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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 24 Mai 2019 19:42 
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Décidement Bucky a du mal a ranger a case mauvais souvenirs... le pauvre...
Je suis comme steve, je voudrais pouvoir l'aider un peu plus... heureusement qu'il est là... Je suis persuadée que Bucky va finir par s'en sortir...
Vivement la suite!!!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 24 Mai 2019 20:54 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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cybelia a écrit:
Je viens de rattraper mon retard (pauvre Bucky, tu lui en fais voir !) et j'adore toujours autant.

Est-ce qu'il est prévu que la fic devienne plus "graphique" ? Si oui, je la déplacerai "Derrière le voile".

:suite:

c'est quoi graphique ? il va y avoir des scènes d'amour, mais pas de détails crus, j'ai horreur de ça. Je fais dans l'érotique, le suggéré... des scènes que je ferais lire sans problème à des ados... Pour moi ça reste du PG-13. Mais surtout faites le moi savoir si je me trompe. Merci et bon week-end.


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 24 Mai 2019 20:57 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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ptitepointe a écrit:
Décidement Bucky a du mal a ranger a case mauvais souvenirs... le pauvre...
Je suis comme steve, je voudrais pouvoir l'aider un peu plus... heureusement qu'il est là... Je suis persuadée que Bucky va finir par s'en sortir...
Vivement la suite!!!

Bucky est un personnage qui a un passif très lourd... J'imagine que ce doit être très dur à porter. Sa souffrance n'est malheureusement pas mis assez en avant dans les films... bon week-end !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 24 Mai 2019 20:59 
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je n'ai pas vu le film mais en tout cas, je suis d'accord, ça doit être lourd.
Merci bon we à toi aussi :)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 24 Mai 2019 21:16 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Chapitre 14 : Dans le lit de Steve. (passage chaud me prévenir si c'est un peu trop pour du PG-13)

