Bonsoir à tous !
Me voilà de retour avec une fiction sans la moindre prétention et assez éloignée de ce que je fais d'habiture (peu de torture mentale ici *
mais quand même un peu, hein *). Autant dire qu'après autant de mois sans poser la main sur mon clavier pour taper autres choses que des recherches sur wiki, je me sens légèrement rouillée
Avengers étant mon nouveau
hobby, je me devais de l'honorer (du moins je l'espère un peu) ici avec un paring malheureusement si peu réprésenté...
Titre : Secrets *
je vous laisse imaginez l'horrible accent anglais*
Fandom : Avengers.
Paring : Tony Stark/Bruce Banner + léger Clintasha.
Rating :PG-13 à
légers sujets sensibles dans les chapitres suivants
Disclamer : Malheureusement, mes chouchous ne m'appartiennent jamais assez
Note : Cette fiction prend place donc après le film et prend en compte des évènements mineurs de Iron man 3, à savoir ce qu'on peut en voir dans la bande annonce. Pour ceux qui aurait vu le film,
ma fic ne prend pas en compte les 15 dernières minutes, à savoir l'explosion des armures et la disparition de l'ARK-reactor
Voilà, j'espère que ça vous plaira bien que je m'excuse d'avance si cela vous semble un peu cliché
!
Un IMMENSE merci à Athenalix pour sa relecture !!
Enjoy
***
« Un secret n’existe que s’il est connu de quelqu’un » Louis Scutenaire
Dans les rues de New York, alors que le soleil se couchait sur l’Empire State Building, régnant toujours aussi jalousement sur le ciel de Manhattan, l’agitation était palpable. Les boutiques fermaient leurs rideaux métalliques dans un bruit assourdissant, comme si ce son seul avait le pouvoir de repousser, jusqu’au lendemain, le danger que cette ville pouvait offrir dans la lumière artificielle.
A chaque carrefour routier, taxis et voitures tentaient vainement de se frayer un chemin parmi les hommes d’affaire éreintés, l’Iphone à l’oreille, traversant la route d’un pas naturellement pressé. Les spécialistes de la mode, perchées sur leur talons vertigineux, sautillaient au dessus des bouches d’égout comme aériennes ; les mères débordées sortaient des snacks où elles travaillaient en priant d’arriver à temps à la garderie de l’école.
Chaque soir, alors que l’astre doré disparaissait derrière les imposants gratte-ciels, la ville qui ne dormait jamais expulsait sa population diurne comme une artère chasse le sang oxygéné, libérant le passage pour les individus de la nuit –prostituées, drogués et autres criminels dissimulés sous le visage froid des étoiles.
Mais, comme chaque soir, il y avait dans cette ville, un endroit en dehors du monde, un endroit où même le docteur le plus névrosé du continent pouvait trouver le repos…
Bruce Banner s’étira longuement dans un bâillement sourd, frottant ses yeux fatigués par la lumière du microscope. Encore une belle journée remplis de Sciences, pensa-t-il avec allégresse, rejetant l’insidieuse pensée que pourtant, cette journée restait tout de même vide de résultats concluants. Son alter-ego serait encore de sa compagnie cette nuit-la… Il avait baptisé son projet de recherche «
Hulk in »*, projet constitué d’un nombre important de tests et calculs ne visant qu’a l’extermination – ou au moins la mise sous tutelle complète- de son colocataire vert. Cependant, malgré tout ses efforts et les moyens mis à sa disposition, rien n’y faisait.
Passablement vaincu, il s’effondra lourdement sur la chaise qui couina légèrement, déterminé à prolonger sa journée scientifique toute la nuit s’il le fallait – ce qui était relativement habituel - quand il se rendit compte que ses échantillons n’étaient plus sous l’objectif.
Avec un soupir, il se tourna vers son collègue et ami, visiblement concentré sur son écran, mais dont le sourire ne laissait aucun doute quant à sa culpabilité.
- Tony, dit-il d’une voix menaçante.
Tony Stark, célèbre milliardaire, playboy et philanthrope, reconverti de la vente d’arme à la défense de la planète, lui lança un regard innocent, une moue faussement boudeuse affichée sur son visage.
- Dr Banner ?
Le dit docteur leva les yeux au ciel, excédé. Cela faisait bien longtemps qu’ils avaient dépassé ce stade. Après tout, cela faisait bien des mois qu’ils se côtoyaient tous les jours ! Si quelqu’un avait dit à Tony que la Tour Stark, son bébé à 86%, pour laquelle il avait littéralement soulevé des tonnes de truc, deviendrait un jour un dortoir pour monstres vert et à bannière étoilé, ou encore tueurs à gages repentis, il aurait bien fait sauter le congrès pour illustrer son hilarité. Et pourtant, les voila tous réunis, 8 mois après l’incident Chitauri…
- Tony, rend moi mes échantillons, j’ai encore du boulot…
- Nope,
big guy, il est temps de faire un break ! Surtout si tu t’obstines à boycotter la caféine, ajouta-t-il de sa voix traînante, avec un regard dégoûté vers la tasse de thé froid à la gauche de son interlocuteur.
