Forum - Le Monde du Slash

ho la la!!!!
ça y est ils ont craquer!!!!
c'est là que steve reviens et ils les surprends dans le même lit?

Tu as remarquablement bien traduit la détresse de Buck et l'incapacité de tony a gerer ses propre sentiments... c'est pour ça qu'il craque.
En tous cas bravo!! vivement la suite!!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

bientôt la suite !

j'attend j'attend...

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 41 : Alcool et anxiolytique.

Buck se réveilla très vite. Il s’assit précautionneusement sur le lit. Il avait honte de ce qu’il venait de faire. Il avait eu besoin de ça comme d’autres auraient eu besoin de boire ou de se shooter. Il avait une boule dans la gorge, un poids sur la poitrine, une douleur sourde dans l’estomac. Il tendit la main, saisit la boite de médicament et en avala trois : il voulait dormir, juste dormir… Pourtant, le sommeil ne vint pas. La douleur le rongeait toujours, la honte l’empêchait de respirer, lui écrasait le torse. Au bout d’une heure, il finit par se lever. Il fit très attention de ne pas réveiller Tony qui, lui, dormait d’un sommeil satisfait. Il descendit à la cuisine, ouvrit les placards. Il aurait pu avoir faim mais rien ne lui faisait envie. Il ne chercha pas à reprendre le couteau : il voulait oublier, mais pas mourir. Il se forçait à espérer, à se dire que Steve était vivant, quelque part. Cela le fit davantage regretter ce qu’il venait de faire. Il se détesta, essuya rageusement ses larmes. Il passa dans le salon, alla au bar et déboucha la bouteille de scotch. Il amena le goulot à ses lèvres. La bouteille était au trois quart. Il s’assit sur le canapé et la vida lentement…
Tony dormit comme une souche jusqu’au petit matin. Quand il ouvrit les yeux, il était près de six heures. Tout de suite, il se rendit compte que Buck n’était plus là. Il bondit du lit, s’habilla à la hâte et s’empressa de le chercher. Après avoir vérifié la salle de bain, il descendit au rez de chaussée, fit le tour de la cuisine puis entra dans le séjour. Là, il vit tout de suite, Buck par-terre, étalé entre la table basse et le divan. Il tomba à genoux près de lui. Il n’y avait pas de sang, cela le rassura un peu. Il trouva la bouteille de Scotch vide sur le sol. Il tapota les joues. L’homme ne réagit pas, il respirait, Tony trouva son pouls. Toutefois, il eut beau tenter de le réanimer, il n’y eut rien à faire. Il se décida à appeler les pompiers : la respiration et le pouls était lents. Après les questions habituelles, les secours se mirent en route. En attendant, Tony plaça son compagnon en position latérale de sécurité. Il caressa les cheveux sombres, inquiet, regardant sa montre toutes les trente secondes. Les pompiers furent là en un quart d’heure. Ils diagnostiquèrent très vite une intoxication, Buck était sous anxiolytiques et il avait consommé en peu de temps une grande quantité d’alcool : pris de syncope, il s’était écroulé. C’était même une chance qu’il soit encore vivant : le cœur aurait pu s’arrêter. Il respirait difficilement, les pompiers décidèrent de l’emmener. Tony monta dans l’ambulance, il se sentait coupable : il ne le quitterait pas.
Il attendit longtemps dans la salle d’attente du centre hospitalier de Franklin. Il s’en voulait de s’être endormi, il avait fait n’importe quoi, comme garde malade, il était vraiment nul. Il demeura immobile pendant une heure, jusqu’à ce qu’un Docteur vînt lui donner des nouvelles : « Les anxiolytiques et l’alcool n’ont pas fait bon ménage…