Il revint dans la chambre quelques heures plus tard avec deux cheeseburgers dans leur boites. Il les posa sur la table et alluma le téléviseur en sourdine. Bucky dormait sur le bord du lit son bras en métal dans le vide. Quand il commença à s’agiter, Steve préféra le réveiller en douceur, histoire de lui éviter un cauchemar. Il prit les doigts chromés dans les siens et les posa sur son genou. Les capteurs sensitifs étaient tout à fait efficaces car Buck ouvrit les yeux et les posa sur Steve. Celui-ci remarqua : « T’as senti que je te touchais ?
- Oui, mon bras n’est pas insensible à toi…
Steve s’agenouilla au pied du lit histoire de mettre leur visage à la même hauteur. Il continua :
- Ça va mieux ?
- Oui… Tant que je reste couché, ça devrait aller…
- Le médicament est puissant tu vas rester flagada un moment.
- C’est malin.
- J’aime mieux te voir comme ça que dans l’état où tu étais tout à l’heure.
- Oui, j’imagine…
Comme Buck était toujours couché sur le ventre, Steve promena ses doigts sur le haut du dos, sous le col de la chemise et du tee-shirt.
- Tu veux que je les enlève ? Demanda son compagnon.
- Non, pas tout de suite. Je te déshabillerai moi-même, après, quand on sera dans ma chambre.
Buck fit la grimace.
- Je ne suis pas sûr de pouvoir aller jusqu’à la salle de bain, alors dans ta chambre, n’y compte pas…
- T’inquiète pas pour ça… Je m’occupe de tout.
Buck l’observa, hésitant entre l’intérêt et la perplexité.
- Quoi ! Fit Steve, tu crois que je ne serai pas capable de te porter jusqu’à ma chambre ?!
- Oh non, je n’ai aucun doute là-dessus, c’est l’idée qui me trouble…
- Je t’ai porté plusieurs heures dans la neige. Je te porterai avec plaisir jusqu’à l’étage.
- Avec plaisir… répéta l’autre.
- Oh oui, assura Steve, avec beaucoup de plaisir…
Il prit le visage dans sa main pour l’embrasser. Ses doigts descendirent plus bas pour passer sous le tee-shirt et caresser le creux des reins. Ils glissèrent ensuite sous la ceinture du jean, juste un peu pour frôler la peau des fesses. Buck lâcha ses lèvres et remarqua :
- Tu fais quoi, là ?
- Tu m’as dit que je pouvais faire ce que je voulais ?!
Buck acquiesça :
- Oui, tout ce que tu veux.
Steve reprit les lèvres avec empressement, caressa encore un peu la peau douce et charnue, puis ramena ses doigts dans les cheveux. Leurs lèvres se séparèrent de nouveau, Steve souffla d’une voix possessive :
- Tu es à moi.
- Je suis à toi depuis toujours, il te suffisait de tendre la main.
Steve serra la nuque dans sa paume solide.
- J’ai mis du temps, maintenant je ne te lâcherai plus.
Buck appréciait beaucoup le côté exclusif de Steve, il connaissait son caractère dominant, le petit Steve de Brooklyn l’était déjà, l’homme musclé qui le tenait dans ses bras n’était pas différent. Ce fut Steve qui se détacha le premier de leur étreinte. Buck s’assit sur le lit, il était rouge, son ami remarqua :
- T’as de jolies couleurs.
- A cause de qui ? Fit l’autre.
Steve se rengorgea fièrement :
- De moi ! Dit-il.
Il lui tendit la boite d’un cheeseburger.
- Tiens ! j’espère que t’as faim.
- Un peu.
- T’as intérêt à tout manger si tu veux finir la soirée dans mon lit !
Buck apprécia d’un sourire : évidemment qu’il voulait finir la soirée dans son lit ! Il aurait mangé tout ce qu’il lui aurait donné pour ça, même des œufs sur le plat !
Il mangea avec autant d’appétit possible. Les dernières bouchées furent un peu difficiles mais il parvint à les avaler. Steve remarqua :
- Tu veux un dessert ?
- Oh non…
Steve se lécha les doigts.
- Bon, tant pis… je comptait le prendre dans ma chambre…
Buck le regarda bizarrement :
- De quel dessert tu parles ?
- Pas d’une banane en tout cas…
L’autre lui jeta la boite vide du burger à la figure.
- Ne te fiche pas de moi !
- Je ne me fiche pas de toi ! Il ne s’agit pas d’un fruit… Ni d’un gâteau d’ailleurs…
- Du chocolat ? Demanda Buck.
Steve l’observa avec insistance et se rapprocha pour s’asseoir sur le bord du lit.
- Mon dessert à moi, dit-il, se rapproche assez d’un morceau de chocolat au lait. Sucré, fondant, quand on y goutte on a envie d’en reprendre...
Buck passa ses bras autour de son cou.
- Et le mien ? Demanda t-il.
- Ah ça ! Je ne sais pas, il va falloir que tu me le dises…
Buck dit doucement :
- C’est toi, mon dessert…
L’autre répéta :
- C’est toi, mon dessert.
- Je m’en doutais un peu.
- Mais si tu veux de la glace au chocolat, je peux aller t’en chercher.
- Non, fit Buck, je ne pourrais pas l’avaler…
- Où est mon Bucky qui ne refusait jamais un carré de chocolat ?
- J’ai d’autres idées en tête…
- Eh ! Tu m’intéresses là…
Il poussa la couverture qui recouvrait les pieds de son compagnon d’un mouvement rapide et ajouta :
- Viens.
Il le souleva dans ses bras. Buck rit, accroché à son cou.
- Je pourrais peut-être essayer de marcher ! Remarqua t-il.
- Non, décida Steve, j’ai pas envie que tu tombes dans l’escalier.
- J’ai l’habitude de tomber dans les escaliers.
- Tais-toi, c’est moi qui commande !
- Bien, à vos ordres, Captain…
Steve eut l’air satisfait. Il le tint précieusement contre sa poitrine pour traverser la base déserte, monter à l’étage, longer le couloir qui menait à sa chambre. Là, il le posa doucement sur le lit avec une facilité déconcertante. Très content de lui, il plaisanta en gonflant le torse :
- Moi Tarzan ! Toi Jane !
Buck éclata de rire puis constata :
- Je ne crois pas que cette Jane là lui aurait plus…
Steve grimpa au-dessus de lui, à quatre pattes sur le lit.
- A moi, tu me plais… Bucky…
Il eut une façon de prononcer son prénom qui en disait long sur ses attentions. Une longue bouffée d’adrénaline électrisa Buck, il avala sa salive, rougit jusqu’au front. Penché sur lui, Steve le débarrassa de sa chemise puis de son tee-shirt. Il défit la boucle de la ceinture, ouvrit le pantalon et s’arrêta là. Il plongea ses yeux clairs dans le regard bleu et demanda :
- Dis-moi sans mentir… quand on allait voir Tarzan au cinéma, c’était pour voir Maureen O’Sullivan ou Johnny Weissmuller ?
Buck le regarda bizarrement :
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Comme ça, pour savoir… tu étais toujours tout excité quand un de ces films sortait… J’ai toujours pensé que tu te délectais des petites tenues de Jane… Je me trompais peut-être…
- Johnny Weissmuller me faisait grave rêver…
- Oh… fit Steve en l’embrassant dans le cou, j’apprends des choses…
- Jane n’était pas mal non plus…
- N’essaies pas de te rattraper… Je ne suis pas jaloux…
Il couvrit le cou de longs baiser gourmands, Buck soupira :
- Steve… J’aurai combattu tous les Johnny Weissmuller du monde pour mon petit Steve…
