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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juin 2019 16:55 
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on va trouver un moyen de faire un dérapage. Bucky n'aime que Steve mais Tony n'est pas insensible à son charme. Mais j'ai ma petite idée, pour un peu plus tard. :wink:
Ci-dessous une image que j'aime beaucoup :D

Image
(Merci à Quirky Byte)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juin 2019 17:40 
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La photo est très belle :D

Citation:
On va trouver un moyen de faire un dérapage
.
Aie... je savais bien que ça sentait le roussi... :shock:

_________________
Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 06 Juin 2019 13:58 
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Chapitre 23 : Balade.

Le surlendemain, ils descendirent au garage, Wanda les accompagnait : elle allait rester à la base avec Rodey. Elle était un peu triste, elle avoua : « J’aurais vraiment aimé venir avec vous, revoir Clint m’aurait fait plaisir, mais je ne vais pas laisser Rodey tout seul ici…
Steve accrocha leur sac à l’arrière du siège de sa moto. Bucky portait son blouson bleu, il était tout sourire, l’idée de voyager à l’arrière de la moto le laissait rêveur. Wanda dit encore :
- Vous n’avez pas de casque ?
- Je déteste ce truc, répondit Steve, je me suis battu contre Thanos, j’ai pris une balle en pleine tête ! Ce ne sera quand même pas pire de faire un voyage à moto !
Bucky reconnu à son tour :
- C’est quand même plus agréable d’avoir les cheveux au vent…
- Oui, fit Wanda, mais ce n’est pas très raisonnable. Mais bon, venant de vous…
- Ça veut dire quoi, ça ?! Lança Steve amusé.
La jeune femme répondit :
- Que vous êtes nés il y a cent ans… et que vous êtes vous…
Steve la serra dans ses bras.
- Salut, Wanda, et surtout si t’as l’occasion, viens nous rejoindre.
- Peut-être… »
Elle échangea un sourire avec Buck. Celui-ci enfourcha la moto derrière Steve qui démarra et sortit du garage. Dehors, le temps était froid mais sec, il y avait du soleil. Ils avaient six heures de route devant eux. Très vite, Buck s’accrocha à la taille de Steve, l’un comme l’autre aimait rouler à moto. Y être ensemble s’était un summum pour les sens. Ils ne prirent pas l’autoroute, ils préféraient les axes moins rapides où ils pouvaient s’arrêter fréquemment, rouler moins vite si l’envie leur prenait. A allure raisonnable, ils pouvaient discuter, Buck contre l’oreille de Steve, le menton sur son épaule. Ils déjeunèrent dans un fast-food en bordure de route. La serveuse n’avait d’yeux que pour eux, elle était gentille, elle eut droit, à son grand bonheur, à un selfies en leur compagnie.
Dans l’après-midi, ils firent une pose dans les environs de Penn-Roosevelt States Park. L’endroit était boisé et sauvage à souhait. Ils s’allongèrent entre les arbres protecteurs, Buck posa sa tête sur le bras de Steve, ils regardèrent le ciel entre les branches. Après un long silence, ce fut Buck qui remarqua : « Combien de fois l’avons-nous regardé ensemble, le ciel ?
- Bien des fois, reconnu Steve, nous cherchions des monstres dans les nuages.
- Tu voyais toujours pleins de choses, moi, je cherchais, je ne trouvais rien…
- Tu étais un petit garçon moins imaginatif que je l’étais.
- Hum… ça dépend pour quoi…
- Ah ah, fit Steve soudain très intéressé, dis-moi tout.
- Les nuages ne me faisait pas penser à grand-chose mais par contre, avec toi, je m’en racontais des histoires…
- Pas à douze ans quand même !?
- Ça a commencé dans ces eaux là…
- Tu jouais encore aux soldats de plomb !
- Oui, j’aimais bien les soldats… tu étais l’un d’eux, moi un autre…
- Tu leur faisais faire quoi ?!
- Oh ! Aux soldats pas grand-chose, mais par contre, dans les histoires que je me racontais, le soir, quand j’étais seul, le soldat Rogers et le soldat Barnes se rapprochaient beaucoup.
- A douze ans ?! s’indigna Steve.
- Quoi ! Tu commençais pas à avoir des idées à douze ans ?
- Non… J’ai commencé à regarder les filles vers quatorze ans…
- Les filles… je ne regardais pas les filles. Il n’y avait que le petit Steve qui me branchait.
Steve se tourna face à lui.
- Et alors, qu’est ce qu’ils faisaient nos petits soldats ?
- Ils commençaient par se battre pour leur pays. Steve était courageux, téméraire… Buck le suivait partout. Ils étaient fait prisonniers ou l’un d’eux était blessé. L’un sauvait l’autre. Souvent, c’était toi le héro… tu m’as sauvé des dizaines de fois… On dormait tous les deux à la belle étoile, il faisait froid, tu me prenait dans tes bras, j’étais blessé, tu me soignais…
Comme Buck se taisait, Steve questionna :
- A douze ans ça s’arrêtait là, non ?
- Non…
- Non ?
- Non. On se rapprochait, tu m’embrassais… j’imaginais tes mains sur moi, ta peau, ta voix… ça me faisait un effet terrible…
- A douze ans !? s’étonna pour la énième fois Steve.
- Oui, ça a commencé… C’était un jeu au début, mais je me suis vite rendu compte que je n’étais pas comme les autres garçons. Tu as commencé à ramener des magazines avec des filles… ça ne me faisait rien, j’ai commencé à détester ce que j’étais à ce moment là…
Steve passa tendrement ses doigts sur le visage songeur. Il murmura :
- Pauvre petit Bucky, quelle idée d’aimer tellement cet abruti de Steve Rogers…
L’autre lui sourit.
- Je l’aime toujours autant, dit-il, il me fait un effet terrible.
- Plus tard, tu t’en racontais toujours des histoires ?
- Oh oui, j’ai jamais arrêté…
- La vache… Même quand on bossait ensemble dans les commandos Hurlants ?
- Oui, jusqu’à ce que HYDRA t’arrache de ma tête…
- Ça devait être chaud ?!
- Oui, le petit Steve Rogers, mon petit héro de 1,64 s’est transformé en super héro grand et musclé… Mais sinon, rien avait changé… tu me faisais l’amour, c’était toujours, toi, j’étais ton jouet…
- Oh… fit Steve en serrant la mâchoire entre ses doigts, mon jouet, mon petit soldat de plomb, je peux faire tout ce que je veux avec, c’est excitant, ça…
- Oh oui…
- Tu es beau, Bucky, tu as quelque chose d’unique…
- D’unique ?
- Oui, d’unique. Il faut que tu sois unique pour que j’ai envie de te faire l’amour… je peux t’assurer qu’il n’y a pas un seul autre mec au monde qui me fasse cet effet.
