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 Sujet du message: SW, obi/Ani, désarroi.
MessagePosté: 26 Mai 2005 15:52 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 25 Mai 2005 19:00
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Désarroi.

Star Wars.
Slash Obi-Wan Kenobi/Anakin Skywalker, ou comment se faire virer d’un forum en moins de deux jours.
Pardon en effet, mais cette partie évoque la relation entre Padmé et Anakin (les pierres commencent à pleuvoir…). À mes yeux, c’était essentiel pour introduire la suite (qui est un slash, n’en doutez pas!), mais si vous n’aimez vraiment pas Padmé, je suis désolée, ne lisez pas. Pardon!!!! :(
Sinon, tout appartient à Lucas.

Prologue: crépuscule.

Guidé par la lumière crue du néon, Anakin glissa ses doigts le long des froids interstices de son bras artificiel.
Il avait mis du temps à s’y habituer, à apprendre à vivre avec ce corps étranger, insulte à sa chair. Il se souvenait des longues heures passées dans le cambouis. Séquelles d’une autre vie qui aurait pu n’être qu’un mauvais rêve. Il ne se doutait pas à l’époque qu’il aurait un jour à se réparer lui-même. Un rouage encrassé, un court-circuit, les dysfonctionnements étaient fréquents et il tenait à pouvoir y remédier en toutes circonstances. C’était comme une thérapie, une façon de se l’approprier en se rendant maître du moindre de ses ressorts.
Et puis ici, sur Coruscant, en sécurité dans les appartements surprotégés de la sénatrice de Naboo, il n’avait qu’à pousser un bouton pour qu’un droïde, souvent doré et bavard, parfois piailleur, n’accourt aussitôt à son aide.
Mais son statut de chevalier Jedi l’avait déjà conduit dans des lieux moins accueillants et d’autant plus dangereux avec le handicape d’un bras en panne. Savoir utiliser un tournevis à bon escient lui avait déjà épargné bien des problèmes.
Il réorienta un piston, décala un électrodriver.
Il sentait toujours cette résistance, ce blocage qui l’empêchait de fermer son poing complètement. Il soupira. Ça pouvait attendre demain. Il lui était déjà arrivé d’être tenu éveillé par un propulseur en panne ou un programme en vadrouille, mais il avait ce soir, dans la pièce d’à côté, quelqu’un qui saurait l’aider à trouver le sommeil. Après cinq mois d’absence, cinq longs mois de séparation, il n’avait pas envie de se priver plus longtemps de sa présence.
Il tendit la main pour éteindre le néon et s’arrêta un instant. Il fronça les sourcils, les déplia. Était-ce bien une ride qu’il lisait sur son front? Déjà? Il allait falloir qu’il songe sérieusement à se détendre un peu, se remettre à la méditation par exemple. Il vérifia rapidement qu’aucun cheveu blanc ne se dissimulait dans ses mèches avant de rejoindre la chambre à coucher.

Elle était allongée sur le dos, un cousin sous les reins. Elle avait mal. De plus en plus. C-3PO s’en désolait trente fois par jour. Il ne voulait pas penser au moment où le poids de son ventre déstabiliserait le centre de gravité de son corps. Elle non plus.
Il avait du mal à l’imaginer dans quelques semaines. Il se représentait sa silhouette de funambule, si droite, s’arrondissant de plus en plus…ça lui irait bien.
Mais pour l’instant, elle était toujours sa princesse diaphane. La seule à porter une lourde chemise (ou devait-il dire robe?) de nuit, sertie de rubans de soie, la seule à retenir sa longue chevelure brune en une gracieuse et complexe coiffure qui ne survivrait pas à son sommeil.
Même pour se coucher, elle ne pouvait pas faire les choses à moitié. Il lui avait déjà demandé pourquoi elle mettait autant d’application à s’habiller. Plus jeune, il avait cru que sa fonction réclamait un tel sacrifice. Plus tard, il avait été surpris de constater qu’elle prenait autant soin de sa personne en publique qu’en privé. Il lui avait juré qu’il l’aimerait en loque, chauve et défigurée. Elle lui avait avouer que elle, elle ne s’aimerait pas et que dès lors, elle ne pourrait pas l’aimer.
Il lui avait dit qu’elle était cruelle.
Elle lui avait rétorqué qu’il était idéaliste mais qu’elle l’aimait aussi pour ça.