- Je sais ça… Tu as plus souvent été là pour moi que moi pour toi…
- Ne dis pas ça…
- Oui, je le dis ! Et je vais me faire pardonner…
Il mordilla l’oreille, lécha la joue et s’empara de la bouche avec force. A présent couché contre lui il fourra une main dans le boxer, les lèvres gémirent contre les siennes. Buck perdit ses doigts dans la chevelure blonde foncée, son cœur battait comme un fou. Steve finit par se redresser. Il se déshabilla rapidement jetant ses vêtements de l’autre côté de la chambre : chaussures, chaussettes, tee-shirt, pantalon, boxer, tout vola contre le mur. Buck le regardait des étoiles dans les yeux : il était beau… tellement beau…
Steve lui sourit et dit :
- A toi maintenant ! »
Il tira sur le pantalon, Buck se prêta puis leva les hanches pour lui permettre de le débarrasser de son boxer. Curieusement, ce n’était plus Steve qui était rouge ! Au contraire, il semblait, d’un coup, tout à fait à l’aise. Buck, plus troublé que jamais, avait l’impression que son cœur allait, à force de s’emballer, finir par s’arrêter de battre.
Steve se colla de nouveau à lui. Leurs lèvres se retrouvèrent, les mains de Steve se refermèrent possessives sur le visage pâmé de son compagnon. Buck le serra dans ses bras, sentant le dos musclé sous ses paumes, s’abandonnant au contact enivrant de leur corps nus, collés l’un à l’autre. Il devinait la virilité de Steve en contact étroit avec son bas ventre, c’était grisant. Quand son ami laissa ses lèvres pour descendre dans son cou puis sur son torse, il frissonna tout entier. La bouche, la langue mouilla la pointe des mamelons, il tira les cheveux de Steve en soupirant son prénom. Celui-ci, ravi de l’effet qu’il produisait continua son petit jeu, glissa son index autour du nombril, puis redescendit sa main plus bas. Il y eut de longues minutes pendant lesquelles Steve hésita à pousser sa main plus loin entre les cuisses. Il y avait là un endroit qui l’attirait comme un aimant. La question qu’il se posait était simple : « Bucky était-il prêt à aller jusque là… ? »
Il finit par abandonner. Il remonta sa main sur le ventre et ramena son visage à la hauteur de celui de son compagnon. Il l’embrassa plusieurs fois, fixa les yeux bleus comme pour y trouver de l’aide. Il sentit que l’autre remontait une de ses cuisses contre sa hanche. Il se demanda s’il devait prendre cela comme un encouragement. Brusquement, il se retrouvait comme un adolescent hésitant qui avait peur de mal faire. Buck le couva d’un regard profond, il sourit doucement et murmura : « Steve… »
Ça, il n’en douta plus une seconde, c’était une approbation. Il embrassa le dessin de la mâchoire et glissa de nouveau sa main entre les jambes. Il caressa la peau sensible du pli entre la fesse et sa cuisse : Buck frémit. Après de longues secondes de tâtonnements il se décida à conquérir l’endroit chaud qui le faisait tant hésiter. Il releva le nez pour voir la réaction de son ami, vaguement inquiet. Celui-ci serra les dents et rejeta sa tête en arrière en gémissant. Steve se sentit bouillir : « Oh, Bucky… » soupira t-il.
Brusquement, il devint maître de la situation, ce gémissement c’était un assentiment total et vibrant. Sa peur de mal faire disparut d’un coup. Il mouilla son doigt pour faciliter la caresse. Buck s’accrocha à lui en soupirant. Steve sentit l’excitation électriser le corps amaigri qui ondulait contre lui. Entre deux baisers il le regardait se pâmer sous l’intimité de la caresse. Ses cheveux bruns épars sur l’oreiller, la bouche entrouverte, son adorable incisive décalée. Steve mordilla le cou, les épaules, respira l’odeur musquée du torse brûlant. Il continua longtemps sa caresse en collant sa virilité à celle de Buck. Il n’eut plus de salive à force de respirer et de lécher la peau moite du cou, si douce, si fine. Buck s’accrochait au dos, s’agrippait aux épaules humides de transpiration, elles glissaient sous sa paume. Mais tout ça ne pouvait mener qu’à une chose et Steve n’y tenait plus. Il voulait Bucky, il le voulait tout à lui. Il posa de nouveau ses mains de chaque côté du visage. Il sentit les jambes remonter au-dessus des siennes, les cuisses enserrant ses hanches, il demanda : « Tu veux ?
L’autre sourit doucement, il remarqua :
- Ce ne serait pas très sympa de te dire non maintenant…
- Tu peux si tu veux, je ne t’en voudrais pas…
- Idiot…
Il caressa les hanches avec l’intérieur de ses cuisses. Le cœur de Steve martelait comme un fou dans sa poitrine. Buck redescendit brusquement ses jambes, s’écarta un peu de son compagnon, il roula sur le côté, lui tournant le dos :
- Viens… dit-il.
Steve se colla au dos, caressa le bras gauche qui était à sa portée. Il embrassa la nuque mouillée et serra son bas-ventre aux fesses chaudes et fermes. Il prit son temps, c’était doux, un petit endroit accueillant. Buck serra d’abord les dents. Steve resta immobile, inquiet. Il embrassa l’arrière de la mâchoire contractée :
- Ça va ?
Les baisers, la voix de Steve eurent le don de détendre son compagnon :
- Oui…
Steve embrassa la naissance des cheveux mouillés.
- Je t’aime, Bucky, je t’aime…
- Steve… »
Oh ! Son prénom ! La façon qu’il avait de le dire. C’était trop excitant, trop envoûtant. Steve le serra, s’étourdit de sa chaleur, de son odeur, du plaisir qu’il sentait qu’il lui donnait. Le corps de Buck hésita encore un moment avant de s’abandonner complètement. Il soupirait d’aise, souriait béatement sous les baisers de Steve. Celui-ci le sentait se tendre de plus en plus sous les assauts d’un plaisir qui se fit d’abord lent puis monta en flèche faisant battre chaque muscle de son corps. Il gémit le prénom de celui qui lui faisait du bien, tremblant, retenant la main qui caressait son bas ventre. Steve sentit la chaleur de son plaisir sur ses doigt, il s’attarda à jouer encore un peu avec lui, à lui tirer encore quelques soupirs, puis il s’abandonna à son tour, trop excité pour résister plus longtemps. Son compagnon eut encore un long frisson, Steve fourra son nez dans les cheveux mouillés, il y déposa des baisers contents et le serra, le serra à l’étouffer. Il se rendait compte que Buck venait de lui donner tout, sans l’ombre d’une hésitation. Il sentait cette confiance battre sous la peau moite en l’étreignant de tout son cœur. Il ne trouvait plus de mots pour lui dire à quel point il l’aimait, il se contentait d’embrasser les cheveux. Ce fut Buck qui murmura : « Je t’aime tellement, Steve... »
Ils s’endormirent sans s’en rendre compte, bercés dans leur zone de bien être, l’un contre l’autre, ils n’avaient pas remués d’un pouce.