- Je suis flatté… j’ai vraiment beaucoup de chance.
Steve s’allongea contre lui pour le regarder. Il embrassa les lèvres, le nez, le front, mordilla le lobe d’une oreille, puis revint souffler contre la bouche adorée :
- Ce que j’aime, avec toi, c’est la façon que tu as de gémir de satisfaction, j’avoue n’avoir jamais réussi à faire autant d’effet à une fille.
- J’en ai rêvé si souvent, que ce soit devenu réel, ça me dépasse encore. Steve, quand tu es là, tout contre moi, parfois, je me dis que je dois rêver, que je vais me réveiller…
Steve embrassa le cou, revint le long de la mâchoire, son regard plongea dans le regard bleu de son compagnon, il dit :
- Non, tu ne rêves pas. Tu es dans mes bras. Et, ce soir, quand on sera seuls, je te ferais l’amour comme dans tes rêves les plus fous…
Buck souriait, ravi. Steve continua :
- Je le ferais geindre et supplier mon petit soldat… Il ne saura plus s’il doit dire oui ou non…
- Steve…
- Oh oui, Bucky, tu pourras le répéter mon prénom, tant que tu voudra…
Il s’empara de la bouche qui n’attendait que ça, avide de la sensation mouillée de leurs lèvres emmêlées. Les mains de Steve glissèrent sous le blouson, sous le tee-shirt. La peau était chaude, douce, imprégnée d’un désir qui la faisait frissonner sous ses doigts. Steve lâcha un moment les lèvres, lui mordit le menton et décréta :
- Tu es as moi, petit soldat.
- Oui, Captain… corps et âmes… »
Steve reprit les lèvres, ça le rendait fou…
Quand ils repartirent, il restait encore deux heures de route devant eux. Le soleil ne les avait pas quitté, mais il faisait froid, il gelait. Buck glissa ses doigts sous le blouson de Steve. Celui-ci remarqua en démarrant la moto : « N’en profite pas pour me chatouiller.
- Ce n’est pas mon genre…
- Bah tiens, fais pas l’innocent.
Buck sourit. C’était bien chaud sous le blouson de son compagnon, il devinait les muscles sous le tee-shirt. Il se serra dans son dos, posa son menton sur l’épaule vigoureuse et murmura à l’oreille :
- Je te laisse m’emporter où tu veux…
- Dans un lit, Bucky, c’est là qu’on va finir, ce soir !
- Il va falloir tout dire au couple Barton, si tu veux qu’on dorme ensemble.
- Je ne dormirai pas sans toi dans mes bras… hors de question. »
Buck se dandina de contentement : Steve avait besoin de lui, il voulait l’avoir dans ses bras. Il dirait tout à Clint et à sa femme sans hésiter. Il se sentait aimé et Steve l’acceptait, à présent, sans scrupule.


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 07:37 
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Ha l'amour...
Je les voyait partir spus les arbres... mais bon il devait faire trop froid. :roll:
Remarque ça les aurait réchauffés. :mrgreen:
J'adore le fin toute mignone. Bucky se sentant enfin accepté. Enfin il se le dit, non parce que ça fait un nomdnt que c'est fait et c'est pour ça que tu le fait de pljs en pnus sourire non?
:suite: :please:

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 12:56 
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L'endroit était peu-être un peu trop passager pour se lancer dans des ébats, on verra ça après dans la campagne tranquille ! :wink:
Et oui, Buck conjugue le verbe sourire à tous les temps, il est heureux. :D :merci:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 16:37 
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Chapitre 23 : Chez Clint.



Il était un peu plus de cinq heures et demi lorsqu’ils arrêtèrent la moto devant la maison des Barton. Le temps qu’ils mettent pied à terre, Clint vint les rejoindre avec son épouse Laura. Après les salutations et les présentations habituelles (Laura ne connaissait pas Buck), Steve s’empara du sac à l’arrière de la moto et suivit Clint qui les entraîna vers la maison en remarquant : « Venez vous mettre au chaud, il fait un froid de canard, vous devez être un peu fou pour voyager à moto !
- Non, fit Steve, ça va, on s’est tenu chaud…
Clint le regarda bizarrement, déjà les voir sur le même engin l’avait surpris un brin, mais la réflexion le laissait encore plus perplexe. Il referma la porte derrière eux et appela ses trois enfants. Les deux plus grands descendirent l’escalier pour venir les saluer, Clint les présenta : « Voici Cooper…
C’était un garçon d’une quinzaine d’années aux cheveux sombres, aux yeux clairs.
- … et Lila.
Il s’agissait d’une jeune fille de treize ans, déjà grande, brune, aux yeux bruns : une petite femme déjà, qui les observait d’une œil appuyé. Ensuite, apparut un garçonnet de trois ans, il sortait du salon. Il les observa d’un œil méfiant en se cachant derrière les jambes de son père.
- Celui-là, c’est Nathaniel…
Comme Clint le lui ordonna, il dit un « bonjour » rapide, puis s’enfuit de nouveau dans le salon. Les deux grands repartirent dans leur chambre. Clint haussa les épaules :
- Les deux grands passent leur temps sur leur ordi et le petit devant la télé !
Il les fit entrer dans la cuisine.
- Venez, vous voulez un café, ça vous réchauffera ?
- Moi je veux bien, accepta Steve en s’asseyant près de Buck, mais Bucky n’aime pas ça…
Laura sourit.
- Vous préférez un thé ? Demanda t-elle.
Buck hésita.
- Je ne sais pas…
Steve expliqua.
- Il n’a jamais dû goûter.
- Ah ! Fit Laura, moi, j’aime beaucoup le thé à la mandarine, vous voulez goûter ?
- Oui, je veux bien… »
Quand ils furent tous installés devant leur tasse fumante, Clint discuta un moment avec Steve. Buck, silencieux, buvait son thé en tournant la tasse entre ses doigts. Laura l’observait, pensive : elle lui trouvait un air un peu sauvage… Elle hésitait… non, pas « sauvage », distant, il était sur ses gardes, comme si le fait d’avoir des inconnus autour de lui, lui faisait peur. Elle finit par lui demander : « C’est bon ?
- Oui, j’aime bien…
Clint connaissait un peu Bucky, il savait qu’il ne parlait pas beaucoup. La dernière fois qu’il l’avait vu, il s’était ouvert les veines sur le pavé de sa salle de bain. Il fit aller son regard de Steve à Buck, puis de Buck à Steve.
- Ça a l’air d’aller, vous d’eux, remarqua t-il, la dernière fois que je t’ai vu, Buck, c’était pas la grande forme…
- Ça va, maintenant…
- Tu m’en vois ravi, je suis content que vous soyez venus passer du temps ici, l’hiver, le temps semble long, je ne crache pas sur un peu de compagnie, vous comptez rester longtemps ?
