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 Sujet du message: [Finie] Doutes et Dérapages Holmes/Watson - NC-17
MessagePosté: 20 Nov 2012 18:54 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 23 Aoû 2012 20:33
Messages: 96
Salut, si vous saviez comme je suis heureuse de parler à des non-homophobes !!!

Bref aucun rapport.
J'ai (enfin) écris la suite de mon Os Découvertes et j'espère qu'elle vous plaira !
Merci à alyholmes, Glasgow et Tiamayu pour vos réponses, cette suite est grâce a vous :D

Attention il y a un lemon
Et merci à ma cherie pour la relecture.


Doutes et dérapages


Nous étions arrivés au domaine de Chichester depuis quelques jours et je devais dire que l’attitude d’Holmes me laissait perplexe.
Nous nous étions considérablement rapprochés, et nous avions mis les choses à plat : oui nous étions attiré l’un par l’autre, oui nous étions deux hommes, non cela ne posait aucun problème, à nos yeux du moins.

En fait lorsque j’étais seul, à la recherche du détective, j’avais mis peu de temps à reconnaitre mes sentiments. Lui m’avait ensuite avoué qu’il avait compris depuis longtemps mais qu’il ne voulait pas me brusquer ou briser notre amitié.
Mais maintenant son attitude avait changée, durant nos discutions il restait pareil à lui-même, quoique un moins moqueur…
J’avais remarqué les changements sur le plan physique.
C’était presque imperceptible : des frôlements, des accolades prolongées, des contacts plus soutenus…
Et puis il y avait les regards, intenses.
Lorsque Holmes me scrutait ainsi, je me sentais rougir, ses prunelles semblaient incandescentes mais l’émotion qui y était passait était difficilement reconnaissable.
Ensuite, il y a eu ce matin où je n’étais pas seul en me réveillant.
Quand j’ai demandé des explications Holmes a marmonné qu’il faisait des cauchemars et dormait mal.
Bien sûr je me suis laissé attendrir et le lendemain Holmes s’est réveillé dans mes bras. Le soir sans un mot il s’est directement installé dans ma chambre.
Depuis il dort avec moi.
Non content d’envahir mes journées il envahit aussi mes nuits, ce qui ne me dérange pas beaucoup même si cela m’étonne.

Par conséquent je me suis demandé si il ne me cachait pas quelque chose, je me suis d’abord inquiété : peut-être que l’enlèvement de Moriarty avait laissé plus de séquelles qu’il ne le montrait. Mais le détective ne changeait pas vraiment, durant nos promenades dans les villages voisin il ne manquait pas de chercher un mystère à résoudre, il lisait en chaque personne qu’il croisait en essayant de m’expliquer le fil de mes pensées.

Ensuite je me suis demandé s’il me manipulait, si je n’étais pas une expérience.
A plusieurs reprises lorsque je l’embrassais et que notre étreinte devenait passionnée il n’hésitait pas à être entreprenant mais je le calmais toujours et nous n’abordions plus le sujet.

Plus le temps passait plus j’avais peur de ne pas pouvoir lui donner ce qu’il attendait.

Je n’étais plus sur de moi ; n’aurais-je pas du conserver cette solide amitié qui nous unissait ? Parce que si cela ne fonctionnait pas entre nous, rien n’y survivrait, ni notre partenariat improbable ni notre amitié.

Bien évidemment, étant médecin je savais de quelle manière deux hommes pouvait s’aimer mais je n’étais pas sur de le vouloir. Le corps d’Holmes était certes désirable mais mes appréhensions demeuraient.

Je fus tiré de mes pensées par quelqu’un à la porte ; qui pouvait nous déranger cette après-midi ?

Comme Holmes était à l’étage en train de faire d’étranges expériences je parti ouvrir la porte.

C’était une jeune femme, une brune avec un visage ravissant visage, chaleureux mais des yeux bleus glacials.

« Vous êtes Mr Holmes ?

-Non je suis le docteur Watson, que voulez-vous a Mr Holmes ?

-Je dois lui parle en privé.