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 25 Mai 2019 07:08 
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Pour moi ce n'est pas trop cru... le fait que soit suggerer ajoute à l'intensité du moment...
:suite:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 25 Mai 2019 14:19 
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Voilà un chapitre qui aurait pu être une fin, mais quand je m'attache à mes personnage, j'ai du mal à les lâcher, donc, il y aura d'autres chapitres...

Chapitre 15 : Glace au chocolat.

Steve émergea le premier. Il s’étira. Près de lui, Buck s’était tourné sur le ventre. Il dormait, une main sous l’oreiller, l’autre, la gauche, posée près de son visage. Steve se leva avec précaution pour ne pas le réveiller, il était trois heure du matin. Après être passé dans la salle de bain, il descendit boire un verre d’eau. Il resta un moment pensif devant la baie vitrée : au loin, il apercevait les lumières de New-York, il se sentait heureux, libre. Il se rendait compte qu’aimer Bucky de cette façon n’avait rien d’anormal ou de déshonorant. Faire l’amour n’était pas une affaire de sexe mais juste une question de sentiments. Et des sentiments pour Bucky, il n’en manquait pas.
Il vit son reflet sourire dans la vitre, il se retourna pour regarder autour de lui, il bailla. A vrai dire, il n’avait pas dormi beaucoup, une envie pressante l’avait réveillé, il avait eu soif. Il prit une bouteille d’eau et remonta dans la chambre. Il trouva son ami assis sur le lit, la lumière allumée, il demanda : « Qu’est ce qui t’arrives?
L’autre regardait autour de lui, il ne répondit pas, Steve insista :
- Bucky ? qu’est ce qui se passe ?
Il s’assit sur le lit. Buck posa ses yeux sur lui, il avait son air égaré des mauvais jours, Steve dit encore :
- Parle- moi…
- Ce n’est rien, Steve…
- Ne me mens pas ! Je connais ce regard !
- Je me suis réveillé en sursaut, tu n’étais plus là, mais j’ai eu l’impression qu’il avait quelqu’un, quelqu’un qui m’observait, j’ai allumé la lumière…
- Et alors ?
- Alors, rien, tu es rentré…
- Qui as-tu cru voir ?
Buck secoua la tête avant d’avouer :
- La petite fille défigurée…
- Ça s’est passé il y a quinze ans, Bucky…
- Je la vois toujours comme si c’était hier…
Steve l’attira contre son épaule, l’étreignit.
- Tu sais comment elle s’appelait ? Demanda t-il.
- C’était en Ukraine à Tcherkassy, elle s’appelait Olena, c’était la fille de Pavlo Kovalev…
- Tu sais quoi d’autre sur elle ?
- Pas grand-chose… Elle avait huit ans, ses parents étaient divorcés, elle vivait chez son père.
- Tu sais pourquoi HYDRA a fait tuer son père ?
- C’était un journaliste, il en savait trop, il devenait dangereux pour HYDRA…
- Il t’ont sortit de la glace juste pour ça ?
- Juste pour ça… répéta tristement Bucky.
- Pardon, je ne voulais pas dire ça…
- Oui, comme ils faisaient la plupart du temps… Steve, j’ai vraiment eu l’impression qu’elle était là.
- Idiot...
Il le poussa sur le lit pour s’allonger contre lui, il continua :
- Il n’y a que moi ici… HYDRA a tué cette petite fille…
- J’aimerais savoir si sa mère vit encore…
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée de remuer tout ça…
- Peut-être, je ne sais pas…
- Vois-tu, mon Bucky, les parents, les amis, les proches de toutes ces victimes peuvent te détester, toi… Mais toi, qui peux-tu haïr pour ce qu’on t’a fait ?
- Je ne sais pas…
- Tu pourrais me haïr, moi.
- Non, pas toi.
- Je suis le seul responsable, j’aurais dû venir te récupérer, je n’aurais jamais dû abandonner ton corps dans la neige…
- Tu as cru que j’étais mort…
- Je n’aurais pas dû croire ! j’aurais dû être sûr !
- Je ne peux pas t’en vouloir à toi…
- Alors tu ne dois pas t’en vouloir à toi, non plus !
- C’est difficile, ça, il y a du sang sur mes mains…
- Dans ce cas, il y en a sur les miennes aussi ! Tout le sang qu’on t’a fait verser, c’est à cause de moi.
- Steve ! Lui reprocha l’autre.
- Tant que tu te feras des reproches, je m’en ferai aussi…
Buck ne répliqua plus rien, il regardait tristement le beau visage de son ami pencher au-dessus de lui. Il caressa les cheveux clairs, les tempes têtues. Steve le fixait, le front buté, il murmura :
- Tu me pardonnes de t’avoir abandonné ?
- Je ne t’en ai jamais voulu, Steve…
- Jamais ?
- Jamais…
- Comment peux-tu en être aussi sûr ? Avant de m’oublier, tu m’en as peut-être voulu ?
- Non… Je pensais à toi… J’ai pensé à toi longtemps… tu es la dernière personne que j’ai oublié. Je criais ton nom, parfois, il ne me restait plus que ça…
- Bucky… comment j’ai pu te laisser là-bas… »
Il ne permit pas aux lèvres de répondre, il les embrassa pour les faire taire : il savait qu’il était coupable lui aussi, il vivait avec ce poids sur la conscience : il avait abandonné son ami le plus cher derrière lui, entre les mains de ces brutes d’HYDRA, il ne se le pardonnerait jamais…
Buck s’apaisa entre les bras de Steve qui le combla de caresses et d’attentions. Comme, toutefois, son ami ne parvenait pas à retrouver le sommeil, Steve proposa : « Tu veux une glace ?
- J’ai envie d’une banana Split…
- Ça, c’est tout toi ! La banane, la glace, le chocolat…
- La chantilly…
- Gourmand !
- C’est toi qui as commencé avec ta glace !
- Je ne pense pas que j’ai de quoi te faire une banana Split mais je vais chercher un pot de glace… bouge pas !
Il dégringola l’escalier en courant, ouvrit le congélateur et s’empara d’un pot de glace au chocolat. Prenant deux cuillères au passage, il remonta l’escalier quatre à quatre et entra triomphant dans la chambre. Il vint s’asseoir face à Buck qui le regardait en souriant, ouvrit le pot et enfonça les deux cuillères dedans :
- A toi l’honneur ! Décida t-il.
Buck plongea une cuillère dans le pot mais au lieu de la porter à sa bouche, il la présenta à Steve. Celui-ci, sans se faire prier, en avala le contenu. Buck sourit, en avala une cuillère à son tour. Steve se pencha pour embrasser les lèvres sucrées. Ils plongèrent tour à tour leurs cuillères dans la glace et le pot se vida doucement. Buck remarqua :
- J’ai l’impression d’être dans ta chambre à Brooklyn, à manger de la glace en cachette…
- Si ma mère m’avait vu, elle aurait crié que je me coupais l’appétit !
- J’aimais bien manger de la glace avec toi…
- Tu aimes toujours ça…
- Oui… entre autre…
- Entre autre quoi ?
- Entre autre chose, qu’on ne faisait pas à l’époque…
- Les baisers ?
- Pas que…
- Le sexe ?
- Le sexe… répéta Buck en rougissant.
Steve s’étonna :
- Et ! c’est toi qui rougis !
- Je ne rougis pas… bougonna l’autre.
- Si, si ! Je t’ai pris en flagrant délit de « je deviens tout rouge » !
Buck gratta le fond du pot. Steve posa sa cuillère, approcha son visage du sien, embrassa une oreille et souffla doucement :
- On s’est vite endormis, je n’ai pas eu le temps de te demander comment c’était ?
Buck se débarrassa du pot vide et de sa cuillère. Il s’allongea sur le lit, croisa ses bras derrière sa nuque et répondit, taquin :
- Je ne sais pas…
Steve grimpa au-dessus de lui, le chatouilla un peu.
- Comment ça, tu ne sais pas ?
- J’ai oublié…
- Non mais ! qu’est ce qui faut pas entendre ! Je vais finir par me vexer !
- T’as pas oublié, toi ?
- Non ! j’ai pas oublié que tu gémissais, que tu soupirais, que tu disais mon prénom sur tous les tons !
- J’ai fait ça, moi ?
- Oui.
- Hum… oui, je crois que je me rappelle…
Il l’attira pour l’embrasser puis ajouta :
- C’était plutôt chouette…
- Oh oui, c’était chouette, Bucky !
Celui-ci fit glisser ses doigts sur le visage fin qui le couvait d’un regard tendre, il murmura :
- Rien que toi et moi, Steve, pour toujours…
Steve se souvint de cette phrase que Buck lui répétait souvent quand ils étaient gamins, il sourit en remarquant :
- Tu n’as rien oublié…
- Rien.
Alors Steve répéta :
- Rien que toi et moi, pour toujours, Bucky... »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 25 Mai 2019 16:28 
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stucky76 a écrit:
cybelia a écrit:
Est-ce qu'il est prévu que la fic devienne plus "graphique" ? Si oui, je la déplacerai "Derrière le voile".

