Avant tout, merci beaucoup à Tiamayu, MAPI, Soso-chan, Val2A et à Penny78 pour vos reviews encourageantes et superbement constructives !
J'aimerais m'excuser pour le temps d'attente. J'ai eu pas mal (et j'en ai toujours) de mal à trouver de bonne idées qui tiennent la route pour la suite. Mais pas d'inquiétude, je n'ai pas lâché cette fic pour autant !
Je vous poste donc les parties 5 et 6 de cette histoire ! Comme elles sont pas très longues, je les mets ensemble ! (J'aurais pu dire que c'était la partie 5 dans ce cas là mais... Ce sont vraiment deux parties !
)
J'en dis pas plus... Ah si, je m'excuse aussi pour rendre Madame Hudson presque détestable ! Vraiment, pardon !
Et j'espère, pour ces parties, ne pas avoir rendu les personnages OOC...
Bonne lecture les gens !
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Volonté: Partie V & VIIl faisait déjà jour quand Holmes décida de se lever. Il s'habilla tranquillement, alla ouvrir ses rideaux, puis sortit de la pièce. Dans le hall d'entrée, il laissa un mot pour la logeuse: « Madame Hudson, je suis sorti faire un tour. Je ne sais pas quand je rentrerais. Faites ce que vous avez à faire. - Holmes. » Il attrapa son manteau, son chapeau, puis quitta la maison. Il parcourut les rues jusqu'au commissariat.
« Monsieur Holmes ?
-Clarky ! Quelles nouvelles avons-nous ?
-Euh, à propos ?
-De cette affaire... La banque !
-Parlez moins fort s'il vous plait... Nous essayons de rester discrets.
-Oh, milles excuses. Alors ?
-Eh bien, nous avons réussi à trouver quelques choses qui pourraient être d'éventuels indices.
-Des choses ?
-Oui enfin... Nous avons réussi à conclure que ce n'était qu'une diversion.
-Une diversion ?
-Oui.
-Et avez-vous trouvé autre chose en lien ?
-Pas vraiment monsieur...
-C'est bien fâcheux... Puis-je être mis au courant s'il y a des nouvelles, Clarky ?
-Bien sur Monsieur Holmes..!
-Parfait, je vous laisse. Merci encore. »
Alors que le détective allait sortir du bâtiment, un homme se posta non loin de lui, sortit une arme et tira. Holmes fut bousculé par un homme et finit par tomber par terre où Clarky l'entraîna derrière les bureaux.
Inspecteur Lestrade ? L'homme venait de recevoir une balle dans l'épaule, à la place du détective. Il rejoignit au plus vite Clarky et Holmes et ne bougea plus, grimaçant de douleur.
« Inspecteur, comment..?
_Grâce au peu d'indices... Aïe... Que nous avons trouvés, nous avons, enfin, Clark a réussi à trouver un infime lien avec vous.
_Clarky ? M'auriez-vous menti ?
_C'était pour votre bien Monsieur. »
Quand le commissariat fut sûr, ils se relevèrent. Les policiers n'avaient pas réussi à rattraper le tireur. Cela devenait dangereux pour Holmes de sortir mais autant que de rester chez lui. Il était désormais vulnérable. L'Inspecteur Lestrade lui expliqua à peu près la situation. La personne qui en voulait à sa vie le connaissait. Il savait qu'il s'intéresserait à cette affaire de banque car c'était très, même trop mystérieux. Il savait aussi qu'il viendrait un jour au commissariat pour demander des informations.
« Même chez vous, vous êtes en danger Monsieur.
_Et que dois-je faire d'après vous ?
_Nous allons vous donner des gardes.
_Des gardes ? Arrêtez donc, vous savez que s'il arrive quelque chose, il y aura plus de chance pour que ce soit moi qui ai besoin de les protéger.
_Pas faux... Alors, aller habitez quelques temps chez votre ami.
_Mon ami ? -Holmes déglutit.
_Le docteur Watson ! Je suis sûr qu'il acceptera, du moins pour un petit moment. Le temps que l'on règle cette affaire.
_Ce ne sera pas possible.
_Pourquoi ?
_Parce que. »
La voix froide et sans appel du détective avait provoquée la surprise chez l'inspecteur et le sergent. Ils ne dirent pas un mot de plus et accompagnèrent Holmes chez lui. L'inspecteur lui proposa d'inspecter la maison au cas où. Quand ils redescendirent, prêts à partir, le sergent souhaita bonne chance et bon courage à Holmes. Quant à l'inspecteur, il lui dit de faire attention. Après ces quelques conseils, le détective se retrouva... Seul. Il marcha lentement, tournant en rond dans la maison, faisant attention aux fenêtres. Puis, il arriva dans l'ancien bureau du docteur. Holmes avait toujours aimé cette petite pièce. Il aimait surtout y retrouver son vieil ami.
« Oh John, pourquoi tu n'es jamais là quand il le faut...
-Je sais, c'est une mauvaise habitude que j'ai pris là. »
**
Les yeux grands ouverts, le détective se retourna et vit alors le docteur sourire. Il se redressa et questionna Watson. Il ne lui répondit que par des phrases simples et claires. Il était là car Clarky l'avait appelé.