- Il va comment ?
- Il est inconscient, on l’a perfusé… Il est bien sonné mais ça devrait aller. Il faut lui laisser du temps. Il ne sera pas en forme en se réveillant…
- Je peux rester avec lui ?
- Oui, attendez encore un peu, on viendra vous chercher.
- Ok, merci. »
Peu après, il retrouva Buck dans la chambre. La situation semblait se répéter inlassablement. L’homme allongé, la tête du lit un peu relevée, son visage légèrement tourné sur l’épaule, la chemise d’hôpital, les petits tubes à oxygène sous le nez, la perfusion dans le bras droit. Tony soupira, approcha une chaise du lit et s’assit près de lui, du côté gauche. Il posa sa main sur le poignet chromé en bougonnant : « Qu’est ce que t’as foutu encore… il faudrait te mettre un fil à la patte…
Après quelques secondes, il dit encore :
- Je suis tellement désolé pour ce qui s’est passé… j’aurais jamais dû…
Il serra le poignet entre ses doigts et répéta, désolé :
- J’aurais jamais dû.
Ce fut le vibreur de son téléphone qui le tira de ses pensées. Il reconnut la voix de Clint qui disait :
- On a des nouvelles encourageantes…
Le cœur de Tony battit plus vite :
- Vraiment ?!
- Rien de miraculeux, mais quand même… On va rester ici encore un peu… les rebelles nous avaient dit avoir le bouclier de Steve… on leur a demander une preuve… il est évident que si le corps qu’ils ont montré sur les images est le corps de Steve, le bouclier devrait être avec lui. On n’a pas de nouvelles. A notre avis, ils se vantent, il n’ont pas le bouclier, sinon ils s’empresseraient de nous envoyer des images… et s’ils n’ont pas le bouclier, on a bon espoir qu’ils n’aient pas non plus Steve…
- Vous croyez qu’il est encore dans le désert ?
- On espère… son émetteur est peut-être HS… ce que l’on comprend moins c’est comment il a pu échapper aux rebelles… Comment va Buck ?
Il y eut un long silence, Clint insista :
- Tony ?!
- Je suis à l’hôpital… il a vidé une bouteille de scotch, je l’ai retrouvé inconscient ce matin…
- Et là, il va comment ?
- Il est toujours dans le coaltar…
- Essayez de lui remonter un peu le moral…
- Je ne suis pas très doué pour ça…
- Si vous pensez que ça peut l’aider, ramenez le chez moi…
- Non… il va trop mal. Je préfère continuer à m’en occuper, même si je ne suis pas toujours au point…
- Je vous tiens au courant, Tony.
- Merci, Clint... »
Il glissa de nouveau son téléphone dans sa poche et reprit les doigts d’acier entre les siens. Il souhaitait vraiment que Steve soit vivant, Buck avait besoin de lui. Il se rendait compte que leur dérapage de cette nuit risquait de mettre un sérieux désordre dans leur vie. Il pensa à Pepper, si elle apprenait ce qui c’était passé, elle serait furieuse. Il espérait pouvoir garder ça secret, Buck n’aurait, sans doute, pas envie de s’en vanter non plus. Il songea à Steven Strange : il devait se l’avouer, autour de lui, les plaques de verglas se multipliaient, les dérapages aussi.
A midi, Tony mangeait un sandwich lorsque Buck bougea brusquement la tête. Elle roula du côté gauche, il marmonna quelques mots. Tony posa son sandwich, se pencha vers lui et, prenant le menton entre ses doigts, il ramena le visage vers lui : « Bucky ?
L’autre ouvrit lentement les yeux. Il resta à observer Tony sans rien dire. Celui-ci s’inquiéta :
- Buck ? Ça va ?
L’autre mit un certain temps avant de se décider à répondre en le questionnant :
- Tony… Qu’est ce que je fiche à l’hôpital ?
