à se souvenir où… Il n’avait pas l’air engageant, ses sourcils froncés et son air dur ne disaient rien de bon. Buck se leva pour lui faire face. L’autre était légèrement plus grand que lui et plus costaud aussi : il reprit :
- Vous êtes rarement seul, et c’est vous que je voulais voir…
Buck remarqua :
- J’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part…
- Stark et Rogers n’auraient pas hésité à me reconnaître, eux…
- Vous êtes qui ? qu’est ce que vous voulez ?
- Je m’appelle Logan, mais mon prénom ne vous dit peut-être rien…
Buck l’observait, de plus en plus inquiet, il sentait que ça allait mal tourner. L’homme continua :
- Ça, ça vous dit peut-être quelque chose ?
Il leva les mains, ferma les poings : trois griffes métalliques sortirent de ses jointures. Brusquement, Buck sut qui il était, il murmura :
- Wolverine…
- On a un compte à régler, tous les deux…
- On ne se connaît pas…
- Non, c’est vrai… mais vous m’avez privé de quelqu’un que j’aimais beaucoup…
- J’ai tué beaucoup de gens… souffla tristement Buck.
- Vous l’avouez !
- Je dois vivre avec ça…
- Vous vous souvenez d’elle ?
- Certainement…
- C’était à Noël 1954.
Buck pâlit. La jeune femme brune, le sapin, il se souvenait parfaitement. L’autre ajouta d’une voix rageuse :
- C’était ma femme !
Buck ne dit rien, il préférait se taire. C’était sa toute première mission, il avait regardé cette femme tomber, il la voyait encore. Sa pomme d’Adam roula sous la peau de son cou, il serra les poings. Logan dit encore :
- Je rêve de ce moment depuis longtemps, jusqu’alors je n’ai jamais pu vous atteindre, mais cette fois !
Il voulu frapper Buck, celui-ci leva son bras chromé pour parer le coup. Les lames d’acier entamèrent le bras métallique. Surpris, Buck recula d’un pas et failli tomber à l’eau. Logan le saisit à temps par le devant de son tee-shirt et l’empêcha de chuter. Il l’éloigna du bord, le jeta sur les planches du ponton, Buck murmura :
- Je ne voulais pas tuer tous ces gens…
- Oui, mais vous l’avez fait ! Vous avez tué la femme que j’aimais ! »
Il abattit ses griffes. Il voulu frapper à la gorge. Buck roula sur le côté, il tenta de se remettre sur ses jambes mais n’en eut pas le temps. Les lames s’enfoncèrent entre ses côtes, côté gauche. Il retint un cri de douleur et s’écroula sa main droite appuyée sur la blessure, il sentait déjà le sang couler sur ses doigts. Il attendit le coup fatal. Les doigts de Logan se refermèrent sur ses cheveux, il l’obligea à se remettre debout. Il s’apprêtait à achever sa proie, lorsqu’un bouclier fendit l’air l’atteignant en pleine face. Étourdi, Logan tomba à son tour sur le ponton. Quelques seconde après, Steve et Tony se trouvait entre lui et Buck. De nouveau sur ses jambes, Logan fulmina :
- Laissez-moi passer que je lui donne le coup de grâce !
- Pas question, fit Steve menaçant.
Logan savait qu’il n’avait aucune chance de ce côté là, il se tourna vers Tony :
- Stark ! Ce type a tué vos parents !
- C’est mon ami, Logan… fichez lui la paix !
- Comment pouvez-vous le défendre !
- J’ai voulu le tuer, moi aussi… mais il n’y est pour rien ! HYDRA l’a torturé !
- La belle excuse ! Je le tuerai !
Ce fut Steve qui répondit.
- Non, vous n’êtes pas un assassin… vous avez un cerveau, servez-vous en ! Vous même vous avez été torturé, vous avez servi de cobaye ! Alors vous savez ce qu’il en est ! Bucky n’a jamais voulu tuer tous ces gens, HYDRA s’est servi de lui ! Vous le savez ! c’est votre colère qui vous rend aveugle !
- Il a tué ma femme !
