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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 31 Mai 2019 12:58 
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Chapitre 19 : Mauvaise herbe.

Ils finirent par s’endormirent l’un contre l’autre dans le divan. Buck aurait eu toutes les raisons de faire un cauchemar. Mais non, il rêva qu’il faisait l’amour avec Steve, peut-être un peu à cause de la conversation qu’il avait eu avec Stark avant de s’endormir. Il sentait le poids de Steve sur lui, sa force, son emprise. Il s’abandonnait sans retenue, confiant… il aimait ça. Il le serrait, se blottissant contre lui, ne faisait plus qu’un avec lui. Il sentait sa chaleur, il en voulait plus, toujours plus… brusquement, ce fut la voix de Stark qui résonna bizarrement à ses oreilles : « Bucky… on se calme…
Il ouvrit les yeux, il était toujours dans le divan. Il s’était pelotonné contre Tony, les bras autour de lui, le nez dans son cou. Celui-ci, embarrassé, le poussait doucement. Buck s’écarta d’un bond :
- Pardon ! Dit-il.
Stark eut un sourire tordu. Il passa une main dans ses cheveux en remarquant :
- Ouf… tu viens de me donner une vague idée de ce qui se passe sous votre couette…
Buck, cette fois, était rouge comme une pivoine. Il ne savait plus où se mettre. D’ailleurs, il allait se lever pour s’éloigner, ce fut Tony qui le rattrapa :
- Mais non, c’est rien, tu peux rester…
- Je rêvais, je suis vraiment désolée…
- Ah ça ! Tu rêvais, et ça devait être fichtrement agréable… enfin, autant ça qu’un cauchemar… »
Buck appuya ses coudes sur ses genoux et enfouit son visage dans ses mains. Tony le regardait, plutôt amusé, il ne pouvait s’empêcher de penser que Bucky devait être intéressant dans un lit… Il secoua la tête pour chasser l’idée. Son regard tomba sur Steve : il n’avait pas bougé. Il tapa sur l’épaule de son compagnon en remarquant : « Ça te dirait de manger quelque chose ?
- Il est quatre heure du matin ?!
- J’ai faim…
Il se leva en ajoutant :
- Je vais me faire un sandwich, tu en veux un ?
- Non, je ne pourrais rien avaler…
- Bon, tant pis… Fais pas de bêtise, je reviens…
Buck haussa les épaules en bougonnant :
- Quand même pas…
Un petit quart d’heure après, Stark était de retour avec son sandwich et une barre chocolatée qu’il tendit à son compagnon en reprenant place auprès de lui :
- Tiens, dit-il, je crois savoir que tu ne refuses jamais ce genre de chose…
Buck eut un petit sourire. Il prit le chocolat et le remercia.
- Tu vois, fit Tony, je te connais bien, moi aussi…
- Je sais…
- Tu aimes le lait et les céréales au petit-déjeuner, tu aimes les cheeseburgers, le coca, tu déteste le café, les œufs sur le plat, tu adores les bananes, la glace au chocolat…et Steve... c’est ça ?
- Oui, reconnu l’autre en passant sa langue sur ses lèvres sucrées.
Stark sourit content, il continua :
- Et toi, tu sais ce que j’aime ?
- Non, j’ai moins bien appris ma leçon. Vous buvez beaucoup de café, vous aimez les cheeseburgers, le coca, les Bananas Split, ça, c’est comme moi. Pour le reste, je ne sais pas trop… Vous aimez Pepper !
- Oui, j’aime ma Pepper, bien que, parfois, elle ait un sale caractère…
- Oh !?
- Tu n’imagines pas, c’est compliqué les femmes, parfois…
- C’est la vie qui est compliquée…
Il lécha ses doigts, se leva et s’assit doucement sur le bord du lit, il murmura :
- Il est tellement beau…
- Bof…
Il caressa le visage si parfait, laissa son index errer sur la bouche et dit encore :
- J’aime sa bouche…
- Ouais… ne me dit pas tout ce que tu aimes chez lui, la liste risque d’être longue… Dis-moi plutôt ce que tu n’aimes pas ?
- J’aime tout chez lui…
- Tout ? Il n’y a pas un petit défaut qui te dérange ?
Buck réfléchit.
- Non… juste que je voudrais le garder pour moi tout seul et qu’il se dévoue sans cesse pour le monde entier…
- Tu voudrais qu’il ne soit plus Captain América ?
- Je ne lui demanderai jamais ça…
- Mais t’en aurais envie ?
- Il serait malheureux… Il a besoin d’espace et d’aventure, il était déjà comme ça quand on était gosses…
- Et toi, tu n’es pas du genre à l’attendre sagement à la maison ?
- Je ne sais pas, je m’en fiche, je veux juste l’avoir à moi, qu’il revienne toujours auprès de moi, c’est tout ce qui compte. Si je peux le suivre, ce sera encore mieux d’être à ses côtés, j’ai déjà fait équipe avec lui, j’aimais ça…
- Pour les missions de routines ça pourra se faire, maintenant, je ne sais pas si dans des cas plus graves ce serait une bonne chose. Votre relation risque d’être un frein… vous vous ferez trop de soucis l’un pour l’autre.
- J’en suis conscient, lui aussi. Déjà, quand il part, je m’inquiète… A juste titre, d’ailleurs, quand je vois ce qui lui est arrivé…
- Ce sera difficile de le faire devenir pantouflard…
Buck sourit. Il prit la main de Steve dans la sienne.
- Ce ne serait plus mon Steve… je le prends comme il est, avec les risques que ça comporte…
- Je fais pareil avec Pepper, les risques sont là aussi… parfois je me prends une potiche en pleine figure…
Buck rit. Il se pencha vers Steve, embrassa une joue et murmura :
- Je suis là, Steve… comme quand on était mômes dans ta chambre à Brooklyn, je resterais près de toi le temps qu’il faut…
- Il t’écoute…
- Vous croyez ?
- Ses paupières ont bougées, parle-lui encore…
Buck reprit doucement en caressant la mâchoire de l’index :
- Je t’aime, Steve, je suis toujours le gamin, l’adolescent, le mec dingue de toi qui te suivait partout. Je veux que tu te réveilles pour me prendre dans tes bras, parce que c’est toujours ce que j’ai voulu, même si j’ai été longtemps incapable de te le dire…
Il posa sa tête sur la poitrine qui semblait respirer plus fort.
- Ne me laisse pas tomber, il y a trop d’horreur derrière moi, j’ai besoin de toi pour vivre avec…
Les doigts de Steve remuèrent, la main se leva doucement et trouva le bras de son ami qui s’appuyait toujours contre lui. Stark sourit, il remarqua :
- Décidément, il a la tête dure !
Buck se redressa un peu et croisa le regard clair que Steve posait sur lui :
- Steve…
L’autre semblait avoir dû mal à rassembler ses idées, il parvint tout de même à articuler :
- Bucky…
Celui-ci se mit à pleurer, son visage retomba sur la poitrine, il ne parvenait plus à se contrôler. Steve glissa la main jusque dans les cheveux sombres, il dit encore, malgré la difficulté qu’il avait à s’exprimer :