Elle finissait par le culpabiliser de dormir en pantalon.
Comment faisait-elle pour dormir avec tout ça? Mystère. L’entraînement, une aptitude typiquement féminine? Il n’avait pas réussi à trancher. Ne pouvait-elle pas enfiler une simple chemise ou dormir en sous-vêtements? Une demi-heure pour se préparer au coucher…dans le meilleur des cas. Rien comparé aux deux heures qu’il lui fallait pour se vêtir le matin. Mais tout de même, elle aurait pu compenser en accélérant le soir.
Il adorait la taquiner, attendre, pour l’enlacer, qu’elle ait fini et s’employer à défaire tout ce qu’elle avait mis tant de temps à parfaire.
Ne pouvait-elle pas comprendre qu’elle n’était jamais plus belle à ses yeux que les cheveux en bataille, les joues en feu et les vêtements en désordre?…Non, sans vêtements plutôt. Juste les colliers à la rigueur.
Ils étaient entre eux après tout. Elle n’avait personne à impressionner.
« Anakin? »
Ses yeux tournés vers lui le ramenèrent à une réalité où flottait encore son fantasme. Elle lui souriait, lui tendait la main. Un simple geste, une expression anodine. Tout pourtant. Il ne s’était jamais senti aussi bien. Ça ne dura qu’un instant, mais il eut de nouveau le sentiment d’être utile à quelque chose, d’avoir enfin trouvé sa place. Ça lui suffisait amplement.

Il se pencha pour venir ramper sur le lit, en prenant garde à ne pas la déstabiliser. Il s’allongea doucement tandis qu’elle l’accompagnait du regard et posa sa tête sur son ventre légèrement arrondi . Une courbe à peine notable sous les plis du tissu, mais déjà tellement accusatrice. Elle ne pourrait bientôt plus la dissimuler…
Il sentait parfois la Force en elle. Il l’avait senti les tous premiers jours. Juste après qu’elle lui ait dit. Il s’était même demandé comment il avait fait pour ne pas le deviner avant qu‘elle lui annonce. Il n’y avait pas pensé. Il était trop épuisé et préoccupé alors. Ça l’avait pris de court.
Ça n’avait pas encore vraiment de forme, pas d’identité. Ce n’était qu’une fréquence nichée au creux de ses entrailles, et qui ne s’y trouvait pas avant.
L’enfant, son fils, sa fille, serait un Jedi. ça ne faisait aucun doute. Il n’avait pas de comparatif mais ressentir ainsi cet être non-né ne pouvait pas le tromper.
La situation était inédite et il n’avait pas pu interroger un de ses aînés. Il avait cru qu’il sentirait le bébé de plus en plus, qu’il pourrait toucher du doigt cette vie en elle, l’influencer peut-être. Et pourtant, il lui échappait. Il le sentait à peine, même lorsqu’il entrait en contact physique avec Padmé. Il avait un mauvais pressentiment. Était-ce un signe avant-coureur de ce qu‘il redoutait?
Il craignait de s’en ouvrir à Obi-Wan. Son maître ne manquerait pas de comprendre. Il était bien trop malin pour se laisser berner aussi facilement. Il connaissait si bien Padmé. Il le connaissait si bien lui. Peut-être n’était-il pas encore au courant pour leur mariage, mais il n’était pas dupe: il savait parfaitement qu’Anakin n’avait pas cessé ses relations avec Padmé. Non, il faudrait faire preuve de bien plus d’ingéniosité pour cacher la vérité au Jedi, et il n’était pas sûr d’y parvenir. Leurs relations étaient déjà tendues. Il n’allait pas rajouter ça par dessus le marché.
À qui d’autre? Les Jedi ne couraient pas les rues. Il avait déjà demandé conseil à Yoda et s’était ouvert à lui sur des problèmes autrement plus épineux. Mais il le craignait. Il redoutait cette petite créature verte, et la force écrasante qui émanait d’elle. Yoda semblait toujours avoir en temps d’avance. Il aurait eu lui aussi le don de lire dans les pensées que ça n’aurait pas étonné Anakin. N’était-il pas l’un des plus puissant Jedi après tout? Dieu merci, il avait toujours été difficile à « lire », même pour Yoda. C’était en partie ça qui éveillait la méfiance de Mace Windu. Ces zones d’ombres dans son âme, sa façon inconsciente de rejeter tout esprit l’approchant, sa résistance mentale. Et ce n’était certainement pas au président du conseil qu’il oserait se confier. Quant aux autres Jedi, il n’avait jamais été proche d’eux et ils ne manqueraient certainement pas, une fois la surprise passée, d’en parler à Obi-Wan, ce qui reviendrait au même.
Il détestait parfois réellement la perspicacité de son maître. Si Qui-gon avait vécu, tout aurait été plus facile. L’homme n’aurait pas été aveugle bien sûr, mais, lui, il l’aurait soutenu. Il en était sûr.