- Ça dépend de toi… fit Steve.
- De moi ? Mais vous restez le temps que vous voulez !
- On ne veut pas trop déranger non plus. La maison n’est pas très grande…
Laura intervint :
- Oh ! j’ai vu pire que ça ! Vous ne prendrez pas plus de place que Wanda, Bruce et Natasha, je les ai eu tous les trois pendant un mois… On a la chambre d’amis et le petit bureau où on avait installée Wanda… ça fera très bien l’affaire pour vous…
- La chambre d’amis suffira, décida Steve.
- Il n’y a qu’un grand lit… objecta Laura vaguement étonnée.
Clint trouva amusant de remarquer :
- Vous ne comptez pas dormir dans le même lit ?!
- Oui, fit Steve, sans faire dans le détail.
Laura croisa le regard de son mari. Celui-ci observa le visage un peu gêné de Buck puis ses yeux revinrent se poser sur Steve qui restait ferme et résolu. Clint reprit :
- Sérieux ?
- Oui, répéta Steve, on est ensemble, on dort ensemble.
- Ça fait longtemps ?
- Un mois… environs…
- Excuse-moi, Steve, marmonna Clint, si j’ai l’air surpris… mais là, il faut me laisser cinq minutes pour digérer l’information…
Steve l’observa, Clint semblait atterré. Il croisa le regard de Laura qui l’était tout autant. Steve reprit :
- Si cela dérange, à cause des enfants, on peut s’en aller…
Clint leva un sourcil étonné.
- On n’a pas dit ça ! Les enfants ne sont pas un problème, l’homosexualité n’est pas un tabou dans cette maison ! c’est juste que venant de toi, Steve, laisse-moi le droit d’être surpris…
Laura dit à son tour :
- Les enfants ne seront pas choqués que vous soyez ensemble… étonnés, certainement, comme nous. Clint m’a raconté, ce qui s’est passé à cette soirée, juste avant que Buck fasse… ce qu’il a fait. Les déductions de Tony nous paraissaient un peu hâtives… mais, bon, c’est Tony…
- Elles étaient fondées, expliqua Steve, Buck a fini par tout m’avouer…
Il regarda son ami en disant cela. Celui-ci fixait toujours sa tasse de thé, à présent vide, comme si sa vie en dépendait. Steve eut un petit sourire, il leva la main pour passer rapidement ses doigts dans la chevelure sombre. Il reprit :
- Ça a pris du temps… j’ai fini par me rendre compte que, depuis que je savais ça, je ne le regardais plus de la même façon. On ne s’avoue pas ces choses là facilement… Mais, il y a un moment, quand on se rend compte à quel point on fait souffrir celui qu’on aime, il faut accepter ce qu’on ressent. J’aime Bucky… je l’aime certainement depuis toujours sans m’être jamais rendu compte à quel point… puisque le destin m’a donné une seconde chance, je l’exploite. A cette époque, même s’il y a encore des difficultés, elles sont moindre qu’en 1930 ou 40 à Brooklyn…
- Qui est au courant ? Demanda Clint.
- Mes proches : Tony, Pepper, Bruce, Natasha, Sam, Wanda. Je ne le crie pas sur les toits, mais je ne m’en cache pas non plus…
Laura haussa les épaules.
- C’est bien, décréta t-elle, comme ça, pas besoin de mettre un lit pliant dans le bureau !
Steve sourit en confirmant :
- Non, il ne serait utile à personne.
Comme Buck était toujours aussi silencieux. Steve passa un bras autour de ses épaules en remarquant :
- Et bien, toi, t’as perdu ta langue ?
Buck ne répondit pas. Il n’aimait pas être un centre d’intérêt, et là, il l’était. Il sentait les regards sur lui. Steve le supportait très bien, lui était horriblement gêné. Il connaissait très peu ces deux personnes face à lui. Il aurait voulu disparaître, ne plus sentir qu’on le fixait. Il finit par marmonner :
- Je suis vraiment désolé…
Clint lui sourit.
- Désolé de quoi ? Tu n’as rien fait de mal… Laura et moi sommes toujours aussi content de vous avoir ici.
Buck se sentit soudain, extrêmement mal à l’aise. Il se leva et s’excusa en s’éloignant :
- Pardon… Je vais prendre l’air cinq minutes…
La porte d’entrée s’ouvrit puis se referma. Steve se leva à son tour, Laura questionna :
- Qu’est ce qu’il a ?
- Rien de grave, expliqua Steve en s’éloignant, on s’est un peu trop concentré sur lui… je vais lui parler... tout va bien…
Steve enfila son blouson et emporta celui de Buck. Il le rejoignit dans la cour, non loin de l’endroit où ils avaient garé la moto. Steve posa le blouson sur les épaules, Buck se prêta pour enfiler les manches. Steve l’attira contre lui, l’autre se laissa faire, il posa son menton sur une épaule. Steve dit tendrement :
- Qu’est ce qui t’arrives, casse-pied ?
- Je ne sais pas.
- Ne dis pas ça ou je me fâche…
- J’ai l’impression d’être de trop.
- Non, c’est une idée à toi. Il faut leur laisser du temps.
- J’ai peur…
- De quoi ?
- Je ne sais pas… de tout…
- De moi ?
- Non… idiot.
- Ce sont mes amis, j’ai confiance en eux.
- On est chez eux, comme des étrangers…
- Clint n’est pas un étranger pour moi, c’est un ami, il est fiable, j’ai confiance en lui.
Buck se serra contre lui, fourra son nez dans son cou puis remarqua d’une voix mal assurée :
- Tu leur as dit que tu m’aimais…
- Oui, et alors ? c’est vrai !
- Je ne pensais pas que tu pourrais, un jour, dire les choses de cette façon, comme ça, sans rougir…
- Je n’ai pas honte de t’aimer… je n’ai pas honte de le dire non plus !
- Ça me touche beaucoup, Steve, tu ne t’imagines pas à quel point…
Steve l’écrasa contre lui.
- Bucky ! mon Bucky… je t’aime ! Je t’aime ! Je t’aime !
L’autre sourit largement, ils se regardèrent, Buck souffla :
- Moi aussi, Steve…
Ce dernier le souleva du sol en le pressant contre lui, il bougonna :
- Arrête, crétin ! Tu vas me faire pleurer !
En effet, il y avait des larmes dans les yeux clairs. Buck passa l’empreinte de son pouce sur les cils humides.