- Tu sais comme moi que je n’ai pas besoin d’exciter…
l’autre d’avantage, dit-il après une brève hésitation.
- Pourquoi ? Ce ferait FUN ! Ça mettrait de l’ambiance ! Mrs Smith est d’un mortel, dernièrement, répliqua le milliardaire, en passant la main dans ces cheveux, d’un geste totalement désinvolte mais transpirant l’ennui.
Bruce, sentant l’irritation monter en lui devant le dédain de l’ingénieur face à la gravité de la situation, et son alter ego se faire audible dans un coin de son crane, s’apprêtait à remettre l’inconscient à sa place, les os de ses mains saillant sous sa crispation, quand soudain la voix automatisé de JARVIS brisa la glace.
«
Monsieur, communication de code orange par le commandant Fury »
- Je gère une alerte verte là, je rappellerais, chuchota-t-il, distraitement et peu convaincu par sa promesse, bien décidé à ne laisser rien, ni personne, l’empêcher de provoquer le bien-pensant/stressé Dr.
-Stark, votre humour a des limites, répondit une voix glaciale.
- Quoi ? Comment ont-ils fait pour contourner mes pare-feux ? ajouta-t-il en levant les paumes en l’air, comme pris en otage. On rentre chez moi comme dans une église ! Ne suis-je donc plus le seul génie informatique du SHIELD ?
- Le Dr Banner a donné libre accès aux télécommunications du SHIELD pendant votre absence, monsieur, répliqua l’IA avec son parfait accent anglais.
Indigné, Tony lança un regard blessé, quoique amusé, au dit coupable qui lui renvoya alors un sourire magnifique et puéril du type «
on récolte ce que l’on sème, mon vieux ». Décidément, fréquenter le milliardaire ne lui réussissait pas…
- Assez de tout ça, interrompit Fury, visiblement exaspéré de perdre son temps ainsi. Stark, je vous attends au QG dans 1h, j’ai à vous parler.
Et sans attendre la moindre réponse, JARVIS émit le bip de fin d’appel. Le silence s’installa, uniquement dérangé par le bruit du PCR/séquenceur** travaillant dans le fond de la salle. Tony semblait fulminer, frustré de ne pas avoir d’autres choix, les joues légèrement rouges, les points serrés. Il était Tony Stark, grand dieu, il ne recevait des ordres de personnes d’autre que lui-même. Ou de Pepper… Oui, Pepper pouvait vraiment faire peur des fois…
Alors qu’il envisageait sérieusement de ne pas obéir, Bruce, amusé par le retournement de situation, s’approcha de l’autre homme avant de tapoter gentiment son dos, laissant sa main s’attarder sur l’omoplate de son collègue un peu plus longtemps que nécessaire, sans que ni l’un ni l’autre ne s’en formalise. Leur relation avait toujours été tactile, depuis cette longue poignée de main, jusqu’à cette marque de soutient. Ils n’en avaient jamais parlés, mais Bruce supposait qu’il en avait besoin tout les deux, pour se rassurer du réel, pour se rassurer d’être en vie après tout ce qu’il avait vécu… Bruce ignora le fourmillement familier qui naquit délicieusement dans son échine, sachant pertinemment que c’était le moment ou jamais de récupérer ses échantillons alors que celui-ci s’élançait vers la porte de « son placard ».
-Euh, Tony, murmura Bruce, intrigué. Le garage, c’est de l’autre coté…
- Quitte à aller pioncer dans le bureau de Fury toute la nuit autant lier l’utile à l’
inagréable ! La nouvelle armure a bien besoin de prendre l’air de temps en temps, rit-il tout en continuant d’un pas décidé.
Trois pas ne le séparait plus de la porte quand soudain, le chemin lui fut barré. Les bras croisé, le regard brillant d’une confiance nouvelle, Bruce répliqua d’une voix qu’il espérait vainement ferme :
- Tu sais comme moi que les tests ne sont pas opérationnel et à mon sens… il n’est pas utile que tu te tue pour pallier à « l’inagréable », comme tu dis.
- Et qui donc va m’en empêcher ? répondit-il avec un sourire carnassier, faisant tressaillir son interlocuteur face à la menace à peine voilé.
Oui, il avait décidé que le Hulk ferait son apparition ce jour la, et rien ne l’éloignerait de son but ! Sauf peut être…
- Moi.
Alors que Bruce se détendait sensiblement et qu’un sourire naissait sur son visage, Tony fit volte-face, lançant un regard désespéré à la nouvelle arrivante, comme un enfant pris en faute.
- Oh, pep’, steu plait, steu plait, steu plait, chouina-t-il.
- Happy t’attend devant l’immeuble avec la limousine, répondit-elle avec l’assurance d’une mère autoritaire, s’octroyant ainsi l’admiration complète du physicien.