Obi-Wan était le grand frère idéal. Jeune. Trop sûrement. Appliqué et tête brûlée. Mais Anakin avait besoin d’un père alors. Un père qu’il avait enfin trouvé en la personne de Qui-gon. Un père qui lui avait été arraché trop tôt. Un père qu’il n’avait pas retrouvé.
Il ne savait pas ce qui n’avait pas été avec Obi-Wan. Ils auraient pu se serrer les coudes et s’entraider. Partager leur chagrin, se consoler mutuellement. Mais ils avaient loupé le coche. Ils ne s’étaient pas ouverts l‘un à l‘autre. Ils n’en avaient jamais reparlé.
Dès les premiers jours, Obi-Wan avait été un rival, un obstacle entre lui et Qui-gon. Anakin avait tout de suite ressenti la profondeur de l’attachement du maître pour son élève. Il avait compris sa réciprocité. Et elle l’avait brûlé comme un fer. Il ne voyait qu’une chose: Obi-Wan accaparait et accaparerait toujours Qui-gon même lorsqu’il ne serait plus son Padawan. Il serait toujours là entre eux. Il avait prié pour qu’il disparaisse et c’était Qui-gon qui était parti.
Il avait tout fait pour devenir fort. Le plus fort. Il n’avait pas compter les heures perdues à s’entraîner, les nuits blanches passées à étudier.
Il lui avait sauvé la mise plusieurs fois, il l’avait battu en combat amical une seule fois. Et là, rien. Ah, si! De la joie! De l’enthousiasme! « Génial, maintenant que tu sais voler de tes propres ailes, quitte le nid. Vite. »
Il aurait tellement voulu pouvoir lire la défaite et l’échec au fond de ses yeux clairs…

Il sentit Padmé bouger sous lui.
« Qu’est-ce que tu as?
-Rien. Une légère nausée. Ça va passer. »
Elle tendit sa main frêle pour écarter une boucle blonde de son front. Il aurait aimé compatir, ressentir ce qu’elle ressentait elle. Il était un peu responsable de tout ça après tout. Mais il n’était pas à sa place, et elle n’était heureusement pas à la sienne.
Il pouvait sentir la peur qu’elle cachait derrière ses baisers. Peur du lendemain, peur de l’avenir, peur pour lui. Tout serait si simple s’il n’y avait pas l’enfant…Non, rien ne serait facile. Il allait juste falloir changer et assumer ses actes. Pour le moment, ce bébé n’était qu’une joie en devenir, un bonheur en puissance. Quand il serait là, ils ne pourraient plus faire marche arrière.
Il jalousait parfois ce petit morceau de chair. Il aurait voulu être à sa place, en elle. Sentir sa chaleur apaiser son âme…

Luke, si c’était un garçon. Leia, si c’était une fille. C’est elle qui avait choisi. Elle lui avait annoncé un matin sous la douche, sa joli frimousse penchée hors de la cabine tandis qu’il se rasait. Il avait été surpris pas son propre étonnement. Ça faisait quelques jours déjà. Quelques jours qu’ils vivaient à trois, mais des mois qu’elle vivait pour deux. Seule, sans lui. Avec horreur, il avait réalisé qu’il n’y avait même pas pensé. Il pensait à la bordure extérieure, aux nouveaux combats qu’il lui faudrait mener, au sénateur Palpatine, au conseil des Jedi…Où était l’essentiel? La chambre du bébé, son nom…concepts si présents et pourtant si lointains. Il ne partageait plus ses angoisses et elle ne partageait plus les siennes.
« Très joli », avait-il répondu comme un automate sans même penser à protester.
« Ça ne te plait pas?
-Si, si au contraire. »
Elle ne semblait pas convaincue. Elle avait encore de la mousse dans ses cheveux. Ça commençait à lui piquer les yeux.
Se rejetant sous le jet d’eau bouillant (toujours bouillant; si chaud qu’il avait renoncé au plaisir de prendre leurs douches ensembles), elle avait ajouté:
« Tant pis. Je ne change plus! Ne viens pas te plaindre après. C’est trop tard! »
Il en souriait encore. Il l’aimait aussi pour ça: ses minauderies de petite fille quand elle était fâchée, son ton si enfantin.
Il ne voulait pas la perdre.

« Tu les a lavé quand pour la dernière fois? »
Le sujet qui fâche. Elle avait toujours su le détendre.
« Dimanche.
-Dimanche dernier?
-Non, celui d‘avant. »
Il sentit un frisson d’exaspération parcourir tout son corps et soulever sa tête. Elle n’abandonnerait jamais.
Ils étaient trop blonds. Il ne pouvait plus les porter court. Il ne le supportait plus. Il ne se reconnaissait pas dans les miroirs avec sa coupe de Padawan. Quand il s’y regardait, il avait immanquablement l’impression de voir un troufion endimanché. Il avait toujours pensé que cette obligation était faite pour leur ôter toute vanité. Tous taillés, comme de bons singes de l’espace.
Ils avaient vite repoussé et ils s’étaient mis à boucler. Ils ne le faisaient pas quand il était petit. Il s’en rappelait bien. Raides comme des baguettes de tambour. Maintenant, il avait l’impression de ressembler à un chérubin. Il n’avait pas attendu la pique d’Obi-Wan pour les dompter à sa volonté. Un combat difficile. L’un des plus dures qu’il ait jamais mené. Finalement, la meilleure des solutions qu’il avait trouvé restait de ne pas les laver trop souvent. Padmé avait gémi, puis elle s’était résolue à ne plus laisser ses mains traîner dans ses cheveux. Elle lui offrait tout de même encore régulièrement des bouteilles de shampoing. Vanille, pêche, fraise des bois, cheveux secs, gras, abîmés. Une vraie collection. Il aurait pu ouvrir une boutique.