c'est quoi graphique ? il va y avoir des scènes d'amour, mais pas de détails crus, j'ai horreur de ça. Je fais dans l'érotique, le suggéré... des scènes que je ferais lire sans problème à des ados... Pour moi ça reste du PG-13. Mais surtout faites le moi savoir si je me trompe. Merci et bon week-end.

"Graphique", ça veut dire avec des scènes de sexe plus ou moins détaillées, pas obligatoirement cru mais plus visuel que suggéré.
Après avoir lu le chapitre concerné, j'hésite à la déplacer car c'est vraiment à la limite entre le PG-13 et le NC-17.
Si les autres chapitres ne sont pas plus détaillés, on va la laisser là, mais il faut que ça reste suggéré sinon je devrais la déplacer "Derrière le voile".

A part ça, j'ai beaucoup aimé leur première fois et la scène d'après. :D


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 25 Mai 2019 16:43 
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trop mignon!!! vive la glace au chocolat!!!
J'adore!!! j'adore ce chapitre... (oui je sais je me répète à chaque chapitre mais tant pis!! :mrgreen: )

:court: :suite:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 11:06 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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ptitepointe a écrit:
trop mignon!!! vive la glace au chocolat!!!
J'adore!!! j'adore ce chapitre... (oui je sais je me répète à chaque chapitre mais tant pis!! :mrgreen: )

:court: :suite:

Et moi, je me répète aussi en disant :merci: pour tes commentaires !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 19:50 
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Citation:
Et moi, je me répète aussi en disant :merci: pour tes commentaires !


Mais de rien c'est avec plaisir!!