En réalité, ce dernier avait toujours admiré Pepper. D’une certaine façon… Les rares fois où ses interminables fuites dans d’immenses contrés inconnues et insalubres l’avaient rapproché d’une source d’actualité quelconque, de ce temps ou Tony était « normal » (si cet adjectif ai jamais pu lui être attribué, bien sur. Tony Stark, normal ? haha), le docteur avait pu voir de nombreuses conférences de presse où la jeune femme s’était exprimée avec une force incomparable, les yeux brillant d’un dévouement des plus assidus. Un dévouement qu’il pensait à l’époque plus voué à la société d’armement, qu’à son propriétaire…
Quand Bruce avait emménagé sur invitation de Tony à New York, 3 semaines avant que Fury n’y impose – dixit ce dernier- la présence des 4 autres Avengers, Pepper était en passe de devenir la futur Mrs Stark. Jusqu’à ce fameux week-end où les deux tourtereaux avaient rejoint la Floride. Resté seul à la tour, le physicien avait découvert avec stupeur, comme tout américain d’âge moyen devant un téléviseur, que l’immense villa avait subit une attaque d’une violence rare qui n’avait laissé que des ruines.
Aussitôt rentré à Manhattan, Bruce, témoin silencieux d’une scène faussement ordinaire, avait pu voir leur relation se dégrader, Pepper se plongeant de plus en plus profondément dans ses dossiers, tandis que Tony, l’âme rongé par le désir de protéger la femme qu’il aimait, construisait armures sur armures, si bien que les deux amants ne se croisaient plus que pour des questions purement professionnelles. Aussi, la nouvelle de leur rupture quelque semaine plus tard ne surprit en rien le scientifique.
Ils étaient tout deux dans le labo, adossés difficilement à une table surchargé d’équipement, un verre de Scotch à la main. Tony lui expliquait alors les raisons de cette décision, le fait que Pepper, qui aspirait à la vie normale et paisible qu’il ne pouvait lui offrir, ne supportait plus cette existence dangereuse auprès du héros, bien qu’elle ne doutât en aucun cas de son amour pour lui… Tony expliquait donc qu’il l’avait laissé partir, qu’il ne lui en voulait pas, tout cela un tendre sourire en coin jouant sur son visage pourtant défait.
Un sourire que Bruce, comme tout personne simulant le bonheur depuis trop longtemps, n’eut aucun mal à interpréter comme faux. Une simple façade. Mue par une compassion sans fin pour le seul homme qui ne l’eut jamais accepté pour ce qu’il était, il avait alors attiré Tony contre lui dans une étreinte virile, leur torses se rejoignant tandis que Bruce tapotait amicalement la clavicule de l’autre homme qui sembla se détendre légèrement a ce contact. Ce fut ainsi que leur amitié commença, mêlée à leur complicité scientifique sans borne…
- C’est un complot, j’en suis sur, murmura alors Tony, vaincu, alors qu’il traînait des pieds vers l’ascenseur, sortant Bruce de ses pensées.
Une fois que la porte fut refermée, la jeune femme se tourna vers ce dernier, resté immobile, lui souriant d’un air avenant et complice
- Merci de m’avoir mis en copie des appels du SHIELD, Dr.
- Mais je vous en prie, répondit-il d’une voix timide mais satisfaite.
Pepper s’était en effet révélée une alliée des plus utiles quand il s’agissait de canaliser la forme la moins contrôlable de l’iron man…
**
Il fallu 2 heures à la limousine pour se frayer un chemin en dehors de la ville et atteindre les quais. 2 longues heures durant les quels Happy Logan dû supporter sans broncher les plaintes incessantes d’un enfant capricieux de 48 ans. Quel ne fut pas son bonheur quand Maria Hill prit la relève au pied de l’hélicoptère, lui intimant d’attendre dans le parking du port le retour de son employeur qu’il espérait le plus tard possible. C’était le problème du SHIELD, maintenant !
Le trajet vers l’hélicarrière fut encore pire. Littéralement. Tony passant son temps à critiquer la vitesse réduite de l’appareil et ventant sans cesse les mérites de l’armure qu’il n’avait pu utiliser, au grand dam de tous. Quand vint le moment où l’ingénieur commença à exposer ses théories de complot, les 4/5 des 5 personnes à bord, soit tout le monde, aurait payé cher pour être en droit de le jeter par le hublot...
**
- Alors, Fury,
Buddy, comment ca va en cette belle nuit ?
- Asseyez-vous à votre place et taisez-vous.
Soupirant légèrement d’agacement, Tony quitta le fauteuil rembourré du commandant avant de prendre place face à lui, ne pouvant résister à l’envie de mettre ses pieds sur l’immense bureau en acajou.
Fury ouvrit la bouche puis abandonna, pressé d’en finir au plus vite avec cette affaire lui imposant cet homme parmi tous les consultants possibles et imaginables.