- Steve…
- Oh, ne dis pas mon nom comme ça…
Il colla ses lèvres aux siennes, comme pour le faire taire avant d’ajouter :
- Tu me le diras ce soir, quand on sera couché. Là, tu pourras me le répéter tant que tu voudras, et sur tous les tons… »
Derrière le rideau de la baie vitrée du salon, Clint et Laura regardaient les deux hommes. Il n’y avait plus rien a leur expliquer, tout était clair dans cette simple étreinte. Laura prit les doigts de son mari entre les siens. Il n’y avait rien, là, qui puisse choquer les enfants. La guerre, le sang, la violence, ça, c’était choquant. Mais les deux hommes qui s’embrassaient, là dehors, dans le froid hiver de la Pennsylvanie, devant la prairie glacée et les arbres nus, étaient la beauté même. Il émanait d’eux une tendresse évidente, une complicité étroite, une confiance totale…
Laura murmura : « Ils sont mignons, tous les deux... »
Chez les Barton, on dînait à sept heures. Autour de la table, les enfants n’étaient pas silencieux. La télévision était allumée pour le folklore, c’était à celui qui parlerait le plus fort pour se faire entendre. Steve tentait de discuter avec Clint, ce qui n’était pas de tout repos. Buck restait silencieux, assis près de Steve, il observait à la dérobée tous ces visages nouveaux, qui, pour l’instant ne faisaient guère attention à lui. Cooper avait une discussion très enlevée avec sa sœur, leur mère leur disait de baisser d’un ton, Nathaniel tentait quelques hurlements pour se faire entendre. Buck n’était pas habitué à ce genre de repas familial, il ne savait pas s’il devait en sourire ou pas. Brusquement, Clint tapa violemment sur la table : les verres sursautèrent, les couverts tintèrent, le père de famille s’écria : « Non mais on s’entend plus ici ! Votre mère vous a dit de baiser d’un ton !
Il y eut un silence bref, Lila remarqua :
- C’est lui !
L’autre répliqua aussitôt :
- De quoi !? Sale punaise !
- Cooper ! Reprocha Laura.
- Pauv’type ! Cria Lila.
Clint eut l’air désespéré.
- On ne pourrait pas avoir une conversation intéressante, pour une fois, soupira t-il.
Lila reprit :
- Vous ne parlez jamais de sujet qui nous intéresse !
Clint répliqua.
- Parce que vous croyez que vos petites disputes volent plus haut ?!
- Non, mais au moins, c’est amusant !
- Tu parles ! Fit Cooper.
Nathaniel cria :
- Papa ! Je veux du pain !
Clint lui lança une tranche de pain par-dessus la table. Puis décida, histoire de se montrer ouvert à toutes suggestions :
- Bon, je vous laisse choisir le sujet, de quoi vous voulez parler.
Lila eut un sourire malin. Elle croisa le regard rigolard de son frère et questionna :
- C’est normal que Steve et son ami s’embrassent dans le jardin ?
Nathaniel cria :
- Oui ! c’est vrai, j’ai tout vu ! Y sont amoureux !
- Tais-toi ! Bougonna son frère aîné en lui tapant sur l’épaule.
Le petit se défendit :
- Non ! Je me tairait pas !
Clint tapa de nouveau sur la table.
- Vous allez vous taire !
- Répond à ma question, papa, fit Lila.
- Oui, c’est normal… ils sont ensemble.
- Ils sont mariés ? Demanda Nathaniel.
- Non, expliqua Laura, on n’est pas obligé de se marier…
Nathaniel mangea son pain. Lila constata :
- Ils ont pas une tête à se marier…
Cooper attaqua aussitôt :
- Pourquoi ? c’est écrit sur le front des gens !?
Sa sœur riposta :
- Les hommes ne se marient pas aussi facilement qu’un couple hétéro !
- Le mariage homosexuel n’est plus un problème pour personne, pour toi peut-être !?
- Il est encore interdit dans certains états !
- Non ! Cria Cooper, il est autorisé pour tous les États-Unis depuis 2015 !
- N’importe quoi !
Cooper chercha un assentiment du côté paternel :
- Papa !
- Oui, fit celui-ci, Cooper a raison… mais ce n’est pas le problème…
Nathaniel, la bouche pleine, constata :
- Ils veulent pas se marier !
Steve éclata de rire sous les regards surpris de tous les autres, même Buck le regarda sans comprendre, lui, la conversation le gênait plutôt. Steve s’excusa :
- Pardon… mais, c’est toujours aussi animé, ici, les repas ?
- Malheureusement oui, soupira Clint, une vrai foire d’empoigne…
- Je n’ai pas connu ça… j’étais fils unique et je vivais seul avec ma mère…
- Vos parents étaient divorcés ? Demanda Lila.
- Non, mon père est mort dans les tranchés en 1918…
- Et vous, Buck ? Interrogea encore la jeune fille.
Ce dernier eut l’air surpris qu’on lui parle, il répondit, un peu hésitant :
- On ne parlait pas chez moi…
- Ça ce voit… constata Cooper.
Steve prit sa défense.
- Son père n’était pas le genre d’homme avec qui on avait envie de discuter…
- Pourquoi ? Demanda Nathaniel, il était méchant ?
La question embarrassa Steve, il ne savait pas si Buck avait envie qu’on raconte sa vie. Finalement, ce dernier répondit :
- Vous avez beaucoup de chance d’avoir un père comme le votre. Je n’avais pas le droit de parler à table. Si j’avais le malheur de dire un mot, il m’en mettait une… une fois, il m’a planté son couteau dans la main…
Il y eut un silence choqué. Ce fut Nathaniel qui détendit l’atmosphère en demandant :
- Un couteau qui pique !?
- Oui, confirma Buck, un couteau qui pique.
- Aïe ! Fit le gamin.
- C’est horrible, remarqua Lila, et votre mère ? Et vos frères et sœurs ?
- Ma sœur n’était plus à la maison depuis longtemps… Ma mère pleurait en silence…
- Vous aviez quel âge ? Vous avez fait quoi ? Interrogea Cooper qui ne parvenait pas imaginer sa propre réaction si son père lui plantait un couteau dans la main.
- Je devais avoir quatorze ans… Sur le coup, j’ai rien dit. Ça saignait beaucoup, j’ai caché ça dans ma serviette, j’ai fait signe à ma mère de ne pas s’inquiéter. J’ai fini de manger puis je suis allé dans ma chambre. Là, je suis passé par la fenêtre…
Nathaniel qui ne perdait pas un mot, s’étonna :
- Pourquoi t’es passé par la fenêtre ?
Buck échangea un sourire avec Steve.
- Pour aller chez Steve… répondit-il.
- C’était déjà votre ami ? s’enquit Lila.
Buck n’eut pas le temps de répondre, Nathaniel lança :
- C’était déjà son amoureux !