-Très bien je vais le chercher »

Sans plus prêter attention à notre visiteuse je me rendis à l’étage.

« Holmes, il y a une visiteuse pour vous.

-Qui est-ce ?

-Je ne sais pas elle veut vous parler en privé.

-Je vous suis dans ce cas. »

Nous redescendîmes les escaliers, la jeune femme n’avait pas bougé.

« Mr Holmes je présume ? Je suis miss Adler.

-La petite sœur d’Irène. Pourquoi avoir quitté la France si précipitamment ?

-Je vois que votre réputation n’est pas usurpée. Pourrions-nous poursuivre en privé ?

-Watson reste avec nous.

-Non. Je dois vous parler à vous seul, c’est de la plus haute importance. »

Holmes me regarda, à vrai dire je n’étais pas vraiment pour que cette femme reste seule avec lui, mais je savais qu’il ne pouvait laisser passer une occasion d’enquêter.

« Bien, je vous attendrai en bas » ai-je répondu à la question muette du détective.

Il avait sans doute vu que j’étais défavorable à cet entretien, aussi il fait signe à Miss Adler de le précéder, et une fois seul il déposa un chaste baiser sur mes lèvres, qui enflamma mes sens, comme à chaque contact entre nous.

« Tout ira bien. »

Et il disparut à l’étage.

Je suis retourné au salon, pour reprendre la lecture à laquelle je prêtais si peu attention.
Mes pensées me ramenaient toujours à Sherlock Holmes.
Je ne pouvais le nier, à chaque fois qu’il me touchait, m’embrassait, je le désirais, c’était seulement une fois loin de lui que mes craintes revenaient.

J’entendis tout à coup un grand fracas provenant du bureau d’Holmes.

Je me précipitais vers la pièce et ce que je vis derrière la porte me glaça d’effroi.

Un fauteuil et la table basse étaient renversés mais surtout Miss Adler était assise à califourchon sur Holmes qui ne se débattait pas.
Elle était dos à moi et elle ne me vit pas mais Holmes si ; il cria mon nom tandis que je tournais les talons.

Aveuglé par les larmes que je n’avais pas sentie couler je quittais la maison en courant sans vérifier où j’allais.
Après quelques minutes de course effrénée, je me retrouvais au bord de la mer, sur la plage.

Mais comment avait-il pu me faire ça ?!
Ce n’était tout de même pas parce que je n’avais pas encore cédé à ses avances ?

Non le connaissant il avait du mieux comprendre que moi ce qui me troublait. De plus s’il y avait un véritable problème le détective me l’aurait dit, il était incapable de me mentir, à propos des choses importantes en tous cas.
Dans ce cas pourquoi n’avait-il pas repoussé cette sangsue ? Ce n’était pourtant pas compliqué…

J’avais beau tourner et retourner le problème dans ma tête je ne comprenais pas rien n’avait de sens, je pris alors la décision de demander au premier concerné.

Je retournais vers la maison, un peu anxieux ; et si Holmes ne voulait plus de moi ?

La maison était calme quand j’y pénétrais, Elle avait surement du partir ; aucun bruit ne provenait de l’étage.

Je grimpais lentement les escaliers, je n’étais plus si sur de vouloir savoir.

« Holmes ? »

Aucune réponse. Je poussais la porte de son bureau.

« Holmes ? Holmes !?! Oh mon dieu, que s’est-il passé ? »

Il était bien là mais à peine conscient avec une arme plantée dans l’épaule gauche. Il tentait de compresser la blessure avec sa main droite, sans grand succès vu la quantité de sang qui se trouvait sur le sol.

OoO


Un peu plus tôt.

« Que me vaux le plaisir de votre visite Miss Adler ?

-Vous connaissez ma sœur.

-Ce n’est pas une question, vous le savez.

-Où est-elle ?

-Je ne sais pas. Pourquoi ?

-Je veux savoir et vous la connaissez mieux que quiconque.

-C’est tout de même votre sœur pas la mienne.

-Ne jouez pas à cela avec moi Mr Holmes

-J’ignore où se trouve votre sœur et peu m’importe à vrai dire. »

Folle de rage la jeune femme se précipita sur le détective et le renversa.