- Tu ne te souviens pas avoir vidé ma bouteille de scotch !?
- Oui, je me souviens…
- Qu’est ce qui t’a pris ! j’aurais pu te retrouver mort !
- C’est pas ce que je voulais, Tony… Je voulais juste oublier…
- Abruti ! Tu avales des anxiolytiques et après tu vides une bouteille de Whisky !
- Je suis désolé… je n’ai pas réfléchi… je me sentais furieux contre moi-même…
- Bucky… Je crois que le mieux ce serait d’oublier ce qui s’est passé… et pas besoin de vider des bouteilles pour ça. On a fait une connerie, on n’est pas obligés de le crier sur les toits…
- Si Steve ne reviens pas… Ce sera plus ennuyeux pour vous que pour moi…
- A cause de Pepper ?
- Oui…
- Je ne compte pas lui raconter…
- Si Steve revient, par contre… je ne pourrais pas le regarder en face avec ça sur la conscience…
- Tu comptes quand même pas lui raconter !?
- Je ne pourrais pas faire autrement. Dissimuler, ça n’amène jamais rien de bon…
- Tu dis ça pour moi ?
- Non…
- Mais si tu racontes tout à Steve, il sera furieux ! Ça fichera une merde pas possible ! Et Pepper, elle finira par piger !
Tony se leva. Il arpenta nerveusement la pièce en maugréant :
- Non d’un chien ! Dans quel merdier je me suis mis…
- Tony… Il ne reviendra pas…
La colère de Stark retomba aussitôt. Il se rassit près du lit et reprit :
- Bucky… Clint m’a donné des nouvelles. Pas de quoi s’emballer, mais tout de même. Les rebelles n’ont pas le bouclier, il n’est sur aucune des images qu’ils ont envoyées. S’il s’agit vraiment du corps de Steve pourquoi n’avait-il pas son bouclier avec lui ?
- Il ne le quitte jamais…
- N’est ce pas ?
- Il a pu le perdre avant de monter dans l’avion…
- Bucky ! c’est le genre de Steve ça ! « oh zut ! j’ai perdu mon bouclier ! » ?
- J’aimerais tellement pouvoir espérer…
- Tu as le droit d’espérer un peu et de ne plus faire de conneries !
Buck eut un pauvre sourire, il soupira :
- J’ai un mal de tête affreux…
- Ça, c’est bien fait pour toi !
- Il va me détester…
- Et moi, alors ! Il va me tuer ! Et Pepper me ressuscitera pour me trucider une seconde fois.
- Pauvre Tony…
- Je souhaite de tout mon cœur qu’il revienne… sinon, je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie…
- Je croyais que vous aviez peur qu’il vous tue !
- Je suis perdant sur les deux tableaux, Bucky… s’il rentre : Pepper et lui me tuent. S’il ne rentre pas, c’est toi et Pepper qui me feront mourir !
- Je partirai, Tony… Pepper ne saura jamais rien. Je te le promets…
- Je ne te laisserai jamais partir.
- Il faudra bien.
- Non. Et ça dérapera encore…
- Tony ! Reprocha l’autre.
- Tu sais que j’ai raison ! Tant que tu seras malheureux je chercherai à te consoler et ça finira comme cette nuit… si je veux reprendre ma petite vie tranquille avec ma Pepper, il faut que cet abruti de Steve revienne…
- Tony, je ne veux pas ça. Votre vie, c’est Pepper et les bébés !
- Alors souhaitons que Steve revienne, parce que s’il ne revient pas, ma vie, ce sera toi…
Buck le laissa prendre ses doigts entre les siens. Il lui sourit doucement.
- Vous et moi, ça ne marchera pas, vous le savez très bien !
- Cette nuit, ça marchait très bien, jusqu’à ce que tu vides cette bouteille !
- Tony… c’est juste que j’ai besoin de ça… Steve me manque…
- Ça j’ai bien compris. Ma Pepper aussi me manque ! Vraiment je souhaite que Cap nous revienne, parce moi, quand tu pleurs, ça me rend taré !
Cette fois, Buck sourit franchement.
- Et moi, quand Steve n'est pas là, ça me rend dingue…
Stark soupira :
- On est mal barrés... »