- Pleure pas, idiot...
- Ne le traitez pas d’idiot, lui reprocha Tony, il a cru vous perdre… et moi aussi…
Steve sourit légèrement. Il passa son autre bras autour de Buck qui semblait ne plus vouloir se décoller de lui. Il le serra un peu afin de lui montrer que ça allait. Buck fit un mouvement pour s’éloigner, Steve le retint :
- Reste… c’est bon de t’avoir là...
Stark remarqua :
- Dans votre état, je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne idée…
Steve lui jeta un regard noir.
- Oh ! Fit Tony, c’est bon, je ne dirais plus rien !
Il s’allongea sur le divan, prenant toute la place.
- Je suis fatigué… vous m’agacez tous les deux… bonne nuit ! »
Il ne reçut pas de réponse. Steve avait du mal à parler et Buck ne l’écoutait plus. Il appréciait les doigts qui caressaient ses cheveux, le bras qui le serrait doucement. Les yeux fermés, il écoutait la respiration de celui qu’il aimait depuis toujours, le visage posé sur le haut de son torse…
Vers six heures l’infirmière de garde décida d’aller jeter un coup d’oeil dans la salle de soins intensifs. Stark dormait couché dans le divan, Buck couché contre Steve. Elle approcha du lit pour voir comment allait celui-ci, se demandant si elle devait laisser son ami dormir près de lui de cette façon. Elle approchait la main de l’épaule de Buck, lorsqu’elle croisa le regard de Steve, un peu surprise, elle arrêta son geste. Steve dit doucement : « Laissez-le…
Elle objecta en souriant malgré elle :
- Je ne suis pas certaine que ce soit très raisonnable…
- Il ne me gêne pas… ne le réveillez pas, s’il vous plaît…
Il avait parlé très bas. Elle regarda un instant, le profil que Buck appuyait entre l’épaule et le cou de Steve. Celui-ci le tenait par les épaules, son bras droit autour de lui. On devinait qu’il n’avait pas l’intention de le lâcher. Elle soupira et capitula :
- Bon, c’est vous qui voyez, je ne suis pas de taille à vous affronter de toute manière… Vous avez besoin de quelque chose ?
- Non, j’ai tout ce qu’il me faut.
Elle sortit en jetant un dernier coup d’oeil à Tony. Steve serra son bras autour des épaules de Buck. Il avait un peu mal au crâne, rien d’insupportable. Il avait, lui-même, du mal à croire qu’il avait pris une balle en pleine tête. C’était pourtant le dernier souvenir qu’il avait. La détonation, le choc à l’arrière du crâne puis l’obscurité.
Son regard se perdit dans la chevelure sombre qui frôlait son menton. Il devinait à quel point son ami avait dû craindre de le perdre. Il se détestait de lui avoir fait cette peur. Il se rendait compte qu’il n’avait jamais eu peur de mourir. Et là, s’il ne craignait toujours pas la mort, il craignait le chagrin qu’il ferait à Buck. Cela rendait intolérable l’idée de l’abandonner à ses cauchemars, de le laisser de nouveau seul avec les monstres qui se cachaient dans sa tête. Il n’avait plus le droit de prendre des risques inconsidérés, Bucky devait passer avant tous les autres… Il ne se rendormit pas, ses pensées l’en empêchèrent…
Il était sept heures lorsque le Dr Mcdee entra dans la pièce. Il n’eut pas le temps de faire des reproches à Buck. Steve le secoua doucement en disant : « Réveille-toi…
L’autre le regarda, comprit rapidement. Il se leva d’un coup pour rejoindre Stark qui était de nouveau assis dans le divan. Le docteur ausculta rapidement Steve puis se tourna vers eux en remarquant :
- J’avais bon espoir, mais là… je suis soufflé ! Qu’en quelques heures seulement il retrouve toutes ses facultés, c’était inespéré…
Stark soupira :
- C’est ça la mauvaise graine…
Le Dr Mcdee ne put s’empêcher de sourire, il conclut :
- Bon, on va pouvoir le ramener dans une chambre, il va bien…
Dès qu’il eut le dos tourné, Buck revint s’asseoir sur le lit. Il reprit les doigts de Steve entre les siens en décidant :
- Cette fois, c’est moi qui reste avec toi…
- T’as intérêt, je n’ai pas envie de me morfondre tout seul dans une chambre de dix mètres carrés !
- Ne critiquez pas mes chambres ! Répliqua Tony, elles sont très bien…
Steve ne s’occupa pas de lui, il attira le visage de Buck pour l’embrasser. Tony se leva en bougonnant :
- C’est pas vrai ! Il était dans le coma y’a trois heures et maintenant ils s’embrassent !
Il tira les cheveux de Buck en ajoutant :
- Arrête ! Tu l’empêches de respirer !
L’autre s’indigna :
- C’est lui qui a commencé !
En effet, Steve l’attrapait de nouveau par la nuque. Stark secoua la tête avec désespoir :
- Quel obsédé…
Steve abandonna les lèvres pour le serrer contre lui. Buck fourra son nez dans le cou et la barbe d’un petit centimètre. Steve se défendit en lançant à Tony :
- De quoi je me mêle !
- De votre bien être ! Quand on a reçu une balle dans la tête on se tient à carreau !
- Je me sens bien…
- C’est ça qui est terrible… il y a trois heures vous étiez à l’article de la mort. Vous êtes pire que la mauvaise herbe…
- Vous savez ce qu’elle vous dit la mauvaise herbe !
Stark rit.
- Oh oui, j’en ai une vague idée…
Il poussa le divan devant lui en sortant de la chambre.
- Bon, je vais remettre ça à sa place. Je vous laisse à vos occupations coupables…
Steve dit encore :
- Merci, Tony, merci d’être resté avec Buck…
- De rien… ce fut un plaisir... »
Steve sentit les lèvres de Buck se poser plusieurs fois dans son cou. Il ferma les yeux. Il adorait les lèvres de Buck, elles exprimaient à elles seules tellement de choses. Elles savaient se faire chagrines, joyeuses, boudeuses, elles savaient se faire désir… Oh ça, elles savaient bien, quand elles étaient chaudes et mouillées sur son cou, sur sa peau. Il descendit ses doigts le long du dos, les glissa sous la ceinture du pantalon. Buck lui donna un coup de dent, un coup de dent qui voulait dire : « A quoi tu joues, là ?
Le pantalon était un peu serré, Steve ne put apprécier que la peau douce du haut des fesses, le début du creux qui menait à un endroit bien caché qu’il aimait bien. Buck sourit contre son cou en promettant :
- Quand tu iras mieux, Steve, tout ce que tu voudras... »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 31 Mai 2019 13:07 
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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 01 Juin 2019 18:20 
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chapitre 20 : désir.