Un sourire s’étala sur les visages, Buck démentit :
- Non, c’était mon ami, c’est tout… Sa mère travaillait à l’hôpital, elle m’a soigné…
- T’as une cicatrice ? s’enquit le gamin curieux.
- J’en avait une…
Il montra son bras gauche, Steve posa ses doigts sur la main d’acier, il se souvint :
- Tu étais blanc comme un linge, je me demande comment tu as pu parcourir les quelques centaines de mètres qui menaient chez moi…
Nathaniel, à présent, regardait le bras chromé, il dit :
- Ça, c’est un super bras ! Le couteau le piquerait pas celui-là !
Ils rirent, décidément, Nathaniel était un vrai phénomène. Son frère le bouscula en bougonnant :
- As-tu fini de dire des bêtises !
- Je ne dis pas des bêtises !
- Chut ! Fit Laura, taisez-vous un peu…
Elle sourit gentiment à Buck. Elle était contente de le voir se confier. Elle savait qu’il n’avait pas eu la vie facile, Clint lui en avait vaguement parlé. Ils mangèrent leur dessert puis elle emmena le plus jeune pour aller le coucher. Les deux grands disparurent de nouveau dans leur chambre, Clint remarqua :
- Bon, bah je crois que le fait que vous soyez ensemble n’a choqué personne !
Steve prit Buck par les épaules pour le serrer amicalement :
- On n’est pas si abominables quand même ! Plaisanta t-il.
- Non, j’ai connu pire, avoua Clint.
Il tapa fortement sur le bras de Steve en ajoutant :
- Bien pire ! »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 19:10 
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hihi... Nathaniel m'a trop fait rire!!! lol!!!
Je comprend que Buck soit gêné et n même temps c'est beau parce que c'est très pudique...
J'adore ce chapitre il est tout en diplomatie face au enfants et Steve pose les jalons dés le départ et on parle plus!! la meilleure défense c'est l'attaque hihi...
vivement la suite!!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 19:40 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Je n'ai plus beaucoup d'avance ! oh là là ! va falloir que fasse travailler les méninges ! :laughing:
Bon week-end !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 07 Juin 2019 19:44 
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oui oui au boulot!!! lol
Courage!!

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 08 Juin 2019 12:47 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Chapitre 24 : plaisirs partagés.

Buck alla se coucher avant Steve. Il était fatigué : la conversation de Steve et de Clint ne l’intéressait guère, pas plus que le film que regardait Laura. Après être resté un bon moment silencieux, la tête posée sur l’épaule de Steve, il bailla et décida de monter dans leur chambre. Steve embrassa les cheveux en disant : « Je te rejoins tout à l’heure, repose-toi et ne fais pas de cauchemars parce que je ne suis pas là…
- J’essaierai, promit l’autre.
Quand il eut disparut, Clint demanda :
- Il fait des cauchemars ?
- Il a tué des gens… beaucoup de gens : des enfants, des femmes… il a du mal à vivre avec ça. HYDRA lui a fait faire le sale boulot pendant des années…
- Il a l’air d’aller mieux que la dernière fois que je l’ai vu…
- Oui, j’ai participé à son rétablissement.
- Tu le fais pour lui, ou pour toi ?
- Je n’aime pas la question, Clint. T’insinues quoi par là ?
- Je ne sais pas… tu préférais les filles, non ?
- Je préfère toujours les filles… il y a juste Bucky.
- Donc, c’est pour lui.
- Non, pour moi aussi. Je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Tu crois vraiment qu’on peux coucher avec quelqu’un juste pour lui faire plaisir ?
- Non, c’est idiot.
- Merci de te l’entendre dire ! Il me fait un effet terrible… c’est physique, j’y peux rien… Quand je m’en suis rendu compte, ça m’a posé un problème. Ça n’allait pas avec l’image de Captain América. J’ai manqué de le perdre à cause de mes conneries. Je ne jouerai plus jamais à ce jeu débile qui est de se mentir à soi-même. Je l’aime, il a besoin de moi et moi aussi j’ai besoin de lui, maintenant…
- C’est mignon, remarqua Clint, tu m’étonneras toujours, Steve… »
Steve sourit et relança la conversation qu’ils venaient d’interrompre.
Dans la chambre, Buck ouvrit le sac et rangea leurs quelques affaires dans l’armoire. Ensuite, il approcha de la fenêtre pour regarder le paysage dehors. La lune éclairait la nuit. L’herbe était gelée, les arbres paralysés sous le givre, c’était calme, c’était beau. Il entendait la musique qui venait de la chambre d’à côté, la chambre de Cooper. Il se déshabilla et se glissa sous la couette : il faisait froid dans la chambre, le radiateur était réglé très bas, comme Steve et lui détestait la chaleur, ils n’y avaient pas touché. Il se tourna sur le ventre, le profil dans l’oreiller, le bras gauche étalé devant lui, l’autre sous sa tête. Il y eut un silence dans la chambre d’à côté puis, tout à coup, la musique éclata, le son à fond. Quelqu’un sortit dans la couloir, tapa contre la porte voisine et la voix de Lila hurla : « Tu vas baisser ton son ! Abruti !
Cooper obéit en râlant :
- Faut toujours que tu casses l’ambiance !
- Nathaniel dort !
- Il n’entend pas, il dort en bas.
- Tiens ! Mon œil ! Tu vas voir les parents radiner, tout à l’heure !
- Bon, ça va, lâche-moi ! »
Le silence retomba. Buck sourit, amusé. Il était évident que le frère et la sœur adoraient se bouffer le nez. Il n’avait jamais eu ce genre de relation avec Steve, ça n’avait rien à voir avec une relation fraternelle. Ils ne se disputaient jamais, ils pouvaient passer des heures, des journées ensemble sans un mot plus haut que l’autre. Sauf pour jouer. Mais cela restait un jeu, pas une dispute. Ils se bagarraient pour la forme, parce que Steve était bagarreur et parce que lui aimait le contact. Le contact, le contact de Steve. Il se revit ce soir là, avec sa main en sang. Sarah Rogers avait hurlé que ça ne pouvait plus durer en voyant la blessure. Buck l’avait suppliée de ne pas faire d’esclandre. Il ne voulait pas que les services sociaux viennent le chercher et l’emmène loin, loin de son Steve. Elle l’avait soigné au mieux, il n’avait pas voulu aller à l’hôpital se faire soigner. Heureusement, aucun nerfs n’avait été touchés, ça avait pris du temps, mais la plaie avait finie par se refermer. Ce soir là, il était resté chez les Rogers. Steve avait mis les coussins du canapé par-terre, près du lit. Buck les avait regardés de travers en disant : « On dort mal, là-dessus…
- Moi, ça ne me gêne pas, avait rétorqué l’autre, je dormirai dessus.
Ce n’est pas ce que voulait entendre Buck. Il bougonna :
- Non, je ne veux pas te piquer ton lit…
- Oh t’inquiètes !