Il posa sa main sur les doigts qui caressaient ses cheveux. Elle frissonna. Son membre artificiel. Il avait encore oublié. Elle s’était habituée à ça aussi. Elle n’avait même pas paru dégoûtée. Seulement triste.
C’était si ironique. Elle était de plus en plus belle. Il s’enlaidissait à vue d’œil. Quelle serait la prochaine étape? Une jambe? Un œil en moins? La puissance allait-elle lui coûter son corps en plus de son âme? Il ne comprenait pas comment Obi-Wan faisait pour rester si propre sur lui. Il avait ses cicatrices, il le savait, mais au moins ne gâtaient-elles pas ses traits.
Mais il suivait déjà si souvent ses conseils. Il lui avait tant appris. C’était presque devenu vitale de conserver entre eux un espace de liberté. Obi-Wan lui avait dit un jour que le noir ne lui allait pas au teint, que ça le vieillissait. Il s’était empressé de faire remplacer toutes ses tuniques d’apprenti par des jaquettes crépusculaires. Caprice d’un enfant que la guerre avait fait mûrir trop vite. Il regrettait souvent de devoir arborer l’habituel manteau des Jedi; au moins avait-il pu en trouver un d’une teinte brune.
Son maître avait haussé une épaule dédaigneuse et sourit, comme toujours.
Un sourire masquant l’indifférence. Maintenant que Qui-gon était parti, ça n’avait plus d’importance. Il le formait comme il serait sûrement appelé à le faire pour bien d’autres générations de Jedi, moins caractériels de préférence. Il avait d’autres préoccupations. Une guerre tout d’abord. Et d’autres connaissances qu’il n’avait jamais daigné présenter à Anakin.
Il avait parfois l’envie folle de faire disparaître définitivement cet éternel sourire de son visage de dandy…
Mais, il l’avait vu s’effacer une fois. Une seule. Et malgré tout la rancœur que son maître pouvait parfois lui inspirer, il n’avait aucune envie de revivre ça.
Le mouvement régulier de sa respiration sous lui, le flux discontinu de la vie en elle. Il releva les yeux. Elle avait fermé les siens.
Il l’imita.

Mm…à suivre ?

Voilà! Vous pouvez me Lynchez!!!! Je vous jure pourtant que je ne me paye pas votre tête et que tout ceci n’est destiné qu’à mieux mettre en valeur le slash entre Obi et Ani. Je comprendrais cependant que vous ne vouliez pas lire la suite…
Je ne m’excuserais jamais assez… :oops:


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MessagePosté: 26 Mai 2005 18:13 
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Inscription: 18 Jan 2005 16:30
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Ne t'excuse pas ! C'est génial j'adore !
On voit que tu a l'habitude d'evoluer dans l'univers Star Wars ! Tout les elements s'accordent, et ca c'est pas evident !

Il est vrai que je n'aime pas particulierement Padme contrairement a ce que tlm croit a cause de mon pseudo (Padme-A) mais tu les décrit bien, mieux que dans la novelization je trouve...

En tout cas ne t'inquiete pas, je pense qu'on saisi bien les petites allusion Obi/Ani...

La SUITE !!!!!!! En esperant que tu parte pas sur la même idée que moi lol.... pour l'instant ca na pas trop l'air mais on sait jamais....

Le plus important.... tu ecris très bien, j'apprécie bcp ton style....

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MessagePosté: 26 Mai 2005 18:48 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Arrete donc te t'exuser va ! :wink: lol

C'est très bien écrie et oui, je voudrais bien une suite.. J'ai envie de connaitre la suite.. alala.. moi qui redemande un suite sur SW.. humm.. c'est la faute de Ani/Obi !! :lol:


:suite:

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Somwhere.. Lost.. in my mind... Helpp ! lol Ma conscience a fait une fugue.. !! Wanted (?!)


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MessagePosté: 26 Mai 2005 19:00 
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Le slash, kesako ?
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:court:
LA SUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je rejoins Narya, tu décris très bien l'univers SW... j'adore !
en plus moi je ne déteste pas Padme alors (j'adore nathalie portman)
Donc j'espère qu'on aura vite une suite please.

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MessagePosté: 26 Mai 2005 19:46 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Je suis une nouvelle adepte de SW et je dois dire que j'adore ce que tu nous a fait lire jusque là ! Tu as un style très agréable donc :suite: :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 26 Mai 2005 20:29 
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Le slash, kesako ?

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Localisation: In a galaxy far, far away...
je n'ai que 3 mots a dire.