- Bien, je vous ai fait venir pour vous confier une enquête des plus importantes…
- Loki le kid est de retour ? le coupa-t-il, sarcastique.
- … qui concerne votre ancienne affectation commerciale.
Cela eut pour mérite de capter entièrement l’attention du milliardaire. Il ne plaisantait plus quand il s’agissait d’un de ses anciens démons à atomes irradié ou d’un coût humain conséquent. Aussi s’assit-il correctement, les bras croisés sur l’ARK-reactor, dans une posture purement défensive… Il ne paierait jamais assez pour toutes les vies qu’il avait sacrifiées pour sa fortune, jamais…
- Ces photos satellites, continua le commandant en laissant glisser les documents devant lui, révèlent une concentration importante d’armes de conception massive, dont certaines ne semblent pas de constructions standard…
- Extraterrestre ?
- Possible.
Tony inspira lentement, repoussant les souvenirs de l’incident New Yorkais de sa mémoire, peu désireux de revivre mentalement cette chute vertigineuse vers une mort certaine et pourtant, bien qu’il refusait de se l’avouer, si accueillante… Depuis New York, rien ne lui semblait plus impossible…
Improbable, tout au plus.
- Qu’est-ce que cela a à voir avec moi ? répondit-il, espérant ainsi se distraire de ses pensées sombres.
- Nous souhaiterions que vous enquêtiez sur un certain Corvin, qui serait le cerveau de cette affaire selon nos informateurs.
- Pourquoi moi ? répéta-t-il, lisant l’épais fichier en diagonale, qui semblait pourtant des plus ordinaires. Pourquoi pas votre soldat en collant bleu ?
- Le capitaine Rogers ne dispose pas des connaissances inhérentes à cette mission, pas plus que nos agents de confiance…
Tony esquissa un sourire caustique à cette remarque, comprenant parfaitement le sous entendu.
- En quoi mes connaissances et votre confiance des plus limités à mon égard pourrait vous être utile dans ce cas ?
- Nous voulons… Fury marqua une pause, plantant son unique œil découvert dans ceux de son interlocuteur. Nous voulons que vous vous rendiez sur place et que vous vous serviez de vos « excellences » dans la fabrication d’armes pour nous refaire les plans de montage de ces machines.
Pendant un instant, Tony sembla plongé dans ses réflexions, visiblement abasourdi par la demande. Si bien que Fury crut qu’il allait accepter sans plus de cérémonies. Cependant, cela ne dura qu’un instant. Son visage se ferma soudainement, n’exprimant plus que haine et détermination alors qu’il assénait d’une voix sure et inébranlable : Non.
- Stark, commença le commandant, sachant alors pertinemment que la partie ne serait pas jouée d’avance, nous…
- Non, répéta-t-il en se levant dans un mouvement brusque, tournant déjà les talons vers la porte, je refuse de participer à la création d’armes de destruction massive.
- Dois-je vous rappeler comment vous avez fait fortune ? lança Fury, le regard mauvais, abaissant bien trop tôt sa dernière carte.
Stark marqua un temps d’arrêt, la main posée sur la clenche de la porte vitrée avant de l’ouvrir d’un coup sec et de se diriger vers l’hélicoptère, sans prendre la peine de se retourner sur Fury qui signait alors, le regard vague mais décidé, l’épais dossier que Maria Hill lui tendit résolument et sur lequel s’étalait en gros caractère rouge vif «
Secret Défense ».**
Pendant ce temps la, à la Tour Stark, Bruce peinait à se remettre au travail en l’absence de Tony. Même si le physicien bénissait ces moments de tranquillité plus que tout, il ne supportait jamais ce silence trop longtemps. Quand on a passé autant d’années que lui à fuir la moindre menace extérieur, le silence restait à jamais la scène parfaite d’un assaut inattendu. Le bruit était rassurant, le bruit était normal…
Après de longues minutes à fixer les petits lymphocytes fluorescents sur la lame sans la moindre inspiration, il abandonna son microscope en soupirant, éteignant l’appareil d’un geste mécanique, résolu à interpréter les résultats du séquenceur. Alors qu’il imprimait les suites de bases azotées constituant son ADN modifié, son regard se portant sur le grand poster encadré au mur, un sourire bienveillant étira ses lèvres. Seul un héros tel Tony pouvait allez jusqu’à coller une photo de lui-même en costume dans son labo !
Un héros…
Une lueur triste parcouru le regard du docteur. Bien sur que lui-même ne pourrait jamais êtres qualifié ainsi… Après tout, il restait un monstre, une bête dangereuse, incontrôlable. Et même s’il semblait s’amender, il ne se pardonnerait le mal qui l’avait pu faire autour de lui… Il se
détestait… Pourtant, ce ne fut pas cette pensée qui l’attrista en cette heure, mais le fait que Tony Stark, paradoxalement, considérait ne pas lui-même mériter ce titre. Il disait ne pas être un héros. Il disait agir uniquement dans ces intérêts, un homme mort-vivant, pas tout à fait l’un, pas encore tout à fait l’autre, une pile radioactive enfoncée dans le sternum.
