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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 28 Juin 2019 11:16 
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Chapitre 37 : Chez Tony.

Tony arriva une heure après. Il gara son petit bolide orange devant la maison, Laura le rejoignit. Elle ne le connaissait pas beaucoup, elle avait un peu de mal avec lui : elle lui pardonnait difficilement d’avoir été responsable de l’emprisonnement de Clint. Ils se serrèrent la main, elle dit : « Vous avez fait vite…
- Je suis parti aussitôt que j’ai su…
- C’est gentil à vous d’être là pour lui.
- J’ai été stupide… je me rattrape… Il est où ?
- Avec Nathaniel, au salon…
Il le trouva, en effet, assis par-terre avec le petit garçon en train de construire une maison en Lego. Il sourit en le voyant, il lui avait manqué. Il passa une main sur son ventre pour chasser les chatouillis qui s’y propageaient. chatouillis qui s’accentuèrent lorsque Buck leva les yeux et lui sourit largement. Il ébouriffa les cheveux du gamin près de lui puis se leva pour venir jeter ses bras autour du cou de Tony. Celui-ci n’avait pas besoin de ça, il se sentit rougir jusqu’au front. Il le serra un peu quand même avant de le repousser en disant : « Et bien, t’aurais-je manqué ?
- Non, pas vraiment…
- Au moins c’est franc…
- Mais je suis quand même content de vous revoir.
- Ah ! Quand même !
Nathaniel les rejoignit. Il observa Tony, les sourcils froncés.
- Toi ! t’es Tony Stark ! c’est toi Iron Man ! Je te reconnais !
- Oui, enfin, c’était moi, j’ai pris ma retraite…
- Tu n’es plus Iron Man ?
- Non, j’ai rangé l’armure.
- C’est toi qui as coupé le bras de Bucky !
- Ah ! je vois qu’on a dit plein de chose gentilles à propos de moi, ici !
- Bucky, il a dit que t’es son ami ! Tu lui couperas plus le bras ?
Tony rit.
- Non, promis, y’a pas de risque…
- Il est malheureux parce que Steve est parti !
Tony fut impressionné.
- Ce gamin a une répartie du tonnerre ! Rappelez-moi quel âge il a ?
Nathaniel répondit lui-même :
- Trois ans et demi !
Tony émit un sifflement.
- Et bien, il promet ce petit !
Laura sourit, fière malgré elle. Elle prit son fils dans ses bras en disant :
- Allez, tais-toi un peu…
Le garçonnet tendit les bras vers Buck en décidant :
- Je veux faire un câlin avec Bucky avant qu’il parte !
L’homme le prit dans ses bras. Il embrassa les joues tristes en expliquant :
- Je reviendrai… mais là, vaut mieux que je parte avec Tony.
- Parce que t’es malheureux ?
- Oui, si on veut…
- Ça te fait faire des cauchemars ?
Buck l’embrassa une dernière fois puis le reposa par-terre en remarquant :
- On ne peut rien te cacher…
Nathaniel dit encore :
- Steve il te prenait dans ses bras quand tu faisais des cauchemars…
- Chut ! Fit Laura, ne dit pas ça, tu vas gêner Buck !
- Non, assura l’autre, ça ne me gêne pas, c’est la vérité… Sans Steve, j’ai peur que ça recommence…
La pomme d’Adam roula sous la peau dorée du cou. Il serra les dents pour retenir ses larmes : il avait peur. Une peur monstrueuse qui lui serrait l’estomac. Se retrouver seul avec ses cauchemars le terrorisait. Tony passa un bras autour des épaules inquiètes :
- Ça va aller, c’est pas la première fois qu’il s’absente ton super héros !
Les beaux yeux bleus tentèrent de sourirent, mais ils fondaient malgré eux. Stark caressa les cheveux :
- Viens, je t’emmène à la maison... »
Une heure après, ils débarquaient devant la maison de campagne de Tony. Il habitait près de Sandy Lake, c’était un bel endroit, tranquille et sauvage. La maison était vide, Buck s’étonna : « Pepper n’est pas là ?
- On sera rien que nous deux… elle a filé…
- Filé ?!!
- Je crois qu’elle n’avait pas trop envie de te voir…
- Tony ! Reprocha Buck, fallait me laisser chez Clint !
- Non ! j’avais envie de te voir ! Pepper a voulu aller faire un tour chez ses parents, c’est son problème ! Quand elle amène sa sœur, je suis bien obligé de la supporter, moi !
- Je ne veux pas être la cause d’une dispute entre vous !
- Mais non ! Idiot ! On ne s’est pas disputé ! Elle a juste pris ta présence comme prétexte pour changer d’air ! Ses parents habitent près de Jacksonville, elle est partie chercher un peu de chaleur !
- Je ne veux pas être une gêne…
Tony le poussa dans la cuisine.
- Arrête de faire l’abruti… je suis content que tu sois là. J’avais envie de revoir ta sale tête de ronchon !
Il ouvrit le réfrigérateur.
- Tu veux une bière ?
- Non…
- Une verre de lait ?
- Oui, je veux bien…
- Tu marches au lait, maintenant ?
- Oui, ça me réussit mieux que l’alcool.
- Oui, t’as raison.
Il lui versa un verre de lait, le poussa sur la table vers lui, puis reprit :
- On se fait un barbecue ?
- Si vous voulez.
- Sûrement que je veux ! Pepper me fait manger de la salade et du jambon depuis un mois ! j’en peux plus !
Buck sourit, il avala son verre de lait d’un trait. Tony le dévisageait en sirotant sa bière. Il était beau : une barbe de quelques jours, la peau bronzée, les cheveux plus longs. Il avait reprit du poids, on sentait qu’il avait vécu au grand air avec Steve durant ces dernières semaines.
Tony se leva, la bière à la main.
- Viens, prend ton sac. Je vais te montrer ta chambre…
Buck obéit. Ils montèrent l’escalier. Tony tapa contre une porte.
- Ça, c’est ma chambre. Là, à côté, ce sera la chambre des bébés… bon, pour l’instant, c’est le domaine de Pepper…
Il montra la porte de l’autre côté du couloir.
- Toi, tu dormiras là, juste à côté de la salle de bain… ça veut pas dire qu’il faut y faire des bêtises !
- Non, Tony, je ne referai pas ça…
- T’as tout intérêt !
Il entrèrent dans la pièce. Buck posa son sac sur le lit. Tony poussa le rideau :
- Ça te plaît ?
On avait une très jolie vue sur le lac, le soir tombait doucement. Buck vint près de lui pour admirer le paysage.
- Pourquoi Pepper et vous n’avez pas pris cette chambre là ?
- Ah ! Les femmes ! Cette chambre est au nord, elle dit qu’elle est froide !
Il tapa sur l’épaule pensive puis ajouta :
- Allez ! On ne se laisse pas abattre ! On va se faire griller de la viande ! »
Buck le suivit. Il était content d’être avec lui, le temps passerait plus vite…


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 28 Juin 2019 20:17 
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Tony frémit toujours à voir Bucky... Mais et Pepper? C'est lui qui fiche le bazar!!!