Buck le poussa pour prendre place sur les coussins. Steve remarqua :
- Tu ne sais pas ce que tu veux !
- Oui, je sais.
- Tu parles.
Steve s’était couché dans son lit, installé tout au bord, le visage près du vide, il regardait Buck :
- T’as mal ? Demanda t-il.
Buck allait répondre « non » par habitude, il n’aimait pas se plaindre, seulement, une idée lui vint, il répondit :
- Ça fait un mal horrible, je ne me sens pas bien…
- Maman dit que t’as beaucoup saigné… tu veux quelque chose ?
- Je ne sais pas…
Steve l’observait, un peu inquiet, il questionna :
- Tu ne vas pas vomir ?
- Oh non ! Se défendit Buck, t’en fais pas pour ça…
- T’es triste ?
- Oui, des fois, j’en ai marre de tous ça…
- Maman pourrait prévenir les services sociaux…
- Non ! Non ! Steve, je ne veux pas partir loin de toi…
Il s’était repris :
- … loin de vous…
Il avait sentit les larmes monter, il n’avait pas cherché à les contenir, il savait que c’était le meilleur moyen de finir dans le lit de Steve. Il s’était mis à pleurer, comme il faisait souvent et Steve avait dit :
- Viens… viens près de moi…
Il ne se l’était pas fait dire deux fois, il avait rapidement glissé contre son compagnon qui lui avait fait une place. Il avait posé sa tête sur l’épaule frêle Steve l’avait serré d’un bras protecteur en disant, la voix vibrante de rancune :
- Je déteste ton père… Si j’étais plus fort, je le tuerais… »
Buck ne pleurait plus, il avait ce qu’il voulait. Il était dans le lit de Steve, dans les bras de Steve et celui-ci voulait le défendre envers et contre tout…
Il était presque 23 heures lorsque Steve entra dans la chambre. Buck avait tiré l’épais rideau rouge, la lune éclairait la chambre en pourpre. Au milieu du lit, Buck s’était largement étalé, sur le ventre, un bras sous l’oreiller, l’autre, le gauche, replié, sa main chromée près de son visage. Il avait la bouche ouverte, les joues rouges, il dormait à poings fermés, la couette au milieu du dos. Steve se déshabilla en le regardant. Il était beau sous la lumière rougeâtre de la lune au travers du rideaux. Il n’y avait plus de bruit dans la maison, Cooper avait éteint sa musique, on entendait que le vent qui soufflait doucement sur la plaine gelée. Steve s’assit avec précaution sur le lit, Buck remua sans se réveiller. Steve se rapprocha du dormeur puis laissa errer ses doigts sur le dos : les épaules, les omoplates, les vertèbres. Il y posa ses lèvres, de-ci de-là, sur la peau douce, sur le corps endormi. Buck marmonna : « Stevie… »
Steve sursauta, Buck ne l’avait plus appelé comme ça depuis des années. C’était un surnom qu’il lui donnait volontiers quand ils étaient gosses, ça lui était passé quand ils avaient attrapé une quinzaine d’années. Il posa ses lèvres, plus haut, dans le cou, sous les cheveux un peu longs, derrière l’oreille. Sa langue glissa sur le lobe, le contour. Buck sourit en soupirant encore : « Stevie… »
Steve se demanda à quoi il pouvait bien rêver pour dormir aussi bien. C’était un rêve agréable, il en faisait partie, mais certainement pas sous ses traits actuels. Il était plutôt l’adolescent gringalet que Buck adorait déjà. Il souffla dans l’oreille : « Buckanan Barnes je vais te faire ta fête…
L’autre ouvrit les yeux, il demanda, la voix mal réveillée :
- Hein… quoi ? Steve ?
- Bah oui, qui veux-tu que ce soit ? Stevie ?
Buck sourit.
- Je t’ai appelé comme ça ?
- Oui, deux fois. Et d’une façon suspecte !
- Suspecte ?
- Ouais, on ne jouait pas au base-ball. On faisait quoi d’ailleurs ?
- On était dans ta chambre. Le soir, quand j’avais mon trou dans la main. J’ai dormi dans ton lit, tu t’en souviens ?
- Oui, mais on a fait que parler puis dormir…
- Dans mon rêve, on n’a pas fait que ça…
- Quel horreur, on avait quatorze ans !
- Et alors ! A quatorze ans, déjà, tu aurais pu faire de moi tout ce que tu aurais voulu.
- Ouais… j’ai raté quelque chose… mais bon, toi t’avais quatorze ans, moi, peut-être même pas…
- Oh ! Tu parles ! Il y a à peine trois mois entre nous ! Dis plutôt que tu étais beaucoup moins précoce que moi !
Steve se redressa vexé.
- Non mais, ça veut dire quoi, ça ! A quatorze ans je regardais les filles, moi ! Pas mon meilleur ami !
- Désolé…
Steve sourit et se colla de nouveau contre lui en remarquant :
- J’ai peut-être eu tort. Il y avait un bel adolescent près de moi… Il m’aurait appelé « Stevie » il m’aurait fait me sentir tout puissant…
- Ça c’est certain, t’étais mon héro, mon Captain América avant l’heure.
- Hum, c’est excitant ça…
Il recommença à embrasser et léchouiller l’oreille. Buck sourit et demanda :
- T’as dit quoi, tout à heure, juste avant que je me réveille ?
- J’ai dit « Buckanan Barnes je vais te faire ta fête... »
- A quatorze ans, quand on jouait, tu disais « Buckanan Barnes je vais te casser la gueule ! »
- Oui, c’est une variante, tu comprends, je n’ai pas vraiment envie de te casser la gueule. Mais, par contre, te faire ta fête, ça…
Buck rit, il se retourna pour passer ses bras autour du cou de son ami.
- Fais-moi l’amour…
- Oh… Bucky… si tu m’avais dit ça à quatorze ans…
- T’aurais eu peur.
- Hum… peut-être pas. Ça m’aurait donné des idées. J’aurais compris pourquoi j’avais un meilleur ami qui voulait passer du temps dans mon lit…
- Ton lit, Steve… tes bras… c’était ce qui me maintenait en vie. C’est toujours ce qui me maintient en vie…
Steve le couvrit de baisers, caressa les cheveux. Il poussa la couette, colla son corps au sien, sentit les cuisses serrer ses hanches.