Du moins, était-ce ce qu’il confiait à Bruce quand l’alcool abaissait brièvement cette armure encore plus solide que de l’acier, ces barrières qu’il présentait aux monde… Par peur d’être blessé ? Qui sait…
Malgré l’apparente véracité des propos de Stark, Bruce ne pouvait se résoudre à lui donner raison. Avec tout ce que celui-ci avait fait pour lui, il ne pouvait le concevoir. Tony Stark était à ses yeux un des hommes les plus intelligents, à sa façon, qu’il n’est jamais rencontré et un scientifique des plus rigoureux. Rusé, calculateur, certainement, mais altruiste. Il avait été le premier à accepter l’autre gars, le premier à ne pas craindre son hôte, le premier à lui avoir offert un chez soi ; à lui, cet homme qui ne venait de nulle-part et qui voulait repartir ailleurs…
Mais s’il n’y avait que ça ! S’il seulement la reconnaissance et l’admiration qu’il lui portait était la seule chose qui le retenait ! Au fils des mois à travailler ensemble, dans ce labo immense et flambant neuf, il avait découvert une personnalitée fragile, hantée par une enfance difficile, un père absent et exigeant, un passé de drogue et d’alcool, un homme marqué par les affres de la torture, condamné à voir dans le miroir, chaque matin, une immense pièce de métal froid, témoin immuable de son enlèvement. Mais il avait découvert un homme drôle et prenant la vie comme un jeu géant, avec une candeur que Pepper et lui avaient sûrement été les seuls à voir.
Son adage pourrait être :
Fuck off, I’m living !***
Bruce se plaisait à dire qu’il connaissait mieux que personne cet homme dont le sourire envoyait des frissons dans son échine, dont il essayait de lire le regard malgré le fait qu'il reste hermétique, comme écrit dans une langue inconnue. N’importe qui à la place de Bruce se serait posé des questions sur cette relation fusionnelle qui les liait mais n’y l’un ni l’autre ne semblait le faire, agissant avec un naturel bluffant, une sensation de bien, de juste. Et d’indispensable.
Pour la première fois, depuis l’accident, il se sentait revivre, il sentait qu’il pouvait avoir confiance bien qu’il savait au fond de lui, qu’une voix lui criait insidieusement qu’il finirait par s’y brûler…
- Dr Banner, annonça l’IA, l’arrachant de sa contemplation murale, Mademoiselle Roumanoff est à la porte et demande à vous voir.
- Merci JARVIS, qu’elle entre, répondit-il d’une petite voix avant de se gratter la gorge, reprenant contenance.
La porte s’ouvrit dans un petit bruit sec, laissant apparaître la jeune femme, toujours aussi inexpressive. Elle jeta un œil avisé sur le laboratoire, semblant analyser son environnement tel un animal traqué, avant de se détendre imperceptiblement. Elle s’approcha d’un pas rapide et s’assit sur un tabouret près de la porte, semblant instaurer une distance de sécurité entre eux. Bruce lui rendit un regard entendu, s’installant à la place de Tony, alors qu’elle restait de marbre. Bruce savait pertinemment que la célèbre espionne, malgré tout ses efforts, ne parvenait pas à s’accommoder à sa présence dans la tour – ou en tout cas, à celle de son l’alter-ego, ce qu’il comprenait parfaitement, vu que lui-même continuait de luter contre cette fatalité. Tony, lui, à son grand déplaisir, s’indignait de ce comportement un repas commun sur 2.
- Comment allez-vous, Natasha ? demanda-t-il, mal à l’aise sous le regard inquisiteur de la rouquine.
- J’ai besoin de votre aide, Dr., répondit-elle, avec un sourire légèrement charmeur, comme si elle désirait l’amadouer.
Bruce sourit discrètement devant son pragmatisme avant de remonter ses lunettes sur son nez.
- Et bien ?
- J’ai besoin de votre aide pour obtenir certains médicaments.
- Des médicaments ? S’exclama-t-il surpris. Natasha, vous savez bien que je ne suis pas le plus à même de faire des trafics de…
- Pardonnez-moi, le coupa-t-elle, je n’ai pas été assez clair. J’aurais besoin que vous me synthétisiez certains médicaments. Ils ne sont malheureusement pas en vente libre dans ce pays (elle eut un petit regard dégoûté) et je n’ai pas le temps d’aller en Hongrie me les procurer.
- Bien, marmonna le docteur, ne voyant toujours pas ou elle voulait en venir, se saisissant d’un des écrans pour noter sa demande, quels sont-ils ?
- J’aurais besoin de 600 mg de mifépristone, ainsi que de 400 µg de misoprostol.
Bruce suspendit son geste et la regarda, les yeux écarquillé.