C'est moi ou Bucky se sent pas loin de craquer et de céder à Tony? :twisted:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Juin 2019 00:21 
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Ouais je vais mettre un peu le bazars entre tous le monde, histoire de les faire se réconcilier après ! :laughing:
:merci:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 29 Juin 2019 08:41 
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Houlala...:bassines:
:
T'es :devil: toi!!! Lol

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 01 Juil 2019 15:39 
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Chapitre 38 : Avec Tony.

Il passèrent la soirée à manger des saucisses, des steaks, des épis de maïs, grillés. Ils évitèrent l’alcool, Tony sortit une bouteille de coca. Il faisait frais, la nuit tombait, ils avaient allumé la lumière sous le porche : Buck avait fermé son blouson bleu jusque sous son menton. Tony remarqua :
- Il te va bien.
- Quoi ?
- Ton blouson, j’étais allé avec Steve pour l’acheter. Il m’a dit qu’il voulait du bleu à cause de tes yeux… fichu romantique ce Steve…
- C’est ma couleur préférée, il le sait.
- Ah ! Voilà toute l’explication…
Il observa son compagnon, chercha comment tourner sa question, puis finit par demander :
- Alors, qu’est ce que vous avez fait de beau chez Clint ?
- Rien de particulier…
- Menteur !
- Non, c’est vrai. On s’est baladé, on a fait des pique-niques, on a joué avec les gamins, Clint nous a fait faire du tire à l’arc, on a été à une fête foraine. J’ai même failli me noyer…
- A la fête foraine ?
- Non, dans la rivière…
- T’as voulu te baigner en plein hiver ?
- Non, pas vraiment… bien que…
- Bien que quoi ?
- J’ai d’abord plongé volontairement pour rattraper Lila, le courant était très fort, on a failli y rester tous les deux…
- Tu as joué au héros…
- Non… je n’avais pas le choix, il n’y avait que moi pour la sauver, les autres étaient trop loin…
- Les Barton te doivent une fière chandelle !
- Ils ne me doivent rien du tout…
- Et ensuite ? Après avoir joué au héros ? l’eau était bonne ?
- Non, glaciale… Steve m’a fait prendre un bain forcé…
- Dans la même rivière ?
- Oui, mais dans un endroit plus calme, évidemment !
- C’est un sadique, ce type. Il y est allé aussi au moins !?
- Oui… c’était froid… mais avec lui, c’était presque agréable…
- Presque ?
- Oui, quand même, sur la couverture, après, c’était mieux…
Il avait l’air rêveur. Tony lui jeta sa serviette à la tête.
- Pense pas à ça ! Ça va te faire faire des cauchemars !
- Oh non… ça ne me fera pas faire de cauchemars. Aucun risque, c’est d’autres choses qui risquent de m’en faire faire…
- Et bien, je t’interdis d’y penser. Reste avec Steve, finalement, ça vaut mieux.
Il resta un moment silencieux, puis reprit :
- Donc, vous avez pris du bon temps…
- Oui…
Tony se leva.
- Tu veux de la glace au chocolat ?
- Non, j’ai plus faim.
Tony avoua :
- Moi non plus…
Il empila les assiette avant d’ajouter :
- Ça te dit d’aller pêcher, demain ?
- Je ne sais pas…
- Ne dit pas ça… t’as déjà pêché ?
- Non, jamais…
- Ok… on s’installera demain matin au bout du ponton, je te montrerais…
Ils débarrassèrent la table puis firent la vaisselle. Après une brève partie d’échec que Buck, comme d’habitude, perdit, ils montèrent se coucher. Dans le couloir, Tony questionna :
- Ça va aller ?
- Oui…
- Tu fais encore des crises d’angoisse ?
- Y’a longtemps…
- Bucky, si tu veux, je mets un matelas par-terre et je dors dans ta chambre.
- Non… c’est ridicule !
- J’ai pas envie que tu meures étouffé, Steve m’en voudrait beaucoup !
- Je poserai la boite de calmant à portée de main… et puis, je crie assez fort dans ces moments là… vous devriez m’entendre…
- Si t’étouffe, pas si sûr…
- Vous inquiétez pas, je ne suis pas en sucre… Bonne nuit.
- Bonne nuit, répéta Tony en regardant la porte se refermer.
Il aurait aimé que Buck accepte. Il aurait préféré dormir près de lui. Il savait dans quel état il pouvait se mettre parfois… Il chassa l’idée, Buck était un grand garçon, il était sans doute capable de gérer, après tout…
Au moment où Buck se glissait sous la couette, son téléphone annonça un message. Il le lut, Steve lui disait : « On est dans le jet, bonne nuit, mon bébé. »
Buck sourit. Il savait que Steve n’était pas accro à ce genre de message : toutefois, il pensait à lui. Il se contenta de répondre de la même manière : « Je t’aime, Steve, donne-moi de tes nouvelles. »
Il savait qu’il ne répondrait pas. Steve se faisait difficilement aux méthodes de correspondances modernes, le fait qu’il lui ait envoyé un message était déjà une belle preuve de tendresse.
Buck eut du mal à trouver le sommeil, les bras de Steve lui manquaient, sa chaleur… Il avait emmené la chemise qui traînait sur la chaise de leur chambre et que Steve n’avait pas encore mise à laver. Il l’avait roulée en boule afin de la serrer contre lui. Elle avait l’odeur de Steve, c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour l’avoir encore un peu avec lui. Néanmoins, il mis de longues heures avant d’arriver à s’endormir. Quand enfin il ferma les yeux un cauchemar le réveilla en sursaut. Il se leva d’un coup pour aller ouvrir la fenêtre et le volet, l’air de la nuit l’aida à retrouver son calme. Il se sentit désespéré : Steve venait de partir et tout recommençait déjà. Il resta là près d’une demi-heure avant de se remettre au lit, le nez dans la chemise bleue. Il tourna de longues heures, il était plus de six heures lorsqu’il parvint enfin à se rendormir.
Tony se leva vers huit heures. Il ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiet. Il mit l’oreille contre la porte puis, n’entendant aucun bruit, il l’ouvrit doucement. Le soleil passait au travers des interstices des volets et éclairait la chambre. Tony entra sans bruit, il s’approcha du lit. Il sourit : Buck dormait sur le ventre, une chemise bleue dans les bras, le nez dedans. Stark s’assit avec précaution sur le lit. Il avait envie de le regarder, d’être un peu avec lui puisque Steve le lui avait confié. C’était comme un cadeau précieux, Tony avait envie de le toucher : il retint sa main. Il était content de voir qu’il allait bien, qu’il dormait, en apparence, paisiblement. Il n’essaya pas de bouger, il laissa les minutes s’écouler. Buck mit un moment avant de se réveiller. Il tendit un bras pour chercher quelque chose près de lui. Tony murmura : « Il n’est pas là…
L’autre sursauta, se redressa et s’assit sur le lit en apercevant Stark près de lui. Il bougonna :
- Qu’est ce que vous fichez là ?!
- J’étais un peu inquiet… je suis venu voir si tout allait bien…
- Il y a longtemps que vous êtes là ?
- Un quart d’heure, vingt minutes…
- Vous m’avez fait peur…
- Ce n’était pas le but… c’est quoi cette chemise ?
Buck la cacha sous l’oreiller.
- Ça ne vous regarde pas…
- Elle est à Steve !
- Puisque vous le savez, pourquoi vous demandez !
- C’est mignon…
Comme Buck le foudroyait du regard. Il sourit puis ajouta :
- T’as bien dormi ?
Buck hésita. Il ne savait pas s’il devait mentir ou dire la vérité. Il opta pour la vérité, le mensonge ne lui avait jamais réussi.
- Pas vraiment, avoua t-il.
- Des cauchemars ?
- Oui, malheureusement…
- La chemise n’a servi à rien.
- Oui, elle m’a aidé à m’endormir.
- Vraiment ?!
- Oui, elle sent lui…
Tony rit.
- Oui, j’en doute pas, il l’avait porté au moins trois jours !
- Idiot !
Plus sérieusement, Tony reprit :