Peu de temps après, ils avaient réintégré la chambre que Buck occupait quelques semaines auparavant. Steve se remettait rapidement, étonnamment rapidement. A part un léger et persistant mal de tête, il ne tenait déjà plus en place. Il eut la visite de tous ses amis, ravis de le voir remis si vite. En fin d’après-midi, il n’y avait plus que Sam pour leur tenir compagnie. Bruce et Natasha étaient repartis sans préciser pour où, Wanda ne s’était pas imposée trop longtemps et Tony était reparti à la campagne auprès de Pepper. Buck gardait ses distances avec Steve quand quelqu’un était là. Peut-être moins avec Stark. Mais avec Sam, il se sentait observé, ça le dérangeait beaucoup. Celui-ci avait tendance à avoir un petit sourire en coin difficile à définir. Buck se sentait mal à l’aise quand il était là. Steve, lui, s’ennuyait, il aurait bien attrapé son compagnon par un bras pour le rapprocher du lit et s’occuper agréablement les mains mais celui-ci restait loin. Sam devinait très bien qu’il mettait une distance entre eux, il s’en amusait beaucoup. Un peu sadique, il attendait de voir lequel craquerait et le ficherait dehors le premier. Assis sur la chaise, à droite du lit, il se balançait nonchalamment en appuyant de temps à autre le dossier contre le mur de la salle de bain. Buck regardait par la fenêtre, Steve regardait les fesses de Buck. Sam s’en aperçut, il faut reconnaître que le regard de Steve s’attardait pensif sur le fessier rebondi de l’homme qui lui tournait le dos sans savoir. Sam se balança sur sa chaise en remarquant : « Steve… Je ne comprends pas comment tu peux avoir les idées aussi mal placées alors que tu viens de te prendre une balle en pleine tête !
L’autre se tourna vers lui, le sourire en coin, il répliqua :
- Que sais-tu de mes idées, toi ?
- Tu ne regardais pas la télévision, pourtant, c’est toi qui l’a allumée.
- C’est d’un ennuis…
- Ce que tu regardais est moins ennuyeux ?
- Beaucoup moins…
Il tourna de nouveau la tête et ses yeux errèrent de nouveau sur la silhouette de Buck. Ce dernier ne bougeait pas, il regardait bien au-delà de la vitre. Steve n’aimait pas quand il restait, ainsi, trop longtemps pensif. Il lui dit doucement :
- Bucky ? Tu penses à quoi ?
- A rien…
- Menteur.
- Je ne sais plus…
Steve tapota sur le lit.
- Viens t’asseoir là.
- Non.
- Allez ! Viens !
- Non.
Sam ne put s’empêcher de rire, il remarqua :
- Pas de chance, il est têtu.
- Il finit toujours par faire ce que je veux.
Il tapa de nouveau sur le lit, avec plus de conviction :
- Allez ! Viens !
Buck se retourna. Appuya son dos contre la vitre et répéta une troisième fois :
- Non.
Vexé, Steve bougonna :
- Tu vas m’obliger à me lever…
- Je te l’interdis ! Lança Buck, le Docteur a dit que tu devais rester tranquille !
- Alors viens ! Je resterais tranquille !
- Pas tout de suite, décida Buck en jetant un rapide coup d’oeil vers Sam.
Steve cerna la situation, il reprit :
- C’est à cause de Sam que tu tiens tes distances ?
- Tais-toi.
Steve ramassa le magazine qui traînait sur le chevet près du lit et le lança de toutes ses forces à la tête de Buck qui le rattrapa au vol en lui reprochant :
- Pas la peine de m’agresser !
Il s’assit dans le fauteuil pour feuilleter le magazine qu’il tenait toujours. Steve glissa au bord du lit saisit le coin d’une feuille et lui arracha les pages des mains. Buck fit glisser le fauteuil sous la fenêtre afin de prendre ses distances. Steve posa de nouveau le magazine sur la table de chevet. Il se tourna vers Sam, décidant de l’ignorer.
- Sam, commença t-il, tu comptes faire quoi les jours prochains ?
- Rien de particulier. Je dois me rendre à Washington la semaine prochaine, il y a une réunion avec mon groupe de l’amical des vétérans.
- Je ne savais pas que tu y travaillais encore…
- J’y vais, de temps à autres, on ne peut pas appeler ça un travail…
Il était clair que Steve tentait d’entamer une conversation avec Sam afin d’oublier Buck. Seulement, cela n’était pas très au point, toutes les dix secondes il lui jetait un coup d’oeil appuyé qui avait l’air de dire :
- Tu viens ! Oui ou non ?!
Sam finit par en rire franchement. Ensuite, il remarqua :
- Je crois que Buck ne m’aime pas beaucoup, c’est pour ça qu’il boude…
- Je ne boude pas ! Répliqua l’autre.
Steve s’impatienta :
- Oui, tu boudes !
Comme les yeux de Buck avait pris cet air triste que Steve ne supportait pas, il ajouta, beaucoup plus doucement :
- Viens t’asseoir près de moi, Bucky… Je t’assure que Sam ne s’en formalisera pas…
Sam finit par décider :
- Je vais m’en aller…
- Non ! Lança Steve, reste, tu es mon meilleur ami, il serait temps que Buck te fasse un peu confiance.
Celui-ci ronchonna :
- S’il est ton meilleur ami… je suis quoi, moi ?
Steve devina un peu de jalousie dans le ton qui tentait pourtant de se faire neutre. Il assura avec tendresse :
- Toi, tu es mon Bucky… et j’ai envie que « mon Bucky » vienne près de moi, depuis qu’il y a du monde dans cette chambre, c’est à dire depuis ce matin, tu restes loin…
Buck l’observait par en-dessous, comme il avait l’habitude de faire quand il hésitait. Steve ajouta :
- Tu penses trop, je te connais… viens là…
Cette fois, Buck abandonna la lutte. Steve le devinait trop bien, il savait exactement ce qu’il avait dans la tête. Il s’assit enfin sur le lit. Steve lui prit le bras pour l’attirer vigoureusement contre lui. Buck se laissa faire, il échoua sur l’épaule vigoureuse, son ami le serra d’un bras ferme en disant :
- A quoi tu songes encore… à la petite fille, à la famille autour de la table, à la femme aux yeux sombres… dis-moi ?
- A tous… et à d’autres…
- Arrête.
- J’essaie, je te promets que j’essaie…
- Je sais…
- Je pensais que si je t’avais perdu, j’aurais payé pour tous ces gens que j’ai privés d’un être cher…
- T’as pas fini…
- Je me serais fait sauter la tête…
Steve se fâcha.
- Non mais ça va pas ! Il n’y a pas que moi sur terre ! Tu as d’autres amis, maintenant !
- Ils ne serviraient à rien si je te perdais…
Steve jeta un coup d’oeil à Sam. Coup d’oeil qui disait :
- Tu vois, j’avais deviné juste, il ressassait un tas d’horreur dans son coin…
Il embrassa les cheveux sombres et reprit :
- Je ne suis pas mort, et je ne compte pas mourir ! On est bien d’accord !?
- Oui…
- Alors arrête !
- Oui.
- Bon. Je préfère quand tu me dis oui…
- Oui, Cap…
Sam, amusé, remarqua :
- Je crois qu’il est à tes ordres, maintenant.
- Il est toujours à mes ordres, c’est juste qu’il a un sale caractère…
Sam observa les deux hommes : ce qu’il pensait qui le surprendrait, finalement, semblait tout naturel. Buck paraissait à sa place dans les bras de Steve. Comme si le fait qu’il ait attendu si longtemps lui ait finalement offert un statu privilégié, qu’il était en droit de revendiquer et qui n’étonnait plus personne. Sam comprenait ses souffrances, il ne s’imaginait pas lui-même pouvoir vivre avec toutes les horreurs sans nom que lui avait fait faire HYDRA. Il reconnaissait qu’il avait parfois fait du sale boulot mais, en ce qui concernait Bucky c’était pire que tous. Il avait fait ces choses mais quelqu’un d’autre tirait les ficelles, il était un pantin entre les mains d’HYDRA. Pendant soixante-dix ans, on l’avait congelé, décongelé, recongelé, reprogrammé, torturé maintes fois afin de lui interdire tous souvenirs. Il se retrouvait avec ça, les chercheurs du Wakanda lui avait offert une nouvelle vie sans pouvoir effacer l’ancienne, le Bucky Barnes, le chic type de Brooklyn avait du mal à vivre avec ça… Steve caressait les mèches de cheveux comme il le faisait souvent. Sam finit par questionner :
- Sans cette soirée, vous auriez fait quoi tous les deux ?
Ce fut Steve qui répondit :
- Je ne sais pas…
Buck, lui, dit :
- Je serais parti…
- Non ! Intervint Steve, je t’en aurais empêché !
- Je serais parti, je ne pouvais pas faire autrement…
- Tu aurais fini par parler.
- Non, sobre, jamais…
Steve le serra férocement.
- Non d’un chien, Bucky ! Tu avais si peu confiance en moi…
- Pour ça, oui… Quand j’ai parlé parce que j’étais soûl, je m’en suis tellement voulu… J’ai voulu mourir parce que j’avais peur de la façon que tu aurais de me regarder après ça…