- Bucky… souffla t-il, je serais là toujours…
Il prit sa bouche, la combla d’un baiser ardent, avide, insatiable. Buck gémit entre ses lèvres. Steve le sentit tout à lui. Sans attendre, il s’empara de ce corps qui n’attendait que ça. Ce fut une étreinte violente et totale. Buck était à lui, Steve le prenait, l’adorait. Le faisait soupirer d’aise et gémir. C’était un jeu merveilleux pour lequel ils s’entendaient parfaitement…
Ils se retrouvèrent, le cœur battant, le souffle court. Steve tenait encore étroitement le corps conquis. Il embrassa le visage encore frémissant, il était content de lui : s’il n’avait pas su combler l’adolescent amoureux, il se rattrapait maintenant. Buck redescendit lentement sur terre, son regard croisa les yeux clairs de son ami, il lui mordit l’épaule et laissa retomber sa tête dans l’oreiller. Steve s’indigna :
- C’est quoi ça ! Pourquoi tu me mords !?
Buck sourit sans le quitter du regard, il répondit :
- J’ai envie de te manger…
- Cannibale…
Buck rit. Steve reprit :
- C’était bon ?
- Quoi ? De te mordre ?
- Non, avant ?
- C’était pas mal…
Steve pesa de tout son poids sur lui, fourra son nez dans son cou pour mordiller la peau fine, puis menaça :
- Ne mens pas ! Ou je recommence !
- Tu ne pourrais pas.
- Oh ! Tu crois ça ?!
Buck hésita, visiblement, il prenait des risques. Il murmura :
- Bon… je l’avoue, c’est moi qui ne pourrais pas…
Steve remarqua :
- Moi, j’en suis pas si sûr… Il y a une petite partie de ta personne qui a son compte, ça c’est certain. Mais, on peu s’amuser autrement…
Comme Steve faisait glisser ses lèvres sur son torse puis, de plus en plus bas. Buck se défendit :
- Non, Steve, je t’assure, ça a son compte aussi…
Steve mordit la peau tendre du bas ventre.
- On peut essayer… voir si tu as encore de la ressource !
Buck le laissa faire, il joua avec les mèches blondes. Steve obtint rapidement d’excellents résultats. Il lui fit de nouveau répéter son prénom sur tous les tons. Quand il revint poser sa tête sur l’oreiller, il constata :
- Tu as de la ressource, mon Bucky… mais tu es bruyant…
Buck rougit.
- Tu crois ?
- Hum… tout à l’heure, je t’ai fait taire en t’embrassant souvent, mais là, ma bouche était occupée…
- Je suis désolé…
- T’es mignon…
- Tu crois qu’on va nous avoir entendu ?
- Je ne sais pas…
- Cooper est juste à côté…
- C’est un grand garçon…
Steve prit la main de son compagnon pour l’amener contre son entrejambe. Il remarqua :
- Quand t’es bruyant, tu m’excites…
- Je vois ça… »
Buck referma ses doigts sur l’endroit désigné et colla ses lèvres aux siennes. Steve s’abandonna à la caresse, aux baisers. Il serra son compagnon contre lui. Après un moment, Buck remplaça sa main par sa bouche et Steve ne résista pas longtemps, une longue vague de plaisir l’envahit. Il gémit et murmura : « Bucky…
Celui-ci, tout content, revint poser son menton au creux d’une épaule en jubilant :
- Je t’ai fait dire mon prénom !
Steve répéta en caressant tendrement le visage souriant :
- Bucky…
L’autre se blottit contre lui en reconnaissant toutefois :
- Mais tu fais moins de bruit que moi…
Steve se contorsionna afin d’attraper la couette et la remonter sur eux. Ensuite, il dit :
- Ne change rien… j’adore…
- C’est vrai ?
- Oh oui !
Ils étaient bien, sous la couette, l’un contre l’autre. Steve referma ses bras sur Buck, embrassa la chevelure brune et murmura :
- Bonne nuit.
- Dors bien, Steve. »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 08 Juin 2019 13:38 
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:slashvaincra: :bave:
Ce chapitre est juste genial...
Steve qui s'avoue qu'il a toujours aimé Bucky... et lorsqu'il font l'amour... je fond...
:bravo:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 10 Juin 2019 11:22 
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:merci: Chapitre 25 : crise.

Buck s’endormit heureux dans les bras de Steve. Malheureusement, pendant la nuit, il se retrouva entre les mains d’HYDRA. Il avait une arme à la main, il devait tuer, obéir. Il ne voulait pas tuer ces gens. Ses doigts tremblaient en tenant l’arme. Pourtant, il tira. Le sang gicla des poitrines, les enfants hurlèrent, leur mère s’écroula. Il tira sur eux… il tira encore, encore. Il y avait du sang partout. Une voix répétait dans sa tête : « Bon travail, soldat »
Il voulait s’enfuir de cette maison pleine de corps sanglants. Il ne pouvait plus respirer, ce poids sur sa poitrine, ce poids horrible qui l’oppressait…
Steve se réveilla brusquement, il comprit tout de suite. Il saisit son compagnon dans ses bras : « Bucky… Bucky ! Ça va, ça va, Bucky, je suis là…
L’autre le regardait, mais n’arrivait plus à respirer, ses beaux yeux bleus emplis d’horreur le fixaient, l’appelait au secours. Steve caressa le visage, l’embrassa, l’apaisant de son mieux :
- Respire, mon amour… je t’en prie, respire… je suis là, je t’aime…
Les mains de Buck s’accrochèrent à ses bras, il n’arrivait pas à parler. Steve bondit du lit fouilla dans le sac, dans l’armoire. Ils avaient oubliés de prendre les calmants. Steve revint vers le lit :
- On les a oubliés… Bucky, dis-moi que ça va aller… »
L’autre faisait des efforts désespérés pour se débarrasser du poids qui l’empêchait de respirer. Malheureusement, il paniquait de plus en plus et c’était de pire en pire. Steve enfila son boxer en quatrième vitesse avant de sortir et dégringoler l’escalier pour aller taper à la porte de la chambre des époux Barton. Clint apparut, en pyjama, mal réveillé. Il n’eut pas le temps de poser de question. Steve complètement affolé, lui demanda : « Clint ! As-tu des calmants, décontractants ou trucs dans le genre !
- Quoi ?
Laura l’avait rejoint après avoir enfilé une robe de chambre. Elle entraîna l’homme paniqué dans la cuisine où elle ouvrit l’armoire à pharmacie. Steve expliqua :
- Buck fait une crise de panique sévère… on a oublié ses calmants, il ne peut plus respirer !
Clint aida sa femme.
- Ça, dit-il, l’année dernière, j’en prenait quand je n’arrivais plus à dormir…
- J’espère qu’ils ne sont pas périmés… avança Laura.
Steve s’en fichait. Il saisit la boite et courut dans la chambre en montant les marches quatre à quatre. Il sortit deux cachets de leur enveloppe, pris Buck contre lui.
- Essaies d’avaler ça, dit-il en lui glissant les calmants entre les lèvres, allez, Bucky, fait un effort…
Clint et sa femme les avaient rejoint. Laura lui tendit un verre d’eau.