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 20:01 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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cybelia a écrit:
stucky76 a écrit:
cybelia a écrit:
Est-ce qu'il est prévu que la fic devienne plus "graphique" ? Si oui, je la déplacerai "Derrière le voile".

c'est quoi graphique ? il va y avoir des scènes d'amour, mais pas de détails crus, j'ai horreur de ça. Je fais dans l'érotique, le suggéré... des scènes que je ferais lire sans problème à des ados... Pour moi ça reste du PG-13. Mais surtout faites le moi savoir si je me trompe. Merci et bon week-end.

"Graphique", ça veut dire avec des scènes de sexe plus ou moins détaillées, pas obligatoirement cru mais plus visuel que suggéré.
Après avoir lu le chapitre concerné, j'hésite à la déplacer car c'est vraiment à la limite entre le PG-13 et le NC-17.
Si les autres chapitres ne sont pas plus détaillés, on va la laisser là, mais il faut que ça reste suggéré sinon je devrais la déplacer "Derrière le voile".

A part ça, j'ai beaucoup aimé leur première fois et la scène d'après. :D

Ok, merci pour ces détails. Je préviendrai quand il y aura de nouveau une scène coquine.
:merci:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 20:04 
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Chapitre 16 : Réveillon chez Peter.

Le lendemain, ils passèrent la journée au lit. Dehors, il pleuvait, ils étaient si bien, l’un contre l’autre sous la couette. Ils ne virent pas les heures défilées, ils dormirent en pleine après-midi et, quand ils se réveillèrent, ils se rendirent compte qu’il était temps qu’ils se préparent pour aller chez Peter dans le Queen passer le réveillon de Noël. Buck allait un peu mieux, il avait passé la journée sans avoir à avaler de calmant, il tenait à peu près sur ses jambes. Ils prirent le pick-up que Tony avait laissé au garage. Il pleuvait toujours, dans la voiture, Buck remarqua : « Pas de neige pour Noël…
- Ça te rend triste ?
- Non, c’est le plus beau Noël de toute ma vie…
Steve lui pinça la joue.
- Ton père te cognait dessus pour Noël, c’était le seul cadeau que tu pouvais espérer…
- Toi, tu me faisais toujours un cadeau…
- Ma mère m’aidait, on voulait te faire plaisir.
- Vous y parveniez très bien… je n’avais que vous…
Cette fois, Steve caressa les cheveux, Buck lui sourit.
- Tu es beau quand tu souris… fit Steve. 
Ils descendirent jusqu’à Manhattan par l’autoroute, longèrent les berges de l’Hudson avant de rejoindre le pont de Brooklyn. Bucky remarqua :
- Tu n’étais pas obligé de passer par là pour aller dans le Queen…
- Non, mais j’avais envie de passer par là, ensuite par Williamsburg…
- Ça te rappelle des souvenirs…
- Oui… Notre rue n’a pas changée tant que ça…
- Je sais, j’y suis passé, pour voir…
- On va remonter par Greenpoint et prendre le Kościuszko pont.
- Je ne suis pas aller par là…
- Tu vas voir le nouveau pont…
- Je préférais le pont tournant...
- T’imagine le bordel, s’il était encore là !
Buck rit :
- Bonjour les bouchons !
Ils reconnurent leur quartier, les hautes maisons de briques, les ruelles étroites. Ils remontèrent ensuite par Greenpoint longèrent les jolie façades près de McGolrick Park. Puis rejoignirent le pont à haubans qui menait dans le Queen. Buck reconnu qu’il était beau, plus beau que l’ancien pont à treillis, mais, toutefois, rien ne remplaçait dans ses souvenirs le vieux pont tournant de l’avenue Mekeer.
- Il faut reconnaître qu’il avait un nom plus simple à prononcer ! Admit Steve.
- Le pont à treillis me rappelle de mauvais souvenirs, le pont tournant, des bons…
- Même quand t’as failli te noyer ?
- Mon petit Steve m’a sauver.
- Je t’ai peut-être sauvé aussi sur le pont en treillis, en 39…
- Peut-être… c’était dure. J’étais mal cette année là… Avec les filles ça n’allait pas toujours comme j’aurais voulu… j’étais mal dans ma peau…
- Mon Bucky avait des défaillances ? Demanda gentiment Steve.
- Oui, fréquemment…
- Ça s’est arrangé, après ?
- Plus ou moins… j’ai grandi, j’ai privilégié les sorties avec les filles, ça finissait de moins en moins souvent au lit… ça valait mieux…
- Je ne savais pas, ça…
- Je ne m’en vantais pas, les filles adoraient : je les sortais de leur quotidien, ça remplaçait mes trop fréquentes pannes…
- Dis, Bucky ?…
- Oui ?
- Pourquoi t’aimais autant le gringalet que j’étais ? j’étais loin de ressembler à Johnny Weissmuller !
- C’était toi, c’est tout… Je t’aimais… J’éprouvais du désir quand tu étais là, j’y pouvais rien…
- Si j’avais voulu…
Il se tut, Buck sourit :
- Si t’avais voulu, j’aurais fermé les yeux comme hier soir et t’aurais laissé faire tous ce que t’aurais voulu…
- Bucky…
Celui-ci rougit sous le regard de Steve, ses yeux s’égarèrent sur les façades éclairées des immeubles de briques à deux étages. Il murmura :
- J’ai toujours fait tout ce que t’as voulu…
Steve laissa ses doigts glisser sur une oreille.
- Je sais, j’étais pas toujours facile à vivre… J’avais un sale caractère…