- Tu étais mon ami et tu le serais resté avec ou sans ça.
- Maintenant, je le sais… Je suis heureux de m’être soûlé ce soir là…
Steve l’écrasa contre sa poitrine.
- Ça en valait la peine, je dois le reconnaître…
Sam constata :
- Donc, tout ça à cause d’un verre de trop !
- A cause d’une fête, confirma Steve, d’une fête qui aurait pu ne pas avoir lieu…
Sam suivait du regard le mouvement doux de la main de Steve qui caressait les cheveux, il avoua d’une voix un peu hésitante :
- C’est bizarre quand même…
- Quoi ? Questionna Steve.
- Vous deux, vous ne correspondez pas à l’image que je me faisais de l’homosexualité…
- Pardon ? Fit Steve.
- Oui, faut pas m’en vouloir… je pensais que vous regarder comme ça, tous les deux, ça aurait quelque chose de bizarre, de presque choquant. Finalement, ça ne l’est pas du tout… vous allez bien tous les deux…
- Je sais, dit Steve, Tony me l’a déjà dit… Donc, tu étais resté pour voir ça ?
- Oui, j’étais curieux de voir si vous finiriez par vous rapprocher devant moi… Buck n’avait pas l’air d’y tenir…
Cette fois, Buck bougonna :
- Je n’aurais jamais pensé être une telle source d’intérêt…
Steve frotta son menton dans la chevelure brune :
- Moi, tu m’intéresses en tout cas… tu m’intéresses toujours beaucoup…
Cela fit rire Buck, il serra ses doigts autour d’une épaule.
- Idiot…
- Crétin…
- Par contre, observa Sam, niveau mots tendres, vous n’êtes pas au point…
Steve posa son menton dans les cheveux.
- C’est une vieille habitude…
Sam se balança sur sa chaise, l’appuya contre le mur de la salle de bain et conclut avec un large sourire :
- Oui, vieille habitude sûrement… Et puis, idiot et crétin, c’est bien vous...»
Buck passa la nuit contre Steve, celui-ci ne voulut pas le lâcher. Il aurait même certainement fait des folies si Buck ne s’y était pas opposé. Vers cinq heures du matin, un cauchemar réveilla ce dernier. Il fit un bond qui l’envoya rouler sur le sol. Surpris, il se redressa lentement. La voix de Steve demanda : « Tu t’es fait mal ?
- Non, mais il y a des façons plus agréables de se réveiller.
- Tu veux qu’on ailles dans ma chambre ?
- Ça va pas, non !
- Pourquoi ? Je me sens bien !
- Arrête de jouer au petit Steve casse-pied ! Tu te repose ici !
- J’ai plus envie de dormir !
Buck se rassit près de lui en bougonnant :
- T’es vraiment insupportable ! Il a bien fallu que je reste tranquille, moi !
- On pourrait s’amuser un peu, il y a personne à cette heure-ci…
- S’amuser à quoi ?
Steve glissa ses doigts sur la cuisse vers l’entrejambe. Buck se leva en décrétant :
- Bon, je crois que je vais aller dormir ailleurs !
- Non ! Bucky ! Viens près de moi ! Même que je te tripote un peu, ça ne peut pas me faire de mal !
Rien que l’idée excitait Buck : les mains de Steve, la bouche de Steve…
Il secoua la tête et s’assit dans le fauteuil.
- Non ! Hors de question !
Steve ne s’avoua pas vaincu, il n’était pas du genre à baisser les bras facilement. Il avait envie de faire gémir son compagnon, il finirait par avoir ce qu’il voulait. Il poussa résolument la couverture sur le côté du lit, se tourna et posa ses pieds par-terre. Buck lui fit les gros yeux.
- Tu fais quoi, là ?!
- Je vais faire pipi !
Buck le suivit des yeux alors qu’il disparaissait dans la salle de bain. C’était vrai qu’il avait l’air d’aller tout à fait bien. C’était fou, cette faculté de guérison qu’il avait. Même le soldat de l’hiver, qu’il était encore quelques mois auparavant, n’aurait jamais pu récupérer si rapidement. Steve en tant que super soldat était une superbe réussite. Buck frémit en pensant superbe… oui, en plus, il était beau, ce qui ne gâchait rien. La porte s’ouvrit et Steve revint vers le lit. Il s’étira en caressant Buck du regard puis soupira :
- J’ai chaud… il fait une chaleur horrible, ici…
Il baissa la tête et tira sur le col de son tee-shirt afin de l’enlever. Il le jeta à la tête de Buck puis étira de nouveau ses muscles parfaits. Ce dernier se sentit brusquement très à l’étroit dans son jean. Steve l’observa, amusé :
- T’as pas chaud, toi ? Demanda t-il.
L’autre ne répondit pas, son regard errait sur le torse, le ventre, les hanches. Il avala sa salive, son regard revint sur le visage moqueur, le pansement d’où s’échappaient la chevelure blonde sombre. Comme il ne disait toujours rien, Steve vint s’agenouiller au pied du fauteuil, il posa ses mains puis son menton sur les genoux en remarquant :
- T’as perdu ta langue ? Bucky ?
Non, c’était juste que son cœur battait à cent à l’heure et qu’il ne savait pas comment faire cesser cet emballement. Il passa ses doigts dans les mèches au-dessus du pansement. Steve sourit, le menton toujours sur les genoux.
- Alors, dit-il, t’as pas envie que j’occupe mes mains sur ta peau ?
- Steve ! Tenta de reprocher Buck.
Sans l’écouter, Steve tira sur la boucle de la ceinture, sortit le tee-shirt du pantalon, glissa ses doigts sur la peau veloutée du ventre, il sentit la cicatrice sous paume, Buck ferma les yeux : il ne pouvait pas résister à ça…
- Viens, ordonna presque Steve en se redressant.
Il s’assit sur le lit et tira son compagnon par le bras en répétant :
- Viens…
Buck prit place face à lui, sur le bord du lit. Steve le déshabilla avec des gestes précis, appliqués qui le faisaient frissonner. Quand il se fut débarrassé des chaussettes et du boxer, il le poussa sur le lit pour qu’il s’allonge près de lui. Buck se laissa faire, il ne cherchait plus à se rebeller : à quoi bon !? Steve aurait toujours le dessus… Il ferma les yeux, caressa les cheveux du visage qui errait sur son corps. La bouche savait où aller, quoi faire pour le faire se tordre de plaisir. Les doigts osaient tout, sans gêne, fouineurs et exigeants. Il abandonna toute lutte, perdu dans un déferlement de plaisir qu’il ne contrôlait plus. Steve avait très vite compris le pouvoir qu’il avait sur lui. Il le faisait, gémir, soupirer, réclamer, supplier. Buck se tordait, crispait ses doigts sur une épaule, sur un bras, dans les cheveux. Steve jouait à faire traîner l’explosion finale, malgré les supplications, les récriminations de son compagnon qui ne savait plus s’il appréciait ou subissait. Quand il pu enfin s’abandonner aux caresses expertes de son bourreau, il était en nage, tremblant, son cœur battait à tout rompre. Steve était ravi, il regardait son ami étalé sur le lit, enivrer de toute puissance. Il remonta le drap sur la peau nue, pinça un bout de sein et remarqua :
- Tu disais plus non… hein, mon Bucky…
- Sadique…
- Tout de suite les grands mots !
- Pervers…
- Qu’est ce qui faut pas entendre !
- Je te déteste…
Steve se coucha contre lui. Il caressa une épaule en reprochant :
- Menteur.
- Abruti !
- Je t’aime…
Buck se tourna face à lui pour le regarder. Il caressa les contours parfait du visage. Rien qu’en lui disant cela, il le ferait marcher sur la tête. Il demanda :
- Ça va, ta tête ?
- Oui, fit Steve, la tête ça va… par contre…
Comme il n’acheva pas sa phrase, Buck questionna :
- Par contre ?
L’air un peu taquin, l’autre attira la main de Buck vers son entrejambe :
- Tu es très excitant quand tu fais des « oh », des « ah », des « Steve ! Oh oui ! » Je ne tiens plus dans mon pantalon, moi !
Buck glissa ses doigts sous l’élastique.
- En effet, constata t-il, je pourrais m’amuser, moi aussi…
- Sadique…
Buck rit et disparut sous le drap. Steve écarta carrément la couverture afin de voir la tête brune qui descendait sur son torse, sur son ventre…
Il glissa ses doigts dans les mèches sombres, pensa aux lèvres qui, tout à l’heure, gémissaient son nom et dit encore en fermant les yeux :
- Je t’aime, Bucky… je t’aime... »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 02 Juin 2019 08:58 
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He ben je vois qu'on ne s'ennuie pas ici... :lol:
Sam m'a bien fait rire en voulant les tester... et en même temps il tord bien coup aux sales idées sur les homos et ça j'adore!! C'est super bien joué
:bravo:
Et puis Steve est vraiment insupportable et Bucky
Tellement adorable... :neurones:
:suite: :please:

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 02 Juin 2019 10:04 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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ptitepointe a écrit:
He ben je vois qu'on ne s'ennuie pas ici... :lol:
Sam m'a bien fait rire en voulant les tester... et en même temps il tord bien coup aux sales idées sur les homos et ça j'adore!! C'est super bien joué
:bravo:
Et puis Steve est vraiment insupportable et Bucky
Tellement adorable... :neurones:
:suite: :please:

j'adore tes commentaires, ils ont toujours tout compris ! :toutecontente:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 02 Juin 2019 10:14 
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:laughing: :ange:
Merci...

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 03 Juin 2019 14:36 
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Chapitre 21 : Enlèvement.

Au matin Steve se réveilla auprès de son compagnon qui dormait contre lui, sous la couverture, nu. Il laissa errer ses doigts sur la peau, l’autre était couché sur le ventre, il caressa les épaules, le dos, les fesses… Là, il s’attarda, il aimait la douceur de la peau à cet endroit, elle était comme du velours. Buck bougonna :
- Je dors…
- Menteur.
- Je dormais…
- Et bien, tu ne dors plus…
- Tu es blessé, je te le rappelle.
- Tu ne disais pas ça, cette nuit…
- A cause de qui ?!
- De moi.
Il était tout fier en disant ça, cela fit rire Buck. Il tourna son visage vers lui et ronchonna :
- Ne mets pas tes doigts là.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est pas le moment.
- Il y a un moment pour ça ?
- Oui, il est huit heures, une infirmière va bientôt t’apporter ton petit-déj’.
- Je suis tout à fait capable d’aller le chercher moi-même !
- Non, tu es à l’hôpital, tu restes tranquille.
- Si une infirmière vient, elle va te trouver tout nu, dans mon lit !
Buck se redressa :
- Non, parce que je vais m’habiller !
- Oh non ! Fit Steve, moi j’aime bien quand t’es tout nu !
- Idiot !
Il voulut prendre ses habits mais Steve se jeta sur lui. Il y eut une lutte brève pendant laquelle, Buck qui avait peur de bousculer Steve, abandonna rapidement. Il demanda :
- Bon, qu’est ce que tu veux ?
- Toi.
- Il faut que je m’habille, arrête de faire l’abruti.
- On va dans ma chambre avant que quelqu’un vienne ?
- Le Dr Mcdee ne sera pas content !
- Je m’en fiche.
- Il faut que je m’habille, répéta Buck.
Steve se leva, il portait toujours son pantalon de pyjama, il eut juste à enfiler son tee-shirt. Il regarda Bucky enfiler ses vêtements et décida :
- Je vais te les arracher tout à l’heure.
- N’y compte pas. Tu vas rester là et attendre l’avis du Docteur.
Steve ne dit rien, il l’observa alors qu’il fermait la boucle de sa ceinture puis enfilait son tee-shirt. Buck allait s’asseoir sur le bord du lit afin d’enfiler ses chaussettes mais Steve ne lui en laissa pas le temps, il marcha rapidement vers lui, se pencha et le jeta sur son épaule. Buck trop surpris pour résister se révolta :
- Mais ça va pas ! Tu joues à quoi, là ? Pose-moi tout de suite !
La seule réponse qu’il reçut, fut :
- Non.
Ainsi jeté sur ses épaules, Buck n’avait d’autres choix que de se laisser faire. Il tenta bien de lui taper dans le dos pour l’obliger à le poser mais ce n’était guère efficace. Dans le couloir, il croisèrent une infirmière, elle ouvrit de grands yeux. Sans se démonter, Steve expliqua :
- Je vais bien, je n’ai plus besoin de vous !
La jeune femme questionna :
- Et lui ? Il a quoi ?
- Oh rien ! Il va très bien, vous en faites pas !
Il traversa la grande salle pour s’engouffrer dans l’escalier. Il n’avait monter que quelques marches lorsqu’il se trouva face à face avec Wanda qui descendait. Elle s’arrêta, se gara sur la gauche pour les laisser passer, et s’étonna :
- Qu’est ce qui se passe ?
- Oh rien, comme tu vois, je vais bien.
- Oui, mais lui ?
Buck, furieux, lui donna un grand coup poing dans le dos, Steve lui tapa sur les fesses en disant :
- Oh, t’inquiète, il va bien. Je l’emmène avec moi, c’est tout !
L’explication était bizarre, Wanda n’insista pas. Elle se retourna et les suivit un instant des yeux en remarquant :
- Amusez-vous bien.
Steve sourit, il fallait bien qu’elle comprenne un jour. Buck râla encore :
- C’est malin ! Elle va penser quoi !?
- Que je vais mieux.
- Abruti !
- Tu vas voir ce qu’il va te faire l’abruti ! 
Il le jeta sur le lit et bondit à quatre patte au-dessus de lui. Buck tenta de le repousser, Steve eut un peu de mal à le maîtriser. Furieux, de ne pas parvenir à s’échapper, Buck le mordit sauvagement à l’avant-bras. Steve s’indigna :
- C’est quoi ça ?
- J’aurais bien envie de te frapper au visage, mais bon, vu ton état…
- Quoi, mon état ?
- Ta blessure à la tête !
- Alors comme ça, t’as envie de me cogner ?
- Oh oui…
- Vas-y, essaies !
- Non…
Steve commença à le chatouiller.
- Allez vas-y, essaies !
Buck se débattit. Steve lui chatouillait les côtes, il détestait ça. Il finit par se rebiffer, il leva la main droite mais n’eut pas le temps de la laisser retomber sur le visage de Steve, celui-ci saisit la main au passage pour l’arrêter.
- Je croyais que t’utiliserais ta main gauche !?
- Non, idiot… je n’ai pas vraiment envie de te frapper, tu le sais…
- Je m’en doute.
Il le bloqua sous lui, emprisonna ses mains dans les siennes puis ajouta :
- Tu es à moi…
- Peut-être…
- Sûrement… Je vais te déshabiller, comme promis…
Il joignit le geste à la parole : Buck se retrouva nu en un rien de temps. Steve fit de même avec lui-même, puis se colla à son compagnon en annonçant :
- Cette nuit, j’ai été sage, mais là, on passe aux choses sérieuses !
- J’ai peur… Fit Buck, visiblement amusé.
- Tu ferais bien…
Buck ferma les yeux. Steve embrassa les paupières, chatouilla le bout du nez, prit un instant les lèvres puis reprit :
- Tu fermes les yeux, tu as peut-être tort de me faire autant confiance…
- Je plongerais dans le vide les yeux fermés si tu me le demande…
- Bucky… »
Il s’empara de nouveau des lèvres, les dévorant d’un baiser possessif. Après le visage, tout le corps eut droit d’être embrassé, léché, mordillé, caressé et tripoté par des lèvres et des doigts parfois impatients, inquisiteurs et exclusifs. Buck se donnait les yeux fermés, les soupirs aux lèvres, vibrant, réceptif à chaque caresse aussi hasardeuse fut-elle. Steve devenait fou après ces longues minutes contre la peau chaude, il aimait le faire attendre, mais l’attente devenait aussi insupportable pour lui, il le voulait tout entier. Pourtant, ce fut Buck qui donna le signal tant attendu. Il remonta ses jambes de chaque côté des hanches de son compagnon, se prêtant pour que l’autre trouve le chemin du plaisir que tous deux attendaient. Steve brûlait de le sentir collé à lui, de le voir sourire, de l’entendre gémir. Il adorait les doigts qui s’accrochaient à ses épaules, les ongles contre ses muscles. Il embrassa le cou qui se tendait sous l’assaut d’un bien être commun qui les emportait tous les deux. Buck s’abandonna contre lui en répétant : « Steve… Steve…
Et lui, tout content, explosa en ravissement. L’entendre répéter son prénom de cette façon, c’était le summum de l’ivresse. Il s’écroula contre le corps palpitant de son ami, fourra son nez dans son cou et ne bougea plus de longues secondes. Buck resserra ses bras autour de son compagnon qui se faisait lourd sur lui. Après cette longue parenthèse d’émerveillement, ce fut lui qui murmura :
- Steve… faire l’amour avec toi est une épreuve…
L’autre roula sur le côté pour poser son visage au creux de l’épaule si confiante, il demanda :
- A ce point là ?
- Je vais mourir… remarqua Buck en souriant.
- Si ça te fait sourire, c’est une belle mort ?
- Oh oui… je monte au septième ciel à chaque fois…
- T’as du mal à redescendre à ce que je vois… remarqua Steve.
- Tu peux parler, toi. Tu t’es écroulé sur moi comme une masse…
- Je t’ai fait grimper aux rideaux, j’étais content…
- Content ? Seulement ?
Steve rit et avoua :
- Comblé ! Radieux ! c’était l’extase, si tu préfères !
Buck le serra contre lui, Steve fit tourner son index sur l’extrémité du sein gauche et remarqua :
- C’est fou, ils pointent tout de suite…
- Parce c’est toi, je suis accro à tes empreintes…
- A ce point ?
- Oui… Steve Rogers a tous les droits sur moi.
- C’est mignon, ça… ça me plaît…
- Tu es mon Captain, je t’obéirai toujours…
- Hum… J’adore l’idée… alors tu m’autorises à te jeter sur mon épaule quand je le désire ?
- Oui… mais pas devant tout le monde… c’est gênant.
- Ok, je comprends… Mais si tu ne m’avais pas tenu tête, je n’en serais pas arrivé là…
- Ça valait la peine, j’ai passé un moment exquis….
Steve répéta, pensif :
- Exquis…
Il se redressa d’un coup, mordit le bout du sein et lança :
- J’ai faim !
- Aïe ! Je ne suis pas une pomme !
Steve continua à le mordiller de-ci de-là en remarquant :
- Non, plutôt une banane sucrée recouverte de chocolat ! Oh je te mangerais, toi !
Buck rit en tirant les cheveux de la tête qui s’acharnait sur lui.
- Non ! Va te chercher à manger ! Assassin !
- Oh oui, je vais me faire cannibale, me repaître de ta peau, de ta chair !
Comme il le mordait toujours, plus ou moins vivement. Buck se tordait et tentait de le repousser, ils chahutèrent un moment jusqu’à ce que Buck, trop au bord du lit, finisse par-terre. Steve s’assit sur le lit et demanda en riant encore un peu :
- Ça va ?
L’autre bougonna en se redressant :
- Je me suis fait mal au cul…
Steve eut un air badin, il observa :
- Tant que c’est pas à cause de moi…
Buck attrapa un oreiller pour lui écraser sur la figure, Steve se mit en boule en riant, puis ajouta :
- Je ne voudrais surtout pas lui faire de mal, je l’aime bien…
Buck l’écrasa une nouvelle fois sous l’oreiller.
- Crétin !
L’autre l’attira contre lui.
- Je t’aime, idiot…
Il parsema de baisers les cheveux bruns, puis fit un bond du lit, en concluant :
- Mais j’ai faim ! »