Tony corrigea :
- HYDRA l’a tuée, comme ils ont tués mes parents et bien d’autres. Pas Buck, laissez-le tranquille. Je peux vous assurez que si vous voulez vraiment l’achever, il faudra aussi nous tuer, Rogers et moi…
- Il ne mérite pas de vivre après ce qu’il a fait !
- Qui êtes-vous pour en juger ! Lança Steve, vous aussi avez fait des choses pas très nettes ! »
Logan parut ébranlé, il observa les deux hommes puis son regard glissa sur Buck qui s’était assis, une main toujours appuyées sur son côté gauche. Ses doigts étaient couverts de sang, il coulait sur son tee-shirt, sur son pantalon, sur les planches du ponton. Logan rétracta ses griffes, elles disparurent dans les jointures de ses poings. Il resta immobile devant ses deux adversaires qui ne le quittait pas des yeux. Ce fut Steve qui abandonna le premier. Il tomba à genoux près de Buck.
- Bucky, montre-moi…
Il écarta la main sanglante, la blessure était profonde, une fois de plus, Buck se vidait de son sang. Furieux, Steve vociféra en assassinant Logan du regard :
- Vous êtes bien avancé ! Vous pouvez me dire ce que ça vous a apporté !
L’autre regarda Steve, puis Tony. Il hésitait sur l’attitude à adopter. Finalement, ce fut Stark qui le bouscula en menaçant :
- S’il meure, je vous arrache les yeux !
Sur ce, il tomba à genoux près de Steve. Celui-ci faisait pression sur la plaie, il demanda :
- Stark, appelez les pompiers, dîtes qu’il perd beaucoup de sang…
Tony avait déjà son téléphone à l’oreille, il fusillait Logan du regard. Steve se retourna, sans cesser d’appuyer sur la plaie, il lança à l’intention de l’agresseur.
- A quoi ça sert de le faire souffrir davantage ! Il n’a pas assez de ses cauchemars, de ses crises d’angoisses, de somnambulisme, de cafard ! Vous êtes qui, vous, pour juger ! Vous vous en prenez à lui parce qu’il est tout ce qui reste d’HYDRA ! Mais il est juste un rescapé ! HYDRA lui a laver le cerveau pendant soixante dix ans entre deux séances de congélation ! Vous croyez qu’il ne regrette pas ce qu’on lui a fait faire !? Il se bat contre ça tous les jours ! Et vous, là, vous arrivez et croyez tout savoir ! s’il lui arrive quoi que soit, Tony vous arrache les yeux, et moi, je vous arrache la tête !
Quand il eut terminé sa tirade furieuse, Tony dit :
- Les secours arrivent, ils seront là dans dix minutes tout au plus.
Buck était très pâle, il s’accrochait à Steve, il murmura :
- Pas encore une fois…
- Ça va aller, Bucky.
- Laisse-moi mourir, Steve, j’en finirais avec tout ça !
- Ne dis pas des truc comme ça ! Je ne veux pas que tu meures, moi ! Tu penses à moi, des fois !?
- Pardon, Steve… j’aime être avec toi, je veux rester avec toi toujours…
Steve embrassa les cheveux longs.
- J’y compte bien, idiot…
Buck leva les yeux vers Logan qui n’avait toujours pas bouger.
- Ce n’est pas moi qui est tué votre femme en 1954, c’est la marionnette qu’HYDRA avait fait de moi. C’est eux qui tiraient les ficelles… je me réveille encore la nuit en la voyant tomber au pied du sapin… elle me hante, elle, les autres, tous ces meurtres sordides dont HYDRA m’a rendu coupable. Vous avez le droit de m’en vouloir, moi aussi, je m’en veux…
Logan s’agenouilla près de blessé. Steve prévint :
- Ne le touchez pas !
- Je ne savait pas… je voulais le tuer, je l’avais toujours vu comme l’assassin de ma femme…
- Et son assassin, à lui, fit Tony, qui le tuera ? Bucky Barnes est mort sous la torture plusieurs fois sans que personne ne le pleure. Il serait peut-être temps de lui foutre la paix.
Logan continua :
- Je pensais que le tuer enlèverait enfin cette douleur que je traîne depuis plus de soixante ans… c’était idiot…
- Complètement ! Confirma Tony, lui faire du mal ne changera rien a ce qu’on lui a fait faire. Ça fait juste souffrir un faux coupable… il fallait vous réveiller avant et vous en prendre à HYDRA !