« Dites-moi, ou est-elle ??

-Hé bien sa disparition vous contrarie vraiment, pourquoi ?
Laissez-moi deviner ; elle est l’ainée et je vois un testament dans la doublure de votre manteau : vous voulez hériter, voilà qui est tellement ordinaire !

-Où est-elle ? »

-Vous n’êtes pas à la hauteur de votre sœur, elle sait disparaître, elle a du talent elle. »

Holmes ne pouvait s’empêcher de provoquer cette femme qu’il trouvait pathétique, cependant il l’avait légèrement sous-estimée, sa colère lui donnait de la force.
Surtout elle avait dissimulée avec habileté le fait qu’elle était ambidextre, Holmes maitrisais sa main droite mais d’un mouvement fluide elle enfonça la lame qu’elle avait dans sa main gauche dans l’épaule d’Holmes.

« Et là je suis à la hauteur ? Je me débrouillerais, souffrez bien ! »

Et elle avait disparu.
Holmes avait bien essayé de se déplacer mais elle l’avait littéralement cloué au sol.
Alors il avait attendu, Watson même si il doutait de sa venue car il savait ce que le médecin avait pensé en les surprenant ainsi.
Plus le temps passait moins il restait conscient…

oOo


Holmes m’avait raconté sa mésaventure pendant que je le soignais mais il était fatigué et je sentais qu’il glissait peu à peu dans le sommeil.

« Aller venez-vous serez mieux dans votre lit.

-Mmh »

Je l’installais précautionneusement, comme un enfant entre ses draps.

« John ? Restez avec moi… »

Il avait des yeux suppliants, non pas ceux qu’il utilisait pour me manipuler mais plutôt un regard sincère.
Je m’installais à ses cotés tandis qu’il s’endormait, il eut tout de même le temps de marmonner :

« Merci John ».

Plus que l’emploi de mon prénom, c’était la vulnérabilité qu’il avait bien voulu me montrer qui me touchait.
Il avait clairement mal estimé la visiteuse, pourtant il n’avait pas cherché d’excuses : il s’était trompé.
J’étais la seule personne à l’avoir vu se tromper, et l’admettre !

Je restais ainsi, avec Holmes sur mon épaule pendant quelques heures avant qu’il ne se réveille au milieu de la nuit.

« Watson, vous êtes resté !

-Evidemment Holmes, comment vous sentez vous ?

-Bien. Mais je me demandais, vous avez vraiment cru que je pouvais vous tromper avec Adler ?!

-Oui

-Mais…

-Attendez ; Oui mais ce n’était pas parce que je n’ai pas confiance en vous, je doutais de moi-même, de ma capacité à vous...attirer.

-C’est ridicule voyons ! Je suis très heureux de vous avoir à mes côtés. »

Venant d’Holmes, c’était une grande déclaration presque une demande en mariage.

Bien sûr il ne pouvait pas dire « Je vous aime » comme tout le monde, il restait fidèle à lui-même.

Sans que je ne me rendre compte, il s’était installé sur moi ; prenant mon visage en coupe il m’embrassa lentement, passionnément.
Il reprit un instant sa respiration et j’en profitais pour me redresser et l’embrasser à mon tour, avidement.
Son corps, pressé contre le mien affolait mes sens et le désir me submergea.

Je vis dans son regard qu’Holmes état dans le même état, et soudain mes craintes disparurent ; je voulais le faire mien. Maintenant.

Posant mes main sur son torse en faisait attention à sa blessure je le poussais doucement pour le rallonger et pour me positionner au-dessus de lui.
Sa chemise avait déjà volé dans un coin de la pièce.

