Forum - Le Monde du Slash

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MessagePosté: 27 Déc 2005 14:42 
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Slash ou non, telle est la question...
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Valmont, je te rassure...
c'est bien du sadisme


tu meriterais d'être pendu ou mise au pilori et laissé à la vindicte publique nan mais c'est quoi ce travail ? Retourne ecrire la suite vile auteuse.
mdr j'adore ta fic très chère !

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MessagePosté: 27 Déc 2005 18:26 
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J'aime bien cette fic. Ton écriture est agréable et la psychologie des personnages est bien poussée!

:bravo: :suite: :suite:

Poutoux

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MessagePosté: 27 Déc 2005 18:31 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
J'ai eu la même réaction que Léla ! :maiseuh: C'est pas gentil de t'arrêter en si bon chemin !!

:suite: :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 27 Déc 2005 22:45 
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Génial Zabeth !
Le discours de Alexandre, j'avais l'impression de lire un vrai roman sur Alexandre ! Terrible !
C'est super bien décris !

La suiiiiiite !

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MessagePosté: 29 Déc 2005 20:48 
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Le slash, kesako ?
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wala...après ça on va encore me dire que je suis sadique ^^


***

La nuit tombait. Le repas venait tout juste de s’achever.
Alexandre n’avait pas eu le temps de s’y rendre mais s’en moquait. Il devait s’endurcir, apprendre à ignorer sa faim. Et puis, il était si occupé en ce moment…
Mais ce soir, il avait décidé de rester seul avec Hephaistion. Comme autrefois. Son ami l’inquiétait ces derniers temps.
C’était la nuit dernière qu’Hephaistion était venu le trouver, alors qu’il s’abîmait dans ses pensées au fond du grand jardin bordant le palais. Alexandre avait été très touché par ses larmes, même s’il ne les avait pas vraiment comprises sur le moment.
Bouleversé, il l’avait laissé sangloter sur son épaule, cherchant à l’apaiser par des gestes doux et des mots tendres. Il avait fini par se calmer peu à peu, et s’était mit à somnoler entre ses bras, rassuré par la douceur tiède de son corps contre le sien. Attendri, Alexandre avait poursuivit ses caresses jusqu’à ce qu’Hephaistion s’endorme paisiblement, lové dans sa chaleur. Il n’avait pas eu le cœur à le réveiller tout de suite, et ils étaient restés ainsi une bonne partie de la nuit, Alexandre luttant de plus en plus difficilement contre le sommeil pour veiller sur son ami.
A présent il était persuadé que c’était ses paroles qui l’avaient effrayé et s’en voulait beaucoup de l’avoir fait pleurer.
Le soir venu il se rendit donc dans sa chambre et le trouva allongé sur son grand lit, parcourant des yeux un livre qu’ils avaient maintes fois lu ensemble. Hephaistion parut d’abord très surpris par sa présence, mais il se redressa vite pour lui laisser une place à ses cotés, une sourire ravi éclairant son beau visage.
Alexandre adorait voir ces beaux yeux bleus étinceler de gaieté. Son ami avait eu l’air assez malheureux ces dernières semaines, il n’avait pas lu une telle joie dans son regard depuis longtemps.
Il s’assit tout contre lui, passa gentiment une main autour de sa taille comme il en avait l’habitude, et se pencha avec lui sur le livre. Homère, encore une fois. Alexandre songea qu’il ne s’était plus replongé dans ces histoires depuis bien longtemps. Elles lui manquaient. Tout comme les moments délicieux passés avec son ami à les lire ou à parler de choses et d’autres. Depuis combien de temps n’était-il pas venu le trouver ainsi dans sa chambre ?
Alexandre soupira. Jamais il n’avait voulu s’éloigner d’Hephaistion, mais il avait eut tellement à faire…le temps semblait se précipiter, et les journées s’achevaient aussitôt entamées. Mais bientôt tout irait mieux. Alexandre était d’ailleurs venu lui annoncer une nouvelle importante. Plus que quelques jours et une nouvelle vie commencerait pour eux.
