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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 27 Mai 2019 11:52 
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c'est clair!!! :lol: :lol:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 27 Mai 2019 15:31 
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Chapitre 17 : j'aime ça... (c'est le titre :lol: ) scène d'amour...

Quand Steve rangea la voiture au garage, Buck dormait. Il resta un long moment à le regarder : il le trouvait tellement mignon. Ça l’ennuyait de le réveiller, toutefois, il ne pouvait pas le laisser dormir dans la voiture. Il se pencha au dessus du frein à main pour respirer les cheveux qui caressait la nuque… purée, il avait envie de lui faire l’amour… Cela le fit sourire : il se demandait à quoi cela tenait. Était-ce son odeur, sa peau, sa bouche entrouverte, sa sensibilité à fleur de peau ? Il lui faisait un effet terrible…
Il posa ses lèvres sur une joue, elle était un peu râpeuse… Sans se réveiller tout à fait, Buck balbutia : « Steve… tu fais quoi ?
- Je t’embrasse…
- Je dormais…
- Dans la voiture.
Buck sursauta. Il regarda autour de lui puis son regard s’arrêta sur Steve :
- Je me croyais dans mon lit, à l’hôpital…
- Non, fit Steve, tu ne retourneras pas dans ce lit là. Tu vas venir avec moi, dans mon lit.
Il tourna complètement le profil vers lui pour l’embrasser à pleine bouche puis ajouta :
- Ça te dit ?
Buck mordilla les lèvres qui frôlaient encore les siennes. Il ouvrit la portière en répondant :
- Oui, ça me dit beaucoup !
Il dû se redresser trop brusquement, la tête lui tourna, il s’appuya contre la voiture. Steve le rejoignit :
- Ça va ?
- Je ne m’écroulerai pas, promis.
- Tu veux que je te porte ?
- Arrête tes conneries ! Je peux marcher !
- Il y a personne ! Viens !
Il voulut l’attraper l’autre se défendit. Ils chahutèrent en riant, Steve maîtrisa facilement son compagnon contre la voiture. Celui-ci bougonna :
- C’est pas juste ! Je tiens à peine debout !
- Eh ! Fit Steve, justement ! »
Il le souleva dans ses bras, très content de lui. Buck abandonna la lutte, elle était par trop inégale…
Steve monta sans problème les deux étages avec son fardeau. Il le posa sur le lit et se déshabilla rapidement. Buck se débarrassa de son blouson puis resta allongé sur le lit à regarder son compagnon ôter ses vêtements. Quand il fut entièrement nu, il vint s’asseoir sur le lit, Buck sourit en remarquant : « Tu es beau…
Steve l’obligea à enlever chemise et tee-shirt.
- Tu n’es pas mal non plus, mon Bucky…
Il couvrit le torse de baisers, de caresses, puis tira sur le pantalon et le boxer. Il embrassa la peau sensible de l’intérieur des cuisses puis remonta un peu afin de s’attarder sur la virilité ravie de son compagnon. Ce fut Buck qui lui tira les cheveux pour le faire arrêter. Steve ramena son visage auprès du sien et demanda :
- T’aime pas ?
- Oh oui, beaucoup… mais…
- Mais quoi ?
- Je ne sais pas…
Steve prit le visage entre ses mains, lui mordit les joues et grommela :
- Je déteste quand tu dis ça !
Buck sourit doucement posa plusieurs fois ses lèvres sur les siennes puis avoua, un peu hésitant :
- Je voudrais qu’on fasse comme hier…
Steve enferma les mains de son ami dans les siennes pour les immobiliser de chaque côté du visage qui le couvait d’un regard appuyé. Il décida de le taquiner :
- Hier ? qu’est ce qu’on a fait hier ?
- Steve…
Sans lâcher les doigts qu’il serrait, celui-ci le tenait étroitement sous lui. Buck se laissait faire, appréciant les petits coup de dents qui jouaient avec son cou et son visage. Steve s’amusa de longues minutes laissant le désir de son compagnon en suspens. Il lâcha un instant les mains pour descendre ses lèvres sur la poitrine, le nombril. Buck, immobile, attendit qu’il vienne les reprendre, il était sur un petit nuage. Il savait que Steve allait faire très exactement ce qu’il voulait. Ce dernier revint à sa hauteur, il reprit les mains, l’immobilisa sous lui et le fixa dans les yeux en disant :
- Tu me plais…
Buck frissonna. Steve dit encore :
- Tu veux ?
- Oui…
- Oh, Bucky…
Ils échangèrent un long baiser, puis Steve demanda doucement :
- Tourne-toi…
Buck roula sur le ventre, Steve coinça de nouveau les mains dans les siennes. Il se colla au dos, aux fesses de son ami, fourra son nez sous une oreille, dans ses cheveux chauds. Buck se prêta à l’intimité de l’étreinte. Steve le sentit se tendre, se crisper un peu. Il serra les doigts qu’il tenait et murmura dans l’oreille :
- Ça va ?
- Oui…
Steve embrassa l’oreille, prit son temps, profitant du bonheur de l’instant. Il appréciait chaque ondulation du corps aimé, chaque soupir, chaque frisson. Il se perdit plus loin, Buck gémit plus fort, Steve sentait qu’il lui faisait du bien, c’était délicieusement enivrant. Sentir son compagnon vibrer contre lui multipliait son plaisir à l’infini. Il aimait le sentir à lui, presque à sa merci. Il lui souffla à l’oreille :
- Bucky, je t’adore…