Entre un taré et un dingue pour sur il sont mal barrés!!!

Buck une carte d'abonnement à l'hôpital? et en plus Tony très bien que ça dérapera encore... Et ben... on est pas dans la merde... Ils ont raison Steve a intérêt à revenir!!

En plus je suis sure que Pepper et Cap vont l'apprendre et là... ça va faire des étincelles!!!

vivement la suite mais avec un peu de calme quand même après tout ces frayeurs...

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

J'ai un peu moins de temps en ce moment, mais ça vient, lentement mais surement ! bon week-end !

Chapitre 42 : Encore une nuit.

Le lendemain, Bucky rentra à la maison. Stark et lui trouvèrent des occupations pour l’après-midi : jeux vidéos, télévision, partie d’échec, petite balade dans la campagne. Le soir, ils mangèrent, regardèrent un film puis montèrent dans la chambre de Buck. Celui-ci bougonna en s’asseyant sur son lit : « Vous pouvez aller dormir dans votre chambre… ça vaudrait même mieux…
- Là, tu rêves ! Je ne te laisserai pas refaire une connerie !
- Je ne voulais pas me tuer, je vous l’ai déjà dit…
- Oui, mais t’as manqué d’y arriver quand même, alors, je dors là.
- Je ne veux pas refaire n’importe quoi !
- Moi non plus ! Râla Tony, tu crois vraiment que je tiens à recommencer ?!
Buck haussa les épaules sans répondre. L’autre continua :
- Je ne dormirai pas dans ton lit…
Il sortit et revint quelques minutes après avec un matelas qu’il jeta devant la porte après l’avoir refermée.
- Là ! Fit-il, comme ça, si tu veux sortir, il faudra me marcher dessus !
- Et si je veux aller aux toilettes !
- Tu demanderas la permission.
- Vous faites chier ! »
Buck s’endormit rapidement. Il sombra brusquement, dans un sommeil douloureux où il ne trouva que du malheur. Il n’y avait pas Steve pour lui tendre la main, il n’y avait plus Steve pour le consoler, le serrer dans ses bras, pour lui faire l’amour… Il n’y avait plus Steve, il n’y aurait plus jamais Steve : son sourire, sa force, sa tendresse, son regard clair, tout ça ne lui tiendrait plus compagnie, ne serait plus près de lui. C’était tout son univers pourtant… Steve, il n’y avait toujours eu que lui et maintenant, que lui restait-il ?
Il se réveilla d’un coup, secoué par un grand sanglot. Il était malheureux, triste un point que la douleur en devenait intenable. Il se leva : il avait envie de vomir. Son estomac ne voulait plus du peu qu’il avait avalé la veille. Il se leva, la main sur la bouche, enjamba Tony sans lui demander son avis et se précipita dans les toilettes. Stark retrouva ses esprits, se redressa puis s’empressa de le suivre. Il attendit dans le couloir un moment avant de pousser doucement la porte. Buck assis contre le mur pleurait toutes les larmes de son corps. Tony demeura silencieux longtemps. Il le laissa s’apaiser un peu. Ensuite, il lui tendit la main en disant : « Viens...
L’autre renifla, lui tendit la main et se retrouva sur ses jambes. Il passa dans la salle de bain pour se rincer la bouche. Il se rafraîchit le visage puis retourna dans son lit. Tony s’assit sur le bord.
- Ça va aller ? Demanda t-il.
- Non, ça n’ira plus jamais… c’est trop horrible de me dire que Steve ne reviendra peut-être jamais, ça fait trop mal.
- Tu veux que je reste près de toi ?
- Non, retournez sur votre matelas, ça vaut mieux.
- T’es sûr que ça vaut mieux ?
- Oui.
- C’est toi qui décide…
Il lui tendit la boite de cachets.
- Avales-en au moins un... »
Buck obéit. Il se roula en boule dans un coin du lit, prit contre lui la chemise bleue et tenta de retrouver le sommeil malgré l’horrible sensation d’abandon qui lui arrachait le ventre…
Tony s’était plus ou moins rendormi, lorsqu’il sentit Buck se glisser contre lui, il tenta de le repousser : « Qu’est ce que tu fous ! Arrête ! On va encore faire des conneries !
L’autre, des larmes dans la voix, réclama quand même.
- Faites-moi l’amour… je m’en fous, c’est la seule qui me fera dormir un peu…
- Bucky !
- Tony… »
Il le couvrait de baisers, l’attirait. Il était nu comme au premier jour. Sa peau, sa voix, sa chaleur, son désir à fleur de peau, tout ça électrisait Tony. Il ne pouvait pas résister. Il avait beau savoir que ce que voulait réellement l’autre c’était Steve, il en avait trop envie, il ne pouvait pas gérer ça. Buck l’aida à ôter son pyjama, les lèvres collées aux siennes, à quatre pattes au dessus de lui. Stark trouva encore le moyen de bougonner : « Bucky, c’est n’importe quoi…
L’autre gémit en collant son entrejambe à son bassin :
- Tony…
Celui-ci abandonna toute lutte. Il l’attrapa à bras le corps et fit rouler sous lui en remarquant :
- C’est ça que tu veux !? »
Buck ne répondit pas, mais ses yeux disaient « oui ». Il ondula, remonta ses genoux. Tony prit les choses en main. C’était grisant de sentir le désir que l’homme sous lui ne pouvait contrôler. Il avait le visage couvert de larmes, c’était d’un autre qu’il avait envie. Mais tant pis, Tony lui ferait l’amour, le ferait gémir et soupirer. Après tout, qu’ils le fassent une seule fois ou plusieurs, ça ne changeait plus grand-chose…