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 03 Juin 2019 18:41 
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Ho les grands gamins!!! lol
Encore une fois j'adore ce chapitre... l'émotion quand Buck dit qu'il sauterai les yeux fermés si Steve lui demandait, et ils se laissent emporter par la passion.

Un grand bravo encore et vivement la suite...

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 03 Juin 2019 19:35 
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l'amour ça fait toujours rajeunir, ça rend foufou ! on et sur un petit nuage ! c'est là qu'ils sont et ils sont pas prêts à redescendre ! :bave:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 03 Juin 2019 19:37 
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Yep!!

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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 04 Juin 2019 14:25 
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Chapitre 22 : Dans la salle de sport.

Pendant la semaine qui suivit, Steve fut infernal. Le Dr Mcdee lui avait imposé du repos, or, il ne tenait pas en place. Il avait décidé qu’ils iraient passer quelques semaines à la campagne chez Clint, celui-ci était d’accord. Le Docteur voulait le garder sous surveillance encore une huitaine de jours. Le fait de rester enfermé l’insupportait. Il avait, en plus, interdiction de maltraiter trop violemment les sacs de frappe et de faire du sport à haute dose. Il passait ses nerfs sur Buck, qui, certes, appréciait son enthousiasme amoureux, mais devait supporter les réflexion du Docteur qui lui fit remarquer plusieurs fois, qu’ils n’étaient pas raisonnables. Mais Buck ne pouvait pas être raisonnable, lorsque Steve commençait à l’embrasser et à le prendre dans ses bras.
L’après-midi du cinquième jour, Buck le retrouva dans la salle de sport. Comme il maltraitait un sac de frappe innocent, Buck lui reprocha :
- Tu oublies vite les recommandations du médecin !
Steve arrêta de boxer pour le regarder.
- Je ne boxe pas là… je m’ennuie…
- Hum… le sac, lui, ne s’ennuie pas… je ne voudrais pas être à sa place.
Steve le rejoignit, un sourire sur les lèvres. Il referma ses doigts sur la mâchoire et remarqua :
- Si c’était toi… je ne serais pas aussi clément…
Buck éclata de rire.
- Qu’est ce qui ne faut pas entendre !
Steve tenait toujours la mâchoire entre ses doigts, il continua :
- Tu m’évites depuis ce matin…
Buck le défia d’un regard hautain :
- Je suis plus raisonnable que toi !
- Je me fiche de cet abruti de Mcdee ! Ma tête va bien !
- Hum ! j’ai un gros doute là-dessus !
Steve amena la mâchoire contre ses lèvres, il frôla la bouche qui se faisait boudeuse, il murmura :
- Je vais t’apprendre à m’insulter…
- Je ne suis pas un sac de frappe, je sais me défendre…
- Oh oui… Bucky… Une petite bagarre, rien que toi et moi…
Il tenta de l’embrasser mais Buck le frappa au ventre. Steve remarqua :
- Je suis en convalescence…
- Je dois juste éviter la tête…
Steve voulu le maîtriser mais, cette fois, Buck ne se laissa pas faire, il lui fit une prise qui l’envoya au tapis. L’autre répondit par un croche pied qui le fit tomber à son tour. Ils roulèrent l’un sur l’autre et luttèrent un long moment au corps à corps. Buck se défendit comme un lion, il avait encore de la ressource, Steve eut bien du mal à prendre le dessus. Il reçut pas mal de coup au passage, Buck évita, juste, soigneusement le visage. Steve finit par le plaquer au sol, ventre à terre. Il immobilisa le bras gauche qui lui donnait tant de mal et tordit le droit dans le dos. Buck cria, Steve s’amusa :
- Oh ! Fait pas le douillet !
- Tu me fais mal, idiot !
- Je sais, c’est exprès !
- C’est pas gentil, ça !
- Oh ! Tu m’as donné quelques coups de poings qui ne faisaient pas du bien non plus !
- Tu l’as cherché !
- Oh oui… je t’adore…
- Arrête ça !
Steve tordit encore un peu le bras.
- Aïe ! Fit l’autre.
- J’ai gagné ?
- Oui… T’as gagné…
- Tu m’aimes ?
- Je te déteste.
- Je tiens toujours ton bras !
- Non, Steve, arrête… ça va…
Steve ne tira pas sur le bras, il relâcha légèrement la tension et fit peser davantage son corps sur son ami :
- Je ne te ferais jamais de mal…
Il embrassa l’arrière de l’oreille, le creux sous la mâchoire, Buck ne résistait jamais à ça. Ce dernier se laissa d’ailleurs faire, se contentant de marmonner :
- Tu me brutalises pour en arriver à ça !
- Brutalise ! qu’est ce qui ne faut pas entendre !
- J’ai mal au bras !
- C’est vrai ça ?
- Oui.
Steve lâcha complètement le bras. Buck, toujours à plat ventre, le ramena dans une position plus ordinaire. Steve tira sur le col du tee-shirt pour embrasser l’épaule endolorie.
- Je ne pensais pas te faire mal…
- Je ne suis plus aussi résistant…
- Je vois ça… Je me souviens t’avoir presque démis l’épaule quand on s’est battu sur l’héliporter à Washington…
- J’étais une machine…
- Je te préfère comme ça !
Il glissa ses doigts sous le tee-shirt :
- Enlève-le…
- Steve !
- Allez, j’ai l’impression que tu boudes depuis hier !
- Je ne boude pas, je n’ai juste pas apprécier les réflexions du Dr Mcdee !
- Il nous casse les pieds celui-là ! Je vais bien !
- Il a dit qu’il pouvait demeurer un hématome, et qu’il pensait que je serais raisonnable pour deux…
- Tu es raisonnable… allez, enlève ce tee-shirt ! Je veux ta peau contre la mienne…
Il tira le tee-shirt vers le haut et Buck finit par l’enlever. Steve le couvrit de baisers, se mit rapidement torse nu puis se colla de nouveau contre lui. Ses doigts tentèrent de glisser sous la ceinture du pantalon. Elles ne purent aller très loin, il demanda :