Celui-ci frissonna, répéta son prénom plusieurs fois. Steve eut l’impression que ses oreilles bourdonnaient, il perdit un peu pied, se fit un peu plus pressant. Il glissa une main sous les hanches de son ami qui se prêta en gémissant. Il le sentit s’extasier contre lui, Steve se délecta des muscles qui se contractèrent contre sa peau. Il explosa à son tour faisant encore soupirer son compagnon de longs et fabuleux instants. Il le garda dans ses bras longtemps. Buck tremblait, réjoui jusqu’à la plante des pieds. Ils étaient bien, merveilleusement bien…
Steve finit par s’éloigner un peu. Allongé sur le côté, il continua, cependant, à observer le dos de son ami qui ne bougeait pas. Il caressa tendrement les cheveux en chuchotant :
- A quoi tu penses ?
Sans bouger, l’autre répondit :
- Je ne sais pas, à rien…
- Je ne te crois pas, personne ne pense à rien, et surtout pas toi.
- Je pense que j’aime ça…
- Ça ? Interrogea Steve.
- Ce que tu viens de me faire.
Steve sourit, flatté. Il caressa une épaule puis revint dans les cheveux avant de remarquer :
- Mieux vaut que ce soit comme ça…
- Ça ne te dit pas à toi ?
- Pas vraiment…
Buck eut un petit rire en ironisant :
- Comme si je ne m’en doutait pas…
- Ça te déçoit ?
- Non, je te connais trop pour ça… Tu as un caractère dominant, même quand on était gamin, c’était moi qui devait plier…
- Je suis bien avec toi… j’aime que ça te plaise… ça me rend dingue…
- J’ai remarqué… A quoi bon me débattre…
Steve se rapprocha pour embrasser une épaule, il reprit :
- C’est à ça que tu pensais, alors ?
- Oui.
- Tu te fais des reproches parce que tu aimes ça ?
- Des reproches ? Non, j’ai bien d’autres choses à me reprocher pour ajouter ça à ma liste…
- Tu pensais quoi alors ?
- Je pensais que j’avais envie de faire ça avec toi depuis longtemps…
- Si longtemps que ça ?
- Oui, à quinze ans, déjà…
Steve posa son menton sur l’épaule.
- Tu veux m’en parler ?
- Y’a pas grand chose à en dire… Je me faisais des films… Ça finissait toujours comme ça, ça me faisait beaucoup d’effet... j’avais tellement honte…
- Je me demande bien ce que tu me trouvais…
- J’aimais être dans tes bras… ça n’a pas changé…
- Je comprends mieux, maintenant, pourquoi avec les filles ce n’était pas toujours ça.
- Comme tu dis… J’étais loin d’être toujours au top…
Steve s’amusa en remarquant :
- Elles étaient quand même folles de toi !
Buck se défendit :
- Je n’étais pas nul à chaque fois, quand même !
Steve rit.
- Je suis sûr que tu étais même très bien, parfois !
- Oui, quand j’arrivais à ne pas me prendre trop la tête avec toi...
- Ça t’arrivait, ça ?
Buck se tourna sur le côté pour le regarder :
- Avec un ou deux verres de whisky, j’y arrivais mieux…
- C’est pas bien, ça…
- Je savais m’arrêter, pour rien au monde, je n’aurais voulu devenir comme mon père.
- Je sais, Bucky…
Il remonta la couette sur eux et attira Buck contre lui avant de continuer :
- Quand tu avais bu quelques verres, tu disais des conneries…
- Comme ce fameux soir…
- Pas à ce point là… mais tu as passé les trois verres ce soir là. Tu me disais toujours pas plus trois, après, je pars en vrille… C’était vrai. Déjà, après deux ou trois verres tu commençais à t’accrocher à mon épaule, ça m’amusait…
- Ça t’amusait ?
- Oui, c’était pas méchant. J’étais ton pote, t’étais le mien, je ne voyais pas plus loin…
- J’aurais dû me douter, ce soir là, que je ça déraperait… j’étais malheureux…
- Ça n’a plus d’importance… Je suis content que ça se soit passé comme ça. Je te ferais l’amour autant de fois que tu voudras.
- Présomptueux…
- Non, je recommence tout de suite si tu veux ?
Buck rit :
- Non, laisse-moi le temps de me remettre…
- Tu tremblais tellement… Par moment, je ne savais plus si ça je te faisais du bien ou du mal…
- Je ne savais plus trop moi-même…
- Ah ?…
Buck s’amusa de l’air incrédule de son compagnon, il s’empressa de le rassurer :
- Après un bref instant de flottement, tu dois bien te rendre compte que ça devient fichtrement agréable ?!
- Oui, il me semble bien en tout cas… Et puis, tu n’aurais pas demandé à recommencer aujourd’hui si ça avait été si horrible, hier !
- Hier, c’était très bien aussi…
Steve ne put réprimer un mouvement de contentement. Buck ajouta :
- Arrête ! Tu vas prendre la grosse tête !
Steve éclata de rire.
- Non, y’a pas de risque, je suis juste content de pouvoir enfin faire quelque chose pour toi… En plus, c’est bigrement agréable, alors, autant en profiter…
Il y eut un court silence puis Buck dit encore :
- Tu sais, ce soir là, avec Tony…
- Oui, le fameux soir…
- Si je n’étais pas retombé sur terre…
Steve avait compris, il devina :
- C’est de ça que t’avais envie ?
- Oui… je ne sais pas si lui serait allé jusqu’au bout, mais moi, je me le serais reproché toute ma vie… ça, ce n’est que pour toi…
Steve se sentit ivre de puissance, pourtant, il évita cette fois de le montrer. Il se contenta de serrer Bucky avec force en déclarant :
- Ce n’était pas ta faute, c’est moi, le pauvre type qui est allé s’enfermer dans la salle de bain ! Si je t’avais fait l’amour, ce soir là, rien de tout ça ne serrait arrivé…
Il éteignit la lumière, déposa un baiser sur le front.
- Dors, ne t’inquiète plus pour tous ça…
- Bonne nuit, Steve.
- Bonne nuit, Bucky. »
Il faisait déjà bien chaud sous la couette. Ils s’endormirent, comblés…