Il leva le regard et vit que son ami le fixait tendrement, un sourire doux étirant ses lèvres. Il plongea ses yeux noirs dans les siens, grands morceaux de ciel azur débordants d’amour. Il aimait les contempler et s’y perdre peu à peu. Il avait alors l’impression qu’Hephaistion pouvait lire en lui et le comprendre mieux que personne. Ils n’avaient plus besoin de mots. Seulement un long flot de chaleur et de tendresse les liant délicieusement l’un à l’autre. L’instant était magique.
Sans quitter son regard brûlant, Hephaistion passa timidement son bras autour de sa taille et le serra doucement contre lui. Emu, Alexandre lui sourit et le serra également, lisant sur son visage une affection sincère et pure. Tous deux étaient maintenant au bord des larmes, perdus dans le regard l’un de l’autre, sentant leur cœur chavirer et battre comme jamais, échangeant en silence leurs vœux d’amour les plus profonds. L’air autour d’eux semblait vibrer de chaleur et de passion contenue.
D’une voix tremblante d’émotion, Hephaistion commença :
« Alexandre, je… »
Mais soudain la porte de la chambre s’ouvrit, brisant la tendre atmosphère d’intimité qui les berçait tous les deux. D’un même mouvement, ils tournèrent la tête vers celui qui venait d’entrer.
Le roi se figea lorsqu’il découvrit son fils aux cotés d’Hephaistion. Aussi étonné que lui, Alexandre demanda, de sa voix haute et claire :
« Père ? Mais que fais-tu là ? »
Il sentit alors Hephaistion frémir et retirer brusquement son bras. Il se tourna vers lui et vit que son ami regardait étrangement son père. Etait-ce bien de la peur qu’il lisait dans ses yeux ?
Philippe se reprit rapidement et répliqua :
« Et bien, je te cherchais, Alexandre ! Tu n’étais pas dans ta chambre, tu ne pouvais donc qu’être ici… »
Alexandre sourit. Leur profonde amitié était donc si connue ? Il jeta un regard amusé à Hephaistion mais celui-ci paraissait pétrifié.
Le roi reprit :
Figure-toi que ta mère te cherche, Alexandre. Je crois bien qu’elle veut à nouveau te parler…Ses esclaves fouillent tout le palais mais je me doutais bien que tu serais là. »
Alexandre s’étonna que son père cherche à aider sa mère. Il soupira
« Quoi, encore ? Elle ne me laissera donc pas une soirée de paix… »
Mais il savait sa mère profondément malheureuse depuis le nouveau mariage de son mari. Il se leva à contrecœur, lorsqu’il entendit tout à coup Hephaistion s’écrier :
« Alexandre ! »
Il se tourna vers lui, surpris par ce ton où perçait la panique. A genoux sur le grand lit, son ami le regardait d’un air suppliant.
« Est-ce que…est-ce que je peux…venir avec toi ? »
Hephaistion se maudit d’avoir exprimé tout haut une pensée aussi stupide, sachant très bien qu’Olympias ne le tolèrerait pas dans ses appartements, mais pria de tout son cœur pour qu’Alexandre accepte.
Mais Alexandre ne comprit pas et fronça les sourcils d’un air interrogateur.
Philippe éclata de rire et déclara d’une voix moqueuse :
« Charmante déclaration ! »
Il se tourna vers son fils :
« Allons Alexandre ! Tu devrais te dépêcher, tu sais que ta mère n’est guère patiente ! »
Alexandre acquiesça, sans cesser d’observer son ami. Ce dernier avait baissé les yeux et semblait maintenant éviter son regard.
Anxieux, Alexandre lui dit :
« Je reviens très vite, ne t’inquiète pas… »
Hephaistion ne bougea pas, ne répondit pas.
Le prince sortit de la chambre suivi par son père. Ils marchèrent un certain temps en silence l’un à coté de l’autre. Alexandre cherchait toujours à percer l’étrange conduite de son ami. Le tirant de ses pensées, son père lui demanda :
« Dis moi Alexandre…ta mère…l’as-tu prévenu de ton départ ?
-Non, pas encore. A vrai dire, je n’ai mis personne au courant.
-Tu devrais lui annoncer dès ce soir.
-J’ignore comment elle va réagir. Elle peut se réjouir de me voir enfin prendre part à tes victoires, comme elle peut très bien m’accuser de l’abandonner ici.
-Evidement, comment pourrait-elle comprendre…mais elle finira bien par s’habituer à l’idée que tu dois la quitter un jour. C’est pourquoi tu dois lui dire le plus tôt possible.
-Je sais. »
Philippe regarda son fils. Malgré son jeune âge, il semblait si fort, si sûr de lui…
« Oui…mais toi, Alexandre, tu dois comprendre autre chose… »
Le jeune homme leva vers lui des yeux interrogateurs. Son père poursuivit :