- Si ça ne va pas, je viendrai dormir avec toi.
- Non. Ça ira.
- Oui… Arrête de faire le fier, je sais à quoi m’en tenir avec toi !
Il ébouriffa les cheveux emmêlés avant d’ajouter :
- Allez viens, on va se faire un bon petit-déj’ !
Buck poussa la couette pour s’asseoir sur le bord du lit : il était nu comme un ver. Tony constata :
- Tu dors à poil !
- Oui, sinon j’ai trop chaud.
- Tu pourrais prévenir !
- Fallait pas me surprendre dans ma chambre.
Il dit ça en lui jetant un petit regard narquois. Tony se sentit rougir. Pour cacher son trouble, il fit celui qui plaisantait :
- La pudeur, tu connais pas ?
- Non, c’est un truc de filles…
En disant cela, il enfila son boxer. Il se leva ensuite pour aller chercher ses vêtements qui étaient posés sur une chaise, un peu plus loin. Tony suivit des yeux le joli postérieur moulé dans le sous vêtements aux couleurs du drapeau des États-Unis. Il remarqua en le regardant enfiler son jean :
« Tu supportes Captain jusque sur tes sous vêtements ?!
Buck sourit. Il ferma les boutons sur le boxer en expliquant :
- C’est lui qui me les a achetés…
- Ouais… tout à fait lui... »
Il ne dit rien de plus. Néanmoins, il devait reconnaître que Bucky était bigrement agréable à regarder au levé du lit…
Ils allèrent pêcher sur le bord du lac, au bout du ponton. Tony fut content d’expliquer l’art de la pêche à son compagnon qui écouta, attentif. Le soleil se montrait, parfois, entre les nuages, amenant un peu de chaleur en ce jour un peu frais. Ils parlèrent de tout et de rien pendant un bon moment. Puis, au terme d’un long silence, Buck murmura : « Cette nuit, mon cauchemar… j’ai rêvé de tes parents…
Tony frémit, il posa son regard brun sur l’homme près de lui. Il reprocha :
- Bucky… !
L’autre fixait ses doigts, il reprit :
- Je suis tellement désolé…
Tony tendit la main pour serrer une épaule entre ses doigts.
- Ça va, Bucky…
Mais celui-ci était lancé, il avait quelque chose sur le cœur, il continua :
- Je connaissais votre père… on a travaillé ensemble, avec Steve et les commandos hurlants. On a mangé ensemble, on a plaisanté… et moi…
- Ce n’est pas ta faute, Bucky…
- Il m’a reconnu… il a dit mon nom, je m’en souviens. Ça m’a fait quelque chose… j’aurai dû réagir… pourquoi je n’ai pas pris cette fichue moto pour m’enfuir ! Pourquoi j’ai cogner ?! Pourquoi je m’en suis pris à votre mère ? Tony, vous devriez me détester !
Il regardait toujours ses mains, elles tremblaient. La mâchoire contractée, il serrait les dents pour ne pas pleurer. Tony, lui aussi, avait une boule dans la gorge. Il ne pouvait pas en vouloir à Buck, mais quand même les images en noir et blanc étaient encore gravées dans sa mémoire. Ses doigts allèrent caresser les cheveux sombres.
- Bucky, dit-il avec beaucoup de douceur, HYDRA t’avait parfaitement programmé. C’est facile de se dire après « j’aurais dû », malheureusement, sur le moment, tu n’avais pas les facultés de le faire…
- Votre père était un type bien… il m’a remonté le moral une fois…
- Je ne l’ai pas connu au même âge que toi… je me souviens de l’homme de soixante ans. Toi, tu te souviens du jeune homme de vingt-cinq ans…
- Il aimait bien Steve… ils s’entendaient bien tous les deux…
- Mieux que moi avec lui ?
- Oui, je pense… Steve et vous, vous êtes un peu comme chien et chat…
Stark acquiesça.
- Oui, c’est vrai… avec toi, il parlait moins ?
- On se voyait, on se connaissait… mais on était d’abord les amis de Steve.
- Pourquoi il t’a remonté le moral mon cher père quand il était jeune ?
- Je m’étais isolé, un jour qu’on était à la base. J’avais un gros coup de cafard, Steve se rapprochait de plus en plus de Peggy, j’étais jaloux…
- J’imagine… ça me fait de la peine rien que d’y penser…
Buck eut un pauvre sourire, il continua :
- Howard est passé, il m’a vu. J’étais assis sur une caisse de munitions dans un entrepôt. Il est venu s’asseoir près de moi, il a remarqué en riant : « Et bien, Barnes, vous n’avez pas peur que ça explose ? »
J’ai haussé les épaule en répliquant : « En ce qui vous concerne ce serait une perte considérable, mais moi, bon débarras... »
Il a eut l’air choqué, il s’est penché pour mieux me voir, il a dû voir des traces sur mes joues, car il a continué : « Vous avez pleuré ? »
Bien sûr, j’ai nié, j’avais honte… Il m’a tapé sur l’épaule, un peu comme vous le faites, parfois. Il a demandé, comme si c’était une évidence : « Amoureux ? » J’ai bougonné, je n’avais pas envie de répondre. Il a poursuivi : « Ça se voit… vous devriez faire attention quand vous regardez la personne en question. » Là, ça m’a scié. Je savais qu’il avait un très bon sens de l’observation mais là… J’ai dû rougir jusqu’au front. En même temps j’ai pensé qu’on ne pensait certainement pas à la même personne. Il a dit encore : « Je connais son prénom… » J’ai marmonné : « Taisez-vous…
Il a poursuivi : « Son prénom commence par un S et finit par un E… ses yeux son bleus, ses cheveux plutôt blonds… » J’ai répété : « Taisez-vous… » Il a encore serré mon épaules entre ses doigts...
Buck toucha son épaule comme s’il pouvait encore sentir le contact de la main de Howard, il continua :
- Votre père avait tout compris bien avant tout le monde… il a dit : « Laissez faire le temps… les choses se tassent avec lui... »
Je n’ai rien répondu. J’étais trop abasourdi pour réagir. Il s’est levé en ajoutant : « Je vous aime bien Barnes… si vous avez envie de parler, venez me voir, et ne vous en faites pas, je ne le dirais à personne... »
Il a tenu sa promesse… j’aurais peut-être pu me confier à lui si je n’étais pas tombé du train à la mission suivante…
Tony murmura :
- Je ne connaissais pas mon père sous ce jour là… je l’aurais cru moins ouvert…
- C’était un chouette type… Il m’a reconnu quarante sept ans après… mais, moi, qu’est ce que j’étais devenu ?…
- Bucky, arrête de te faire du mal. Si, moi, je ne te fais pas de reproche, tu ne dois pas t’en faire non plus.
- Comment vous faites ?
- Je t’ai détesté… maintenant je ne déteste plus personne. HYDRA n’existe plus… Je me dis que mes parents reposent en paix. Toi, tu n’es qu’une victime de plus.
Des larmes coulèrent sur les joues brunes. Tony caressa la nuque.
- Ne pleure pas, ça me rend malade. Je suis sûr que mon père avait sentit toute cette sensibilité que tu tentes de cacher.
- C’était encore plus vrai en 43, je détestais qu’on me voit pleurer. Les hommes ça ne pleurent pas, c’est ce que me disait mon père. Quand il me cognait, je ne laissais mes larmes couler qu’une fois loin de lui, sinon, il m’aurait traité de lavette et frappé encore plus fort…
- Ne pense plus à ça…
- J’essaie… mais depuis quelques mois, ça se bouscule dans ma tête. Il y a plein de souvenirs refoulés qui remontent à la surface.
- Ton cauchemar, cette nuit, c’était ce soir du 16 décembre 1991 ?
- Ça a commencé avec votre père en 43, il me disait cette phrase : « Je vous aime bien, Barnes » il était jeune, insouciant, il répétait toujours ces quelques mots… puis, brusquement, j’ai été face au Howard de 1991… je le frappais, votre mère l’appelait, c’était horrible. Le sang sur son visage, sur mes mains, les cris de votre mère… pardon, Tony… »
Il fondit en larmes. Stark l’attira contre lui. L’autre pleura, la tête sur son épaule. Tony avait des larmes dans les yeux, il renifla. S’il avait pu, a ce moment là, tenir l’un des responsables d’HYDRA, il l’aurait noyé dans le lac avec un plaisir sadique.