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 27 Mai 2019 19:03 
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Je n'ai pas encore lu le chapitre 17 mais il y a une faute dans le chapitre 16 : tu parles à un moment d'une Sarah alors que les deux amies de May s'appellent Molly et Tania. :?


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 27 Mai 2019 19:37 
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J'adore!!! comme d'hab!!!
C'est tout mignon, tout tendre tout namoureux!!! c'est vraiment une super scène d'amour comme tu dis (et pas de sexe même si il y en a).
Franchement bravo!!!

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 27 Mai 2019 20:12 
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cybelia a écrit:
Je n'ai pas encore lu le chapitre 17 mais il y a une faute dans le chapitre 16 : tu parles à un moment d'une Sarah alors que les deux amies de May s'appellent Molly et Tania. :?

Merci de me le faire remarquer. J'ai changé Sarah en Tania parce que je me suis aperçue que Sarah Molly ça faisait moche. J'ai oublié un Sarah !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 28 Mai 2019 16:10 
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Chapitre 17 : Visite de Stark.

Quand il se réveilla le lendemain, Buck était seul. Près de lui, le lit était encore tiède. Il se roula à la place de Steve, enfonçant son visage dans l’oreiller. Il resta là, un moment, s’enivrant dans son odeur. Puis le silence lui parut oppressant. Steve n’était pas dans la salle de bain, Buck avait l’ouïe fine, il l’entendrait. Il hésita à se lever, regarda l’heure : il était à peine sept heures à quoi bon sortir du lit si tôt ? Steve allait revenir. Il resta sur cette idée… si un jour tout ça s’arrêtait… son cœur se serra. Il ne vivrait pas sans Steve. Il trouverait un moyen d’en finir : il ne se raterait pas cette fois. Toutes les horreurs qu’il avait faites ne le hanteraient plus. Sans Steve, à quoi bon supporter tout ça… Il fallait encore qu’il y repense, le poids sur sa poitrine revint. Il respira à fond afin de tenter de desserrer l’étau qui pesait sur lui chaque fois qu’il revenait vers ses démons. Il se souvint d’une salle à manger, d’une famille autour d’une table… Les parents, trois enfants encore jeune. Il fallait faire parler le père, il avait pointé son arme sur le plus jeunes des garçons. Il entendait les hurlements, les supplications. Il n’avait pas tiré, pas là, le père avait tout déballé, espérant qu’on laisserait sa famille tranquille. Mais l’ordre après ça avait été simple : « Tue-les tous » Il avait obéit, tiré… Après un bref instant de panique, ils étaient tous tombés, l’un après l’autre, fauchés par les rafales rapides de son arme. Il y avait du sang partout…
Buck fit un bond du lit. Il se sentait mal. Pourquoi avait-il fallu qu’il pense à ça ?! Il en avait rêvé, les bras de Steve lui avaient permis de se rendormir. Maintenant le rêve lui revenait en pleine face, horrible, trop réel. Il déverrouilla la fenêtre et l’ouvrit en grand. La pluie avait cessé, la température avait chuté, le froid vif envahit la pièce. Il s’appuya sur le rebord, regarda l’herbe en dessous. Il ne voulait pas que Steve le trouve dans cet état, pas encore… Il tenta de reprendre son souffle mais la douleur lui arrachait la poitrine. Il se détestait d’avoir pensé à ça… Il se détestait aussi de l’avoir fait…
Steve portait juste un boxer, il ne craignait pas d’être surpris, la base était fermée pour le 25 décembre. Il prépara un plateau pour le petit-déjeuner : lait, chocolat, céréales, confiture, pain, jus d’orange : le petit-déjeuner préféré de Buck. Il ajouta une banane puis embarqua le plateau dans l’escalier. Ses pieds nus ne firent pas de bruit dans le couloir, tenant le plateau d’une main, il ouvrit doucement la porte. Il faisait froid dans la chambre, son ami était debout devant la fenêtre ouverte. Il posa rapidement le plateau sur le lit avant de le rejoindre. Il referma rapidement la vitre, la verrouilla puis attirant son compagnon contre lui, il demanda : « Qu’est ce que tu fous ? Tu veux attraper la crève ?!
- J’espérais que l’air m’aiderait à respirer…
- Non, le froid ne t’aidera pas…
Il l’entraîna jusqu’au lit, ils se fourrèrent de nouveau sous la couette. Steve posa le plateau sur le sol afin d’éviter de tout renverser puis reprit son ami dans ses bras en remarquant :
- Tu es glacé, ça fait combien de temps que t’es là à regarder dehors ?
- Pas longtemps…
- Peut-être mais je te rappelle que t’es tout nu… Dehors, la température est négative.
- Il ne faisait pas si froid, hier…
- Non, ça a chuté brusquement… on est en hiver.
- J’ai pensé… j’aurais pas dû…
Steve sourit.
- Je ne te reproche pas de penser… Mais pense à des choses agréables…
- J’y arrive pas toujours…
- Tu veux me raconter ?
- Ça ne varie pas beaucoup. Cette fois, c’était toute une famille, le père, la mère, les trois enfants… Je les ai tous tués… tous…
Steve le sentait trembler, les nerfs à fleur de peau. Il préféra ne rien dire. A quoi bon… c’était tellement abominable qu’aucune parole ne semblait la bienvenue. Il se contenta de le serrer contre lui, de le bercer comme un gosse. Ça pouvait paraître idiot, mais c’était la seule chose à faire…
Après de longues minutes, il demanda quand même :
- Si ça passe pas, tu prends un calmant… Tu sera KO un moment mais tant pis…
- Ça va… Il faut que ça aille, je ne vais pas me droguer à chaque fois…
- Je suis d’accord, malheureusement tu ne me laisses pas toujours le choix.
- Je vais y arriver… pour être avec toi, j’y arriverai.
Steve embrassa le front qui s’appuyait près de son visage. Ses doigts caressèrent doucement le dos qui se réchauffait. Il lui laissa encore un peu de temps pour retrouver son calme puis reprit :
- J’ai un cadeau pour toi…
- Tu ne crois pas que tu m’en as fait suffisamment ?
- Non, c’est Noël, j’ai un cadeau.
- Je suis gâté…
- Oui… ça va maintenant ? Je peux te le donner ?
- Oui, ça ira…
Steve sauta hors du lit, ouvrit la penderie et sortit le cadeau promis qu’il posa devant son compagnon en reprenant place près de lui.
- Tiens, dit-il, ouvre !
Buck tata d’abord le paquet plutôt mou puis arracha le papier sans faire de détail. Il sourit largement en dépliant le blouson bleu à la doublure orange.
- Il est beau…
Steve était content, il le regarda l’enfiler sur son torse nu et constata :
- Il va avec tes yeux…
Buck rit, admira les finitions du vêtement et dit encore :
- Je n’ai jamais rien porté d’aussi beau…
Steve saisit à deux mains le col du blouson pour l’attirer vers lui en décrétant :
- Ça me donne envie de te faire l’amour…
Buck le repoussa doucement.
- Attend un peu…
Puis il eut un petit air triste en ajoutant :
- C’est le plus beau cadeau que j’ai jamais reçu de toute ma vie… mais moi, je n’ai rien à t’offrir…
Steve, têtu, l’attira de nouveau vers lui en disant :
- Oh oui, tu as quelque choses à m’offrir…
Buck, cette fois, se laissa embrasser. Il finit quand même par le repousser un peu en constatant :
- Tu ne veux pas manger avant ?
- Non, ça peut attendre, c’est froid…
Buck plaisanta :
- Tu n’es pas froid, toi…
- Non, je suis chaud-bouillant, je veux mon cadeau de Noël…
Il l’obligea à enlever le blouson pour avoir sa peau nue sous ses lèvres et ses doigts. Buck ferma les yeux, il n’avait plus de poids sur la poitrine, ça s’était envolé, chassé par l’amour que Steve lui donnait. Il s’excusa encore :
- J’aurais quand même aimé te faire un vrai cadeau…
Steve l’emprisonna entre ses bras et ses jambes, le dévora de baisers et assura avec conviction :
- Tu es le plus beau cadeau qu’on puisse me faire, Bucky… je t’aime… ton sourire, ton bonheur, ton plaisir, tu ne pourras jamais rien m’offrir de plus beau…
Il embrassa une joue qui prit un goût salé. Il releva la tête, le regarda, et reprocha tendrement :
- Pleure pas, idiot !
Buck essuya rapidement sa joue en se défendant :
- Je ne pleure pas, je suis content…