Cette fois, ce fut lui qui le poussa pour l’obliger à se mettre sur le côté. Il se colla contre le dos, contre les fesses, caressa une hanche, le ventre chaud. Il mordit une oreille et répéta : « C’est ça que tu veux ? »
Oui, c’était ça qu’il voulait. Buck fermait les yeux et se disait que c’était Steve, il y songeait de toutes ses forces et ça l’emportait loin. Il savait que la réalité le rattraperait, mais c’était plus fort que lui, c’était comme une drogue…
Le lendemain, tous deux étaient comme deux gamins qui avaient fait une connerie. Ils parlaient peu, se regardaient à peine. Ils firent une longue marche, pique-niquèrent sous un arbre. Ils s’aperçurent que Tony avait oublié son portable et que celui de Buck était complètement déchargé. Ils n’auraient aucune nouvelle avant de rentrer, en fin de journée. Sur le chemin du retour, Buck s’arrêta d’un coup et tomba assis sur le bord du sentier. Tony s’agenouilla devant lui. Il constata : « Tu n’as quasiment rien mangé… Tu ne tiens plus debout…
- Je ne peux rien avaler, j’ai une boule dans la gorge…
- Il faut te forcer.
- Pour vomir, comme cette nuit !
- Tu ne peux pas rester comme ça !
- Ça tourne un peu, dans deux minutes ça ira mieux…
Tony fouilla dans son sac. Il lui tendit un biscuit.
- Mange-ça ou je te casse la gueule !
Buck sourit tristement et accepta le biscuit. Tony s’assit près de lui. Buck mangea lentement. Des larmes coulaient, silencieuses, sur ses joues. Il renifla deux ou trois fois, passa le dos de sa main sous son nez et avala le dernier morceau.
- T’en veux un autre ? Demanda Tony.
- Non…
Il arracha l’herbe entre ses jambes, renifla encore une fois, puis marmonna :
- Pourquoi j’ai besoin de ça ?…
- De quoi ?
- Vous savez très bien !
- Oui, je sais.
Buck frotta ses yeux rougis. Il finit par avouer.
- C’est parce que c’est vous qui êtes là, Tony… mais n’importe quel mec ferait l’affaire… c’est horrible…
Stark se sentit un peu vexé. Il haussa les épaules en bougonnant :
- C’est sympa pour moi…
Buck qui regrettait d’avoir formulé les choses de cette façon, reprit :
- Mais je préfère que ce soit vous… sinon, je me sentirais encore plus mal…
- Quand même… je me sens réconforté…
Buck cacha son visage entre ses mains en gémissant :
- Pardon, Tony…
Stark caressa une épaule.
- Ça va, j’avoue que c’est plutôt agréable… c’est juste qu’il y a Pepper, et que tout ça me fous dans la merde.
- J’ai tenu toutes ces années. J’ai combattu ce penchant que je trouvais révoltant… et maintenant, je n’arrive plus à me battre…
- C’est rien, fit Tony en l’entourant d’un bras, si Steve revient, on mettra les choses à plat, il t’aime suffisamment pour ne pas tout foutre en l’air… et puis, après tout, c’est lui qui t’as confier à moi, il connaissait les risques qu’il prenait, je lui avait déjà parlé de mon penchant pour toi…
- Et s’il ne revenait pas ?
- Je serais bien emmerdé… j’ai besoin de Pepper, elle me manque. Mais toi, je ne peux pas te résister…
- Alors je repartirai en Roumanie.
- N’importe quoi !
- Je ne foutrais pas votre avenir en l’air !
- C’est déjà fait… Pepper, c’est pas Steve, elle risque de prendre très mal mon brusque penchant pour toi…
- Je ne lui dirais pas et Steve non plus.
- Tu crois ça ?
- J’en suis sûr.
- J’ai réfléchit à tout ça. C’est toi qui a raison : il vaut mieux tout déballer, les secrets de ce genre, c’est jamais bon…
- Une chose est sûre, si Steve ne revient pas, je disparaîtrai de votre vie.
- Non, tu resteras avec moi, et je te ferai l’amour chaque fois que tu voudras.
Buck devint tout rouge, il s’offusqua :
- Non !
- Pourquoi, je fais ça si mal ?
- Non… bredouilla l’autre, gêné, mais c’est à Steve que je pense, je ferme les yeux et je pense très fort à lui… Tony, on ne peut pas continuer comme ça…
- Moi, pour l’instant, ça me va… Steve m’a demandé de t’empêcher de sombrer. Je fais au mieux.
- Vous, vous voyez les choses comme ça, j’espère qu’il comprendra… s’il revient...
- Oui, il reviendra et il comprendra… il faut qu’il revienne, Bucky, sinon, ce sera vraiment la merde…
- Si vous ne voulez pas que je sorte de votre vie, oui, ce sera un beau merdier…
- Agréable, quand même, avoua Tony.
Buck le regarda bizarrement. Stark lui ébouriffa les cheveux.
- Si c’était désagréable, je ne le ferais pas !
Buck resta silencieux. Il avait honte d’être responsable de tout ce gâchis. Vaguement inquiet, il demanda :
- Ça vous fera de la peine si Steve revient ?
- Oh non ! j’adore faire ça avec toi, Buck ! Mais c’est pas moi que tu veux, je le sais très bien. Tu rêves à ton Steve. Alors, je prie Dieu de nous le faire revenir. Je veux te voir retrouver le sourire, ta souffrance m’est insupportable… Moi, j’aimerais pouvoir reprendre ma vie tranquille avec Pepper et mes futurs bébés…
Buck eut un petit sourire crispé.
- Je ne souhaite que ça, moi aussi... »