- Enlève-le…
Buck s’indigna :
- Pas ici ! Ça va pas ! Déjà là, si quelqu’un entrait, on aurait l’air de quoi !?
- On dirait qu’on a glissé.
- T’es bête !
Steve se redressa et le tira par le bras :
- Viens !
Buck obéit en demandant :
- Tu fiches quoi ?
- Viens dans les toilettes, on sera tranquille…
- Non ! Mais ! Steve !
Celui-ci ne le laissa pas récriminer davantage, il l’entraîna dans la place exiguë et ferma la porte à clef.
- Je te tiens, dit-il en le collant contre un mur.
Buck frissonna. Steve demanda :
- Tu as froid ?
- Non…
- Je te fais de l’effet ?
- Oui… crétin…
- J’adore quand tu frissonne comme ça…
Il couvrit le cou de baisers, ses mains firent descendre le pantalon. Ils prirent le temps d’ôter chacun le leur, ainsi que leur boxer, puis se collèrent de nouveau l’un à l’autre. Steve l’emprisonna contre le mur, serré entre ses bras. Il s’amusa des longs frissons qui parcouraient la peau dorée, la couvrant de baisers, de coups de langues. Finalement, il l’attrapa par un bras pour l’obliger à se retourner. Buck ne put réprimer l’envie qu’il avait de lui obéir, il en avait besoin autant que lui. Il s’abandonna à la vigueur des bras musclés, à la force du corps qui le voulait. C’était bon, envoûtant, déroutant, au diable le Dr Mcdee…
Comblés, l’un et l’autre glissèrent sur le carrelage froid. Steve appuya son dos au mur afin de prendre son compagnon contre lui. Buck se blottit entre ses bras, encore tremblant. Les bras de Steve étaient chauds, protecteurs et possessifs, il avait envie de s’y endormir…
Steve finit par s’excuser doucement :
- Je suis désolé, c’était un peu… violent…
Buck serra ses bras autour de lui, il reconnut :
- Non, ça m’allait… c’était bien…
- Sûr ? Si j’ai dépassé les bornes tu peux me le dire ?
- Et alors, j’aurais le droit de te mettre la fessée ?
Steve rit.
- S’il n’y a que ça pour assouvir ta vengeance… oui.
Buck rit aussi.
- Idiot… J’aime quand on se bouscule un peu. J’ai toujours adoré ça…
- Ça n’allait pas jusque là, quand même…
- Tu te souviens comme j’aimais te foutre en rogne ?
- Oui, tu me cherchais, parfois, je me demandais pourquoi…
- Tu tombais dans le panneau à chaque fois. On se bagarrait, j’adorais, je pouvais te tripoter autant que je voulais…
- A l’époque t’étais sûr de gagner.
- Je me fichais pas mal de gagner, ce que je voulais c’est que tu me tripote…
Steve prit le menton et releva le visage de son ami pour l’obliger à le regarder, il remarqua :
- Et tu me dis ça, comme ça, en rigolant…
- J’vais pas pleurer !
- Tu abusais de mon innocence !
- Oh oui ! d’abord je pouvais te tripoter tout mon soûl, ensuite, je te laissais me cogner un peu, je faisais celui qui avait mal, tu étais désolé, tu passais ton bras autour de mes épaules, tu t’excusais… c’était de bons moments…
Steve prit un air choqué.
- Non mais, t’as pas honte !
- Oui, j’avais honte, mais c’était plus fort que moi… J’avais envie que tu me tripotes…
Steve l’embrassa en soupirant :
- Et moi qui ne remarquait rien…
- Non, tu t’étonnais juste que je ne me défende pas mieux que ça, je te disais que je ne voulais pas te faire mal…
- Oui, t’aurais pu si t’avais voulu, le gringalet que j’étais n’aurait pas fait le poids.
- Tu étais mignon. Tu avais du tempérament… tu en as toujours, d’ailleurs…
Steve l’écrasa contre lui, frotta le bout de son nez dans les cheveux et répliqua :
- Ça te plaît que j’ai du tempérament…
- C’est pas mal…
- Seulement ?
- Non, pas seulement, tu sais que ça me rend fou… alors t’en profites, le docteur avait dit que tu devais éviter les émotions…
- Quelles émotions ?
- Tu sais très bien !
- Il nous ennuie ce type !
- Tu n’es pas raisonnable, voilà tout… le pire c’est que je ne suis pas capable de te résister…
Steve était ravi qu’il l’avoue, il le chatouilla, embrassa encore les cheveux et demanda :
- Là, si je voulais, on recommencerait ?
- Ah non !
- Non, non, non ?
- Non, non, non.
- Sûr ?
- Certain.
- Je t’ai fait mal ?
- J’ai pas dit ça. Mais quand même, laisse-moi le temps de me remettre !
- Ça fait pas mal alors ?
- Non, tu veux essayer ?
- Non, ça ne me dit pas…
- Peureux !
- Peut-être…
Buck le regarda. Le nez levé, plus sérieusement, il demanda :
- Tu ne me laissera jamais essayer ?
Steve se sentit visiblement mal dans ses godasses, il s’agita, puis marmonna :
- Je ne sais pas… on verra… plus tard…
Buck lui fit son plus beau sourire en disant :
- C’est pas grave… je t’aime…
Steve caressa tendrement le visage levé vers lui, il avoua :
- Peut-être, un jour, pour ce beau sourire…
- Steve…
Ils échangèrent un long baiser, ils avaient oublié qu’ils se trouvaient dans les toilettes de la salle de sport. Ils avaient oublié le pavé froid, la pièce exiguë. Ils s’aimaient...


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 04 Juin 2019 17:31 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Ho les gamins...
C'est vrai que Steve n'est pas raisonable
Lol
Par contre je crains un conflit le jour ou Buck insistera un peu plus pour echanger les roles...
:suite: :please: :court:

_________________
Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 04 Juin 2019 22:18 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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un conflit ça peut donner du piment ! :bave:


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juin 2019 13:12 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Chapitre 22 : Visite de Tony.