- J’aime mieux ça... » Ils se couvrirent de baisers, de caresses, se serrèrent à s’étouffer… Ils firent l’amour… La base déserte, silencieuse, les préservait comme un cocon paisible et chaud…
Trois jours après Noël Stark revint faire un tour à la base, il devait reconnaître que les deux autres lui manquaient, Buck en particulier. C’était un vendredi matin, il était environ onze heures. Il entra en sifflotant dans la cuisine. Là, il trouva de la vaisselle non lavée, des cartons de pizza, des boites de hamburger, des tasses abandonnées sur la table. Il fronça les sourcils, il semblait régner un certain laissé-aller. Il passa dans la grande salle. Au pied de l’escalier, il trouva une chemise, il reconnut celle de Buck. Il monta quelques marches découvrit un tee-shirt (à Steve). Dans le couloir, il ramassa deux boxers. Il les prit du bout des doigts, puis, arrivé devant la porte de la chambre de Steve où les habits abandonnés menaient, il y colla l’oreille pour écouter. Le silence était complet, il poussa doucement la porte. Dans la chambre, les deux hommes dormaient. Buck étalé sur le ventre, Steve à moitié couché sur lui. La couette couvrait tout juste le bas du corps de ce dernier dont le haut des fesses musclés apparaissaient légèrement. Tony était ravi de les surprendre ainsi, ils allaient râler mais il s’en fichait. Après tout, c’était grâce à lui s’ils en étaient là. Il s’approcha de la fenêtre pour ouvrir le store. Le soleil de décembre entra la pièce. Les deux hommes sursautèrent. Le premier geste de Steve fut de s’asseoir et de remonter la couette sur eux. Buck s’assit près de lui, ils avaient tous les deux l’air ahuri, les cheveux dans tous les sens. Sans se démonter, Tony remarqua en ouvrant la fenêtre : « Ça pue là-dedans ! Depuis combien de temps êtes-vous enfermés ici !
Furieux, Steve s’écria :
- Faut pas vous gêner ! Vous auriez pu frapper !
L’autre mentit effrontément :
- Mais j’ai frappé ! Vous n’avez pas répondu !
Buck remarqua :
- Si vous aviez frappé, on aurait entendu…
- Faut croire que vous dormiez trop bien.
- Fermez cette fenêtre ! Bougonna Steve.
- Deux minutes… faut aérer de temps en temps, on vous a pas appris ça ?
- Merde, fit Steve.
Tony rit. Comme il avait encore leurs vêtements dans les mains, il les leur jeta à la figure en ajoutant :
- Ah, tiens ! j’ai ça ! c’est à vous… c’est tout ce que vous portez quand vous vous promenez dans la base, très chic comme tenue…
- Il y a personne… souffla Buck comme une excuse.
- C’est sûr, mais vous pourriez éviter de les abandonner derrières vous. Imaginez que Wanda ait décidé de rentrer plus tôt, elle en aurait fait un tête !
Steve haussa les épaules.
- On les avait oubliés…
Stark ferma la fenêtre puis vint s’asseoir au pied du lit. Son regard fit le tour de la chambre. Des vêtements traînaient un peu partout, l’ours en peluche était arrivé sur la table de chevet, le blouson neuf de Bucky était posé sur le dossier d’une chaise. En le voyant, Tony demanda à Steve :
- Son cadeau lui a plu ?
- Oui, je crois…
- Il est superbe, assura Buck.
Stark l’observa. Il avait des couleurs, les joues moins creuses. Tony laissa errer son regard sur les épaules dorées, les muscles des bras. Ses yeux s’attardèrent sur la cicatrice sous l’épaule droite, il demanda :
- Ça va, toi ?
Buck lui sourit gentiment :
- Oui, Tony, je vais bien.
Le regard de celui-ci devait trop s’égarer sur son compagnon car Steve bougonna :
- Stark ! On peut savoir ce que vous fichez ici ?!
Tony se secoua et s’empressa de regarder ailleurs. Il ramassa un tee-shirt et le jeta sur Buck en décrétant :
- Mets ça, s’il te plaît !
L’autre obtempéra rapidement. Steve ramassa son propre tee-shirt afin de l’enfiler lui aussi. Curieusement, sa nudité à lui ne dérangeait pas Stark. Toutefois, il ne s’en vanta pas. Il répondit à la question que Steve avait posée un peu plus tôt :
- J’ai un truc à vous dire… il faut que j’en parle à quelqu’un…
- Ah ? Fit Steve vaguement inquiet.
- Oh, c’est rien de grave, s’empressa de dire Tony, c’est même censé être une bonne nouvelle… enfin, je ne sais pas…
Buck questionna :
- Qu’est ce qui se passe ?
L’autre se décida à parler :
- Pepper à fait sa première échographie…
Buck s’étonna.
- Elle est enceinte ?
- Vous ne lui avez pas dit ? Fit Stark pour Steve.
- Non, vous m’avez dit de garder ça pour moi… et puis, j’y pensais plus…
Stark marmonna :
- Ouais… je m’imagine très bien à quoi vous pensiez ces derniers jours…
Les deux autres échangèrent un sourire complice. Steve s’enquit ensuite :
- Et alors ? Tout va bien ?
- Oui… Seulement…
- Seulement quoi ? Questionnèrent les deux autres en même temps.
- Y’en a deux…
- Ouah ! Fit Steve, c’est génial !
Stark avait l’air moins enthousiaste.
- Ça fiche la trouille… avoua t-il, deux d’un coup… Pepper ne veut pas qu’on le dise tout de suite, vous êtes les seuls à être au courant…
- On le gardera pour nous, assura Steve, elle est enceinte de combien ?
- Quatorze semaines… Il y a un garçon et peut-être une fille…
Buck souriait largement, il était content pour Tony et avait du mal à comprendre ce qui l’inquiétait tellement.
- Pourquoi « peut-être une fille » ? demanda t-il.
- Le garçon ils sont sûrs. Le second était moins bien placé… Deux d’un coup…
- Oh, Tony ! s’exclama Steve, vous avez sauvé le monde plusieurs fois, vous êtes revenu de sur Titan ! c’est pas deux bébés qui vont vous faire peur !?
- Oui, mais c’est les miens…
- Pepper doit être heureuse ?
- Ravie…
- Vous avez une idée de comment vous les appellerez ? Demanda Buck.
- Si il y a bien une fille, ce sera Morgan… j’ai toujours voulu avoir une fille qui s’appelle comme ça. Je ne m’attendais pas à avoir un garçon… Je ne peux pas l’appeler comme mon père, Howard… le pauvre…
- Non, pas Howard, reconnu Steve, mais vous trouverez autre chose.
- Je pensais à quelque chose… Pepper est d’accord, c’est le prénom de son oncle et de quelqu’un d’autre aussi…
- C’est quoi ? Demanda Buck.
- James…
Steve croisa le regard de son ami. Stark expliqua :
- Je ne peux pas l’appeler Buck ! c’est pas un prénom… mais James… ça me ferait plaisir… Et puis comme personne ne t’appelle par ton prénom, personne ne fera le rapprochement. Même Pepper ne l’a pas fait, elle a pensé à son oncle…
Steve remarqua :
- Vous devriez quand même lui dire à qui vous penser, vous, en choisissant ce prénom…
- Oui, évidemment, je lui dirais. Je voulais savoir si vous étiez d’accord…
Steve laissa Buck répondre, après tout c’était principalement, lui, que ça concernait.
- Je ne veux pas que cela gêne qui que ce soit… J’ai tué vos parents…
Stark secoua la tête :
- Le soldat de l’hiver à tué mes parents à cause d’HYDRA. James Barnes n’a tué personne… Tu es mon ami Bucky, et si j’ai un fils, je serais vraiment fier s’il portait ton prénom…
Buck était tout rouge. Steve caressa la nuque en souriant : qui aurait pu penser que Tony s’attacherait tant à son ami après ce qui s’était passé deux ans auparavant ? Buck dit doucement :
- Merci, Tony, merci de penser ça…
Stark lui tapa sur l’épaule. Il se leva, revigoré. Enfonçant ses mains dans ses poches, il les regarda et changea de sujet en remarquant :
- Vous ne comptez pas rester coucher toute la journée ?
Les deux autres se regardèrent, Steve avoua :
- C’est ce qu’on a fait ces derniers jours… c’était pas si mal…
- Je vous dérange alors ?
- Non ! Fit Bucky.
Steve n’avait pas l’air tout à fait d’accord. Il admit quand même :
- Oui, Stark, vous avez raison. Il va falloir qu’on change un peu d’air. Vous avez l’intention de rester ?
- Oh non, Pepper m’attend à la campagne pour fêter la Saint Sylvestre…
- Vous repartez quand ?
- Dès ce soir… Je pensais passer l’après-midi avec vous… si vous comptez sortir du lit…
- Laissez-nous cinq minutes et on arrive, décida Steve.
Stark s’empressa de rejoindre la porte, il lança avant de sortir :
- Oui, prenez votre temps, je crois que vous avez besoin d’une bonne douche ! »
Ils passèrent le restant de la journée ensemble. Le soir avant de partir Tony les invita à passer la soirée de la Saint Sylvestre avec eux, à la campagne. C’est ainsi que s’acheva l’année 2018.


