Aliza a écrit:
:lol:
Mais quelle nouille ce Steve!!!
Se déguiser en femme et devenir jaloux de lui-même il faut le faire!!!
Merci pour ta review!
Eh, oui! C'est un comble!
seishiroS74 a écrit:
héhéhéhé! l'union fait la force
Bien raison!
Steve semble vraiment prêt à tout pour conquérir son commandant.
Voici la suite !
Bonne lecture !
Partie 5 :
La Lune, pleine et lumineuse, inondait de sa lumière fantomatique la plage privée des Mac Garret. L’océan, à la surface étale et miroitante, apaisait, habituellement, les tourments de Steve.
Mais ce soir-là, le jeune capitaine de l’unité 5.0, prostré sur le sable encore chaud, ne réussissait pas à chasser le blues qui l’envahissait. Et, l’image séduisante d’un commandant blond de son esprit.
Un mouvement et des ombres tirèrent Steve de ses sombres pensées et sur le qui-vive, le jeune homme scruta les environs. Il se redressa, lestement et d’une démarche souple et furtive, prit le chemin de sa maison.
Ses traits se tendirent et tout son corps se mit en position de défense : Un groupe d’hommes cagoulés lui coupaient la retraite vers sa demeure et l’encerclaient.
« -Qui êtes-vous ? Demanda Steve, d’un ton dur et assuré. Qui vous envoie ? Vous êtes sur une propriété privée. »
Sans une mise en garde, les mystérieux hommes se lancèrent à l’attaque de Steve dont les réflexes et l’entrainement de Navy Seal jouèrent en sa faveur. Mais les agresseurs esquivèrent les coups de McGarret avec une facilité déconcertante, dénotant un entrainement spécial.
« -Chez nous, les marines, on n’aime pas les « pédales » ! » Cracha un des hommes, méprisant.
Cette phrase abasourdit Steve dont la seconde d’inattention de sa part fut pris à profit par ses agresseurs. Le jeune homme fut projeté au sol, brutalement et roué de coups de pied et de coups de poing.
Serrant des dents, se roulant en boule pour se protéger, Steve subissait en toute impuissance la fureur des marines.
« -Ca, c’est pour avoir humilié notre commandant Hopper ! » Jeta une voix haineuse et masculine, en lui crachant dessus.
A travers le brouillard de souffrance et de confusion dans son esprit, Steve entendit une phrase. Une phrase qui lui glaça le sang.
« -De la part de Stone Hopper. » Fit une voix féminine, dédaigneuse et moqueuse.
Le venin du message anéantit le jeune capitaine qui s’évanouit. Seul sur la plage…
………………………………………….
Une voiture dévora les routes qui menaient au port dans une vitesse incroyable, gyrophare allumée.
Freinant dans un crissement de pneus, elle stoppa devant un embarcadère. Un jeune blond en jaillit comme une furie, ainsi qu’une jeune femme brune et un jeune brun.
Il dégaina sa plaque de policier aux soldats qui montaient la garde et suivi de ses compagnons, escalada la passerelle qui conduisait à bord de l’US Samson.
Sans s’embarrasser de civilités et de politesses, il trouva la cabine du commandant et l’ouvrit, rageusement.
« -Qui vous a permis de pénétrer dans mes quartiers ? Demanda Stone Hopper qui étudiait des rapports. Vous êtes ici dans une propriété gouvernementale des Etats-Unis, messieurs… »
Puis il se tut, en reconnaissant le petit blond et la jeune femme : C’étaient les amis de son amoureux transi. Fronçant des sourcils, il déclara, agacé et énervé :
« -S’il s’agit, encore, d’un énième et pathétique stratagème de monsieur McGarret, je vous somme de sortir d’ici. Et, en vitesse ! Demain est le jour de la commémoration de l’attaque de « Pearl Harbor ». Je n’ai pas de temps à perdre avec ses lubies. »
Danny, la mâchoire crispée et une expression de fureur contenue sur ses traits, extirpa des menottes et avec l’aide de Chin et de Kono, les enfila au commandant stupéfait et offusqué.
