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 Sujet du message: [Finie] Discombobulate - Sherlock Holmes - Holmes/Watson - G
MessagePosté: 16 Avr 2012 19:37 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 21 Mar 2012 21:47
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Localisation: from limouzi ;)
Alors voilà la première fanfic que je poste sur Holmes et Watson. C'est du point de vue de Holmes. Surement alors que son medecin adoré ai du partir bosser, après l'avoir osculté de ses doigts experts :lol: je suis pas sûre en fait. Je l'ai écrit à la va vite en plein milieu de la nuit, s'en vraiment m'en rendre compte... alors voilà ce que donne mes nuits d'insomnie :) du coup je sais pas si tout est vraiment clair, alors si vous avez besoin de précesions ^^ enfin bref, j'arrête de vous raconter ma vie hein :lol: bonne lecture :wink:
ah oui et les personnages ne m'appartenant pas, ceci est une pure fiction et tout et tout





Il était là, il y a encore une heure. Il était là avec lui, prêt à tout pour lui. Prêt à tout partager, tout subir, tout entendre, tout lui pardonner... Le suivre les yeux fermés où qu'il aille, sans lui poser de trop nombreuses questions embarrassantes pour la forme, inutiles. Il était là i y a encore quelques heures, prêt à le suivre dans l'instant s'il lui avait demandé, preuve de la confiance sans borne qu'il lui accordait... A lui, cet homme manipulateur, au cœur de pierre, ingérable, ingérable... Qui inspire tant de sentiments contradictoires et violents. Mais de la confiance... Pourtant, il était encore là il y a quelques heures, malgré celui qu'il semblait être.

Maintenant il se retrouvait seul, désespérément seul dans cette pièce trop grande et si froide. Son désordre rassurant, ses grigris, ne lui étant d'aucun réconfort lorsqu'il perdit sa logique ordinaire. La torpeur qui s'était lentement insinuée dans son esprit depuis de longues minutes, les aiguilles de chaque seconde plus piquante, crissait entre ses dents. Il était parti, enlevé par son devoir, par la convenance, autre chose peut-être, il n'était plus sûr, mais quelque chose de stupide qui n'aurait pas dû le lui arracher. Il était parti, il savait qu'il reviendrait, il partait à contre cœur, il le savait aussi, mais il l'était plus là, une fois de plus... une fois de trop...

Des sensations dérangeantes, intrusives, effrayantes, se percutaient violement contre les parois de son crâne, toujours plus fort. Affrontements auxquels succédèrent des sifflements, aigus, assourdissants, terrifiants. Il aurait voulu les arrêter, les faire taire, tandis qu'ils grignotaient un peu plus son esprit, le tordant de douleur. Il voulut les faire taire, couvrir leurs menaces sous le poids de son archet grinçant, la musique que sa peur prenant de plus en plus de place entre ces meubles étroits. Toujours plus fort pour ne plus entendre, au plus près de lui, que les sons distordus qui s'étaient emparés de lui, finalement qu'il n'arrivait pas non plus à contrôler. Il n'entendait plus cet assourdissement sonore, remplacé par celui qu'il jouait à présent, bien pire que celui que ses démons créaient... Cet air, agressif, mordant, celui qui vous encercle, vous laisse seul face à votre détresse, celui qui s'était infiltré lorsqu'il avait cru le perdre, perdre sa vie, pour la première fois. Il dû faire preuve d'un effort surhumain pour jeter son violon loin de lui, le vit se fracasser contre le mur d'en face, emportant des cadavres de bouteilles dans sa chute, mais il ne l'entendit pas se briser. Il se bouchait les oreilles, bien que ce qu'il ne voulait plus subir ne puisse être rendu silencieux de cette façon. Il le savait pourtant, il ne devait pas se torturer de la sorte lorsqu'il partait. Il le savait, qu'il allait revenir, le sauver de lui-même, une fois de plus, il le savait. Mais le temps déformé passait plus vite, différemment, s'il était aidé de quelque façon que ce soit. Il aurait dû dormir. Son organisme en avait certainement besoin, mais si son corps semblait s'en plaindre, son esprit lui n'était pas fatigué. Il douta, perdu, peut-être est-ce l'inverse en fin de compte. Epuisé certainement, mais de ce trop-plein de vide, mais il ne pouvait dormir pour guérir ce mal. Il n'en avait pas envie de toute façon. Il fallait qu'il reste éveillé, qu'il réfléchisse, fasse taire ses idées noires pour comprendre. Se servir de son déséquilibre pour avancer. En transe, il ne fut plus sûr de rien. Désorienté...