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 28 Mai 2019 17:29 
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J'aime beaucoup l'idées des jumeaux avec le prénom James pour l'un d'eux.

:suite:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 10:11 
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:lol: :lol: :lol:
Pauvre Tony... Non seulement il est déjà pas super à l'aise (enfin, il flippe comme un malade oui!!!) parce qu'il y a deux bébés mais en plus Bucky ne le laisse vraiment pas indifférent... alors les trouver comme ça, ça aide pas. lol.
Franchement j'adore... entre les constatations de Tony sur la cuisine pas rangée, les fringues qui traînent, sa flippe pour la grosses et la paternité et touver Bucky nu.. (Il a du soucis à se faire) et la complicité de Steve et Bucky et Tony qui veille sur eux et lagrosses c'est variment plein de rebondissement tous chouchous!
J'aime vraiment ce chapitre tout en guillemauve et en douceur après la crise de panique de Buck qui ne dure pas.
:suite: :suite: :please:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 11:50 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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:merci: :spoilers: Endgame
J'avance un peu moins vite, car bientôt j'aurai envoyé tous ce que j'ai déjà écris. Il va falloir que mes méninges fonctionnent. Mais j'aime être avec Steve et Bucky et tant que j'aurai mes deux lectrices intéressées, je trouverai de quoi me faire plaisir. Et puis, il va falloir que Tony les ait ses deux bébés ! l'idée m'amuse, j'ai tellement été écœurée par la fin de Endgame ! je veux lui faire un happy-end à lui aussi !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 13:11 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Chapitre 18 :