Ho la la ....
Ça va donc jamais s'arreter...
Steve va revenir hein? Il va revenir, ils vont avouer et il va comprendre. Et pepper aussi hein?
Tout va s'arranger hein? C'est bien ça qui est prévu n'est ce pas?

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oui, de belles et chaudes retrouvailles !

Pffff j'aime mieux ça...

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Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 43 : Steve !


Il était près de six heures lorsqu’ils retrouvèrent les bords du lac, ils étaient à une centaines de mètres de la maison. Plus loin, sur la grande étendue d’herbe un jet était posé. Les deux hommes s’arrêtèrent. Buck eut l’impression que son cœur ne battait plus. Il y avait Clint et Natasha qui parlaient près de l’appareil. Il y avait Sam assis sur les marches qui menaient à la terrasse couverte et, près de lui, il y avait Steve. Les doigts de Buck se refermèrent sur le poignet de Stark : « Tony, je ne rêve pas ?!
- Non, il est là… »
Les autres aussi les avaient vu. Sam et Steve s’étaient levés, ils marchaient vers eux. Brusquement, dans le regard bleu, il n’y eut plus que le bonheur de retrouver cette homme qu’il adorait. Il ne dû plus songer à ses récents écarts. Des larmes s’échappèrent de sous ses longs cils : « Steve... »
Il l’avait dit très bas pourtant Tony frissonna rien qu’à l’entendre le prononcer. C’était poignant : dans ce prénom, il y avait tout ce qu’il avait eu si peur de perdre, tout ce dont il avait tant besoin. Ses doigts lâchèrent enfin le poignet de Stark qu’il écrasait depuis quelques secondes. Il répéta, un peu plus fort : « Oh, Steve !
Il partit comme une flèche pour franchir en courant les quelques mètres qui le séparait encore de l’homme qu’il aimait. Steve s’était arrêté prêt à accuser le choc. Son ami se jeta littéralement dans ses bras, s’accrochant à lui des jambes et des bras. Steve tenait debout, il encaissa les soixante-quinze kilos qui se collèrent brusquement à lui, l’étouffant presque dans leur étreinte. Le visage de Buck disparut dans le creux du cou barbu : il pleurait. Steve ne fut pas surpris, ils n’avaient pas réussi à joindre Stark pour adoucir les retrouvailles. Buck, à fleur de peau, craquait littéralement entre les bras vigoureux qu’il avait tant craint de ne jamais retrouver.
Tony les avait rejoint. Il leur sourit largement. Tapota une épaule, serra une main. Natasha avait le bras en écharpe.
- Ça va ? Lui demanda t-il.
- Oui, j’en ai vu d’autres…
Tous les regards convergèrent vers Steve qui embrassaient les cheveux bruns qui étaient tout ce qu’on apercevait du visage de Buck. Steve avait un bras passé sous les fesses, de l’autre il serrait le dos qu’il sentait trembler sous ses doigts. Ce fut Sam qui finit par remarquer : « Ça c’est de l’amour…
Tony confirma :
- Je ne donne pas cher de ce qu’il serait devenu si vous ne nous l’aviez pas ramené, le grand dadais…
Curieusement, il n’était pas jaloux. Il était heureux, soulagé de voir Buck heureux. Son seul regret étant que Steve prenne mal ce qui s’était passé entre eux. Il chassa l’idée… il verrait ça plus tard… Pour l’heure, Buck était loin de penser à ça. Il avait retrouvé Steve, il le tenait et semblait ne plus vouloir le lâcher. Tony passa une main dans les cheveux bruns en disant encore :
- Tu vois, je te l’avais dit qu’il reviendrait… la mauvaise graine…
- Merci, fit Steve, merci d’avoir pris soin de lui…
Tony eut un geste large qui voulait dire :
- Ne me remerciez pas trop vite…
Sans poser son colis, Steve revint vers la maison, les autres le suivaient en discutant. Tony demanda :
- Vous l’avez retrouvé où ?
- C’est lui qui nous a retrouvé, répondit Clint, on l’a vu débarqué tôt ce matin habillé comme un bédouin…
Ce fut Natasha qui continua :
- Il a sauté juste avant le crash de l’appareil. Il a été recueilli par une tribut nomade. Ces tributs sont en conflit avec les rebelles. Ils l’ont cachés. Steve n’avait plus son émetteur. De plus, il a été plusieurs jours avant de retrouver ses esprits, il était dans le cirage. Quand il est revenu à lui, ses nouveaux amis l’ont aidé à passer la frontière, il leur doit une fière chandelle…