« Si je t’envois là-bas te battre, ce n’est pas pour assouvir tes envies démesurées de grandeur. Tu parles déjà de victoire avant d’avoir livré combat, mais sais-tu réellement ce qu’est la guerre ? As-tu déjà tué un homme, Alexandre, as-tu déjà pris une vie ? Tu as forgé tes belles idées dans les récits des héros que tu admires et que tu rêves d’égaler. Mais Homère n’était pas un guerrier. C’était un poète. Et les poètes ne connaissent pas la réalité, ils la fuient pour la réinventer. Tu verras là-bas des choses qui feront de toi un homme. La guerre n’est pas que gloire et honneurs. Et ça, tu ne le comprendras pleinement que lorsque tu sentiras couler entre tes doigts le sang encore chaud de ton ennemi et que tu le verras mourir sous ton épée. Un homme, comme toi. Qui aurait pu te tuer, lui aussi. Mais qui n’a pas été assez rapide, pas assez fort, ou tout simplement qui n’a pas eu de chance. A quoi tient la vie, Alexandre ? Parfois à une épée qui se brise, à une faille minuscule dans une armure par ailleurs parfaite. Au geste incontrôlé que nous dicte l’instinct mais que l’on ne peut pas expliquer. Au cadavre de son compagnon qui tombe soudain sous la flèche qui vous était destinée. Le champ de bataille n’est pas le camp d’entraînement, tu t’en rendras vite compte. Et tu ne sauras vraiment la valeur de la vie qu’après l’avoir toi-même pris. »
Philippe se tu. Ils étaient maintenant arrivés au grand escalier de pierre blanche qui menait aux appartements de la reine. Le roi porta son regard sur le haut des marches, puis sur son fils.
Silencieux, Alexandre méditait les paroles de son père.
« Tu ferais mieux d’y aller à présent. Et surtout, n’oublie pas de la mettre au courant.
-Oui père. Merci infiniment. Passe une bonne nuit. »
Philippe lui sourit brièvement, fit demi-tour et reparti rapidement d’où ils étaient venus.
Alexandre commença lentement à gravir l’escalier majestueux. Son père se trompait. Il connaissait les dangers et les confusions d’une bataille. Même sans les avoir vécut, il pouvait très bien voir les combats, et s’y était déjà préparé.Le roi le sous-estimait, et il avait hâte de lui prouver sa valeur. De la chance…sa chance, il la provoquerait.
Il pénétra dans les appartements de sa mère. Ses nombreuses esclaves ne bougèrent pas, habituées à le voir ici jusqu’à tard dans la nuit. Il alla vers la porte de la chambre, leva la main pour frapper et arrêta son geste.
Il n’avait aucune envie de la voir. Il repensa à Hephaistion, seul dans sa chambre, et eut soudain l’impression de l’avoir abandonné. Son ami avait eut l’ait tellement apeuré…
Quelque chose n’allait pas, il le pressentait. Il fit rapidement demi-tour, bien décidé à savoir pourquoi Hephaistion avait réagi ainsi.
Il courût presque jusqu’à la chambre de son ami. La porte était ouverte. Il aurait pourtant juré l’avoir fermé en sortant avec son père quelques instants plus tôt.
Il entra doucement et se figea lorsqu’il entendit une voix s’élever dans la pièce. Par réflexe, il se glissa derrière l’immense colonne de marbre, juste à coté de la porte d’entrée. Personne ne semblait l’avoir vu. Un instant il eu honte à l’idée d’espionner ainsi son ami.
Il jeta pourtant un regard à l’intérieur de la chambre et sentit son cœur s’arrêter.
Son père se tenait au milieu de la pièce, enlaçant fermement Hephaistion, une main sur son dos cambré, l’autre perdue dans ses longs cheveux bruns. Sa bouche avide parcourait la peau tendre de son cou tandis qu’il le faisait presque ployer sous son poids. Il semblait le dévorer. Le jeune homme avait rejeté sa tête en arrière. Les bras sur les épaules de Philippe, les yeux fermés, les lèvres entrouvertes, il ne bougeait pas.
Interdit, Alexandre étouffa un cri de douleur. Il ne pouvait pas croire ce qu’il voyait.
Hephaistion frémit lorsque Philippe mordit sauvagement sa peau, et dit d’une voix hésitante :
« Alexandre…il…il va bientôt revenir… »
Le roi répondit en ricanant, le visage enfoui dans le creux de l’épaule nue de l’adolescent :
« Je l’ai envoyé à sa mère…même si elle ne s’attend pas à le voir ce soir, elle sera trop heureuse de pouvoir le garder auprès d’elle une partie de la nuit…non, nous sommes seuls pour un bon moment… »
Alexandre sentit la haine le submerger, bloquant son esprit. Il aurait voulu se jeter sur les deux hommes, mais la colère le paralysait. Son propre père…il connaissait ses envies, simples et bestiales…mais Hephaistion…comment avait-il pu le trahir ainsi…