Dernière édition par stucky76 le 02 Juil 2019 20:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 01 Juil 2019 17:32 
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he ben voilà!!! à peine Steve parti et voilà Bucky qui part en vrille!!! Pauvre Bucky.... (j'ai un peu l'impression de dire ça à chaque fois non?). Du coup c'est pour ça qu'il ne sais pas trop entre "tu" et "vous"?
Non parce que là il oscille entre vouvoyer et tutoyer Tony alors... Et puis évidemment il faut que ce soit à propos des parents de Tony...

En revanche je crois que Tony va faire une connerie... Il est de plus en plus attiré par Bucky et il va craquer!!! attention Tony!!! Steve va faire la gueule!!! j'imagine même un combat entre Captain et Iron man et notre Bucky au milieu qui pleure tout ce sait et hurle qu'il demande pardon et qu'il faut le tuer pour en finir avec les problèmes qu'il cause...

Bon et puis je le dis jamais mais je le pense à chaque fois : :court:

:suite: :please:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 01 Juil 2019 19:49 
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Buck doit dire "vous" à Tony, je me suis peut-être trompée par endroit, je vais aller corriger ça. Merci pour les commentaires... pauvre Buck, c'est vrai qu'il fout la merde ! :(


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 01 Juil 2019 19:51 
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Hum... je dirais pas ça mais bon c'est pas moi qui écris l'histoire... :lol:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 02 Juil 2019 20:19 
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Bon j'ai corrigé mes "ton" et mes "ta" par des "votre" ! je préfère que Bucky continue à tutoyer Tony. Bien qu'en soi on s'en fiche, ils sont américains, pas de problèmes de tutoiement pour eux ! mais c'est bien de me l'avoir dit, cela montre que tu es attentive à ce que tu lis. :bravo: :merci:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 02 Juil 2019 21:19 
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en fait t'as raison on s'en fout un peu... c'est du détail, et je suis trop tatillon dès fois...

Je suis attentive parce que ton histoire me plait :wink:

:heart:

Merci à toi

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 04 Juil 2019 21:04 
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Chapitre 39 : Les nouvelles du soir.