Tony se leva en entendant la sirène des pompiers. Il courut à leur rencontre. Buck serrait le poignet de Steve, il avoua :
- En vrai… je ne veux pas mourir, je veux rester avec toi…
- Je sais…
- J’arrivais à oublier un peu, avec toi…
- Je sais…
Comme les pompiers arrivaient, il leur laissa la place. Logan, debout près de lui, demanda :
- A ce que j’ai cru comprendre, c’est votre ami d’enfance ?
- C’est bien plus que ça… il est ma raison de vivre…
Logan tourna la tête vers Stark. Celui-ci serra l’épaule de Steve.
- Je reste avec vous, Steve. Mais je crois qu’il faudra prendre un abonnement spécial Bucky pour l’hôpital…
Steve ne trouva pas la force de sourire, il dit tristement :
- Les galères ne finiront donc jamais pour lui…
- Ça finira, Steve, quand il n’y aura plus d’abrutis comme lui ou moi, pour vouloir se venger sur lui…
- Emmenez-moi à l’hôpital, Stark.
- On va suivre les pompiers quand ils l’auront embarqué. Venez on va chercher la voiture.
Il se tourna vers Logan.
- Vous ne partez pas trop loin. Si on le perd, vous aurez des comptes à nous rendre !
- Ne dîtes pas ça, supplia Steve, je vous en prie, Tony, ne dîtes pas ça…
Tony l’entraîna.
- Ça va aller, Steve. Il en a vu d’autres… juste une petite balade en plus à l’hôpital.
Ils s’éloignèrent. Les pompiers chargeaient la civière dans l’ambulance. Logan regarda les portes se refermer, le camionnette s’éloigner puis son regard tomba sur la tache de sang sur les planches du ponton. Il ne ressentait aucun contentement. Au contraire, il regrettait, il avait frapper aveuglé par une rancune vieille de soixante ans. Il ne savait plus ce qu’il devait penser, il restait là, stupide, près de la flaque de sang qui coulait entre les lattes…

Mais mais... c'est pas possible!!! il aura jamais la paix Bucky!!!
Il faire quelque chose hein? déjà il va s'en sortir et puis tout va s'atrranger et il va être heureu!!! hein!!!
Tu vas nous arranger ça bien et plus vite que ça! aller au boulot! non mais!!
En plus serieux, il va finir par être heureux hein? dis?

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

hé hé !

espèce de vilaine!!!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 48 : O négatif.

Une fois de plus, Buck reposait dans un lit d’hôpital. Il était inconscient après de longues heures sur la table d’opération. Il avait de nouveau perdu beaucoup de sang, à croire qu’il en prenait une habitude. Il était pâle, les cheveux emmêlés, les paupières closent sur ses beaux yeux bleus. Près de lui, à droite, Steve lui tenait la main. A sa gauche, Tony venait de s’asseoir après avoir longtemps tourné en rond. Il s’agita un moment sur sa chaise puis se pencha vers le visage endormi : « Il faut te réveiller la belle au bois dormant…
Steve bougonna.
- Fichez-lui la paix.
- Oh ça va ! c’est vous le prince, on le sait !
- Il lui faudrait une transfusion. Pour ne pas changer, ils manquent de O négatif…
- Ils en ont commandé, ça arrive…
On poussa la porte, une voix proposa :
- Je peux leur en donner, moi…
Steve leva la tête, Tony se retourna. Logan était là. Stark bougonna :
- Qu’est ce que vous foutez là, vous ! Vous en avez déjà assez fait !
Steve demanda :
- Vous êtes O négatif ?
- Oui.
- Et vous écoutez aux portes ! Râla Tony.
- Elle était entrouverte, je vous ai entendu.
Steve reprit :
- Après avoir voulu le tuer, vous lui donneriez du sang ?
- Oui, s’il en a besoin.
Stark répliqua :
- Évidemment qu’il en a besoin ! À cause de vous, il en a perdu plus d’un litre et il a un poumon perforé !
Steve s’était levé.
- Il leur faudra plusieurs heures pour en importer d’un autre hôpital…
- Alors, je peux aider ? Dit encore Logan.
- Il n’y a pas de risque à lui donner votre sang ?