En janvier, ils retrouvèrent la base : Les missions se faisaient rares et Steve avait prévu de passer du temps à la campagne, chez Clint. Seulement, le matin du 8 janvier, Fury leur lança un appel d’urgence. Un attentat avec prise d’otage avait eu lieu au moyen orient, Stark, Steve, Natasha, Wanda, Sam qui étaient à la base, ce jour là, devaient venir au plus vite. Il ne faisait pas mention de Buck, ni de Baner. Ce dernier ne s’en formalisa pas, il préférait rester à la base : Hulk était plus un danger qu’autre chose, il ne se montrait plus, ça l’arrangeait. Steve emmena Buck à l’écart quelques minutes : « Je dois y aller, dit-il, je ne peux pas refuser ça à Fury, on ira chez Clint après, promis…
- Je sais…
- Ça ne te déçois pas trop de devoir rester ici ?
- Non, ça m’est égal. Je n’ai pas envie d’aller là-bas…
- C’est bien vrai, ça ?
- J’irai juste pour être avec toi…
Steve le serra dans ses bras.
- Je reviens vite.
Il l’embrassa, Stark passa la tête à la porte :
- Abrégez ! Vous deux, on y va !
- Merde, fit Steve.
Il caressa les cheveux sombres.
- Sois bien sage…
- Fais gaffe à toi.
Steve le serra encore une fois contre lui, puis s’éloigna en remarquant :
- Dors loin de Baner !
- Promis. »
Steve disparut. Buck regarda le Quinjet décoller avant de s’éloigner rapidement. Il poussa un gros soupir, tourna un peu en rond et finit par s’asseoir devant le jeu d’échec. Ils y avaient joué la veille, la partie n’était pas terminée. Steve le battait à chaque fois. Bruce vint s’asseoir en face de lui et remarqua en voyant le jeu : « C’était mal barré pour Steve…
- C’est mon jeu que vous avez devant vous, expliqua Buck.
- Ah ! Fit l’autre, alors c’est toi qui était mal barré…
- Il me bat toujours…
Bruce observa longuement le jeu puis remarqua :
- Je peux peut-être inverser la tendance, tu veux garder le jeu de Steve ?
- Oui, au moins, j’aurai quelques coups d’avances…
Ils jouèrent et, très vite, la tendance s’inversa. Buck constata :
- C’est désespérant ! Que ce soit contre Steve, Tony ou vous, je perds toujours !
- Tu n’as pas l’esprit mathématique, ce n’est pas gravissime…
- Si vous le dîtes…
Ils achevèrent quand même la partie. Buck perdit lamentablement, il soupira :
- Je crois que contre vous, c’est pire que tout…
Baner rit, rangea l’échiquier. Comme Buck paraissait s’ennuyer, il proposa :
- J’ai du travail, tu veux m’aider ?
- Quel genre de travail ?
- Recherches, statistiques…
Buck fit la grimace mais accepta quand même.
- Allez, décida t-il, autant ça qu’autre chose... 
Une partie de la journée passa. Il était un peu plus de cinq heures lorsqu’ils entendirent une voix, qu’il reconnurent comme celle de Peter, crier :
- Eh ! Vous êtes où !? y’a quelqu’un ici ?
Ils le rejoignirent dans la grande salle d’où il avait appelé. Bruce questionna :
- Qu’est ce que tu fiches ici, toi ?
- Vous avez vu ce qui se passe au moyen orient ?
- Non, on n’a pas allumé la télé, répondit Baner.
- Les Avengers ont sauvé les otages... mais si vous avez pas vu…
Buck n’avait pas eu de message de Steve, il avait certainement eu autre chose à faire. Il aperçut le regard hésitant que le jeune homme posa sur lui, en ajoutant :
- Je pensais que vous étiez au courant…
- Au courant de quoi ! s’impatienta Buck.
- Il y a un blessé chez le nôtres…
Buck sentit son cœur se serrer, il croisa le regard inquiet de Bruce et demanda d’une voix sourde :
- Steve ?…
- Il n’est mort, dit très vite Peter, mais…
Il alluma son smartphone afin de lui montrer la scène en images. Des gens dans les immeubles proches avait filmé. Il assista à l’assaut, Iron Man avait survolé les lieux éliminé plusieurs snipers, puis les autres avaient investi les lieux. Tous se déroulait sans anicroche, les otages commençaient à être évacués quand un tire, parti de nul part, avait atteint Steve en pleine tête. Très vite, on avait mis les otages à l’abri et Stark avait rapidement débusqué le tireur pour le mettre hors d’état nuire. Seulement, Steve était à terre…
Bruce demanda à Peter d’éteindre son téléphone, il bougonna :
- T’es pas bien de lui avoir montré ça !
Buck paraissait figé. Bruce le fit asseoir sur le divan le plus proche. Il questionna encore Peter :
- Qu’est qu’ils ont dit, il va comment ?
- Il n’est pas mort, c’est tout ce qu’on sait… Mr Stark m’a dit qu’il le ramenait à la base, il a appelé l’équipe médicale…
Les mains de Buck tremblaient. Peter continua :
- Mr Stark m’avait dit de vous l’annoncer doucement…
- Tu appelles ça annoncer doucement ! Constata Baner, t’es un grand malade !
- Mais j’ai dit en premier qu’il n’était pas mort !
- Tu crois qu’il fallait vraiment que tu lui montres ces images !
- Fallait bien qu’il l’apprenne d’une façon ou d’une autre !
Bruce poussa un soupir consterné. Il serra l’épaule de Buck entre ses doigts.
- Ça va aller, dit-il, Captain a de la ressource… »
Buck ne l’écoutait pas. Il voyait l’image, l’impact de la balle, Steve qui s’écroulait. Il revoyait tous les gens qu’il avait tués. C’était comme une punition : il n’aurait pas le droit d’être heureux. Cela pouvait presque lui sembler normal qu’on lui arrache le cœur à lui aussi, il avait semé tant de malheur autour de lui pendant des années… Perdre un être cher, perdre Steve, c’était comme perdre la vie. Il ne bougeait parce qu’il se disait que si c’était la fin, il s’arrangerait pour qu’elle soit rapide...
L’équipe médicale était sur le pied de guerre quand le jet atterrit. Tony leur confia le blessé puis, apercevant Bruce et Peter, il leur demanda où était Buck. Baner expliqua : « Il est resté assis dans le divan… Il ne bouge pas, il ne parle pas…
Stark s’inquiéta :
- Peter l’a annoncé comment ?
- Je lui ai montré la vidéo… je crois que j’aurais pas dû…
- Mais ça va pas ! Râla Tony, le pauvre !
Il trouva Buck toujours assis à la même place, immobile, l’œil sec et sombre. Il s’assit près de lui pour le prendre par les épaules. Peter et Bruce s’éloignèrent un peu. Stark le serra doucement contre lui :
- Je suis là, Bucky, dit-il, je ne te quitterai pas, promis…