Ils passèrent le restant de la journée ensemble. Tony fit de son mieux pour changer les idées noires de son compagnon. Celui-ci regardait sans cesse son téléphone, qui restait désespérément muet. Tony en était presque jaloux. Il l’avait un peu pour lui, or, Steve passait toujours avant lui. Ils allèrent se promener, firent un pique nique. En fin d’après-midi, ils firent le tour du lac puis revinrent pour dîner devant la télévision. Ils n’écoutaient que d’une oreille lorsqu’une information attira leur attention. On parlait de Steve. Le journaliste disait : « Il s’était introduit à bord du vaisseau que les rebelles espéraient faire exploser sur la ville principale de la zone. Il y avait à bord plusieurs kilos d’explosifs. Après l’avoir détourné dans le désert, hors de la zone de contrôle, le vaisseau a explosé. Les rebelles qui ont retrouvé l’épave de l’appareil, se sont empressés d’envoyer ces images.
Sur les images qui passaient à l’écran, on voyait ce qu’il restait de l’épave de l’avion, ainsi que trois corps totalement calcinés. Le journaliste continua :
- Il s’agirait des corps des deux rebelles qui étaient dans l’avion, ainsi que de celui de notre Captain América. Nous sommes tous sous le choc… »
Tony éteignit brutalement le téléviseur. Buck était blanc comme un linge, ses mains tremblaient sur la table. Stark s’empressa de remarquer : « Ils ont dit « il s’agirait » ils ne sont sûr de rien, les rebelles sont des pros de la désinformation !
Buck balbutia :
- Je ne voulais pas qu’il parte… j’aurai dû le retenir…
- Bucky ! Je vais appeler Fury pour avoir des nouvelles. Calme-toi, ne te rends pas malade avant de savoir…
Il s’empressa de faire ce qu’il disait. Il parla un moment avec Nick Fury. Vers la fin de la conversation, Buck comprit à son expression que les nouvelles étaient mauvaises. Il se leva avant que l’autre n’ait eut le temps de raccrocher. Il s’enfuit vers le lac, courut jusqu’au bout du ponton où ils avaient pêché le matin. C’est là que Tony le retrouva, il le prit par le bras.
- Bucky, reste avec moi…
- Il est mort ?!
- On ne sait pas. Les rebelles disent que oui. Ils ne veulent pas rendre le corps, on ne peut être sûr de rien. Ce qui est inquiétant, c’est que s’ils avaient pris Steve vivant, ils s’empresseraient de s’en vanter pour demander une rançon. Ils réclament déjà une somme astronomique pour rendre le corps…
- Il leur a peut-être échappé…
- Il a un émetteur sur lui, pourquoi ne donne t-il pas de ses nouvelles ?…
- Il ne fonctionne peut-être plus.
- Je l’espère, Bucky, on l’espère tous…
- Ils vont aller à sa recherche ?
- C’est difficile, l’avion s’est écrasé dans une zone de non-droit, très difficile d’accès. Notre équipe a interdiction formelle de passer la frontière.
- Je m’en fiche, moi, de leur interdiction ! j’irai le chercher…
Tony le retint par les épaules.
- Buck, non ! Reste tranquille. Où comptes-tu aller comme ça ! Le désert est immense, il y a des rebelles partout, ils connaissent le terrain comme leur poche. Bucky, si Steve s’en est tiré, il reviendra, tu le connais, tu sais qu’il en est capable !
- Laisse-moi m’en aller !
- Non ! Steve m’a demandé de prendre soin de toi, je tiendrai ma promesse ! Quitte à te mettre mon poing dans la figure !
- Je veux l’aider ! Tony ! Il faut l’aider !
- Tu resteras ici !
Buck pleurait.
- Tony ! Dis-moi qu’il est vivant ! Quelque part… qu’il reviendra ! Tony !
Stark le serra dans ses bras.
- Je ne sais pas, Bucky. Je l’espère, pour toi, pour moi…
- Je ne supporterais pas de le perdre…
- Ça va aller, Bucky… Je ne te laisserais pas tomber…
Les larmes de son compagnon mouillaient l’épaule de son tee-shirt. Tony le serra de toutes ses forces. Il embrassa la chevelure sombre : il aurait donné n’importe quoi pour entendre quelqu’un lui dire que Steve était encore vivant. La douleur de Buck lui était insupportable…
Peu de temps après, celui-ci eut un appel de Clint qui lui expliqua qu’il ne laissait pas tomber, qu’il allait faire une incursion en territoire ennemi en compagnie de Natasha et de Sam, la frontière ne les arrêterait pas. Ils ne faisait absolument pas confiance aux rebelles. Steve pouvait être vivant quelque part. Ils n’abandonneraient pas, même s’ils devaient se mettre hors la loi. Tony qui avait écouté la conversation sur le haut parleur, vint s’asseoir près de lui : « Tu vois, dit-il, ils vont le chercher. Steve a des amis.
- Je voudrais pouvoir le chercher aussi.
- Non, Steve n’aurait pas voulu que tu ailles là-bas. Je pense que Clint, Sam et Natasha sont assez grand pour se débrouiller seuls.
- Ils ne le retrouverons pas…
- Ne dis pas ça !
- Vous l’avez dit vous-même, le désert est immense. Ils risquent leur vie inutilement… si Steve est vivant, il devra s’en sortir tout seul.
- Bucky !
- Pourquoi il ne se sert pas de son émetteur pour qu’on aille le chercher ! Pour qu’on sache où il est ! Vous savez que j’ai raison ! Vous voulez garder espoir, vous et les autres, parce que vous avez peur que je sombre ! Mais moi, je sais que s’il était vivant il donnerait de ses nouvelles !
Buck voulu se lever. Tony le rattrapa.
- Reste là ! Je déteste ton côté pessimiste ! Tout espoir n’est pas perdu !
Buck semblait au bord de la crise de nerfs. Il s’écria :
- Je ne veux pas devoir vivre de nouveau sans lui. J’ai trop longtemps dû le faire ! Je peux pas ! Ça me rend malade de savoir que je ne le reverrai plus jamais ! Que je n’entendrai plus sa voix ! Tony ! Ça fait trop mal ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas !
- Bucky, calme-toi…
Sa respiration devint saccadée. Très vite, il se mit a avoir du mal à respirer. Tony bougonna :
- C’est malin ! qu’elle idée de te mettre dans un état pareil ! Viens t’allonger et avaler un calmant…
- Laissez-moi… »
Il ne pouvait plus respirer mais tentait quand même de se révolter. Tony eut envie de le gifler, l’idée ne lui sembla pas appropriée. Il se contenta de le traîner de force jusque dans l’escalier puis dans sa chambre. Il le fit allonger sur le lit, prit deux cachets dans la boite et l’obligea à les avaler avec un peu d’eau. L’autre qui manquait d’oxygène, n’avait plus le force de se rebeller. Il se laissa faire puis se recroquevilla dans un coin du lit. Tony resta assis près de lui. Bien qu’il ne l’avouât pas, le pessimisme de Buck le gagnait. Pourquoi n’avait-on aucune nouvelles de Steve s’il était encore vivant ? Et comment le retrouver dans l’immensité du désert ? Dans ce monde inconnu, hostile… Clint, Natasha et Sam ne risquaient-ils pas leur vie en pure perte ?
Il regarda l’homme qui s’apaisait près de lui. Steve lui avait dit : « S’il m’arrive quelque chose, empêchez-le de sombrer... » Le pire venait d’arriver. Tony se demandait comment il parviendrait à tenir sa promesse…
Buck resta prostré. Les calmants l’avait apaisé, mais le désespoir le laissait anéanti, ne souhaitant plus rien, incapable de trouver le sommeil. Comme il était tard, Tony se coucha près de lui, il était hors de question qu’il le laisse seul. Il installa donc un oreiller de l’autre côté du lit et se glissa, en tee-shirt et bas de pyjama, sous la couette. Buck était encore habillé, Tony lui avait juste ôté ses chaussures. Buck lui tournait le dos, pourtant, quand l’autre le sentit s’installer près de lui, il bougonna : « Allez dans votre chambre ! Ça ne sert à rien de rester là…
- Je ne te laisserais pas seul. C’est tout à fait hors de question, tu peux ronchonner tant que tu veux, ça n’y changera rien.
- Vous faites chier !
- C’est toi qui fais chier, Bucky ! Je veux t’aider… Tu ne t’en sortiras pas sans aide !
- Si Steve est mort, je ne m’en sortirai pas, même avec votre aide…
- On peut apprendre à vivre sans les gens qu’on aime. J’ai appris, moi, quand j’ai perdu mes parents.
- Vous aviez vingt ans. Vous aimiez vos parents mais ils n’étaient pas votre avenir. Steve était l’unique lumière dans l’obscurité qui m’entoure.
- Ne parle pas de lui au passé, essaies de rester positif !
- Je ne crois plus aux miracles…
- Le fait qu’il finisse par tomber dans tes bras après toutes ces années, ce n’était pas un miracle ?
- C’est la plus belle chose qui me soit arrivée, pour ça, je n’ai aucun doute.
- Une sorte de miracle en soi, tu ne crois pas ?
- On peut le voir comme ça…
Tony sentit qu’il retenait ses larmes. Il se tourna face au dos qui faisait tout pour l’ignorer : il fit glisser ses doigts dans les cheveux sombres, il caressa doucement les mèches au-dessus d’une oreille, Buck se laissa faire. Tony murmura :
- Pleure, si t’en a envie… pas la peine de te retenir pour faire le fier devant moi…
- J’ai tellement mal dans la poitrine, dans l’estomac, que si je commence à pleurer, je vais craquer… et si je craque, je vais m’effondrer…
Tony posa sa main sur le haut du bras droit.
- Je suis là, Bucky. Je serais toujours là, tant que tu auras besoin de moi…
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Vous devriez aller rejoindre Pepper et m’oublier, je peux retourner à la base…
- N’importe quoi ! Je te vois à la base, tout seul. Tu tiens vraiment à t’ouvrir les veine une seconde fois ?!
- Je ne ferai rien tant qu’il y aura encore un peu d’espoir, vous le savez très bien !
- Oh ! Dans un moment de désespoir, je ne suis pas sûr que tu ne craques pas !
Buck eut un sanglot.
- Comment enlever cette douleur qui me tord le ventre. Ça fait tellement mal. D’un côté je me dis qu’il est peut-être quelque part… Et de l’autre, j’ai peur de ne plus jamais le revoir… de ne plus jamais sentir ses bras autour de moi…
Les larmes l’assaillirent brusquement. Il se mit à pleurer, secoué de longs sanglots, il balbutia encore :
- J’ai peur qu’on soit en train de le torturer quelque part, et que je ne puisse rien faire pour lui. Je me sens inutile, abandonné…
- Non, Bucky, si les rebelles le tenait, ils ne le tortureraient pas, ils s’en vanteraient et exigeraient une rançon, ça tu peux en être sûr.
Buck ne répondit rien. Il laissa sa douleur s’exprimer. Une douleur qui le broyait de l’intérieur. Il se retourna brusquement pour se jeter contre le torse de Tony qui l’entoura de ses bras et le serra contre lui.
- Je veux qu’il revienne, Tony. Je veux qu’il revienne…
Il pleurait comme un gamin et Stark se sentait dépassé par l’ampleur de cette souffrance. De plus, il y avait cette chaleur qui l’envahissait quand il tenait l’homme contre lui, un désir violent de l’embrasser, de le caresser, de l’avoir à lui. Il dû prendre sur lui pour ne pas couvrir de baisers les cheveux sombres, pour ne pas glisser ses mains sous le tee-shirt. Il devait se répéter que Steve n’était pas mort, que Steve était vivant quelque part et que, de toutes manières, c’était Steve que Buck aimait et qu’il n’avait pas le droit de profiter de la situation… Buck le repousserait peut-être, mais rien n’était moins sûr, dans l’état où il était, tout pouvait rapidement déraper, même si, plus tard, ils devaient l’un et l’autre se le reprocher…