« -Vous êtes en état d’arrestation pour avoir commandité l’agression sur un capitaine de la police d’état. Indiqua le détective Williams, en emmenant Stone hors de sa cabine. Il me semblerait que l’US Samson ait perdu son atout pour gagner la compétition. »
Muet de surprise, trainé devant son équipage ahuri par les policiers, Stone ne comprenait plus rien.
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Danny conduisait sa Camaro, jetant des coups d’œil sur Stone qui, assis et menotté, sur la banquette arrière, gardait un silence froid et impassible.
Kono et Chin ne disaient rien mais leurs visages sombres parlaient pour eux.
« -Je sais combien mon équipier peut être énervant. Concéda Danny, s’adressant au jeune commandant. Cela fait presque trois ans que je fais équipe avec Steve Mac Garret et chaque jour, j’ai des envies de meurtre à son égard ! C’est une tête brûlée, un ours sauvage et mal léché ! Il a tous les défauts du monde : Il est orgueilleux, il veut toujours avoir raison et ses méthodes sont souvent expéditives ! Je risque ma vie tous les jours à cause de son obstination. Alors, pourquoi je reste avec lui ? »
Stone écoutait, la mine imperturbable et indifférente. Ses yeux bleus demeurèrent lointains et fixes devant lui.
« -Steve Mac Garret est un super ami. Déclara Danny, en articulant chaque mot. Il est bourré autant de qualités que de défauts : Il est généreux, courageux, pleins de bons principes et il ne recule devant rien pour sauver ses amis. Vous êtes le premier homme sur lequel il craque et il s’est obstiné à vous séduire. Certes, ses manières étaient douteuses mais bon, c’est Mac Garret. Maladroit dans les sentiments. S’il vous ennuyait, pourquoi ne pas avoir mis les choses au point ? Il suffisait juste de lui dire « Stop. Vous ne me plaisez pas. » Non, vous l’avez laissé faire ! Et vous lui avez tendu une embuscade cette nuit ! »
Stone ne se départit pas de son attitude calme et indéchiffrable. Ce qui donna l’envie à Danny de le cogner pour venger son équipier.
« -Soyez rassuré. Fit le détective Williams, sarcastique. Vous et votre équipage participerez bien à la reconstitution de la bataille de « Pearl Harbor ». Mon ami refuse de porter plainte contre vous. Même si je l’ai supplié de le faire. Il m’a sorti tout un baratin sur les marines et le code d’honneur. Il a dit que seuls des marines pouvaient comprendre ses motivations de ne pas entacher de déshonneur la Navy. Surtout, le jour de la commémoration de l’attaque de « Pearl Harbor. » Quel sens du sacrifice ! »
La remarque de Danny, ironique et pleine d’amertume, glissa sur un Stone imperméable aux émotions.
……………………………………………………..
Max termina de désinfecter l’arcade sourcilière de Steve, avant de la suturer avec du fil et une aiguille.
Assis sur le fauteuil de bureau du médecin légiste, le jeune capitaine eut une moue amère et murmura :
« -Je ne dois pas être beau à voir. Avec tous ces hématomes et ma lèvre éclatée. Je ne pourrai pas assister, comme prévu, à la cérémonie organisée par le gouverneur. Ce sera bien la première fois que je ne ferai pas honneur à mon grand-père. »
Max amena une vessie de glace et l’apposant sur la lèvre enflée de son patient, dit :
« -Pas de soucis ! Avec Max, le médecin magicien, tu y seras ! Promis ! »
Réconforté, Steve finit par sourire et soupirant, s’affala sur le dossier du fauteuil. Epuisé par les émotions et l’agression. Les antalgiques, données par Max, faisaient leur effet et les paupières du jeune brun s’abaissèrent lentement.
Le bruit d’une porte s’entrouvrant tira Steve de sa somnolence et la silhouette familière de Danny s’approcha de lui.