J'adore, :court: et :suite: :suite: :suite: :suite: :suite: :suite:


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 Sujet du message: Merci!!
MessagePosté: 26 Mai 2005 20:33 
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Inscription: 25 Mai 2005 19:00
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Merci!

c'est très gentil à vous.
J'avais vraiment peur que ce soit trop hétéro.
j'aime beaucoup Padmé, même si je trouve que le troisième opus ne lui rend pas hommage...
enfin, bref, la suite est presque déjà écrite! :D

Et Narya: j'ai trop hâte de lire ce que tu as concocté! c'est pour bientôt?


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 Sujet du message: Re: Merci!!
MessagePosté: 26 Mai 2005 20:37 
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Hochet a écrit:
Et Narya: j'ai trop hâte de lire ce que tu as concocté! c'est pour bientôt?

J'en ai tapé une partie, une autre est manuscrite mais rien de défénintif et j'ai pas envie de vous publier un tout petit bout dont je suis pas sure d'avoir une fin.... mais bon ce devrai venir...

Allez, je vous laisse, je vais me refaire ANH ce soir ^^

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MessagePosté: 26 Mai 2005 22:19 
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Localisation: Pourquoi tu veux savoir ça heiin ? Tu veux m'espionner heiin, c'est ça ?
Whaouh, mais c'est trop génial ! J'adore !
*Ici, parle une ancienne anti-Star Wars ^^*

C'est vraiment superr! J'ai trèès hâte de lire la suite !

:suite::bravo::suite:

Clody

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MessagePosté: 27 Mai 2005 09:37 
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QUOI ??? Comment ca anti-star wars ??? Comment peut on être anti-star wars.... pas aimer je veux bien mais anti.... :shock:

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MessagePosté: 27 Mai 2005 15:57 
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Localisation: Pourquoi tu veux savoir ça heiin ? Tu veux m'espionner heiin, c'est ça ?
Mais plus maintenant !! Mais avant, pour moi Star Wars c'était vraiment une des pires choses qui existait (si on oublie le rascisme, l'homophobie, la faim dans le monde là...).
Avant j'entendait les mot Star Wars et j'avais envie de fuir en courrant !

Mais c'est tout moi ça, tu m'aurais parler de Star Wars y'a 3 semaines je t'aurais dit que c'était nul, puis un matin je me suis levée et j'ai voulu voir l'Episode III et maintenant je suis accro ! ^^

Clody

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MessagePosté: 27 Mai 2005 16:14 
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Inscription: 18 Jan 2005 16:30
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Non mais attend !!!! Pourquoi ? moi c'est ce que je veux savoir ?
Comment ca peut être la pire chose ??? :shock: :shock: :shock:

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MessagePosté: 27 Mai 2005 17:38 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Désolée pour le retard, c'est vraiment magnifique. La psychologie des personnages est si fine. C'est vrai que les novellisations ont tendance à tuer un peu le mentale des persos au profit de l'action mais c'est qu'un juste retour des choses que de s'intéresser aux pensées des persos.

Citation:
Padmé et Anakin (les pierres commencent à pleuvoir…).
Ben comme je l'ai dit sans padmé : Bye l'ancienne trilogie!!! C'est un pivot de l'histoire. On ne peut pas l'ignorer sans faire un AU.

Tout de bon pour la suite.


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MessagePosté: 29 Mai 2005 22:09 
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Le slash, kesako ?
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Citation:
*Ici, parle une ancienne anti-Star Wars ^^*


heu oui moi aussi je veux savoir comment on peut être anti sw à ce point :shock: :shock: :shock: :shock:

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 Sujet du message: la suite...
MessagePosté: 30 Mai 2005 22:20 
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Bienvenue dans le monde merveilleux des fans de Star Wars, Clody. Je connais plein de gens qui y sont très réfractaires. Moi-même, si je n’étais pas tombé dedans étant petite et si je ne frémissais pas juste en entendant le générique…
Merci pour vos gentils commentaires!
La suite, toujours aussi bancale, avec un Anakin de plus en plus Ooc…
Combat amical entre un maître et son élève. Oui je sais, le début ressemble à la fic de Cybelia, entraînement spécial. Disons que c’est l’hommage respectueux d’un jeune auteur débutant à son maître?

Jour de colère.

Anakin raffermit se prise sur son bâton d’entraînement. La moiteur de sa main gauche rendait le bois glissant et seul son bras artificiel restait stable. Il sentait la sueur dégouliner de sa nuque et baigner son dos. Il aurait aimé enlever sa tunique. Mais comme son maître ne cessait de lui répéter, un ennemi ne lui laisserait pas un tel luxe. Il se consolait en se disant que le maître en question n’était pas en meilleure situation que lui. Obi-Wan, les cheveux emmêlés et trempés, commençait à perdre de sa superbe.
Une heure qu’ils tournaient l’un autour de l’autre tels deux loups en cage, n’attendant qu’un instant de faiblesse pour se sauter à la gorge. Obi-Wan maintenait son arme au-dessus de sa tête, en prime, prêt à attaquer. Bien que les règles complexes de l’escrime Jedi ne soient pas sa spécialité, Anakin avait adopté une réponse classique et se gardait en quarte. Il ne voulait pas donner à Obi-Wan l’occasion de critiquer sa position. Il n’était pas d’humeur.