- Vous avez conscience que ces substances provoqueront…
- Une interruption volontaire de grossesse, en effet, répondit-elle sobrement, aucune émotion ne traversant son visage de poupée.
- Mais…
- Je ne tiens pas à ce qu’un enfant ait à affronter le monde que j’affronte tout les jours, c’est tout, dit-elle, devançant sa question. Et je tiens évidement sur votre discrétion, Dr, le père lui-même en ignore l’existence.
- Bien évidemment… chuchota-t-il, mal à l’aise, ne connaissant aucune relation officielle à la jeune femme.
- Le ferez-vous ?
- Eh bien, cela peut être très long, ces hormones sont compliquées à synthétiser, et puis…
- Ma question est autre, Dr, répliqua-t-elle inhabituellement agitée, le ferez vous ?
Bruce plongea dans son regard, mais n’y décela rien d’autre que le vide d’un cœur qui avait été bien trop blessé. Il hocha la tête de façon imperceptible et, pour la première fois, le visage de poupée s’anima d’un sourire, froissant la porcelaine au coin de ses yeux. Tandis que Bruce ne disait mots, réfléchissant si vite que toutes ses pensées s’entrechoquaient bruyamment dans sa tête, la jeune femme se leva gracieusement puis passa la porte sans un bruit.
**
Quand Tony franchit la porte de la tour ce matin-là, il n’avait toujours pas desserré les dents, si bien qu’il ignora soigneusement Pepper lorsque cette dernière lui proposa… euh… soyons honnête… il ne l’avait même pas écouter ! La seule et unique chose qu’il voulait à ce moment bien précis était de foncer au labo et bosser sur son armure… Ou bien allez faire un tour en zone aérienne militaire interdite… ou… Quoique ce soit qu’il le distrairait, à vrai dire !
Lorsqu’il franchit la porte automatisé, ses prières furent exaucées, mais pas exactement de la façon qu’il avait prévu. Devant lui, aucune armure high-tech, aucune énigme scientifique écrite à la craie sur le tableau (dieu sait qu’il avait voulu s’en débarrasser au profit de ses multiples technologies mais un certain physicien au problème caractériel y tenait). Devant lui, seulement Bruce Banner, le visage posé inconfortablement sur ses bras croisés, ses lunettes totalement de travers, les cheveux en bataille, semblant s’être endormi sur son travail.
Amusé et bien décidé à se venger du prétendu complot qui l’avait conduit au SHIELD, il s’approcha en silence, marchant sur la pointe des pieds, espérant ainsi effrayer le scientifique assoupi, voir même réveiller son « ça »****, avec un peu de chance ! Cependant, sa farce fut malheureusement avortée. A peine eut-il franchi un mètre dans la salle, qu’il vit le physicien sursauter brusquement, se levant d’un bond sec, les yeux écarquillé, le souffle irrégulier, les mains tendu derrière lui en une posture clairement défensive.
- hey oh,
big guy, chuchota Tony en levant ses paumes dans un geste qu’il voulait apaisant. Relax, ce n’est que moi. Tu sais, le type génial !
La commissure des lèvres de l’autre homme frémit involontairement et légèrement alors que celui-ci essayait désespérément de reprendre le contrôle sur son esprit qui se teignait dangereusement d’une couleur fluorescente. Il ferma quelque instant les paupières, pinçant l’arrête de son nez, tout en tentant de repousser sa paranoïa au loin. Du calme, Banner, s’intima-t-il, tu n’es pas en cavale, personnes ne va t’attaquer… Inspirant profondément, il fut soulagé de sentir son rythme cardiaque récupérer une fréquence relativement normale. Immobile, il guetta, tendu, l’apparition de son alter-ego, mais rien.
Il était merveilleusement seul dans sa tête…
Ignorant des réflexions se déroulant devant lui, Tony le fixait, murmurant des paroles réconfortantes. Quand il vit son ami se détendre légèrement, il amorça une lente approche, les paumes toujours en avant jusqu’à ce que celles-ci atterrissent sur les pectoraux noueux de l’autre homme, électrisant l’ingénieur d’un délicieux frisson de frayeur. Vivre aux cotés du docteur présentait de nombreux risques, de ceux que personnes n’aurait accepté mais Tony, lui, les trouvaient vivifiants, comme une étincelle venant raviver à chaque instant la conscience d’être en vie, et que tout pourrait basculer à tout moment. Un geste un peu trop rapide, un bruit retentissant au loin, et tout pourrait se finir, avant qu’il n’ait le temps de pleinement le réaliser…
Les deux hommes restèrent silencieux, les yeux fermés, tout deux à l’écoute du cœur de l’autre, attendant que leurs battements s’accordent. Bruce demeurait immobile, sentant la chaleur de l’autre homme à travers l’air les séparant, le souffle mentholé du milliardaire caressant son visage qu’il tenait baissé. Quand il fut totalement relaxé, il leva le menton, souriant timidement. Celui que Tony lui rendit fut éblouissant.