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juil 2019 07:27 
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Ohoh...
Ça va merder! Je le sens ça va merder!!!
Buck va faire une autre crise et Tony ne se retiendra pas!!!
La discussion du lendemain risque d'être intéressante...
Soit ils s'engeulent et ils se reprochenttous les deux se qui s'est passé, soit ils apprecient la chose parce qu'au fond ils le voulaient tous les deux et ils laissent les choses a plat en se disant que voilà ça n'ira pas plus loin et que c'est une forme de leur amitié...
J'ai hâte de savoir!!!
Ha au fait: :pascontente:
T'en a pas marre we torturer ce pauvre Bucky!!! Hein!!! :evil:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juil 2019 20:16 
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Non, j'aime ça ! :twisted: :lol:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juil 2019 20:40 
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:maiseuh:
:sadique: par ici!!!
Tu sais que :pouf1: :lol:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 08 Juil 2019 13:51 
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Chapitre 40 : Glissade...


Stark avait fini par s’endormir. Buck, lui, restait immobile : incapable de calmer la douleur qui le tenaillait. Il avait envie d’attraper la boite de médicaments pour en avaler plusieurs et, enfin, dormir, oublier. Il ne le fit pas. Il tourna et retourna jusqu’enfin, vers 6 heures du matin, il s’endorme. Ce fut d’abord le néant, puis peu à peu un rêve se faufila dans l’obscurité. Il était avec Steve et c’était terriblement agréable. Seulement, tout s’écroula. Le décor autour d’eux s’effrita pour commencer à disparaître. La poussière volait, il n’y voyait plus, il cherchait Steve. Il erra dans les décombres. La poussière retombait lentement. Il vit des corps, des corps sanglants. Il connaissait ces gens, c’est lui qui les avait tués. Il y avait des enfants, des femmes, des hommes. Howard... il gisait, le visage en sang. C’était le Howard Stark qu’il avait connu, jeune, avec l’avenir devant lui. Buck s’agenouilla près de lui, il toucha une épaule. Là, l’homme eut un sursaut, il tourna son visage ensanglanté vers lui, lui prit le poignet et balbutia : « Pourquoi, Barnes ? » Buck recula et tomba sur les fesses. Son cœur battait à cent à l’heure. De tous côtés, des cris, des gémissements. C’était lui qui avait tué tous ces gens. Au milieu de ces plaintes, le voix de Steve qui l’appelait. Buck se releva, marcha, le chercha. Il le trouva dans une mare de sang, il lui tendait la main : « Aide-moi, Bucky... » Il voulait prendre cette main, cette main pleine de sang. Elle glissait, il ne parvenait pas à la garder dans la sienne. Il voulait aider Steve, il ne voulait pas le laisser là…
- « Steve… Steve… Steve !…
Tony se réveilla brusquement. Il s’assit sur le lit et son regard tomba sur Buck. Il était en plein cauchemar, il respirait difficilement. Stark l’appela doucement en secouant une épaule :
- Bucky… réveille-toi…
L’autre fit un bond, sa main chromée se referma sur le poignet de l’homme près de lui. Stark dit doucement :
- C’est moi, Bucky, calme-toi…
Buck était en nage. Les cheveux collés au visage, le tee-shirt trempé.
- Calme-toi, répéta Tony.
Buck tremblait. Il n’arrivait pas s’extirper de son cauchemar. Stark sentit que la crise d’angoisse n’était pas loin. Il passa un bras au dessus de son compagnon pour s’emparer de la boite de calmant.
- Prends-en un, ça vaut mieux…
Buck obtempéra avant de retomber dans l’oreiller, le regard plein d’effroi. Assis près de lui, Tony remarqua :
- Je ne sais pas de quoi t’as rêvé, mais ça ne devait pas être beau à voir…
- Non, pas vraiment…
- T’as réussi à dormir un peu ?
- Il est quel heure ?
- Sept heures.
- Je n’ai pas dormi une heure…
- Ça va recommencer… les poches sous les yeux, le regard hagard… Buck, tu es désespérant…
- Je suis désolé… Tony, vous pouvez m’assommer si ça vous chante, je souffrirai moins…
- Si j’ai envie de quelque chose, ce n’est pas vraiment de t’assommer.
- Ce qui veut dire ?
Tony poussa les mèches qui collaient au front.
- Rien, je déconne…
Les beaux yeux bleus de Buck glissèrent sur lui puis allèrent se perdre sur le mur d’en face. Tony ramena sa main, il valait mieux qu’il évite de le toucher, il constata :
- Tu pourras aller prendre une douche…
- Oui, dès que mon cœur aura ralenti un peu.
- Tu ne fera pas de bêtise, pas besoin que je t’accompagne dans la salle de bain.
- Non, pas de risque… Steve est peut-être quelque part, il aura besoin de moi…
- Content de te l’entendre dire…
Il s’allongea et ajouta :
- Moi, je dors encore un peu... »
Ce fut le téléphone qui le réveilla peu de temps après. Tony le mit à son oreille et questionna : « Oui ?
- C’est Clint…
- Hum… excuse-moi, je dormais. Des nouvelles ?
- Rien de bon. Je préfère te le dire à toi, plutôt qu’à Buck…
- Ne me dis pas que…
- On a pas retrouvé Steve… On a dû abandonner. Le coin est ingérable, il y a des rebelles partout, ils connaissent le terrain. Natasha a été blessée… on s’en est tiré de justesse. C’est impossible d’y retourner…
- N’y retournez pas. On a bien assez d’avoir perdu Steve. Comment va Natasha ?
- Bien, elle a reçu une balle mais elle s’en tirera…
- Non d’un chien… comment je vais dire ça à Buck…
La voix de ce dernier demanda :
- Me dire quoi ?
Il revenait de la douche. Torse nu, en boxer, les cheveux encore mouillés, la serviette à la main. Tony dit au revoir à Clint avant de poser le téléphone sur la table de chevet. Il tapota sur le matelas, près de lui.
- Viens là…
Buck s’assit. L’air ennuyé de Tony le bouleversa, il marmonna :
- Ça va ? qu’est ce qui se passe ?
- Ils n’ont pas retrouvé Steve, ils ont dû abandonner. Natasha est blessé. Elle va bien, mais l’endroit est trop dangereux : impossible d’échapper aux rebelles. Un disparu, ça suffit, ils ont dû revenir…
- Il vont abandonner Steve ?
- Non… il pense que si Steve était encore en vie, il serait aux mains des rebelles… comme il n’y est pas…
- Tony ! Non ! Ne dis pas ça ! Oh non… ne dis pas ça…
- Bucky… Il va peut-être falloir se rendre à l’évidence… »
Buck le fixa comme s’il venait de lui jeter un seau d’eau au visage. Il demeura immobile de longues secondes pendant lesquelles, Tony ne savait pas comment réagir. Puis, d’un coup, il poussa Tony de son bras gauche. Celui-ci tomba sur le parquet. Buck dégringola l’escalier, se précipita dans la cuisine. Tony ne perdit pas le nord : il se releva très vite pour lui courir après et le rattraper juste au moment où il tentait de se trancher la gorge avec un couteau de boucher. Il lui tordit le bras pour lui arracher l’arme, l’autre résista, il était fort, son bras gauche implacable. Tony le frappa violemment au visage et profita qu’il était un peu sonné pour le débarrasser du couteau. Buck lui fit face en criant : « De quoi je me mêle ! Je ne veux pas vivre sans lui, s’il est mort, je préfère mourir aussi !
- Non, je ne te laisserai pas faire !