- Oh… je ne devais pas toujours être drôle moi non plus.
- Ma mère, quand t’étais gamin, elle disait que t’étais un ange…
- Les femmes…
- T’es mon ange, Bucky.
Buck dû apprécier, il sourit largement. Steve avait dit ça avec conviction, sans rire. D’ailleurs, il ajouta :
- Et je t’aime.
Il stoppa le véhicule, tira le frein à main et, profitant que l’endroit était suffisamment sombre, il se pencha pour l’embrasser en disant encore :
- On est arrivé… C’est bien pour faire plaisir à Peter… Car je t’assure que je préférerais être au lit avec toi…
Cette fois, ce fut Buck qui se rengorgea, il était content que Steve apprécie autant sa compagnie et si peu celle des autres. Le petit garçon de Brooklyn était toujours là, adorateur et exclusif…
Bucky offrit le bouquet acheté un peu plus tôt à Manhattan à May. Elle rougit jusqu’aux oreilles en marmonnant qu’il ne fallait pas et s’enfuit dans sa cuisine. Peter était très fier de son coup. Les deux copines, des femmes d’une petite quarantaine d’années n’avaient pas assez de leurs deux yeux pour admirer les deux invités extraordinaires de leur amie. Ils faut reconnaître que Steve et Bucky sans avoir fait de frais de toilette particuliers était beaux. Il portait tout deux un jean bleu, neuf pour Buck, un peu plus délavé pour Steve. Une chemise ouverte sur un tee-shirt noir : rouge pour Steve, verte foncée pour Buck. Celui-ci avait mis ses Timberland beiges toutes neuves et son compagnon avait les mêmes, mais beaucoup moins neuves. Buck avait coiffé ses cheveux un peu longs en arrière mais quelques mèches rebelles retombaient sur son front. Steve ne s’était pas rasé et les prémices d’une barbe plus sombre que ses cheveux lui donnait ce charme viril, que Buck lui avait dit apprécier. Peter les avait débarrassé de leur blouson. Celui de Buck était vieux, d’un daim marron râpé. Steve sourit en pensant qu’il serait beau avec le blouson qu’il lui offrirait bientôt. Les deux hommes étaient assis l’un en face de l’autre. Steve avait May à sa droite, Buck l’une des amies qui se nommait Tania. Peter était en bout de table en face de Molly. Le dîner fut délicieux, May était une excellente cuisinière. Peter, à lui seul, s’occupa de la conversation. En une soirée, il en raconta plus à sa tante qu’il ne l’avait fait en trois ans. Elle, peu bavarde, n’en revenait toujours pas d’être assise aux côtés de Captain América. Elle savait à présent qui était le Steve de Brooklyn qui avait poché l’œil de son neveux. Elle lui fit les gros yeux en remarquant : « Vous n’avez pas honte de frapper un adolescent !
Il répondit pour sa défense :
- D’abord, je ne savais pas quel âge il avait, ensuite, j’avoue que pour un ados, il se défendait plutôt bien…
- Oui ! Fit Peter, je lui en ai mis plein la tête !
Et montrant Buck, il ajouta :
- Et à celui-là aussi. »
Buck ne dit rien, cette bagarre, il s’en serrait bien passée, comme de beaucoup d’autres d’ailleurs. Son regard bleu se posa sur Steve, il lui sourit doucement . Celui-ci tendit son pied sous la table pour coller sa chaussure à celle de son compagnon. Cela l’amusait : qui, à ce moment là autour d’eux, aurait pu s’imaginer qu’ils se faisaient du pied sous la table ?
Le repas se termina par un gros gâteau au chocolat auquel Buck fit honneur davantage qu’à tous le reste. Steve caressa la cheville du bout de son pied et lui fit un clin d'oeil discret qui voulait dire : « Gourmand ! »
Pour finir il eurent droit à du champagne. Steve en avait déjà but une ou deux fois, pour Buck ce fut une première. Il resta dubitatif, Steve lui demanda : « Tu n’aimes pas ?
- C’est bizarre… avoua l’autre.
May s’étonna :
- Il n’en a jamais bu ?
- Non, fit Buck, j’en n’ai pas eu l’occasion…
Peter fit les gros yeux à sa tante.
- May ! Voyons ! Je ne pense pas qu’en Sibérie on lui donnait du Champagne !
- Il aurait pu en boire avant !
- Ce n’était pas dans mes moyens à l’époque, expliqua Buck.
- Et vous Steve ? Demanda May, à quel occasion en avez-vous bu ?
- Une soirée, chez Stark…
- Moi ! Remarqua Peter, j’ai le droit d’en boire depuis l’âge de quinze ans ! Autorisation de tante May ! Mais à petites doses !
May sourit.
- Allez ! Tu auras bientôt dix-huit ans, tu pourras avoir un verre plein.
Peter embrassa sa tante.
- Je t’adore !
Il se leva pour mettre de la musique.
- Je danse un slow avec toi !
Il saisit sa tante qui riait et ils dansèrent au milieu du salon. Steve glissa le dessus de son pied sur le mollet de Buck. Celui-ci le fixa, un sourire au coin des lèvres. Peter leur fit remarquer :
- Dîtes donc les gars ! Il faut inviter ces dames ! »