Tony arriva vers cinq heures. Il se rendit directement à l’infirmerie, pour avoir des nouvelles de la santé de Steve. Il ne trouva personne, il revint dans la salle où il trouva Wanda devant la télévision. Il la salua et questionna : « Tu sais où est Steve ? Je pensais trouver du monde à l’infirmerie, il n’y a personne…
- Le Dr Mcdee a donné son congé à tout le monde. Il n’y a plus besoin de personne, Steve va mieux…
- Il est où ?
- Il est allé passer ses nerfs dans la salle de sport.
- Ses nerfs ? Pourquoi ?
- Je pense que Buck l’a agacé…
- Ils se sont disputés ?
- Je n’irais pas jusqu’à dire ça… Buck devait juste vouloir obéir aux consignes du Dr Mcdee qui avait préconisé du calme pour Steve…
- Il est où, Buck ?
- Aucune idée…
- Tu es au courant ?
- Pour eux ?
- Oui, évidemment.
- Faudrait être aveugle pour ne pas voir leur petit jeu. Ils se courent après en permanence. Buck a peut-être fini par tomber entre les griffes de Steve…
- Et bien, c’est du joli. Y’a du laissé-aller quand je m’absente !
Il se rendit à la salle de sport. Il trouva les tee-shirt abandonnés près du sac de frappe : il chercha. Si les tee-shirt traînaient là, c’est que leurs propriétaires n’étaient pas loin. Il passa dans les vestiaires, tendit l’oreille, on parlait dans les toilettes. Il reconnut la voix de Steve, le rire de Buck. Il était certain que l’un avait réussi a attraper l’autre. Il tapota contre la porte :
- Eh bien ! Fit-il, vous fichez quoi là-dedans ?
La voix de Buck demanda :
- C’est vous Tony ?
- Non ! c’est votre conscience qui s’insurge ! Vous n’avez pas honte !
- Quoi ! Bougonna Steve, on gêne personne ici !
- Vous êtes deux obsédés !
Il les entendit bouger puis la porte s’ouvrit. Ils étaient torse nu et pieds-nus. Tony les observa, amusé.
- Steve ! Je croyais que Mcdee vous avez conseillé huit jours de calme complet !
- Je suis très calme, observa l’autre sans se troubler.
Ils enfilèrent leur tee-shirt. Stark regarda le dos doré de Buck disparaître sous le tissus blanc. Quand il se retourna face à lui, il souriait. Il était beau, il avait cette air doux et content, cette douceur perceptible, ce truc qui troublait Tony. Celui-ci lui rendit son sourire en remarquant :
- T’as pas réussi à lui échapper, p’tite tête…
- J’ai essayé… il est plus fort que moi…
- Ouais, t’as pas dû résister beaucoup. »
Buck eut encore un sourire qui était un aveu. Tony soupira. Son regard erra sur Bucky : il avait repris un peu de poids, son visage avait retrouvé de jolies couleurs, il avait naturellement la peau dorée. Il ne laissait pas trop pousser sa barbe, ses cheveux étaient plus longs, des mèches brunes indisciplinées demandaient fréquemment d’être remises en place. Quant a ses yeux bleus, leur bonheur les illuminait : de beaux, ils étaient devenus magnifiques, ils ne portaient plus nulles traces de tristesse, ni de fatigue. Perdu dans ses pensées, Tony les suivit alors qu’ils sortaient de la salle de sport. Dans la grande salle, Wanda regardait toujours la télévision. Les deux hommes s’assirent dans le divan voisin. Steve posa nonchalamment son bras sur le dossier derrière les épaules de Buck puis demanda en apercevant le regard un peu perdu de Stark : « Un truc qui ne va pas, Tony ?
- Non… fit l’autre en chassant ses dernières pensées, ça va…
- Vous êtes passé juste pour voir nos têtes ?
- Non… je voulais de vos nouvelles, Steve.
- Des miennes ? Vous êtes sûr ?
Stark haussa les épaules.
- C’est vous qui étiez blessé, non ?
- Oh, j’allais déjà beaucoup mieux quand vous nous avez quitté la dernière fois !
- C’est vrai, j’avais remarqué que la mauvaise graine était résistante, vous avez même réussi à épater notre Mcdee…
- J’aurai encore droit au scanner, demain, ensuite, j’espère qu’il me fichera la paix…
Stark s’assit près de Buck, au bout du divan. Il reprit :
- Vous allez chez Clint après ?
- J’espère bien… quelques vacances nous feront du bien.
- Buck va déjà beaucoup mieux, finalement, vous êtes vraiment le remède miracle.
Steve sourit fièrement, même si, au fond, il savait qu’il y avait encore des progrès à faire. Buck faisait encore de nombreux cauchemars et avait, parfois, des idées très sombres. Tony ébouriffa la chevelure brune de l’homme près de lui, il remarqua :
- Et bien, toi, tu ne dis rien ! t’es devenu muet ?
L’autre haussa les épaules.
- Je n’ai pas grand-chose à raconter.
- Ça te fait plaisir d’aller passer quelques semaines à la campagne ?
- Je ne sais pas, je ne connais pas beaucoup Barton…
- C’est un type bien, j’espère que vous vous tiendrez à carreau, il a des enfants : un gars de quinze ans, un fille de treize et un petit dernier de quatre ans.
Steve fronça les sourcils.
- Pour qui vous nous prenez ?! Il me semble que, jusqu’alors, si vous nous avez surpris, c’est que vous nous aviez cherché avant !
- Wanda a dit que vous n’arrêtiez pas de vous courir après !
La jeune femme se défendit.
- Tony, ne me mêlez pas à la conversation, Steve et Bucky ne me dérangent pas, ils ne choquerons personne, les enfants ont, bien souvent l’esprit plus ouvert que les adultes.
Sans faire attention à elle, Stark continua :
- Il a l’intention de vous faire dormir dans la même chambre ?
Steve hésita. Tony continua :
- Parce que si il a l’intention de vous mettre chacun à un bout de la maison, vos vacances risquent de se transformer en un jeu de chasse à la souris nocturne.
Wanda ne put s’empêcher de pouffer de rire. Elle reconnut :
- Là, il a raison. Il va falloir que vous soyez franc avec Clint.
- Je lui dirai, assura Steve, c’est évident, je n’ai pas l’intention de errer toutes les nuits en cachette pour rejoindre Bucky. C’est des vacances que je veux, pas un calvaire. Et puis, je ne le vois pas se retrouver seul, en ce moment…
Tony s’étonna :
- Il va mieux ?
- En apparence, oui… mais bon, il a encore du chemin à faire. La nuit dernière, il m’a encore jeté en bas du lit.
- Je suis désolé pour ça, s’excusa Buck, je te l’ai déjà dit…
- Je ne te reproche rien, je sais que ce n’est pas ta faute, mais ça prouve que ça travaille encore beaucoup dans ta petite tête.
Il ébouriffa les cheveux de son compagnon qui avoua :
- Malheureusement, il y a des choses qui ne s’oublient pas comme ça…
Il changea de conversation, il demanda à Stark :
- Au fait, comment va Pepper ?
- Bien… Très bien.
Il ne comptait pas en dire plus, Wanda n’était pas au courant de la situation. Il tapa sur le genou de Bucky et revint au sujet précédent :
- Je suis sûr que tu apprécieras la campagne, il n’y a rien, là-bas… des champs… des arbres… de l’herbe… et une maison au milieu de tout ça, c’est presque la petite maison dans la prairie. Quoi de mieux pour abriter vos nouveaux super pouvoirs !
Les autres ne cherchèrent pas à savoir ce qu’étaient « les nouveaux super pouvoirs » en question, ils s’en doutaient vaguement. Steve se contenta de bougonner :
- Dites donc, Tony, vous êtes revenus juste pour vous divertir à nos dépends où vous aviez une raison réelle ?
Tony se leva.
- Bon, je l’avoue, de vous Steve, je m’en fichais. J’avais envie de voir p’tite tête, il me manquait.
- C’est qui « p’tite tête » ? demanda Wanda.
- C’est lui ! Fit Stark en lançant une bourrade dans les côtes de Buck.
Celui-ci sourit. Il savait bien qu’il y avait plus de chance que Tony fut revenu pour lui. Il dit gentiment :
- J’espère quand même, Tony, que vous n’avez pas fait tous ces kilomètres juste pour me voir ?
C’était presque ça, toutefois, Stark n’allait pas l’avouer, il expliqua :
- Non, j’avais besoin de récupérer des trucs dans mon atelier… je t’aime bien, mais quand même…
Il ébouriffa encore une fois les mèches rebelles de Buck, puis ajouta :
- Je suis quand même content de voir que tu as repris quelques kilos. Tu as bonne mine, ça fait plaisir à voir. Je vais pouvoir te laisser avec l’autre crétin qui me tuerait volontiers, à l’instant, s’il avait des flingues à la place des yeux !
En effet, Steve le fusillait du regard, il n’aimait pas quand Stark faisait mine de se rapprocher trop de Buck. Il bougonna, agacé :
- Allez chercher vos trucs… au lieu de dire des conneries…
Son bras serra les épaules de Buck, ça avait l’air de dire :
- Il est à moi…
Stark rit.
- Oui, j’y vais, ma Pepper m’attend… Passez de bonnes vacances… j’espère que Fury vous fichera la paix !
- Au diable Fury ! » Fit Steve.
Stark jeta un dernier coup d’oeil à Bucky. Il ne le verrait plus pendant plusieurs semaines, peut-être plus, il allait lui manquer…


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 Sujet du message: Re: BUCKY - Avengers Endgame (suite UA) - Steve/Bucky - PG-1
MessagePosté: 05 Juin 2019 14:07 
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Ha ha ça se corse... Je ne sais pas pourquoi je sens que Tony craque pour Bucky... Bon d'accord c'est pas un scoop mais bon... Pepper à du soucis à se faire?
J'ai comme l'impression qu'on va finir par avoir un Tony et un Bucky qui vont assouvir le désir qu'ils ont l'un pour l'autre... Parce que oui, je crois que Bucky n'est pas non plus infifférent à Tony, mais pour les deux c'est plutôt un coup d'un soir... non? :roll:

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