seishiroS74 a écrit:
hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! merci duneline!!!!!
Merci à toi aussi!
Jimmy Boy a une soif de vengeance terrible. Au point de sacrifier sa sœur.
Voici la suite !
Bonne lecture !
Partie 7 :
James se séchait les cheveux, tout en écoutant les informations données par la télévision nationale. Des images de l’explosion du magnifique yatch de plaisance de l’émir tournaient en boucle sur la chaine et une jeune présentatrice affirmait que c’était l’œuvre de terroristes occidentaux.
Mannoeuvre de manipulation de la part de l’émir car c’était lui-même qui avait déclenché l’explosion de son hélicoptère.
Soupirant, désabusé, le jeune espion imagina les réactions de « M » et savait qu’elle ne serait pas dupe de ces allégations : « M » ferait, indubitablement, le rapprochement de cette affaire avec la présence de ses deux agents. Elle leur imputerait la responsabilité.
Eteignant la télévision, 007 se tourna vers Daniel qui, vêtu d’un jean et d’un T-shirt bleu, nettoyait son Pkk. L’air impassible et concentré.
Une carte était posée sur la table de leur chambre d’hôtel et des croix devaient marquer des endroits stratégiques.
«-Amar est ici. Indiqua Daniel, en désignant une croix. Un complexe militaire souterrain. Nous sommes Jeudi, le jour du ravitaillement. Le camion y sera ce soir à 20 heures. »
James le dévisagea, silencieux et déconcerté par l’indifférence de Jimmy Boy à l’encontre du sort de sa sœur. Ses traits se durcirent et ce fut d’un ton sec et résolu que le jeune brun déclara :
« -Tu fais ce que tu veux. Moi, je vais délivrer 004. »
Daniel garda son impassibilité et continuant à astiquer méticuleusement son arme, il précisa :
« -Elle sera là aussi. »
Le camion dut s’arrêter : Une voiture, au capot fumant, lui barrait la route. Deux hommes, des touristes probablement, étaient penchés sur le moteur et discutaient, lassés et mécontents.
Le chauffeur du camion fit signe à son assistant d’aller voir ce qu’il en était et celui-ci, grognant et marmonnant, sauta du véhicule. Il se dirigea vivement vers les deux touristes et leur ordonna de pousser leur voiture du chemin.
Le blond répondit par un direct de la droite qui assomma l’assistant et courut vers le camion.
Le chauffeur réagit en redémarrant mais un jeune brun tapota sur sa vitre et le menaça d’une arme. L’autochtone dut céder sa place de conducteur et désespéré, vit son véhicule disparaître dans un brouillard de poussière de sable.
Au bout d’une heure de conduite, un bâtiment surgit à l’horizon. Entouré de grille de fer, il était banal.
Deux soldats, leurs mitraillettes en bandoulière, firent signe au camion de stopper sa route. James obéit, ralentit et se mit au niveau de l’un des deux gardes. En tenue de civil neutre, il tendit un document au soldat qui le survola rapidement et qui détailla les deux Anglais.
Aucun soupçon ne vint troubler les traits du garde et celui-ci, rejoignant son compagnon, alla vers le portail.
Il appuya sur un bouton et sous les yeux des deux espions, le portail s’entrouvrit. James engagea le camion à l’intérieur du bâtiment et fronça ses sourcils, déconcerté par les lieux : Il n’y avait rien. C’était juste un hangar désert.
Daniel et lui se consultèrent du regard avant de se recomposer une attitude placide. Un autre soldat arrivait et se postant devant un mur, il apposa une main sur un endroit particulier.
Aussitôt, le sol trembla sous les pneus du camion et une trappe se soulevant, un tunnel apparut.
Saluant le soldat d’un léger signe de tête, James fit entrer le véhicule dans le tunnel souterrain.
Le complexe, sous terre, était immense. Des hommes s’activaient dans tous les recoins de la salle où étaient parvenus James et Daniel. Des installations d’appareils de technologie de pointe intriguèrent 007 qui descendit du camion. Imité par Daniel.
Des ouvriers vinrent les aider à décharger les cartons. Profitant d’un moment d’inattention de leur part, les deux espions s’esquivèrent et se faufilèrent, furtivement et discrètement, à travers d’innombrables couloirs.
Ils croisèrent des scientifiques en blouse blanches. Ces derniers, occupés par leur conversation technique, ne s’inquiétèrent pas de leur présence dans ces lieux.
Daniel repéra une porte blindée sur leur droite et paisiblement, marcha dans sa direction. James le suivit immédiatement, saisi d’un vague pressentiment.
Un garde leur barra le passage et les dévisageant attentivement, commença à parler dans son oreillette. Mais Daniel le neutralisa et dégainant son Pkk, le pointa sur la tempe de son captif.
Il lui murmura quelques mots dans la langue natale du soldat qui hocha de la tête, livide.