Brusquement, sans signe avant-coureur, Obi-Wan se fendit et Anakin n’eut que le temps d’improviser une parade peu convaincante. Il dévia le coup mais le bâton d’Obi-Wan frôla son visage et manqua de peu son nez. Quelques centimètres et il était bon pour l‘infirmerie. Il s’était souvent demandé s’il n’aurait pas été plus judicieux d’y prendre une chambre définitivement. Les droïdes médicaux le connaissaient assez pour pousser des soupirs électroniques dès qu’il le voyait arriver le nez en sang ou les côtes brisées.
Il n’était pas rare que deux Jedi se livrent à quelques duels amicaux au sabre-laser. Toutes les occasions étaient bonnes pour accroître sa maîtrise de cette arme qui pouvait trancher aussi bien le métal que la chair, l’ennemi que l’ami, le je et l’autrui.
Étrangement, Anakin et Obi-Wan avaient toujours rechigné à se servir de leurs propres armes l’un contre l’autre. Leurs techniques respectives étaient trop différentes. Obi-Wan privilégiait les enchaînements de mouvements rapides et efficaces quand Anakin appréciait les attaques franches et directes. Là était peut-être tout ce qui les différenciait: Obi-Wan, diplomate, déployait tout un éventail de feintes et de bottes dans le but avoué de désarmer son adversaire plutôt que de le tuer, quand Anakin frappait et s’employait à réfléchir plus tard aux conséquences de ses actes.
L’emploi d’armes fictives représentait pour eux un parfait compromis.
Fictives, mais douloureuses tout de même. Il était rare qu’ils sortent indemnes de leurs affrontements. Quand l’un ne se foulait pas la cheville, l’autre se faisait un tour de reins. Pendant des années, Anakin n’avait pas su garder un seul ongle intacte. Il ne comptait plus les fois où un coup mal placé lui atteignait les phalanges. À croire qu’Obi-Wan faisait exprès de viser ses doigts. Venant de sa part ça ne l’aurait pas étonné.

Il repoussa une toute nouvelle botte au prix d’une violente torsion du poignet. Ses os hurlèrent leur désapprobation. Et il ne put s’empêcher de grimacer.
« Tendinite? », demanda la voix moqueuse d’Obi-Wan.
Sans prendre la peine de lui répondre, Anakin fit volte-face et parvint à coincer l’arme de son maître derrière son propre dos, l’obligeant ainsi à se pencher rudement en arrière.
Ce fut au tour d’Obi-Wan de laisser échapper un gémissement.
Malgré son essoufflement, Anakin parvint à remarquer:
« Rhumatisme? »
La volée de coups rapides et rageurs qui s’en suivit ne l’empêcha pas de savourer l’expression outrée d’Obi-Wan.
Il parait tant bien que mal, dominé par l’agilité de son adversaire. À mains nues, il l’aurait vaincu, mais au sabre, il restait treize ans d’écarts. Dans un sens, il aurait pu le remercier: sans lui et les heures passées à essayer de lui faire entrer quelques notions d’escrime dans le crâne, jamais Obi-Wan n’aurait atteint un tel niveau.
Qui-gon était persuadé qu’un maître apprenait tout de l’élève et non l’inverse. Théorie intéressante qui voulait qu’un Jedi ne commence sa véritable formation qu’en prenant son premier Padawan. Il ne savait pas si Obi-Wan y croyait vraiment.
Anakin était un fils pour Qui-gon. Mais il était un poids pour Obi-Wan. Le jeune homme avait autre chose à faire que de moucher un gosse geignard. Quoi, ça, il ne devait pas compter sur lui pour le lui dire. Il avait d’autres amis, de son âge. Il aimait la compagnie des gens plus âgés.
Il était gentil certes, un peu envahissant même parfois. Mais tout cela fleurait bon la condescendance, et l’obligation. Le mépris peut-être aussi. Pour avoir vécu, il y a peu, tout ce qu’expérimentait Anakin, il était trop proche de lui pour ne pas laisser transpirer sa supériorité. Il y aurait toujours cette ridicule poignée d’années entre eux. Presque rien, pas assez, et tellement pourtant. Et Obi-Wan s’était empressé d’accentuer la différence. Sa barbe, ses vêtements. Les femmes étaient toujours étonnées quand elles apprenaient son âge réel.