Il faisait peut-être nuit. Les rideaux étaient fermés. Seule la faible lueur d'une bougie mourante semblait être source de chaleur dans cette pièce, son corps restant glacé par l'effroi. Il avait mal, terriblement mal. Il n'était plus certain d'avoir voulu en arriver là. C'était quoi déjà? Un flacon quelconque qui trainait là, attirant, salvateur, compréhensif. Maintenant destructeur et assassin. Son bourreau, son fléau. Mise en scène macabre, orchestrée de sa main, une fois de trop. Peut-être que cette fois il rentrerait trop tard. Surtout ne pas dormir, ne pas sombrer, ne pas prendre le risque de ne plus jamais se réveiller. Alors que des ombres rampaient sur le plancher craquant, coulaient le long des murs, prêtes à fondre sur lui lentement, le brulant avec une lenteur perfide. Il hurla de peur, ne sachant plus différencier la réalité ou de potentielles hallucinations. Il était juste seul, une fois de plus, seul face à lui-même, certainement la pire des choses en ces circonstances. Autour de lui les ombres dansaient comme s'il fut le feu incandescent au cœur d'une soirée festive. Le supplicié, sur le bucher de ses pêchers, même pas observé par une lune argenté au sommet d'une nuit glaciale. Glacial. Il avait froid. Pourtant il ne devait pas faire froid, mais son corps était gelé, il était pris de sueur froide, paralysante. Ses yeux roulaient derrière ses paupières, alors que son corps s'écroulait sur le sol, percutait le plancher violement. Se rendit compte du lieu de sa chute lorsque la seule chaleur qu'il sentit fut celle qui glissa contre son front, le long de sa joue, écœurante. Tous ses sens étaient maintenant perdus, désorientés.

Pourquoi? Pourtant, il se rappelait que tout c'était incroyablement bien passé. Pourquoi avait-il besoin de tout détruire? De se détruire... Pourquoi avec ce besoin malsain mais presque vital de frôler la mort... pire que ça, de pactiser avec elle, flirtant un peu plus alors que tout allait bien. Lui qui n'osait rêver au salut que rarement, lui qui ne s'estimait pas méritant de quelques heures de répits. Un fardeau déjà assez pesant, s'il estimait qu'il avait des pêchers à absoudre, mais pourquoi s'ajouter des tortures en plus... Pourquoi laisser cette peur paralysante s'emparer de lui...

Il était encore là il y a quelques heures, prêt à sauver le monde avec lui s'il le lui avait demandé. Prêt à sauver son monde... sans qu'il ne lui demande rien... Il était là il y a quelques heures. Lui... il savait, comprenait, lui pardonnerait sûrement. Il poussa un hurlement de frayeur, lorsqu'une lumière aveuglante brulant ce qu'il lui restait de vue. Ses spectres se tordant douloureusement, oppressant son crâne en disparaissant dans une fumée étouffante.

Il aurait sauvé le monde à ses côtés s'il lui avait demandé. Il continuera à sauver son monde sans qu'il ne lui demande rien... Il y avait quelques heures... et il était là...


voilà ^^ pas trop déprimés?

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 Sujet du message: Re: Discombobulate - Sherlock Holmes - Holmes/Watson - G
MessagePosté: 17 Avr 2012 14:42 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 16 Avr 2012 18:44
Messages: 74
Tu l'as posté !!!! toujours aussi belle cette là :D et le titre ... parfait, ya rien à dire
désolé mais les doigts experts de John me feront toujours triper XD

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" Si une romance gay parvient un jour à dépasser Titanic dans la liste des plus gros succès de tous les temps, il faudra, à l'occasion, lever notre chapeau à Guy Ritchie "


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 Sujet du message: Re: Discombobulate - Sherlock Holmes - Holmes/Watson - G
MessagePosté: 17 Avr 2012 19:10 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 21 Mar 2012 21:47
Messages: 224
Localisation: from limouzi ;)
XD les doigts experts de watson c'est vraiment trop tentant! il est medecin aussi alors forcément :lol:
et pour le titre ben, j'étais en train de me torturer l'esprit pour le trouver (en cours forcement :roll: ) et j'ai posé mon regard sur mon poignet, et puis voilà ^^ en fait c'était presque évident... "troublant" et "désorienté"... Holmes quoi :wink:

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