Brusquement, le roi se redressa, mena son amant vers le lit et le fit basculer dessus précipitamment. Il se pencha sur son visage, lui écarta brutalement les bras et lui maintint les poignets de chaque coté de la tête. Puis il vint presser ses lèvres contre les siennes et l’embrassa profondément.
Alexandre observa avec fureur son ami se laisser faire, les yeux toujours clos, la respiration haletante. Il avait l’air d’un jouet entre les mains de son père.
Soudain Philippe se redressa, laissant Hephaistion reprendre son souffle. Il releva la tête et murmura:
« J’ai failli oublier… »
Il baissa les yeux sur le visage fermé du jeune homme :
« Désolé mon mignon…une dernière petite chose à régler ce soir et je suis à toi… »
Il se leva en soupirant et s’éloigna du lit.
Hephaistion ne bougea pas, résigné et abattu, persuadé qu’Alexandre ne viendrait plus à présent.
Philippe se retourna vers lui et lui lança d’une voix distraite :
« Attends-moi là, je ne serai pas long. Surtout ne bouge pas. »
Sans ouvrir les yeux, Hephaistion hocha lentement la tête. Il aurait préféré que Philippe le prenne sur le champ et que tout soit déjà fini.
Souvent, une fois le roi parti, il allait dans la chambre d’Alexandre et se laissait tomber sur le grand lit doré, s’imprégnant de son odeur si rassurante. Cette pièce l’apaisait, il s’y sentait en sécurité. Alexandre et lui y avaient passés beaucoup de bons moments. Là il s’abandonnait aux larmes, puis somnolait un instant, le corps blessé et le cœur gelé. Puis il repartait aussi discrètement qu’il était venu avant qu’Alexandre ne soit revenu des appartements de sa mère.
Alexandre entendit la porte grincer. Son père était sorti. Il ignorait pourquoi, mais il en avait bien assez vu.
Il sortit de sa cachette et s’approcha en silence du lit. Hephaistion gisait là, immobile, exactement comme le roi l’avait placé, les bras relevés sur l’oreiller, les jambes légèrement écartées. Sa tête penchait de coté, le visage inexpressif.
Alexandre sentait la fureur le porter, glaçant la moindre de ses pensées, engourdissant le moindre de ses gestes. Les couleurs ardentes de la chambre dansaient devant ses yeux. Une fureur acide et brûlante coulait dans ses veines, l’embrasant de l’intérieur. Lorsqu’il fut près du lit, il crût que sa tête allait exploser.
Soudain Hephaistion tourna la tête et ouvrit les yeux sur le visage furieux d’Alexandre. Il frémit de surprise et se redressa immédiatement. Devant les flammes de colère qui flamboyaient dans ses yeux sombres, il su que son ami avait tout comprit.
Il n’eu pas le temps de réagir. Rendu fou par la rage, Alexandre l’empoigna violement par le poignet et l’obligea à le regarder, son beau visage défait par la peur face au sien.
Hephaistion ne pu retenir un cri d’horreur. Jamais Alexandre ne l’avait toisé avec autant dégoût et de haine. Ce regard le blessa plus que tout. Son cauchemar le plus atroce était en train de se réaliser.
« Comment as-tu pu faire ça ? » hurla Alexandre, vibrant de colère.
Hephaistion hoqueta de terreur, le corps tremblant, les yeux écarquillés. Il crut que son cœur avait cessé de battre. Il avait longuement prié pour que cette scène effroyable n’arrive jamais.
« Comment as-tu pu me mentir…me trahir à ce point ! »
Hephaistion fondit en larmes, affolé par ce ton où perçait le désespoir. Les yeux foudroyants d’Alexandre le paralysaient, il était incapable de se défendre. Il s’écria, la voix frémissante, entrecoupée de sanglots :
« Non ! Alexandre…non, je t’en supplie… »
Le prince le repoussa rageusement. Brisé, il retomba brutalement sur le lit, sous le regard glacé d’Alexandre. Tout se brouillait autour de lui. Il devait à tout prix le retenir…qu’il lui laisse le temps de tout expliquer…ne pas le laisser croire…
Fou de douleur, il se jeta en gémissant sur Alexandre et s’agrippa désespérément à sa toge. Mais celui-ci le rejeta une nouvelle fois et s’écarta froidement de lui.
A travers les larmes amères qui noyaient ses yeux, Hephaistion le vit s’éloigner lentement, son regard brûlant toujours fixé sur lui, puis disparaître sans un mot.
Suffoquant, il cria une dernière fois son nom et s’effondra sur le lit.