Sam prit la parole.
- On a essayé de vous joindre toute la journée...
Tony avoua.
- On est partit tôt en balade. J’ai oublié mon téléphone et celui de Buck était à plat…
- C’est malin…
- Ces derniers jours n’ont pas été faciles, reprit Stark comme une excuse.
- Oui, j’imagine, convint Sam, il a l’air vachement secoué notre Bucky…
Clint serra l’épaule de Tony en constatant :
- Pepper n’est pas là ?
- Non, elle est parti passer quelques jours chez ses parents… Elle n’avait pas envie de jouer à la nounou avec Buck…
- Et vous, vous en avais envie ?
- Non, mentit Tony, mais je l’aime bien… il avait besoin de moi…
- Steve vous en doit une sur ce coup là. Sans vous, son Bucky aurait fait une connerie, il le sait…
- Il ne me doit rien… » bougonna Tony mal à l’aise.
Ils entrèrent dans la maison. Pendant que les quatre autres s’installaient autour de la table pour manger un morceau. Steve s’assit dans le canapé avec son compagnon toujours accroché à son cou. Cela amusait beaucoup Sam qui plaisanta : « Steve ! Le voilà collé à la super glu !
Steve sourit sans répondre. C’était bon de le sentir contre lui, c’était bon de sentir son cœur battre, de le sentir respirer, de pouvoir à nouveau le serrer dans ses bras. Il embrassa encore les cheveux bruns, il murmura : « Ça va aller, bébé… Je t’aime… désolé pour tout ça...
Après plusieurs minutes, comme Buck ne se détachait toujours pas, Steve ajouta doucement : 
- Tu me lâches un peu, Bucky… tu me fais un sourire ?
L’autre secoua vigoureusement la tête en le serrant encore plus fort. Steve insista :
- Dis quelque chose !
L’autre secoua encore la tête. Tony qui observait la scène du coin de l’œil, se rendait compte que Buck avait peur, peur de l’avoir retrouver et de le perdre de nouveau aussi vite à cause de ce qu’il avait à lui avouer. Buck en le tenant serrer tentait de repousser un peu le moment inéluctable où il devrait tout déballer. Stark finit par conseiller à Steve :
- Emmenez-le dans sa chambre, il a besoin d’être seul avec vous, c’est la première porte à droite en haut des marches…
Steve souffla à l’oreille de Buck.
- Tu veux qu’on monte, tu veux me parler ?
Son ami hocha la tête contre son épaule. Steve interrogea :
- Tu me lâches et tu marches où je te portes jusqu’en haut ?
Buck, pour toute réponse, le serra plus fort. Steve se leva avec son compagnon toujours accroché à lui. Il s’éloigna vers l’escalier sous l’œil franchement amusé de Sam, qui remarqua :
- Il est collant comme un scratch !
Steve embrassa encore les cheveux, il monta les marches en constatant tout bas :
- Toi, t’as un truc à te reprocher…
Tony, qui avait entendu, répéta sur le même ton :
- Oui, il a un truc à se reprocher…
Ce fut Clint qui demanda :
- Qu’est ce qu’il a à se reprocher ?
Tony les observa tous les trois. Il se demanda s’il allait leur dire. Il finit par hausser les épaules en bougonnant :
- On a couché ensemble…
Les autres firent un bond sur leur chaise. Clint et Natasha, abasourdis, ne trouvèrent rien à dire, Sam s’exclama :
- Non ! Sans rire ?!
- Malheureusement, sans rire.
- Vous êtes malade !
- Non, non plus. Bucky était malheureux… quand il pleure, ça ne me réussit pas. Steve m’avait dit de l’empêcher de sombrer. J’ai fait ce que j’ai pu. Seulement, lui, Steve lui manquait… on va dire, beaucoup trop… et moi, à force de le consoler… bah… enfin voilà. Je suis content que Steve soit rentré. Buck a dit qu’il ne lui mentirait pas, j’ai un peu peur de la suite…
- Et Pepper ? Questionna Natasha.
- Un autre merdier… si je lui dit : elle me tue, si je ne lui dis pas… tout le monde sait que les mensonges c’est jamais bon…
Clint remarqua :
- Je ne m’inquiète pas pour Steve… il ne laissera pas Buck pour ça. Il vous cassera peut-être la gueule…
- Une fois de plus, une fois de moins, je ferai avec. J’ai davantage peur de Pepper…
- Ça, fit Natasha, je comprendrai qu’elle vous arrache les yeux... »