Alors que l’ingénieur s’apprêtait à s’excuser pour cette « surprise », la porte du labo s’ouvrit dans un bruit aérien, laissant entré une fragrance qu’il reconnu immédiatement comme celle qu’il avait offert à son ex-fiancée pour son anniversaire. Soupirant légèrement, il rompit le contact physique tandis que le physicien retenait un frisson, perturbé par la disparition de cette chaleur doucereuse, la où sa peau le brûlait délicieusement sous le tissus.
- Pep’ ! s’exclama Tony en tournant les talons vers elle. Ou est mon café ?
- Tu n’as qu’à le chercher toi-même, répondit-elle avec une mine faussement vexée.
- M’oblige pas à demander à Dumb-E tu sais bien qu’il en met partout ! s’écria-t-il après une pause théâtrale.
- Les autres vous attendent pour le petit-déjeuner, répondit-elle en levant les yeux au ciel, habituée. Enfin, tous sauf Thor. Tu le connais, il n’a pas su résister au pancakes.
Et sur un clin d’œil espiègle, elle s’éclipsa suivit de Tony, paniqué à l’idée que le demi-dieu ait pu tout engloutir. Bruce soupira, lissant ses vêtements avec le plat de sa main, comme s’il pouvait, par ce simple geste, faire disparaître de sa mémoire les violentes émotions qu’il venait successivement de ressentir, avant de s’élancer à leur suite.
**
Le petit-déjeuner avec les Avengers était, sans aucun doute, un des événements les plus éreintants de la journée pour le pauvre docteur qui n’aspirait qu’au calme après une nuit passée au labo. Aussi ne fut-il pas surpris quand la première chose qu’il vit en entrant dans la pièce fut Tony qui se baissait promptement, tentant d’éviter le muffin qui vint s’écraser pitoyablement sur le mur adjacent.
- Hey, Katniss, doucement, s’écria Tony dans un ton indigné, homme avec problème cardiaque, en présence !
Alors que celui-ci affirmait ses dires en pointant le cercle de lumière bleuté sur sa poitrine, Clint Barton, pour toute réponse, lui adressa un sourire sarcastique tout en trempant une tartine dans son bol, affichant un dédain contrastant avec son amusement.
- Oh, Stark, soupira Steve en frottant douloureusement ses tempes, à demi affalé sur la table, vous êtes obligé de crier si fort dès le matin…
- Pardon, grand-père, répondit celui-ci, une lueur arrogante dans l’œil alors que Rogers levait les yeux au ciel, trop endormi et habitué pour rétorquer.
Bruce, perdu dans ses pensées, vint machinalement s’asseoir entre Natasha et Thor. La veuve noire se leva alors discrètement, prétendant vouloir du café dans sa tasse encore pleine et parti s’installer sur le comptoir de la cuisine américaine. Le scientifique eut un sourire compréhensif et adressa un regard autoritaire à Tony qui, témoin de la scène, se sentait visiblement d’humeur à relancer l’éternel débat « Hulk-est-un-type-bien ». Certes, Bruce était touché par le dévouement de son ami, mais il n’était pas d’avantage d’humeur à argumenter en faveur de la jeune femme et que Tony le boude pendant des jours…
Un bruit à sa gauche attira son attention, bruit qui s’avéra être le demi-dieu qui engloutissait tout ce qui lui passait sous la main, comme un enfant dans un magasin de sucrerie. Certes, celui-ci n’était pas là souvent, trop occupé avec des affaires que les autres n’imaginaient même pas, mais quand il était présent, autant dire qu’il incarnait à lui seul à la bonne humeur de la tablée.
- Comment allez-vous, soigneur Banner ? demanda-t-il avant de se saisir de 2 croissants qu’il goba en vitesse.
- Bien, merci, répondit Bruce, souriant chaleureusement.
Il s’apprêtait à renvoyer la politesse quand la voix de Clint, qui avait alors rejoint le canapé, défia le roi pour une partie de jeu vidéo, qui, comme de coutume, en entraînerait bien d’autres dans l’heure suivante. D’un bon joyeux, le demi-dieu se leva donc avant de s’affaler sur le canapé au coté de l’assassin, en criant « me voilà, guerrier ». Ce que Tony trouva fort stéréotypé, par ailleurs.
Bruce, mal à l’aise d’être alors seul avec le capitaine qui restait horriblement silencieux, les yeux plongés dans son café, se leva pour déposer sa tasse de thé vide dans l’évier. A peine se fut-il approché que Natasha décida de s’asseoir auprès son compagnon de toujours avec un petit sourire crispé. S’en fut trop pour Tony qui reposa son mug avec violence sur la table, faisant sursauter tout le monde, sauf les deux assassins habitués à bien pire.
- Bon, c’est pas bientôt fini, ce comportement !
- Tony, murmura Bruce en posant sa main sur l’avant-bras nu du milliardaire qui l’avait rejoint, l’intimant au calme.