***


Dernière édition par Zabeth le 29 Déc 2005 21:35, édité 1 fois.

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MessagePosté: 29 Déc 2005 21:13 
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Localisation: dans le même lit qu'Aragorn ^^
NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!

Oh mon Dieu ! c'est horrible et pourtant magnifique !
tu écris divinement bien !! mais tres sadique hein ? :twisted:
:bravo: :suite:

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MessagePosté: 29 Déc 2005 21:19 
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Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Non mais c'est pas possible c'est horrible !!!
Il faut que Alexandre découvre la vérité!!! :cry: :cry: :cry:

La suiiiiiiiiiiiiiiite

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MessagePosté: 29 Déc 2005 22:00 
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Localisation: Tu vois la fille scotchée à Colin ? Oui ? Ben c'est moi.
J'ai lu toute ta fic d'une traite, et heureusement que je suis toute seule ici parce que j'avais la bouche ouverte comme une idiote...

Non mais non mais non ! C'est pas possible ! Je le sentais venir qu'Alexandre ne comprendrait pas, et c'est trop horrible de voir qu'il en veut à Héphaistion qui se "sacrifie" pour lui...
Oui, vraiment, je te décerne le titre de sadique !

La suiiiiiiite !


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MessagePosté: 29 Déc 2005 22:25 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Heu... j'imite Léla ou non ? Allez, je l'imite :

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!

:maiseuh: Pauvre tit Hepha !! :cry:

:suite: :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 29 Déc 2005 22:37 
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Localisation: Brest pour le moment
et après tu prétendrais ne pas mériter qu'on te traite de vile créature ? Nan mais je reve et tu t'arrete la pffffffff c'ets pas juste !

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MessagePosté: 30 Déc 2005 09:09 
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Localisation: dans le même lit qu'Aragorn ^^
Citation:
Heu... j'imite Léla ou non ? Allez, je l'imite :

:oops: je suis flattée ! :kiss:

:suite:

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MessagePosté: 01 Jan 2006 22:09 
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aaaaaa mais non!!!!jviens de lire les deux dernière chapitre d'un seul coup, mais mais mais t'es sadique!!!!!comment t'as pu finir le chapitre comme sa???? :verysad:
:suite: :suite: :suite:

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MessagePosté: 25 Fév 2006 22:59 
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Kikoo à tous !!! vous vous rappelez de moi ?
wi, je sais, ça fait un bon moment que j'ai pas posté, mais bon, que de travail...
en tout cas, je continue encore un peu cette fic
(je pouvais quand même pas les laisser comme ça nan? cela dit, à vous de juger si c'est mieux à présent...^^)