« -Eh, comment ça va ? Fit le blond, faussement désinvolte. Max ne t’a pas arrangé ! On dirait Frankestein ! »
Steve rit de la plaisanterie de son partenaire et chuchota :
« -Je sais que ta timidité maladive t’empêche de me dire à quel point tu t’es inquiété pour moi, Danno ! »
Danny grommela des mots incompréhensibles et annonça, doucement :
« -Je t’ai amené quelqu’un. Ne me remercie pas. Je sais que cela t’écorcherait la bouche… »
Sur un petit rire, Danny disparut et un homme, en uniforme, vint se placer devant Steve qui, le reconnaissant, se redressa brusquement.
« -Je m’excuse pour mon équipier. Fit Steve, navré. Je lui avais dit de vous laisser en dehors de toute cette histoire. Je vais l’étrangler ! »
…………………………………………………………
Stone, débout, dévisagea le joli visage de Mac Garret et les nombreux hématomes. Celui-ci baissa la tête, les joues rouges et l’expression contrite.
« -Ne vous inquiétez pas. Murmura Steve, d’une voix basse. Cette affaire sera étouffée. Il n’y aura pas de scandale. Puis le message est passé : J’abandonne. Vous ne me verrez plus. »
Il tressaillit quand une main, légère et aérienne, souleva son menton et lui redressa le visage.
« -Pourquoi ne portez-vous pas plainte ? Interrogea Stone, dont le regard franc et décidé se riva à celui de Steve. Votre partenaire m’a parlé d’un code d’honneur que seuls des marines pouvaient comprendre. »
Troublé par le contact frais des doigts de Stone sur sa peau, Steve bredouilla :
« -Mon grand-père a été tué lors de « Pearl Harbor ». A bord d’un croiseur. Je voulais que cette journée soit entièrement dédiée aux vétérans et aux soldats qui ont péri au service de leur pays. Je suis un Seal et l’honneur de la Navy m’importe plus que tout. »
Une immense tendresse illumina les yeux bleus du commandant Stone. Touché par tant d’abnégation et de patriotisme.
Encadrant le visage de Steve qui le fixait, de ses deux mains, Stone posa ses lèvres sur celles du jeune capitaine.
Un baiser, doux et profond, réunit les deux militaires durant de longues minutes avant que Steve se détacha de Stone.
« -Tu dois regagner ton navire, maintenant. Recommanda-t-il, dans un souffle. Demain est une journée importante. »
Un sourire attendri et malicieux apparut sur les lèvres de Stone qui chuchota :
« -Tais-toi. »
Avant de l’embrasser passionnément et de lui susurrer à l’oreille :
« -Je n’étais au courant de rien au sujet de ton agression. Mais crois-moi, je vais trouver les coupables. »
Une chaleur délicieuse envahit Steve sous cette promesse.
……………………………………………………………………
Alex, installé à la terrasse d’un restaurent, une main sous le menton, écoutait sa fiancée lui raconter sa journée. Son regard, lointain et absent, semblait fasciné par la Lune.
« -Dis-moi si je t’ennuie. Lança la jeune femme, d’un ton sec. Tu n’as pas décroché un mot depuis la fin de notre diner. Tu as des soucis avec mon père ? »
Le ton de la jeune femme s’était radouci, en posant cette question. La jeune fiancée était consciente que son père, l’amiral Shane, n’était pas facile à vivre. Elle supposait à juste titre qu’il devait mener la vie dure au prétendant de sa fille.
« -Quoi ? Fit Alex, comme s’il venait de se réveiller. Pardon, j’étais ailleurs. »
Il fixa, pensif, la jeune femme et prenant une grande inspiration, se décida :
« -J’aime une autre personne. Un soldat. Un marine. Seishiro. Il est l’homme de ma vie. Nous deux, c’est fini. Je suis désolé. »
Effondrée, anéantie, choquée, la jeune femme demeura sans réaction. Durant cinq bonnes minutes. Blessée et humiliée.