- En quelle honneur ! c’est ma vie, je fais ce que je veux. Le perdre ça fait trop mal, fous-moi la paix.
- Steve n’aurait pas voulu ça !
- Il n’est plus là ! Je vais devoir supporter tout ce que j’ai sur le cœur et je ne l’aurais plus, lui, pour me rattraper quand je tombe ! c’est trop dur, je vais devenir fou !
- Je ne te laisserai pas t’ouvrir la gorge dans ma cuisine !
- J’irai dehors, donne-moi ça !
Tony rangea le couteau.
- N’y compte pas. Tu prendras des calmants, tu pleureras dans mes bras tant que tu voudras, mais tu n’auras pas le couteau.
Buck tomba assis sur le carrelage de la cuisine. Il enfouit son visage dans ses mains. Il était anéanti. Tony jeta le couteau dans un tiroir avant de s’agenouiller près de lui. Il murmura :
- Il faut tenir le coup… imagine que, contre toute attente, il revienne…
- Vous venez de me dire que je devais me faire à l’idée qu’il était mort…
- Il faut l’envisager… Mais on a aucunes certitude…
- Ne me laissez pas seul, Tony… je ferais n’importe quoi pour ne plus avoir mal…
- Tu veux qu’on aille marcher… ça te fatiguera, tu parviendras peut-être à dormir ce soir…
- Laissez-moi deux minutes. Pour l’instant, mieux vaut que je reste assis.
Tony lui tendit la main.
- Viens, je suis là… »
Buck prit la main amie et tous deux remontèrent dans la chambre afin que Stark enfile ses vêtements.
Comme ni l’un ni l’autre n’avaient faim, il emportèrent à manger dans un sac à dos et partir pour une longue marche. Buck marchait tel un automate, Tony tentait de lui changer les idées. Mais c’était mission impossible. Tous deux songeaient à Steve… à Steve qui ne reviendrait peut-être jamais…
Le soir, ils se retrouvèrent dans la chambre de Buck vers dix heures. Celui-ci se laissa tomber sur le ventre, tout habillé sur le lit. Il enfouit sa tête dans l’oreiller, Tony remarqua : « Fais-moi une petite place…
- Vous pouvez aller dormir dans votre chambre… bougonna l’autre la voix étouffée par l’oreiller qu’il tenait dans ses bras.
- Hors de question, répliqua Stark, je reste là avec toi.
- C’est pas utile.
- C’est toi même qui m’a dit ce matin, que je ne devais pas te laisser seul !
- Vous avez votre vie, vous ne pourrez pas toujours me tenir la main…
- Pour l’instant, je peux… Pousse-toi.
Il se déshabilla, ne gardant que son tee-shirt blanc puis enfilant un bas de pyjama. Il s’assit sur le bord du lit pour taper sur la hanche de l’homme près de lui.
- Allez, bouge !
Buck s’écarta un peu, Tony s’allongea à côté de lui.
- Tu ne vas pas dormir tout habillé !?
- Qu’est ça peut vous faire…
- Ah ! Fais pas ton ronchon ! Enlève ça !
Il lui tapa sur les fesses. Buck, de mauvaise grâce, se redressa pour se débarrasser de son jean. Ensuite, il se fourra sous la couette pour se pelotonner dans un coin du lit. Tony savait à quel point il était malheureux. Il avait la terrible impression que, quoi qu’il fasse, rien ne pouvait soulager sa souffrance. Il murmura :
- Tu n’as quasiment rien manger aujourd’hui…
- Je ne peux rien avaler, laissez-moi dormir. Je suis fatigué… »
Tony ne savait pas si c’était vrai. Cependant, c’était probable. Après une nuit blanche, une journée de marche et rien dans le ventre, il allait certainement s’endormir rapidement. Le problème c’était : pour combien de temps. Tony, lui aussi, était fatigué. Il demeura un moment à songer à Buck, à Steve, puis le sommeil l’emporta sans prévenir…
Il ne comprit pas tout de suite ce qui l’avait réveillé. Il regarda l’heure : il était 1h15. La nuit était complète, il tendit l’oreille : Buck pleurait. Il faisait très peu de bruit, mais ça avait suffit à alerter Tony. Il hésita à allumer la lumière, finalement, il renonça, Buck n’avait certainement pas envie qu’il le voit comme ça. Il se rapprocha. L’autre lui tournait le dos. Tony ne le voyait pas : il avait le visage enfouit dans la chemise de Steve. Il espérait y dissimuler ses larmes, y taire son chagrin. Tony approcha sa main d’une épaule, il sentit le tee-shirt sous sa paume, il serra doucement. Buck ne réagit pas, il ne chercha pas à le repousser, il tenta juste de ravaler ses larmes. Stark ne savait que dire, il murmura : « Bucky…
- Il me manque tellement…
- J’imagine…
- Je me sens perdu, je ne sais pas comment faire face à tout ça… je me dis qu’il va revenir…
Brusquement, il se retourna vers Tony et répéta comme une prière.
- Il va revenir…
- Je voudrais tant… »
Il caressa le visage qu’il devinait dans la nuit. L’autre s’abandonna aux doigts qui se faisaient tendres. Les larmes lui serrèrent la gorge, il avait l’impression d’étouffer, il ne voulait pas se plaindre. Sans rien dire, il se jeta contre Tony pour y pleurer tout son soûl. Pour Stark s’en fut trop. Ce désir qu’il combattait depuis tous ces mois monta en flèche. Il respira les cheveux, les embrassa. Il avait envie de lui, il avait envie de prendre ses lèvres. Ses baisers descendirent sur le front. Un moment, il se demanda si l’autre n’allait pas lui mettre son poing dans la figure. Finalement, Buck releva la tête pour lui donner ses lèvres : elles étaient salées, mouillées, tremblantes. Tony le serra contre lui, il promit entre deux baisers : « Je serais toujours là, Bucky… »
Celui-ci avait beau pleurer, il accrochait ses bras autour du cou de son compagnon, il passa une de ses jambes au-dessus de sa hanche. Tony fourra ses mains sous le tee-shirt. La peau chaude l’électrisa. L’un et l’autre perdaient pieds. Ils ôtèrent leur tee-shirt. Tony embrassa le cou, les épaules, les doigts descendirent le long du dos, glissèrent dans le boxer. Buck se colla à lui, le serrant avec une vigueur redoublée. Ses doigts tentèrent de se débarrasser du pantalon de pyjama. Tony l’aida, jeta le vêtement au loin. Son boxer vola, celui de Buck suivit. Ils étaient nus l’un contre l’autre. Tony aimait sentir le corps de son compagnon onduler : le collant, le réclamant silencieusement. Il comprit très vite ce que voulait l’autre, il ne désirait que ça. Il le couvrit de caresses et de baisers jusqu’à ce qu’il se décide à se mettre sur le ventre. Il n’aurait jamais osé le lui demander, toutefois la façon qu’il avait eu un peu auparavant d’accrocher ses jambes disait nettement ce qu’il voulait. Tony se lova contre le dos, les fesses. Sous lui, l’homme gémit, ses doigts se refermèrent sur l’oreiller. Il serra le tissus, ses jointures blanchirent. Tony embrassa délicatement les tempes, l’arrière de l’oreille, la naissance des cheveux. C’était doux, sensuel. Il posa ses paumes sur les poings serrés, il les apaisa en les étreignant doucement. Buck s’abandonna au plaisir d’être possédé, un peu bousculé. Tony le sentit se tendre, se crisper. Il lâcha les doigts de la main droite pour aller caresser le bas ventre dont l’excitation atteignit rapidement son paroxysme. Tony apprécia chaque soupir, chaque contraction des muscles ravis. Il s’abandonna, lui aussi, en embrassant encore une joue, un coin de lèvres…
Ils ne dirent rien ensuite. Tous deux se sentaient, stupides, coupables. Ils s’endormirent…


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