***


Alexandre s’éloignait du lit, lentement, les yeux rivés sur la silhouette effondrée d’Hephaistion.
Jamais encore il n’avait vu son ami aussi bouleversé, et son cœur ne le supportait pas. Il l’avait rarement vu pleurer, mais chaque fois, il était là pour enlacer son corps tremblant et bercer doucement son chagrin. Hephaistion s’apaisait toujours entre ses bras. Comme il était toujours là lorsque Alexandre avait besoin de lui, pour parler ou tout simplement sentir la chaleur de son corps contre le sien, aimant, réconfortant. La seule personne dont il ait jamais eu besoin.
Son cœur saignait, ses membres ne lui obéissaient plus. Il devait à tout prix courir vers lui, le serrer de toutes ses forces, jusqu’à sentir son cœur battre tout contre le sien, lier leurs mains, étouffer ses sanglots. Il ressentait sa détresse au plus profond de lui-même, comme si son âme se déchirait.
Pourtant ses jambes le portaient, le faisaient reculer, lentement, mécaniquement, et l’écartait de plus en plus du regard terrifié et suppliant du jeune homme. Alexandre sut qu’il venait de perdre une partie de lui-même. Un pan entier de sa vie s’écroulait devant lui.
Mais ce n’était qu’un rêve, rien n’était réel. D’ailleurs tout s’estompait déjà. Un rêve horrible, aussi noir et violent que le coup d’épée, qui mutile mais ne tue pas. Il ne contrôlait plus son corps, et déjà les sanglots semblaient résonner dans sa tête, s’arrachant de sa poitrine, martelant ses pensées. Sa vision se brouillait, le corps d’Hephaistion se tordait, désarticulé, lointain, mêlé aux ombres douloureuses qui l’étreignaient peu à peu.
Il fallait qu’il hurle, pour couvrir les pleurs déchirants qui le paralysaient. Il devait partir, maintenant, s’enfuir au plus vite, avant que son cœur glacé ne vole en éclat, avant de devenir complètement fou.
Il arracha ses yeux aveugles à la scène et se mit à courir en trébuchant. Il fallait qu’il sorte, ne plus penser, ne plus l’entendre, ne plus rien voir.
Il atteignit la porte, et allait agripper la poignée lorsque celle-ci s’enclencha d’elle-même. Sans réfléchir, il bondit derrière la grande colonne de marbre qui l’avait déjà caché juste avant, et aperçut le grand manteau pourpre de son père traverser rapidement la pièce.
Le roi se dirigea droit vers le lit, et se planta devant Hephaistion, perdu au milieu des draps chiffonnés. Sa voix forte et autoritaire retentit dans la chambre :
« Qu’y a-t-il, pourquoi ces larmes ? Que se passe t-il ? »
Hephaistion n’y prêta aucune attention, essayant désespéramment de se redresser, suffoquant, son regard noyé de larmes braqué sur la porte. Alexandre. Il avait disparu. Il l’avait abandonné. Il était parti, il ne reviendrait pas. Il l’avait perdu, à jamais, par sa faute.
Exaspéré, Philippe lui empoigna brutalement les avant-bras et l’obligea à lui faire face.
« Mais que t’arrive t-il ? Parle, immédiatement ! »
Les yeux terrifiés du jeune homme se plantèrent dans les siens. Hephaistion n’arrivait pas à reprendre son souffle. Tremblant, la voix paniquée, il balbutia, étranglant ses sanglots :
« Alexandre…il a vu…il est parti…il l’a cru, il a cru que…il a cru que je le voulais…que je l’avais voulu, coucher avec vous…il a cru que je l’avais trahi…»
A ses mots, Alexandre se figea. Il n’osait comprendre. Immobile, il entendit la voix d’Hephaistion se briser :
« …il a cru que je le faisais de mon plein gré… »
Le roi lâcha le jeune homme qui retomba sur le lit. Lui aussi avait comprit. Son fils les avait surpris, et en voulait à son ami plutôt qu’à lui. Pour un peu, il en aurait ri aux éclats. Même ici, Alexandre était incapable de voir les choses telles qu’elles étaient, et d’agir comme il le fallait…il se trompait d’ennemi, stupidement…
Hephaistion s’était relevé tant bien que mal, et voulu courir vers la porte. Rapide, Philippe le rattrapa et le plaqua fermement contre le lit :
« Et toi, où vas-tu donc comme ça…