- Non, une analyse rapide montrera que c’est sans danger.
Steve le prit par le bras pour l’entraîner vers le couloir :
- Venez, on va chercher du monde…
Tony les regarda disparaître avant de se pencher de nouveau vers Buck.
- Alors ma petite belle au bois dormant, on a trouvé du sang pour toi, du bon sang d’abruti… enfin, c’est mieux que rien... »
Il caressa la chevelure brune, tourna la tête pour regarder autour de lui puis, après une brève hésitation, embrassa les lèvres immobiles. Le beau visage resta de marbre, pâle comme une statue. Il soupira, se redressa et bougonna : « Et non, ce n’est pas moi, le prince charmant… dors, Aurore, il revient... »
Le soir, la poche de sang prélevée sur Logan se vidait tout doucement. Celui-ci, du coup, était resté là. Assis dans l’angle le plus sombre de la chambre, il attendait. Steve tenait la main droite, immobile et soucieux, Stark tournait en rond dans la pièce. Parfois, il venait s’asseoir, s’agitait sur sa chaise, puis reprenait son incessant manège qui finissait par agacer Steve. Il bougonna :
- Stark ! Arrêtez de vous agiter !
- Je ne peux pas !
- Alors rentrez chez vous !
- Non, je ne le laisserais pas.
Steve haussa les épaules. Stark s’assit, tapota le bras chromé de Buck :
- Allez, p’tite tête, réveille-toi…
Steve lui jeta un coup d’oeil furieux.
- Vous n’êtes pas obligé de le tripoter.
- Je ne le tripote pas ! Steve ! Vous m’agacer à rester stoïque !
- Je ne suis pas stoïque, je me contiens. Vous devriez apprendre à maîtriser vos émotions, Stark.
- Je ne sais pas faire…
Steve serra doucement les doigts de son ami entre les siens. Il se pencha vers lui et souffla, tout près du visage sans connaissance.
- Je suis là, Buck, ça va aller…
Tony se leva brutalement.
- Il devait se réveiller rapidement ! Il est toujours dans le cirage !
- Laissez-lui du temps, Stark, vous êtes chiant ! Vous croyez que je ne m’inquiète pas ! Il a besoin de calme, arrêtez de vous agiter !
Stark se rassit en bougonnant. Dans son coin, Logan les observait, assez perplexe. Il finit par demander :
- C’est quoi votre problème à tous les deux ?
Les deux autres se tournèrent vers lui, surpris.
- Quoi ?! Fit Stark.
- Vous faites ménage à trois ?
Steve fulmina.
- Ça va pas, non !
Stark s’indigna.
- De quoi vous vous mêlez, vous, d’abord ! Vous donnez des coups de griffes sans réfléchir et après vous faites des insinuations salasses ! Bucky est avec Steve ! Ça n’empêche que j’ai le droit de l’apprécier ! Buck, c’est comme mon petit frère…
Steve fit une moue bizarre. Stark enragea :
- Ça va, vous, en rajoutez pas ! y’a déjà assez des allégations de l’autre pervers !
Logan s’excusa :
- Je trouvais la situation amusante, ne le prenez pas si mal… Il va se réveiller, Rogers a raison, arrêtez de vous agiter, même inconscient, il peut ressentir le stress autour de lui.
- Oh ! Lança Tony, ne me faites pas la leçon, si on est ici, c’est à cause vous ! Avant de tenter de tuer les gens, on essaie d’en apprendre un peu sur eux…
- Stark, constata Steve, il y a trois ans, vous ne lui avez pas demandé son CV pour tenter de l’occire ! Pourtant, je vous ai répété plusieurs fois qu’il n’était pas responsable.
Tony tapa du pied.
- Merde ! Je venais de le voir sur écran tuer mes parents… j’ai pas pu gérer. Et puis vous l’avez dit tout à l’heure, je n’ai jamais réussi à gérer mes sentiments.
Logan reprit la parole.
- Il est un peu vieux pour être votre petit frère, non ?
- Sur le papier, oui. Mais regardez-le, vous trouvez qu’il fait cent un ans ?!
- Non, trente-cinq, tout au plus…
- Alors, j’ai le droit de le considérer comme mon petit frère.