Sur la défensive, Anakin réussit à enrouler son arme autour de celle de son adversaire pour le désarmer. Il n’aimait pas ces méthodes pacifistes, mais Obi-Wan était physiquement trop proche pour tenter une attaque plus frontale.
Ils luttèrent un instant, épaule contre épaule, inconscient de leur proximité.
Obi-Wan se dégagea, rompit et s’écarta d’un bond lest avant de revenir immédiatement à l’assaut. Il ne semblait pas décidé à le laisser souffler. La patience et la concentration illuminaient ses yeux pers. La Force et la détermination le rendaient imperméable à sa propre fatigue ou à celle de son adversaire. Il paraissait si réfractaire aux perturbations, si confiant en ses décisions et ses choix.
Il le soupçonnait pourtant parfois de lui en avoir voulu. Il avait réussi à attirer l’attention de Qui-gon après tout. Il était lui aussi devenu un rival potentiel. Parfaite incarnation de l’enseignement Jedi dans toute sa splendeur réactionnaire, Obi-Wan, si juste, si droit en avait-il éprouvé quelque colère, quelque jalousie?…

L’arme d’Obi-Wan heurta brutalement son bras droit. Il étouffa un hurlement de douleur, persuadé qu’il le lui avait brisé tant le choc était cuisant.
« Tu n’es pas concentré Anakin! »
La voix d’Obi-Wan, irritée et voilée par l’exaspération.
N’y lisait-il pas aussi un soupçon d’inquiétude? Non, de l’ennui probablement. Une faute pareille n’était même pas digne d’un Padawan.
« Avec un vrai sabre, tu aurais perdu ton bras! »
-Je sais, » répliqua t-il les dents serrées.
Il lui arrivait encore certaines nuits de sentir son membre absent le brûler malgré sa prothèse.
Le désir de vaincre son maître l’envahit encore. Toujours plus puissant. Il avait pensé que ça lui passerait, qu’une fois promu chevalier, il se détacherait de lui et oublierait leurs petites rivalités.
Il sentit quelque chose s’agiter au fond de son esprit. Une main glacée s’abattit sur son cœur, étouffant ses sentiments et ses doutes.
Il raffermit sa prise sur son bâton et laissa la rancœur guider ses mains.
Les yeux fixés sur l’arme menaçante de son adversaire, il se prépara à attaquer….

« Maître Kenobi! »
Une voix emplit soudain le gymnase, le déstabilisant.
Emporté dans son élan, il plongea en avant, mais son bâton rencontra le vide.
Son pied en revanche buta contre quelque chose -la botte d’Obi-Wan stratégiquement placée sur sa trajectoire- et il s’écroula de tout son long.

Une façon comme une autre de terminer un affrontement. Il y avait tout de même longtemps qu’il n’avait pas été humilié de la sorte. Parmi tous les sentiments qui l’assaillaient, une seule pensée restait cohérente: il n’avait pas la moindre envie de se relever. Il y avait bien au fond de son crâne une petite voix irritante qui lui rappelait qu’Obi-Wan venait de sensiblement rabaisser son ego et que ce n’était pas le moment de se laisser abattre de la sorte. Son dos et ses jambes étaient toutefois en parfait accord avec son état d’esprit général.
À trois voix contre une donc, il choisit de végéter un peu.
Le visage enfouit dans son bras artificiel, se rafraîchissant légèrement au contact du métal, Anakin laissa le soin à son ouïe malmenée de suivre les mouvements de son maître et de leur visiteur.
Celui-ci possédait une voix qui contrastait fortement avec le ton clair et posé d’Obi-Wan. Une voix grave et caverneuse. Unique. Impossible de ne pas reconnaître Mace Windu, le croque-mitaine du temple.
« Nous venons de recevoir un nouveau rapport, Obi-Wan. Maître Yoda réclame votre présence. Il serait curieux d‘avoir vos lumières sur… »
Anakin cessa d’écouter. Pour le moment, les affaires du conseil l’importaient autant que son premier speeder. En l’espace d’une heure, il avait tout oublié, même Padmé.
Il n’y avait plus que lui et Obi-Wan. Il n’aurait su dire s’il était soulagé que leur séance soit enfin écourtée ou s’il était déçu de ne pouvoir prendre sa revanche.

Il entendit bientôt Obi-Wan revenir et s’agenouiller à côté de lui sans pouvoir se résoudre à bouger.
« ça va aller? Mon Très jeune Padawan »
Obi-Wan et ses remarques acerbes. Il avait envie de le singer parfois, de prendre la pose et de lancer: « Aucun style! »
À peu près aussi réactif qu’une huître, Anakin leva son bras intacte et lui fit un petit geste affirmatif.
« Tu as rendez-vous avec Palpatine dans une heure il me semble. Pense à prendre une douche. Je ne pense pas que le Chancelier veuille d‘un Wookie mouillé dans ses appartements.»
Anakin accomplit une rotation du poignet qui voulait approximativement dire « Oui, papa! »
Il le sentit sourire. Il aurait aimé voir ses traits en cet instant, mais il ne voulait pas faire l’effort de relever la tête.
Un mouvement. Il était presque sûr qu’Obi-Wan venait de remettre sa mèche en place. Il connaissait tous ses tics. Assez pour les imiter lui-même.
« À ce soir, Anny. »
Anakin mima un « au revoir » en agitant la main.
Il attendit que les pas d’Obi-Wan se soient perdus dans le lointain pour se retourner sur le dos.
Il avait envie de rire. Ça devenait si rare.