Ainsi, tu n'es venu que parce que je suis menacé, John... Le visage du détective se voila d'une tristesse que le docteur aperçut avec regret. Il essaya de rassurer son ami mais garda la distance, ce qui fit du mal à Holmes qui se mit à regretter leurs actes de la dernière fois. Watson décida alors de fermer les volets et d'utiliser des lampes. Il se hâta aux fenêtres avec prudence puis alluma quelques lumières. Il alla ensuite vers un sac que Holmes ne connaissait pas. Le docteur sortit de quoi manger pour le soir. Il sourit à son ami qui lui renvoya en se forçant. Ils mangèrent le dîner en silence. Un silence gênant. Mais ils n'en firent rien. L'heure de se coucher était bientôt là. Quand Watson se prépara à partir de la pièce pour aller dormir dans la chambre d'à côté, il fut interpelé par le détective.
« Watson.
-Qu'y a t-il Holmes ?
-Vous... Êtes sur que vous n'aurez pas froid ?
-Holmes... Je n'aurais pas froid.
-Bien...
-Bien.
-...Watson.
-Oui..?
-Nous sommes... Tout les deux adultes, n'est-ce pas ?
-Oui, et ?
-Je pense que nous devrions agir comme tel, et... Parler.
-Bien. Parlons. De quoi donc ?
-Watson, vous ne m'aidez pas avec cet air de dégout.
-Oh Holmes ! Ne me cherchez pas des noises. Sinon, je vais regretter d'être venu.
-Comme la dernière fois...
-Holmes !
-Quoi ?! Je propose de parler, et vous voilà avec votre dégout à rejeter toute forme de parole !
-Mais que ?! Je ne vous ai pas rejeté !
-Eh bien quel est donc la signification de cet air alors !
-Holmes !
-John !
-Ne commencez pas !
-Eh bien si, je commence !
-Oh... Sherlock. Nous allons parler.
-Ah ?
-Oui, nous allons parler... Nous allons parler de vos attirances. Nous allons parler de vos actes irréfléchis et égoïstes. Nous allons parler du fait que vous m'avez embrassé sans penser aux conséquences que ce baiser aurait put avoir ! Oui, nous allons parler Sherlock, nous allons parler ! »
Les yeux remplis d'incompréhension et de culpabilité, Holmes ne prononça pas un mot. Il regarda alors la tristesse de son ami.
John, pourquoi es-tu triste ?« Nous allons parler de ce dégoût. Oui, je me dégoûte moi même. Oui, je me dégoûte Sherlock. Je me déteste pour être... Ainsi avec toi et...Mary. »
Alors que les larmes lui montaient aux yeux, il continua son discours sous les yeux éberlués de son vieil ami.
« Je... J'allais me marier Holmes... Me marier avec une magnifique femme. J'allais avoir une vie de couple normale, en tant que docteur renommé. J'allais accepter cette vie... Mais il a fallu que tu interviennes. Que tu détruises mon illusion. »
Holmes avait lâché sa pipe depuis longtemps, quand Watson reprit de plus belle pour encore plus perturber et attaquer mentalement le détective, qui se sentait au bord de l'évanouissement.
« J'ai quitté Mary. Oui, je l'ai quittée. Pourquoi ? Oh, Sherlock, j'aimerais avoir la réponse. J'aimerais savoir ce qui me pousse à te suivre et à laisser tomber une vie pleine de bonheur. J'aimerais ne jamais être tombé amoureux. »
Le détective céda, il tomba à terre. Il continuait de fixer le docteur qui ne fut presque pas choqué par cette réaction. Pendant ce temps là, Watson joignit ses mains et les mis devant son visage, essayant de ravaler ses larmes. Il savait qu'il devait s'arrêter mais il continua. Il continua à parler.
« Amoureux de son coéquipier. Quelle ironie. Moi qui pensais que cela n'existait que dans les romans. Tu m'énerves vraiment, Sherlock... »
Holmes tenta de s'approcher alors que Watson regardait le sol. Il avança à genou, tenant en équilibre comme il put. Puis il arriva à la hauteur de son ami. Celui ci remonta son visage pour fixer le regard de son ami. Holmes attrapa aussi lentement qu'il put les mains de Watson et alla poser son front sur celui du docteur. Celui ci se laissa faire et ferma les yeux. Holmes en fit de même, et ils restèrent ainsi quelques minutes.
« Je suis désolé, John... »
Le docteur releva doucement la tête, étonné. Il vit alors un visage qu'il n'aimait pas, un visage triste et coupable. Il voulait se débarrasser de cette image, alors il fit ce qui lui parut le plus judicieux de faire. Il souleva doucement le bras pour passer sa main dans les cheveux de Holmes et alla poser ses lèvres sur celles du détective. Il n'en demanda pas plus, recula puis caressa la chevelure de son coéquipier. Celui-ci avait gardé les yeux fermés mais souriait légèrement. Watson sourit à son tour et alla enlacer Holmes. Il l'amena sur le sofa et ils s'assoupirent ainsi. L'un dans les bras de l'autre, savourant comme ils pouvaient ce moment paisible et réconfortant.