- Oui, vu comme ça…
Steve se pencha vers son compagnon inconscient. Il murmura :
- A quoi tu peux bien rêver…
Il caressa une joue, une mèche de cheveux qu’il écarta du front. Stark plaisanta :
- Il rêve de vous, imbécile… vous êtes sa tasse de thé favorite depuis qu’il a dix ans !
- Oui, Tony, c’est vrai… il est mignon…
- Il dort beaucoup trop bien à mon goût…
- Il va se réveiller, il vient de serrer ma main.
Tony resta immobile à contempler le visage qui avait repris quelques couleurs. Il fit remarquer à Steve :
- Embrassez-le… je veux voir si ça marche, comme dans les histoires…
- Vous êtes bête…
Néanmoins, il quitta sa chaise, s’assit sur le bord du lit. Il caressa tendrement les traits du visage, Buck remua les lèvres. Steve y posa doucement les siennes puis remarqua en le voyant ouvrir les yeux :
- Alors, la belle au bois dormant, on se réveille ?
Le regard de Buck quitta Steve pour faire le tour de la pièce avant de revenir sur lui.
- Steve…
Stark soupira.
- Et voilà… c’est reparti…
Les yeux de Buck ne quittait plus Steve : il aurait vu le créateur universel en personne que la prunelle de ses yeux n’aurait pas brillé davantage.
- Tu te sens comment ? Demanda Steve.
- Comme quelqu’un qui a trois trous dans l’abdomen…
Steve, lui non plus, ne le quittait pas des yeux :
- Tu en as vu d’autres…
- Oui…
Logan admit en jetant un coup d’oeil à Stark.
- Oui, vous êtes sur la touche, c’est certain.
- Ah ah ! c’est malin ! Je vous l’avais dit que c’était lui le prince charmant ! La preuve, ça a marché ! Un baiser et hop ! Le voilà réveillé ! Steve, vous ne pouviez pas le faire avant !
Il se leva en poursuivant :
- Je rentre à la maison, j’ai faim et j’ai envie de dormir…
Il montra sa chaise à Logan.
- Tenez, vous, venez vous asseoir là et observer le monstre que vous vouliez buter. Vous comprendrez vite que vous étiez à côté de la plaque.
Il ébouriffa les cheveux de Buck et dit encore avant de sortir.
- Pas de bêtises avec le prince charmant, on fait pas ça à l’hôpital… et, au fait, le grand taré qui a voulu te tuer, il t’a donné son sang…
La porte se referma sur lui. Buck regarda la poche de sang au-dessus de lui, se tourna vers Logan et questionna :
- C’est vrai ?
- Puisque je suis O négatif et qu’ils en manquaient, je me suis proposé…
- Merci, vous n’étiez pas obligé… après ce que j’ai fait…
- Non… c’est bon, j’ai retenu la leçon, HYDRA a tué ma femme. Je dois arrêter de me voiler la face, vous tuer ne changera rien. J’avais besoin de m’acharner sur quelqu’un… mais il n’y a plus de vrai coupables, il n’y a plus qu’une victime de plus… je suis désolé...
Buck sourit.
- Quelques jours à l’hôpital de plus ou de moins, je ne suis plus à ça près…
Il posa de nouveau ses yeux sur Steve.
- Tant que tu restes avec moi…
- Je reste. Quand tu iras mieux, on ira passer quelques jours chez Clint, tu reprendra des forces, puis on ira à la base et à Brooklyn si on trouve un appartement…
Buck ferma les yeux, il était visiblement encore dans le cirage. Steve caressa doucement les joues.
- Dors…
Logan se leva.
- Je vous laisse…
Il tendit la main à Steve.
- Si vous tenez toujours à m’arracher la tête, je suis votre homme.
Steve lui serra la main.
- Non, ça ira, le docteur a dit qu’il s’en remettra, vous lui avez donné votre sang… C’est bon, gardez-la sur vos épaules.
- Merci, j’en ai encore besoin.
Il ouvrit la porte et ajouta avant de sortir.
- Avec vous, il est entre de bonnes mains, bonsoir… »
Le regard de Steve revint vers le visage endormi. Il reprit la main, l’amena à ses lèvres pour l’embrasser. Il allait passer la nuit là, encore une fois.