- Le rattraper, je dois lui dire…ne pas le laisser croire ça, lui expliquer…il faut qu’il comprenne, je dois lui dire maintenant…lâchez-moi !
- Oh non, sûrement pas… »
Hephaistion se débattit, les yeux toujours fixés à la porte, l’endroit où il avait vu Alexandre disparaître…il fallait à tout prix qu’il le rattrape, il fallait qu’il lui explique…il allait lui pardonner, quand il saurait tout, il ne pouvait pas le laisser ainsi, il ne le ferait pas…
Mais le roi le maintint sans grande difficulté et l’obligea à rester immobile
« Maintenant, écoute-moi bien, Hephaistion. C’est fini, je t’interdis dorénavant de parler à Alexandre. Et surtout je t’interdis de le démentir à propos de cette histoire. Cesse donc de te démener ainsi.
- Quoi ? Non…pourquoi, pourquoi voulez-vous…
- Il ne saura jamais la vérité, tu peux me croire. Qu’il continue de penser que tu l’a trahis, je le veux, c’est parfait, absolument parfait…il est bien trop fier, de toute façon, pour t’adresser la parole à présent. Non, il va t’en vouloir, comme un jeune lion blessé dans son petit amour propre. Et il te haïra, parce qu’il te faisait confiance. On ne saurait trouver blessure plus cruel pour mon fils, tout pétri qu’il est de ses histoires grandioses… »
Hephaistion écoutait, horrifié, impuissant entre les bras qui le serraient à le faire mal. Il ne pouvait plus bouger, ni détacher ses yeux troubles du visage odieux du roi. Sa voix trembla, faible, gémissante :
« Non…non…jamais, c’est trop horrible…lâchez-moi, je vous en supplie…
- Mais tu ne comprends pas, bien sur…pourtant, jamais je n’aurais pu trouver moi-même meilleure leçon pour Alexandre ! Il est temps qu’il apprenne que la vie n’est pas un poème. Il sera bientôt roi. Et un roi est seul. Il ne pourra jamais compter que sur lui même. Un roi ne peut faire confiance à personne. Il n’a pas d’ami, d’ailleurs il n’en a pas besoin. Il ne doit surtout pas en avoir... »
Le roi libera Hephaistion qui recula maladroitement, loin de lui, loin de cet homme dont chaque parole le blessait de plus en plus cruellement. Il ne voulait plus l’entendre, fuir ce visage ignoble, cet air triomphant… c’était impossible, rien de tout cela n’arriverait. Lui est Alexandre…jamais ils n’avaient imaginé leurs vies séparées, l’un était toujours là pour veiller sur l’autre… ensemble, à jamais, ils n’étaient qu’un, ils l’avaient toujours su…rien ne pourrait briser cela, rien…
« Les amitiés ne se mesurent qu’à la souffrance qu’amène leur trahison. C’est une chose que mon fils aura comprit désormais, grâce à toi… et qu’il n’oubliera pas, j’en suis sur…
- Non ! »
Hephaistion avait crié de toutes ses forces. Il sentait la colère l’envahir à présent. Non, il ne laisserait pas faire ça.
« Non, jamais, cela n’arrivera pas ! Jamais il ne me haïra, je vais lui expliquer, et il me croira, il me croira forcement ! Il va me pardonner, vous ne pouvez pas nous séparer…c’est Alexandre, vous ne me l’enlèverez pas, vous ne pouvez pas… »
Tapi derrière l’immense colonne de marbre, Alexandre crût que son cœur ne se remettrait jamais à battre. Hephaistion…comment avait-il pu douter de lui, comment avait-il pu penser que…
En entendant la voix de son père s’élever à nouveau dans la chambre, une rage folle s’empara de lui, bouillonnant dans ses veines. Son père, son propre père… il serra les poings, sentant ses ongles s’enfoncer dans sa chair, le sang perlant, jusqu’à ce que ses articulations lui fassent mal. Jamais il n’avait ressenti une telle haine, une telle envie de détruire, de blesser, d’anéantir l’homme qui riait à présent à quelques mètres de lui. Il sentit la fureur acide ruisseler sur son corps brûlant, aveuglant ses yeux, bloquant ses pensées sur la vision ardente du visage de son père. Son esprit s’embrasait. Il sut qu’il ne pourrait plus se retenir bien longtemps.
Son père riait. Un rire grinçant, comme les crépitements d’un brasier.
« Je ne peux pas ! »
Le roi se pencha sur le visage défait d’Hephaistion.