Ni l’un ni l’autre en avait envie. Pourtant, il était difficile de refuser. Steve fut le premier à se lever, il hésita, puis tendit la main à Tania, elle était brune, Molly était rousse, Buck avait toujours aimé les rouquines. Ce dernier se sentit obligé de faire comme son compagnon. Ils tournèrent au milieu du salon, Peter était ravi, eux, moins. Finalement, celui-ci poussa sa tante dans les bras de Steve, récupéra Tania et se mit à faire le fou avec cette dernière qui, il est vrai, était plutôt une marrante. Molly, plus calme, se rendit très vite compte que Buck pensait à autre chose. Elle le remercia et tous deux allèrent se rasseoir. En s’asseyant, Buck fit la grimace et posa sa main droite sur sa blessure au ventre. May s’en aperçut, elle fit remarquer à Steve : « Votre ami n’est pas bien, je crois…
Il rejoignit son compagnon, posa une main sur son épaule et questionna :
- Tu veux qu’on rentre ?
- Je ne voudrais pas avoir l’air grossier…
- Tu as mal ?
- Ça tire, mais rien d’insupportable…
May qui avait écouté dit gentiment :
- C’est déjà très gentil d’être venu… Rentrez, ça vaut mieux, vous avez pas mal de route à faire, il est déjà tard…
Steve serra l’épaule entre ses doigts.
- Viens, Buck.
Peter cessa de tournoyer avec Tania accrochée à son cou. Il les rejoignit en remarquant :
- C’est dommage, on commençait juste à s’amuser !
- Toi, tu t’amuses, fit sa tante, Buck beaucoup moins, il est pâle, n’oublie pas qu’il était encore sur un lit d’hôpital hier !
- C’est vrai… reconnut le jeune homme, c’est chouette d’être venu…
- On a passé une très bonne soirée, remercia Steve en enfilant son blouson. Il tendit le sien à Buck en s’inquiétant :
- Ça va toi ?
- Oui… te tracasse pas…
Ils saluèrent, remercièrent encore une fois, la porte se referma sur eux. Peter se précipita sur les cadeaux au pied du sapin en constatant :
- Il est minuit passé ! Je peux en ouvrir un !?
- Non ! Défendit May, demain !
- Oh ! t’es pas drôle ! Moi, je t’ai fait un beau cadeau ce soir !
- Quel cadeau ?
- Je t’ai fait danser avec Captain América !
May rit bizarrement.
- Quoi !? s’indigna Peter, c’était pas un beau cadeau ?!
- Oui, Peter, c’était très plaisant de danser avec lui… Mais lui, avait les idées ailleurs…
- Ah ? Il préférait Tania ?
- Non, fit celle-ci, de moi aussi il s’en fichait…
- Pourquoi vous dîtes ça avec cet air là ? s’impatienta Peter.
Molly ne semblait pas comprendre, elle non plus. May tapota l’épaule de Peter, elle dit doucement :
- Ils se sont fait du pied sous la table toute la soirée…
- Qui ? s’étonna le jeune homme.
Ce fut Tania qui expliqua :
- Tes deux amis… j’ai fait tomber ma serviette, ils n’ont pas vu que je la ramassais…
- C’est ridicule ! Bougonna Peter, tu te fais des idées !
- Non, assura May, elle m’en a parlé dans la cuisine, j’ai regardé de loin, discrètement, ils n’ont pas arrêté…
Le jeune homme observa les deux femmes bizarrement.
- N’importe quoi ! Vous me faites marcher !
- Et non ! Répondit sa tante, ils ont l’air très, très proches tous les deux…
Tania remarqua, histoire de détendre l’atmosphère :
- Je les trouve mignons…
Peter n’avait pas l’air d’accord du tout. Il lança :
- Je ne vous crois pas ! Vous racontez n’importe quoi !
May lui sourit gentiment, histoire d’apaiser son neveu, elle reconnut :
- Tu as raison, on se trompe peut-être…
- Sûrement !
Il ramassa un des colis qui portait son nom et demanda :
- Je peux ?
- Mais oui, mais seulement celui-là... »
Steve prit le chemin le plus rapide pour rentrer. Bucky se tenait le ventre, il était pâle. Ils demeurèrent un long moment silencieux, ce fut lui qui finit par rompre le silence afin de rassurer son compagnon : « Ça va, Steve, je vais bien, j’ai juste besoin de m’allonger, ne fais pas cette tête là…
- Tu es tout pâle…
Buck haussa les épaules.
- Je ne suis pas encore au top de ma forme ! Couché, dans tes bras, je retrouverai vite des couleurs, promis.
Steve apprécia, il sourit :
- Là, tu m’intéresses…
Il hésita avant de reprendre :
- Toutefois, il vaudrait mieux que je te laisse dormir.
- J’ai pas envie de dormir.
Steve leva un sourcil.
- Tu n’es pas très raisonnable !
- Non, et je n’ai pas envie de l’être, on dormira après…
- Après… répéta l’autre en lui jetant un coup d’œil plein de convoitise.
- Oui, après, confirma Buck.
- T’es désirs sont des ordres...
Ils étaient sur l’autoroute. Buck appuya sa tête au montant de la portière, il ferma les yeux, plus fatigué qu’il ne voulait l’admettre. Steve mit de la musique en disant doucement :
- On a une petite heure de route, repose-toi un peu…
- Oui… je crois que j’ai trop mangé…
- Moi aussi, Tante May est une redoutable cuisinière… »
Il tendit le bras et caressa doucement, du dos de la main, la joue déjà un peu râpeuse. Buck sourit sans rouvrir les yeux…


Dernière édition par stucky76 le 27 Mai 2019 20:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 22:03 
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J'adore!!! y a pas grand monde de dupe dans cette histoire!!! :lol: :lol:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 26 Mai 2019 22:19 
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ptitepointe a écrit:
J'adore!!! y a pas grand monde de dupe dans cette histoire!!! :lol: :lol:

Il y a des choses qui sautent aux yeux !


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