Buck parla enfin, comme si la présence de Tony le réconfortait un peu.
- Personne n’avait vu le tireur…
- Non… c’est ma faute… j’aurai dû le voir…
- Vous avez fait de votre mieux…
- Je m’en veux horriblement… Cap me faisait confiance.
- Il connaissait les risques… moi aussi.
Buck réagissait d’une façon beaucoup trop froide. Cela était presque plus inquiétant que s’il avait fondu en larmes. Stark reprit :
- Il vit… Ils sont en train d’extraire la balle…
- Il risque de ne jamais se réveiller…
- Il se réveillera, Bucky, tu t’es bien réveillé, toi !
- Je n’avais de balle dans la tête…
- Son métabolisme lui permettra de survivre.
- C’est ce que pense les médecins ?
- Oui…
Comme il ne voulait pas mentir, il ajouta :
- Enfin, je crois…
Buck eut un sourire triste.
- Ils ne se mouillent pas.
Tony sentait sa détresse. Une détresse qu’il cachait sous un masque glacé, ce qui était pire que tout. Il l’attira contre lui. Stark tenta de ravaler ses larmes mais c’était lui qui pleurait. Buck dit encore :
- Ce n’est pas votre faute, Tony…
Alors, brusquement, il craqua. Il fondit en larmes et se jeta contre l’épaule amie. Il s’agrippa au tee-shirt de Tony, celui-ci le serra plus fort. Buck avoua avec désespoir :
- Je ne pourrai pas vivre sans lui… je ne pourrai pas…
- Je sais… souffla Stark en embrassant les cheveux.
Il ne dit rien de plus. Oui, il le savait. Tous ça, c’était sa faute. Et la souffrance de Buck lui arrachait l’âme…
De l’autre côté de la pièce. Peter appuyé au bar, bougonna pour lui même :
- Finalement, peut-être que tante May avait raison..
Baner demanda :
- De quoi ?
Peter l’observa, haussa les épaules, puis remarqua :
- Je n’arrive pas à y croire…
- A quoi ?
- Ma tante May dit qu’ils sont ensemble.
- Qui ?
- Steve et Buck.
- A ton avis ?
- Ça me semble bizarre… mais la façon dont Buck réagit. Mr Stark qui m’a dit de prendre des gants pour lui annoncer… c’est bizarre quand même…
- Bizarre… répéta Bruce, qu’est qui est vraiment bizarre ?
- Que deux hommes comme eux puissent être ensemble, ça colle pas…
- Moi, j’ai remarqué qu’entre eux ça colle très bien…
Peter fit la grimace.
- Ça ne vous choque pas, vous ?
- Non… Peter ! Les gars de ta génération doivent être à l’aise avec ça ?!
- Vous croyez ça, vous ! Je trouve que Mr Stark a l’air beaucoup plus à l’aise avec ça que moi !
- Steve et Buck ont besoin l’un de l’autre. On s’en est tous très vite rendu compte. Natasha et Sam sont au courant aussi. Ils ne se cachent pas vraiment. Juste ces derniers jours, quand Wanda est revenue… ils auraient fini par lui dire. Mais toi, évite de le crier sur tout les toits, c’est pas la peine…
- Je les laisserai faire leur coming out eux-mêmes… c’est pas mes oignons, je trouve ça déjà assez abracadabrant comme ça…
- Tu verras, on s’y fait bien. L’autre soir, ils étaient assis tous les deux dans le divan… Steve tenait Buck contre lui. Ça n’avait rien d’abracadabrant comme tu dis ! Ils vont bien ensemble…
Peter avait l’air dubitatif. Il avait toujours pensé que l’homosexualité se devinait au premier coup d'oeil comme le nez au milieu de la figure. Ces deux là n’avaient pas le profil type, quelque part ça le dérangeait…
- Je vais rentrer, tante May va vouloir des nouvelles, elles me dit tout le temps qu’ils sont mignons…
- C’est une femme, elle a du goût…
- Ouais, bof… » fit Peter en s’éloignant.
Dans le divan, Tony tenait toujours Buck contre lui. Celui-ci avait ravalé ses larmes, mais ses lèvres tremblaient encore. Il fixait le vide et Stark tenait toujours une épaule serrée entre ses doigts.
Steve passa plusieurs heures au bloc opératoire. Ils était tard mais personne ne s’était couché. Tous ses amis attendaient dans la salle d’attente. L’inquiétude était palpable. Natasha et Bruce attendaient dans leur coin. Wanda était avec Sam, non loin de Tony qui restait près de Buck. Celui-ci fixait la porte du bloc d’un regard redevenu froid. Il ne semblait pas vouloir encore laisser déborder ses sentiments. Il s’était fait une raison, si Steve mourait, il n’aurait qu’à mourir aussi : rien de bien compliqué. Wanda était la seule présente à ne pas être au courant de ce qui se passait entre Steve et lui. Elle, ce qui l’étonnait le plus, à ce moment, c’était sa soudaine promiscuité avec Stark. Elle était encore resté sur leur bagarre de 2016, Tony n’appréciait pas beaucoup Buck à cette époque. Elle ne posa, cependant, aucune question, elle était discrète et n’avait pas pour habitude de se mêler des affaires des autres. Il était près d’une heures du matin lorsque le Dr Mcdee sortit enfin du bloc. Personne ne bougea, ils se contentèrent tous, de lever vers lui des regards interrogateurs. Il eut un soupir qui montrait qu’il avait fait ce qu’il pouvait, il avoua ensuite : « On a extrait la balle, son métabolisme à un pouvoir de régénération supérieur à la moyenne, un autre serait mort, lui, il vit. Mais je ne peux pas affirmer qu’il se réveillera un jour…
Il les regarda tous longuement et comme personne ne disait rien, il conclut tristement :
- Désolé…
Ce fut Tony qui demanda :
- Il est où ?
- En soins intensifs.
Le regard du médecin s’attarda sur Buck, il ajouta :
- Il n’est pas utile que vous y alliez tous… mais il y a quelqu’un qu’il aimerait avoir près de lui...
- Viens, » dit Stark en entraînant Buck.
Les autres allèrent se coucher après avoir échangé encore quelques paroles qui se voulaient encourageantes. Dans la petite salle de soins intensifs, Steve était allongé sur le dos, les tuyaux d’oxygène sous le nez, un pansement autour de la tête, une perfusion dans le bras. Tony approcha une chaise du lit pour y faire asseoir Buck qui semblait marcher comme un automate. Comme il n’y avait pas d’autre chaise, Stark resta debout au pied du lit. De longues minutes passèrent, le silence était pesant. Tony finit par bougonner : « Je ne sais pas ce que tu peux avoir dans la tête, mais ça ne te rend pas bavard…
Buck lui jeta un regard aussi sombre que furtif, l’autre rouspéta :