« Je ne peux pas…dois-je te rappeler que si Alexandre est prince, s’il est encore mon fils, je suis encore le roi ? J’ai droit de vie ou de mort sur tout mes sujets, sur toi, ou sur lui, mon cher Hephaistion…
- Non, vous ne le ferez pas… vous ne m’empêcherez pas…
- Sache que je peux tout à fait décider de vous séparer par d’autre moyens bien plus cruels si tu refuses de te soumettre à mes lois !
- Non ! »
La voix d’Hephaistion s’étrangla de nouveau, tandis qu’il fixait le regard impitoyable de Philippe. Ce dernier repris, d’une voix lente et méprisante :
« Tant de larmes, tant de chagrin pour si peu de chose… cesse donc, à présent. Tes yeux sont trop clairs pour les laisser s’abîmer ainsi.
- Alexandre… »
Le cœur d’Alexandre se fendit lorsqu’il entendit son ami gémir son nom. Il fallait qu’il le rejoigne, qu’il se précipite vers lui, qu’il le console. Mais il ne devait pas sortir, il ne devait pas se montrer. Son père pouvait en effet les éloigner l’un de l’autre à jamais. Oui, il était encore le roi.
Hephaistion gisait à présent sur le sol, les épaules secouées de frissons violents. Philippe le toisait avec indifférence, agacé par ses pleurs et ses gémissements.
« Alexandre ? Mais pensais-tu réellement qu’Alexandre avait besoin de toi ? Que croyais-tu donc, Hephaistion ? Un roi n’a pas d’ami. Il n’a que des sujets, avec lesquels il peut se divertir. Mon fils rêve de pouvoirs et de conquêtes, et ne renoncera à rien, je le sais. Mais qu’il apprenne dès maintenant qu’il n’y a aucune place pour les sentiments dans la vie d’un guerrier. Le cœur n’est que faiblesse, quand la main est inflexible. »
Philippe se pencha un peu plus sur le visage désespéré du jeune homme.
« Tu ne lui adresseras plus la parole désormais. Il n’a pas besoin de toi. Je suis heureux qu’il s’en soit rendu compte. »
Le roi se redressa lentement, et tourna les talons, prêt à s’en aller.
« C’est faux… »
Hephaistion ne pleurait plus, n’en avait plus la force. Etendu sur le sol, son corps tremblait toujours, mais sa voix était sèche, à peine plus perceptible qu’un murmure, lente et rauque comme dans un dernier souffle.
« C’est faux, non…Alexandre n’est pas ainsi, il ne le sera jamais… »
Il releva faiblement les yeux pour rencontrer le regard sombre du roi.
« …mais il est parti…je l’ai perdu. A jamais…par votre faute, je l’ai perdu.
- Tu l’as perdu…mais croyais-tu vraiment qu’il faisait autre chose que de jouer avec toi, Hephaistion… »
La voix de Philippe était calme et profonde à présent. Glacé de douleur, Hephaistion détourna les yeux de l’expression grave apparue sur le visage du roi.
Oui. Ca, peut-être pouvait-il encore y croire.
Au milieu du vide noir, du gouffre de souffrance dans lequel il s’immergeait, peut-être pouvait-il encore espérer avoir au moins été autre chose qu’un amusement pour Alexandre. Mais à quoi bon, à présent ?
« Croyais-tu donc qu’il t’aimait, Hephaistion… »
Il ne répondit pas.
Abattu, immobile, il laissa le silence le recouvrir peu à peu, et n’entendit pas les pas lourds du roi s’éloigner lentement, ni la porte se refermer.
Aimer…tout était gelé à présent.


***


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MessagePosté: 26 Fév 2006 10:13 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 06 Juin 2004 09:07
Messages: 487
Localisation: dans le même lit qu'Aragorn ^^
Hihiii une suite !!!!! :bravo: !!!!! mais je maintiens : "pauvre Heph " !!! :verysad: :suite: :suite: :suite:

_________________
All I want is you ...
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une conscience ? pas besoin ^^ CQOPC !


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MessagePosté: 26 Fév 2006 12:36 
Hors ligne
Le slash, kesako ?
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Inscription: 18 Fév 2006 21:14
Messages: 34
Localisation: Belgique
c'est trop triste :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

:suite: :suite: :suite: :suite: :suite:


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