- Non, Bruce, pas cette fois, c’est toujours la même rengaine !
- La ferme, Stark, répondit l’intéressée d’une voix ferme.
- Mais quelle amabilité aujourd’hui, agent, railla-t-il d’une voix mauvaise, les petits cercles concentriques dessiné par Bruce sur sa peau ne semblant pas l’apaiser. Franchement, vos anglais sont en plein débarquement ou quoi !
Natasha tourna les talons d’un pas bruyant, jetant un regard vexé dans le vide, prête à répliquer mais semblant être à court de mots. Bruce esquiva un geste maladroit, toujours aussi mal à l’aise, conscient de la réalité de la situation. Il voulu intervenir, détourner l’attention de son ami afin de permettre à l’espionne de reprendre contenance mais Capitaine America, défenseur de la veuve (noire, en l’occurrence) et de l’orphelin, fut le premier à réagir. Il se leva d’un saut, manquant de renverser son déjeuner, le torse bombé, clairement agressif et menaçant.
- Stark, comment osez-vous…
- Oh, les gars, du calme, s’écria Clint de l’autre bout de la pièce, le regard absorbé par le jeu qu’il semblait gagner, et si on évitait de fâcher le mec qui paye les factures hein ?
- Je l’aime bien lui, finalement, murmura le playboy d’un ton effronté, un sourire victorieux jouant sur son visage, alors qu’il n’avait absolument pas bronché devant l’apparente irritation du capitaine.
Natasha ne dit rien, se contentant de s’asseoir à coté de l’archer, qui voulu lui donner un léger coup d’épaule amical qu’elle évita. Steve resta immobile avant de soupirer, marmonnant en secouant la tête dans un geste purement désespéré et réprobateur.
Tony ne dit rien non plus, sirotant son café comme si rien ne s’était passé, la mine radieuse. Bruce quand à lui resta quelque instant à admirer la scène.
Ok, cette équipe était très clairement pas parfaite, loin de là, mais la vision de Clint et Thor s’amusant comme des enfants insouciants sur une console qui lui paraissait futuriste, assistés par les questions incessantes de Rogers et le regard bienveillant de Natasha le réconforta dans l’idée qu’il n’y avait pas de meilleur endroit au monde… Il n’avait pas assisté à une telle scène depuis une bonne 20aines d’années…
Alors qu’il était toujours aussi absorbé, il sentit une main chaude se poser sur la sienne qui n’avait pas bougée depuis l’altercation, bien qu’il ne s’en soit même pas rendu compte. La chaleur de Tony tout autour de lui, il releva la tête avec un sourire timide.
- Ça va ? lui-demanda l’ingénieur, le regard légèrement inquiet tout en laissant courir son pouce sur l’arrête de l’index de l’autre homme en un geste inconscient. Tu sembles bien pensif…
- Oh, rien, sourit-il timidement, je me disais juste que je me sentais bien ici, et que pour rien au monde je ne voudrais devoir partir…
Il jeta un regard tendre sur le groupe avant d’adresser une moue avenante à son hôte. Tony lui fit un grand sourire, comme si c’était là la plus belle chose qu’il aurait jamais pu lui dire, attirant le regard de l’autre homme sur ses lèvres fines, alors qu’il passait distraitement un bras autour des épaules du physicien, dégageant sa main de son propre bras par la sienne, visiblement non résolu à le lâcher. Soudainement, sans que Bruce ne s’y attende, le milliardaire pressa sa joue piquante contre son front une miliseconde en soupirant, avant de regarder au loin et que le scientifique ne ferme les yeux, voulant graver ce contact intime et rassurant dans sa mémoire. Que s’était-il passé ? Quel intérêt ? Le monde était bien doux ce matin-là.
Étroitement enfermé ce cocon de paix, Bruce et Tony ne remarquèrent pas les deux femmes de l’équipe échanger un regard entendu à cette vision.
Il aurait pu se passer des heures sans qu’aucun des deux scientifiques ne brisent cette atmosphère si chère à leur yeux, profitant de la présence de l’autre, s’accrochant à ce pan de réalité paisible comme on s’accroche à une bouée dans une mer déchaîné. Cependant, après tout ce qu’ils avaient vécus dans leurs vies respectives, il aurait du se rappeler que rien ne durait jamais…
«
Avengers, retentit la voix déformée par les interférences de Maria Hill,
nous avons un problème. »
***
TBC...
*"hulk in" est une référence au pseudo-verbe anglais "to hulk out" qui est utiliser en vo pour decrire la transformation de Bruce.
** PCR/séquenceur, technique de réplication de l'ADN.
*** Fuck off, I'm living = Foutez-moi la paix, je suis en train de vivre.
**** Le "ça" est une référence au ça freudien représentant l'inconscient, le moi étant la conscience et le sur-moi les valeurs/barrière qui réprime notre inconscient.Voilà, j'espère de tout coeur que ça vous plait !