Réalisant enfin, elle éclata en larmes silencieuses. Alex, sincèrement navré pour celle qui avait compté pour lui, voulut la consoler mais la jeune femme, farouchement, repoussa son bras réconfortant.
Le jeune Hopper paya l’addition et s’en alla, désolé pour la souffrance de son ex-fiancée mais le cœur léger et plein d’espoir.
Un sourire charmant se fit sur ses lèvres, à la pensée de Seishiro.
…………………………………………..
Seishiro se promenait, pieds nus sur la plage. Son visage, serein et paisible, sourit aux étoiles et à la Lune magnifique et ronde.
Un corps se colla à lui et des mains enlacèrent sa taille. Nullement apeuré, Seishiro s’immobilisa et posa son visage sur l’épaule de son sergent-chef.
« -J’ai rompu avec ma fiancée. Informa Alex, d’une voix douce et caressante. C’est toi que je veux, Sei’. Toi seul. »
Le jeune marine blond se retourna pour rencontrer le regard d’Alex Hopper et murmura :
« -Tu me connais à peine, Alex. Tu abandonnes une relation sûre pour ce qui sera peut-être qu’une passade. »
Les yeux bleus d’Alex pétillèrent de joie et un sourire, confiant, joua sur ses lèvres. Le jeune sergent-chef amena le jeune blond contre lui et souffla :
« -Même si notre histoire n’est pas faite pour durer, je ne regretterai rien. Je t’ai choisi, Sei’. Je ne sais pas vers où je vais mais ce dont je suis certain est que ce sera toujours vers le meilleur. Avec toi à mes côtés. »
Des larmes coulèrent sur les joues de Seishiro qui, dans un baiser fougueux et intense, rendit les armes.
Les deux jeunes gens s’allongèrent sur le sable, se prodiguant baisers et caresses.
……………………………………………………….
Steve se réveilla, en s’étirant et en tâtant un côté du lit. Constatant que la place était vide. Mais encore tiède de la chaleur de Stone.
Paniqué, le jeune capitaine se leva vivement de son lit et se rendit dans la cuisine. Là, il soupira de soulagement : Stone, en chemise, celle de Steve, préparait des œufs brouillés.
Il sourit au jeune capitaine qui vint, tendrement, l’enlacer et lui déposer un baiser sur la nuque.
« -Tu as cru que j’étais parti, n’est-ce pas ? Supposa Stone, en éteignant la gazinière. Tu es le premier homme avec lequel j’ai passé une nuit. Je tiens à toi, Steve. »
Consultant sa montre, Steve vit qu’il était bien tard.
« -Je te ramène à ton navire après le petit-déjeuner. » Décida-t-il, en embrassant Stone avec amour.
Le commandant acquiesça, prolongeant, cependant, leur baiser.
………………………………………………………….
L’amiral Shane observa les différents officiers au garde à vous et les rangs de soldats sur le pont de son destroyer.
Son regard, autoritaire, effleura, au passage, le visage fier et décidé d’Alex Hopper et une lueur de haine perdura, une seconde, dans ses yeux.
L’amiral, mine de rien, jaugea le jeune marine blond pour lequel Alex Hopper avait délaissé et trahi l’amour de sa fille.
Une rage assombrit, l’espace d’un instant, ses traits impassibles devant la beauté et la simplicité du marine Marshall.
Puis l’attention de l’amiral Shane se dirigea sur le frère d’Alex : Le jeune commandant de l’US Samson, en tenue de parade, était au premier rang des officiers et sa main droite frôlait, fugacement, celle d’un jeune brun.
Ce dernier, brun et les traits couverts de contusions, avait été convié par le gouverneur en personne. Steve Mac Garret.
Ce Steve avait reçu la permission de participer, en tant qu’observateur auprès de Stone Hopper, à la compétition navale. Pour la mémoire de son grand-père.
Steve, se sentant observé, glissa un œil inquisiteur en direction de l’amiral Shane.
Un mauvais pressentiment tendit son visage…
A suivre.
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