Le prisonnier, docilement, tapa un code sur une tablette numérique et la porte coulissa. Daniel poussa le jeune garde à l’intérieur de la pièce et y pénétra aussi.
La pièce, spacieuse et lumineuse, était divisée en plusieurs compartiments et dans chaque compartiment, une équipe de chercheurs s’affairaient sur de mystérieux travaux. Au fond de la salle, surélevée par une estrade, des hommes observaient des écrans où défilaient des données informatiques.
James distingua l’émir Amar, son bras droit Mouloud et entre eux, 004. La jeune femme, menottée, était contrainte de les suivre et les toisait froidement de son regard.
« -Ta sœur est là. Fit James, dans un chuchotement. Pas d’imprudence, Jimmy Boy ! »
Ne recevant aucune réponse, il reporta son attention sur son équipier et excédé, s’avisa de sa disparition. Agacé et irrité, il entra dans un compartiment et enfermant l’équipe de recherche dans un débarras, il revêtit une blouse blanche.
Il examina l’objet des travaux, aperçut une fiole avec un liquide bleuté et s’en empara. Il versa un peu du liquide bleu dans un tube d’échantillon et à l’aide d’un mini appareil de photo, extirpé du talon de sa chaussure, il prit des clichés de ce qui se trouvait sur la table de travail.
Soudain, la lumière s’éteignit et la pièce entière fut dans une obscurité totale. Des cris de panique et d’affolement fusèrent et la voix furieuse d’Amar domina celles des autres.
« -Il est ici ! Hurla Amar, proche de l’hystérie. Vous êtes un incapable, Mouloud ! Réglez-lui son compte ou je vous torture personnellement ! »
James pesta contre l’obstination de Daniel et son manque d’esprit de collaboration et se saisit de son arme. Mettant ses lunettes infrarouge, il localisa 004 et ses geôliers. Ceux-ci entrainaient la jeune femme dans une autre pièce dont l’entrée se situait au bout de l’estrade.
James se fraya un chemin à travers les chercheurs qui s’éparpillaient dans tous les sens et parvint à rejoindre 004.
Un formidable souffle projeta l’espion à terre et dans un vacarme cataclysmique, des flammes déchirèrent l’obscurité. Une chaleur insoutenable et une fumée épaisse déclenchèrent une crise de toux chez James qui se releva avec difficulté.
Un cri de désespoir et de détresse figea le sang du jeune brun qui reconnut celui de 004. L’espion se rua en direction du cri et pétrifié, assista à une scène dramatique : Mouloud, étendu sur le sol, le crâne fracassé, râlait atrocement aux pieds de Daniel. Le jeune blond, l’air farouche et déterminé, braquait son Pkk sur l’émir qui, maintenant Maryse contre lui, collait le canon de son automatique sur la tempe.
« -Avancez et je tue votre sœur, Daniel. Menaça Amar, d’un ton froid. Vesper vaut-elle la vie de votre sœur ? »
Daniel, impassible, ne baissa pas son arme et l’enclencha, lentement et sans quitter des yeux l’émir. Et ce, sous le regard effaré et incrédule de James.
« -Daniel ! Supplia la jeune femme, en voyant le geste de son frère. Daniel ! Je t’en prie, écarte-toi et laisse-nous partir ! »
James intervint, en se plaçant à côté du blond et pointant son arme sur lui, prévint :
« -Elle meurt. Je te tue, Jimmy Boy. Sans hésitation. »
Daniel décocha un œil indifférent et surveillant l’émir de ses yeux bleus glaciaux, il répliqua :
« -Tue-moi, 007 car je ne renoncerai pas ! »
Ces paroles provoquèrent un sentiment bizarre et proche de l’amertume en 007. James eut un instant de flottement et d’indécision et sa main trembla. Le jeune blond en profita immédiatement pour désarmer le brun et le bloquer contre lui. Ce fut si rapide que l’émir n’eut le temps de se sauver.
James tenta de se dégager de son étreinte brutale. En vain. Abandonnant, il défia Daniel du regard.
Les yeux rivés sur Amar et son otage, le blond sourit, sarcastique et suggéra :
« -Je te cogne ou je t’embrasse, James ? »
Sur cette question, Daniel embrassa fougueusement le jeune brun. D’abord étonné, James finit par répondre avec ardeur à ce baiser si inattendu et suspendit ses bras autour du cou du blond, sa volonté annihilée par ses lèvres et sa langue si expertes…
Puis un coup de feu retentit et James, revenant à la réalité, se figea une seconde. Il se décolla de Daniel et se retourna, incapable d’assimiler ce qui venait de se produire.
« - Qu’as-tu fait, Daniel ? » ne put que balbutier 007, d’une voix faible et lasse.
Maryse glissait des bras de l’émir horrifié et incrédule, une balle en plein front
A suivre ?
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