Et tellement éphémère. Au fur et à mesure que sa respiration se calmait et que son adrénaline retrouvait des taux raisonnables, la crainte reprenait possession de son esprit.
Obi-Wan n’était déjà plus son compagnon d’arme. Il redevenait le porte parole d’un conseil qui sans cillé lui avait demandé de trahir un ami.
Il s’était opposé à son apprentissage après tout. La mort de Qui-gon, sa promesse douloureuse. Tout l’avait pris à la gorge. Les événements l’avaient piégé comme un animal. Il s’était retrouvé au pied du mur, sans porte de sortie et Anakin connaissait maintenant assez bien Obi-Wan pour savoir qu’il ne supportait pas d’être obligé d’agir contre son gré. Combien de fois l’avait-il entendu pester contre un ordre inattendu? Il s’exécutait, avec brio comme d’habitude, mais avec combien de mauvaise volonté?
Ça allait mieux ces dernier temps, depuis qu’Anakin était plus indépendant, plus mâture, moins présent. Depuis qu’ils se voyaient moins. Obi-Wan devait se sentir enfin libre maintenant qu’il n’avait plus à le chaperonner sans cesse.

Et puis il y avait Padmé et ses remarques si innocentes. Elle était adorable, il était fou d‘elle, il n‘avait jamais regardé une autre femme, et pourtant, elle restait une politicienne. Brillante certes, mais sophiste tout de même. Elle savait très bien frapper là où ça faisait mal et avait en réserve une foule de petits commentaires anodins et bien tournés, capables de le tétaniser. Il ne faisait pas le poids. Il avait la Force, elle était l’esprit.
« Obi-Wan par-ci, Obi-Wan par-là… »
Il était conscient de la jalousie maladive qui le rongeait mais il ne pouvait s’empêcher de se demander parfois pourquoi ce n’était pas lui qu’elle avait épousé.
Rien d’étonnant après tout. Il n’était qu’un gamin indiscipliné quand ils s’étaient rencontrés. Et elle, elle était déjà presque une femme. Qui préférait-elle? Le pauvre petit garçon pré-pubère ou son brillant baby-sitter, charmeur devant l‘éternel?
Obi-Wan séduisait sans même faire d’effort. Ce n’était pas pour rien qu’il était si souvent choisi pour les missions d’ordre diplomatique. Un sourire en coin, un accent bien placé et c’était la fin des réticences. Obi-Wan vainqueur par K.O.! Anakin ne comptait plus le nombre d’êtres, humanoïde ou non, mâle ou femelle, commerçant ou roi, qui s’étaient laissés brillamment entuber. Il avait eu pitié d’eux parfois. Il avait presque failli leur venir en aide à plusieurs reprises.
Il aurait aimé le voir plier une fois au moins, le voir reconnaître sa valeur. Que son maître puisse enfin s’appuyer sur lui en toute connaissance de cause et se laisser un peu aller. Il le protégeait depuis tant d’années. Il était temps d’inverser les positions. Être au moins l’égal qu’il avait aspiré à être dès leur première rencontre.
Il n’avait jamais désiré sa mort, pas plus qu’il ne voulait celle de Padmé. Quand il l’avait vu évanoui dans la salle de contrôle de ce qui avait été un croiseur interstellaire et n‘était plus qu‘une épave en puissance, il n’avait pas hésité une seule seconde, il ne s’était pas posé de question, il n’avait pas laissé de pensées coupables ébranler ses convictions. Même les craintes compréhensible du chancelier Palpatine, son ami pourtant, ne l’avaient pas atteint.

Il avait besoin d’eux deux. De Padmé pour le soutenir, l’aimer et l‘appuyer. Et d’Obi-Wan pour le taquiner, lui faire reconnaître ses erreurs et lui remettre les pieds sur terre de temps en temps.
Si un venait à manquer, l’équilibre serait rompu.
« Va à la rencontre de ton public tête d’affiche! »
Il avait eu peur à ce moment là. Ils avaient tout fait à deux. Il vivaient tant bien que mal l’un pour l’autre. Il avait su que c’était fini et quelque chose en lui s’était révolté contre cette idée.
Il détestait avoir peur.

Anakin se releva en gémissant. Tout ses muscles étaient endoloris et il avait mal en des endroits dont il ne soupçonnait même pas l’existence. L’empreinte humide de son corps s’attardait sur le parquet ciré. L’avantage majeur des droïde devait sûrement être leur incapacité à transpirer.
Il était en retard.

À suivre.

Le slash au prochain tour, promis. J’espère que vous voudrez bien encore me lire après le retard et ce désastre sans intérêt. Désolé: j’avais en fait écrit la fin avant le milieu.


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