- Oh ! Pas le peine de me regarder comme ça ! c’est ma faute, je le sais ! Tu peux me faire tous les reproches que tu veux, mais aux moins, parle-moi !
- Je ne vous reproche rien…
- Alors parle ! Dis quelque chose !
- Quoi ? qu’est ce que je pourrais dire ?
- Je ne sais pas… je préférais quand tu pleurais…
- Ça va… Je ne pleurerais pas toute la nuit…
- Bah c’est dommage ! Ça me fait moins mal que de te voir comme ça… je ne sais pas à quoi tu penses, mais ça a pas l’air encourageant…
- Ça ne l’ai pas…
Tony sortit de la pièce et revint avec une chaise qu’il posa face à celle de son compagnon, il s’y installa, plongea son regard marron dans les yeux bleus et décréta sans lui laisser apparemment d’autre choix que de se confier :
- Je resterai là jusqu’à ce que tu me dises ce que tu as sur le cœur !
Buck baissa les yeux, il regardait ses doigts qu’il tordait sur ses genoux. Stark referma ses mains sur les siennes, il insista :
- Allez… Bucky ! Engueule-moi si tu veux !
- Je n’ai plus envie de me battre…
- Steve se battra, lui…
- Je l’espère… parce que moi, s’il abandonne, j’abandonne aussi…
- Ça veut dire quoi, ça ?
- Vous le savez très bien, Tony…
- Il a besoin de toi.
- Tant qu’il vivra, je vivrai. Mais il ne faudra pas m’en demander plus.
- Je t’empêcherai de faire ça !
- Vous n’empêcherez rien, Tony. Vivre, c’est difficile avec tout ce que j’ai dans la tête… si je n’ai plus Steve, à quoi bon…
- Tu dois penser qu’il va vivre !
- Oui, Tony…
Ses mains tremblaient dans celles de Stark qui les tenait serrées. Celui-ci lui assura :
- Il a survécu au crash du vaisseau dans la glace en 44, il a survécu à toutes les balles que tu lui as mises dans le corps il y a quelques années. Tu l’as cogné avec ton poing d’acier tu t’en souviens ?
- Oui…
- Il n’est pas mort ?
- Non…
- Alors garde espoir, Bucky… ne baisse pas les bras et sache que je serais toujours là.
- Merci Tony…
- Je vais rester là, je ne te laisserai pas seul…
Buck sourit, des larmes plein les yeux.
- Il ne vaut mieux pas me laisser seul…
- C’est bien de le reconnaître… je suis là…
Il se leva prit sa chaise par le dossier et dit en sortant de nouveau de la pièce :
- On est mal assis là-dessus… attend, je reviens…
En effet, quelques secondes après, il revint en traînant un des divans de la salle d’attente. Il fit pousser Buck afin d’installer le meuble près du lit puis s’y assis confortable en disant :
- Allez, viens ! Si tu veux dormir un peu, tu sera mieux là.
L’autre obtempéra. Tony passa un bras autour de ses épaules pour l’attirer contre lui.
- Viens là, p’tite tête. Promis, j’ai pas trop bu, je ne ferai pas conneries…
Cela fit sourire Buck, il répliqua :
- Je n’est pas bu non plus, je saurai bien vous mettre mon poing dans la figure.
- C’est pas juste ça, plaisanta Stark, tu ne lui mets pas ton poing dans la figure à l’autre là ?!
- Vous n’êtes pas lui…
- Tiens, tu me l’as déjà dit ça…
- Peut-être…
- Il a des droit sur toi, ce type, que personne d’autre n’a ?
- Oui…
Cela amusait Tony, et puis ça détendait l’atmosphère. Il continua :
- Alors quels droits il a ? je voudrais bien savoir moi…
- Tous.
- Tu n’as pas peur qu’il abuse de son pouvoir ?
- Non, c’est Steve, j’ai confiance en lui…
- Évidemment…
Il réfléchit, ébouriffa les cheveux bruns, puis reprit, un peu hésitant :
- Avec lui, c’était mieux qu’avec les filles ?
Buck le regarda bizarrement, il remarqua :
- Vous n’avez pas de questions encore plus indiscrètes à me poser, parce que là, pendant que vous y êtes, allez-y ?!
Tony joua le jeu, il répondit :
- Oh oui ! j’en ai d’autres… mais pour l’instant, on va se contenter de celle-là !
- Abruti…
- Oh ! j’attendais une réponse, moi…
Buck l’observa, les sourcils froncés. Brusquement, il eut un sourire malin et décida de répondre franchement :
- Avec Steve, je grimpe aux rideaux à chaque fois.
Stark le regarda surpris, il ne s’attendait pas à ce qu’il lui réponde. Il apprécia pourtant sa franchise :
- C’est mignon, ça, dit-il, avec les filles, tu ne « grimpais pas aux rideaux » comme tu dis si bien ?
- Non… pas vraiment… Elles étaient très loin de ce que j’avais envie de faire avec Steve…
- Oui, c’étaient des filles…
- J’ai toujours eu ça en moi… J’étais prêt à l’accepter avec Steve…
- Tu n’as jamais regardé un autre mec ?
- Non… ils m’ont toujours semblé sans intérêt comparé à Steve…
- Il ne fallait pas comparer !
- Il n’y a toujours eu que Steve…
- C’est terrible cette fixation !
- Je l’aime.
- Ah ça… y’a pas de doute…
Le regard de Buck s’attarda sur l’homme allongé sur le lit. On lisait ses sentiments dans ses yeux bleus. Tony sentit son cœur se serrer, il se reprocha encore de ne pas avoir vu le tireur. Steve était son ami et Buck encore plus que ça. Il serra l’épaule en promettant :
- Il va reprendre le dessus… C’est notre Captain América... »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 19:11 
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:maiseuh: c'est fini de les faire souffrir ? Espèce de sadique ! :evil: :lol:

:suite:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 20:31 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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cybelia a écrit:
:maiseuh: c'est fini de les faire souffrir ? Espèce de sadique ! :evil: :lol:

:suite:

J'adore les faire souffrir :twisted:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Mai 2019 20:42 
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:pascontente: :pascontente: :pascontente:

Non non non!!!! tu vas me réparer ça tout de suite!!! non mais!!!
Pauvre Steve... et surtout pauvre Bucky!!! il faut que captain s'en sorte hein??

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 30 Mai 2019 19:06 
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Allez ! après y'aura plein de gros calins ! :wink:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 31 Mai 2019 07:53 
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Ha... ça va mieux alors...

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