- Je crois que ce sera plus facile avec ça…
Steve hésita :
- J’ai peur qu’il s’étouffe…
Il prit quand même le verre afin d’en faire avaler une petite gorgée à son compagnon. Celui-ci en recracha un peu, Steve passa ses doigts autour des lèvres puis ouvrit un peu la bouche pour vérifier que les cachets avaient disparus. Il rendit le verre à Laura en disant :
- C’est bon, il les a avalé, merci. »
Cependant, Buck respirait toujours difficilement, il fallait attendre que le calmant agisse, s’il se décidait à agir. Assis sur le lit, Steve tenait Buck contre lui et le berçait doucement. Clint et Laura s’assirent sur le bout du lit, inquiets eux aussi. Il fallut de longues minutes pendant lesquelles Steve répéta désespérément : « Ça va Bucky, je suis là » pour que les choses paraissent s’améliorer un peu. A un moment, il se rendit compte de la nudité de son compagnon et s’empressa de remonter la couette sur les hanches. Laura sourit : elle savait ce que c’était qu’un homme nu, elle ne se choquerait pas pour si peu. Et puis, voir Captain América en boxer chez soi, ce n’était pas dû à tout le monde. Les mains de Buck s’accrochaient aux bras musclés de Steve, elles se détendirent lentement mais ne lâchèrent pas prise. Steve embrassa plusieurs fois les cheveux sombres : « Je suis désolé d’avoir oublié ça…
L’autre souffla :
- Steve…
La manière qu’il avait de prononcer ce prénom avait quelque chose de touchant. Clint et Laura ne purent s’empêcher d’échanger un regard. Sa façon de le dire, son regard, son léger sourire à ce moment là, disaient « je t’aime » mieux que n’importe quel mot, c’était tellement poignant. Steve caressa les joues :
- Tu m’as fait peur…
- J’ai eu peur aussi. Pardon, Steve…
- Idiot…
Il le serra à l’étouffer, embrassa le front, les tempes, puis, levant les yeux vers le couple Barton, il dit encore :
- Merci… Je suis désolé de vous avoir réveillé…
- Ce n’est rien, fit Clint, je me doute que tu n’allais pas le laisser étouffer. Ça lui arrive souvent ?
- Oui… Mais depuis quelques semaines ça allait mieux… on n’a plus pensé à ses médicaments…
- Vous êtes malins ! Remarqua Clint, vous aurez tout intérêt à passer en ville demain.
- Oui, j’y manquerai pas, assura Steve.
Il posa encore ses lèvres sur la chevelure brune en ajoutant :
- Ça va, toi ?
- Je ne sais pas… j’ai froid…
Steve l’aida à se recoucher et le recouvrit avec la couette jusqu’au menton. Clint et Laura se levèrent, il s’aperçurent que Cooper et Lila étaient devant la porte de la chambre, en pyjama.
- Qu’est ce que vous fichez là ? Bougonna Clint.
- On est pas sourds ! Lança Cooper, on se demandait ce qui se passait.
Lila regardait les deux hommes avec un intérêt certain. Sa mère la poussa dans le couloir, Clint entraîna Cooper.
- Allez vous coucher, tous les deux, on vous expliquera demain, au petit-déjeuner.
Il ferma la porte derrière lui et les deux hommes se retrouvèrent seuls. Steve se fourra sous la couette pour prendre son ami dans ses bras, il ronchonna :
- Si ça te fait cet effet là, je ne te ferais plus grimper aux rideaux deux fois de suite…
- J’ai rêvé…
- Ouais et ce n’était pas un aussi joli rêve qu’hier soir…
- Non… je tuais des gens…
- Pas besoin de me le dire, je m’en doutais, vu le regard que tu avais en te réveillant !
- Pardon.
- Arrête… ce n’est pas ta faute…
- Steve ?
- Oui ?
- Tu m’as dit « mon amour ».
- Non ?
- Oui, tu l’as dit.
- T’es sûr que j’ai pas dit « crétin » ?
- Non, tu as dit « mon amour ».
- Peut-être…
Il perdit son regard clair dans les yeux bleu si purs. Il dit :
- Tu sais que tes yeux sont plus bleus que les miens ? Ils sont beaux tes yeux, on croirait du lapis-lazuli…
- Hein ?!
- C’est une roche d’un bleu magnifique.
Buck rit.
- Tu déconnes, là ?
- Non, je les aime tes yeux… je t’aime Bucky Barnes…
Buck souriait, incrédule, tant de romantisme le surprenait, pourtant, son compagnon avait l’air sérieux, il murmura :
- Je t’aime, Steve Rogers.
Celui-ci sourit largement, il le serra contre lui, Buck enfouit son visage dans son cou en assurant :
- Ça va maintenant, j’ai envie de dormir.
- Tu m’étonnes, je t’ai filé deux cachets au lieu d’un.
Buck ferma les yeux. Steve laissa errer son regard sur lui. Il crut qu’il dormait, mais, après quelques minutes, l’autre marmonna encore :
- Tu m’as dit « mon amour »…
Steve sourit.
- Mais oui… mon amour… dors. »
Buck avait l’impression de flotter. Le médicament que lui avait donné Steve l’emportait doucement. Il oubliait l’arme qu’il tenait, le sang… Il sentait les bras de son ami autour de lui. Son ami de toujours, l’enfant, l’adolescent, l’homme qu’il avait toujours aimé. Il respirait contre lui, il devinait son regard qui le caressait. C’était bon d’être là contre lui, après l’avoir si longtemps désiré en secret. Cela lui donnait envie de pleurer. Une larme dû lui échapper malgré les efforts désespérés qu’il faisait pour les ravaler, car les lèvres de Steve se posèrent sur son front et sa voix bougonna tendrement : « Pleure pas, idiot…
Buck aurait voulu se défendre, lui dire : « Je ne pleure pas. » comme il faisait toujours, mais il n’y parvint pas, il était déjà trop loin. Il pensa encore une fois :
- Il m’a dit « mon amour »… »
Il n’avait jamais entendu de plus jolis mots…


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 10 Juin 2019 14:39 
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ho la la pauvre Bucky, j'espère que ses cauchemars finiront par cesser... Quelle idée d'avoir ublier les médicament... aussi
Je sais pas pourquoi, je sens que le petit dej va être animé... :mrgreen: Cooper et Lila vont s'en donner à coeur joie avec des questions ! hihi
J'ai hâte de voir ça

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 10 Juin 2019 17:32 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 27 Avr 2019 14:56
Messages: 185
C'est compliqué les ados !


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 10 Juin 2019 18:06 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 26 Jan 2018 10:49
Messages: 1131
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ouaip!

_________________
Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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