Je recommençais à l’embrasser en ondulant contre lui ; l’érection dans son pantalon me confortait dans ce que je faisais.
Quittant ses lèvres je descendis et laissait un suçon dans son cou, je m’attardais ensuite sur ses tentons le faisant soupirer.
Je m’arrêtais un instant pour le contempler ; il était magnifique, haletant, ses yeux brillant de désir…

Je repris mes caresses sur son torse que mes mains avait négligée jusque-là et lui arrachait un gémissement.
Ma langue traçait un sillon humide sur son corps et il frémit alors que j’atteignis l’aine, ralentissant un instant mes mains, déboutonnant son pantalon devenu gênant.
Son corps s’arqua et il laissa échapper une plainte lorsque je libérais son sexe tendu.

Je le détaillais un instant puis à la surprise d’Holmes je le happais totalement.

En fermant les yeux je commençais un mouvement de va et vient qui plaisait énormément au détective si je croyais ce qu’il disait.

« Oh mon dieu…Watson, vous...ah...vous êtes... merveilleux...aaaah… »

J’accélérais la cadence, ravi de le voir si réceptif.

« John !! Arrêtez, je vais… stop… »

Je poursuivi quelques secondes mais obtempérai, je n’étais pas tout à fait près a recevoir sa semence dans ma bouche.
Enfiévré il se rapprocha.

« John vous m’aviez caché vos talents ! »

A son tour il me débarrassa de mes vêtements et parcouru mon corps. Ses mains étaient incroyablement douces sur moi. Il m’embrassa et une décharge nous parcouru lorsque nos érections se touchèrent.
Nos respirations devenaient plus fortes et le désir atteignait un niveau inégalé.
« Maintenant John, je n’en peut plus.
-D’abord il faut que je...
-Je suis prêt.
-Dites-moi si c’est douloureux Sherlock.

Il acquiesça et se rallongea sans me quitter des yeux.

Malgré ses protestations j’introduisis lentement deux doigts en lui.
Il eut un sourire crispé puis se détendit pendant que je faisais des mouvements de ciseaux.

« Aaaah.. »

Ca y est, j’avais trouvé sa prostate, son point sensible. Je réitérais mon geste et cette fois mon amant cria.

« Joooohn je suis prêt ! »

Il ne m’en fallu pas plus, tout son corps et cette façon de susurrer mon nom me rendait fou.

Mais je restais tout de même prudent et je le pénétrai tout doucement ; une fois au fond de lui il se tendit, alors je repris son membre en main et le caressait pour le détendre.

La tension redescendit au bout d’un moment et il commença à remuer ses hanches. Je me mis donc à bouger lentement mais ce rythme nous satisfaisait pas alors j’accélérais la cadence.
Il était si étroit !
Les sensations que nous éprouvions nous faisaient frôler les étoiles. Le plaisir montait en nous pendant que mon bassin claquait avec frénésie contre le sien.
Nous atteignîmes le septième ciel en même temps avec des hurlements qui avait dû réveiller toutes l‘Angleterre.

Epuisé et comblé je me rallongeais contre lui. Ses yeux papillonnaient de fatigue.

Je déposais un baiser sur sa clavicule et murmura :

« Je vous aime Sherlock.

-Moi aussi John, moi aussi. »

***


Voila, alors quel est votre avis ?
:cry: Petits nyeux dégoulinants pour avoir des reviews remontatrice (oui je sais ca n'existe pas...) de moral, please ?

_________________
En fait, nous vivons en Enfer.


Dernière édition par Calliope le 24 Jan 2013 20:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Doutes et Dérapages Holmes/Watson - M
MessagePosté: 21 Nov 2012 17:48 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 22 Juil 2012 20:21
Messages: 33
ouah c'est génial. Holmes qui ne dit pas " je t'aime" mais qui reste romantique c'est tout lui.

:bravo:


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 Sujet du message: Re: Doutes et Dérapages Holmes/Watson - M
MessagePosté: 21 Nov 2012 19:32 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 23 Aoû 2012 20:33
Messages: 96
Contente que ca t'ai plu, merci pour ta review :D

_________________
En fait, nous vivons en Enfer.


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 Sujet du message: Re: Doutes et Dérapages Holmes/Watson - M
MessagePosté: 15 Jan 2013 22:38 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 23 Déc 2012 23:24
Messages: 24
Je commence à vraiment apprécier ce couple, moi! Très chouette Os :)


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