Ho la bonne nouvelle!!! Steve est revenu!!! trop bien!!!




J'avoue tu m'a trop fait rire




Tu m'étonnes!!! je suis à fond avec Natacha sur ce coup là!!! lol
j'ai hâte de voir les réactions et les discussion... je sens que ça va être drôle!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Merci ! tu es une lectrice assidue et géniale !

mais de rien, tout le plaisir et pour moi!

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)

Chapitre 44 : Dans la chambre.

Dans la chambre, Steve ne parvenait toujours pas à se séparer de son compagnon, collé à lui, il pleurait toujours. Steve avait beau le bécoter, le questionner doucement, l’autre n’arrivait pas à articuler un seul mot. Agacé, Steve le saisit par les épaules et le repoussa avec force pour le regarder : « Bucky ! y’en a marre ! qu’est ce qu’il y a ?
Son ami n’osait pas le regarder. Steve insista :
- Qu’est ce qui s’est passé ?
Buck posa enfin ses yeux bleus sur lui, il murmura :
- Tu peux me cogner, si tu veux…
- Quoi ?! Arrête de dire des conneries, j’ai pas envie de te cogner !
- J’ai déconné…
- T’es là, c’est tout ce qui compte… je me doute que Stark n’a pas dû s’amuser tous les jours.
- Lui aussi, il a déconné…
Steve fronça un peu les sourcils. Il prit le menton entre ses doigts pour ramener le visage qui se détournait.
- Qu’est ce que vous avez encore foutu tous les deux ?
- J’étais malheureux, tu me manquais, j’avais peur que tu ne reviennes jamais… et Tony… enfin, il m’a consoler…
- Il t’as empêché de sombrer… c’est ce que je lui avais demandé. Et c’est tout ce qui compte.
- Steve… il m’a consolé d’un peu trop près…
Celui-ci l’attira de nouveau contre lui.
- J’ai bien compris. Je connaissais le risque que je prenais en te confiant à Tony. Je sais qu’il craque un peu pour toi. Même si je me disais que vous n’iriez pas jusque là, je savais que ça pouvais arriver. J’espère juste que ça ne posera pas trop de problème avec Pepper.
- Je ne suis pas encore certain qu’il osera lui avouer.
- Je suis content que tu me l’aies dit. Je t’en aurais voulu beaucoup plus si tu me l’avais caché…
Il hésita puis ajouta :
- Mais je suis jaloux, quand même… tu lui trouves quoi as Tony ?
Buck se défendit aussitôt :
- Rien ! Steve ! c’est de toi que j’avais besoin… Je pensais à toi… je fermais les yeux et je pensais à toi…
Steve eut un petit sourire.
- C’est vrai ça ?
- Pendant un moment, j’ai vraiment cru que t’étais mort. Sans Tony, je me serais tranché la gorge… J’ai essayé, il m’en a empêché, c’est après que ça a dérapé, je ne savais plus à quoi me raccrocher. Il était là, ça me donnait un peu l’impression d’être dans tes bras. Mais quand même…
Curieux, Steve interrogea :
- Mais quand même ?
- Ce n’était pas toi… ça me faisait juste rêver un moment, mais pas longtemps. Pardon, Steve.
Ce dernier le serra contre lui, caressa les cheveux.
- Tu es vivant, c’est tout ce qui compte. Si c’était à recommencer, je recommencerai. C’est arrivé combien de fois ?
- Deux…
Steve le poussa sur lit pour s’allonger sur lui. Il concéda avec fatalité :
- Tu en avais besoin… je te connais…
- Ne dis pas ça, Steve, je m’en voulais tellement, après…
Steve embrassa le visage désolé.
- Dis-moi que tu n’aimes que moi.
- Il n’y a que toi, Steve. J’aurais peut-être mieux fait de noyer mon chagrin dans l’alcool…
- Selon Clint, t’as tenté, ça ne t’a pas réussi.
- Non, pas vraiment. J’y suis allé un peu fort, ça a fait un cocktail détonnant avec les anxiolytiques.
- T’es pas raisonnable quand je suis parti. Tu mérites une bonne raclée.
- Si ça te fait du bien, cogne-moi…
Steve rit. Il mordilla la mâchoire, l’oreille.
- Je ne partirai plus sans toi. Même si tu ne participes pas directement à la mission, hors de question que je te laisse si loin derrière…
Buck l’étreignit, ravi :
- Ne me laisse plus…
- Promis.
Steve se déshabilla puis en fit de même pour son compagnon.
- Tu es à moi, je suis un imbécile de t’avoir laisser te désespérer ici. Si tu avais été plus proche des évènements les choses ne se seraient pas passées comme ça…
- C’était trop difficile, ton absence, la peur que tu ne reviennes plus… ça faisait trop mal…
Steve fit glisser doucement ses doigts dans les cheveux sombres. Il l’embrassa longuement avant de souffler au creux de l’oreille :
- C’est moi que tu veux…
- Je t’aime, idiot.
- Tu veux que je te fasse l’amour ?
- Oui…
Steve se redressa brusquement pour le regarder :
- Au fait, toi tu pensais à moi… mais Tony, il a vraiment un béguin pour toi… J’avais voulu croire qu’il plaisantait…
- Il voulait juste me consoler… et…
Il dû reconnaître :
- Oui, il doit avoir un béguin pour moi. Mais quand même, il ne demande qu’à ce que les choses s’arrangent pour retrouver Pepper.
- Je ne dirais rien, promis.
Buck attira le visage dans son cou.
- Embrasse-moi…
- Oh oui…
- Partout… partout…
- Si tu veux…
Il se redressa encore une fois pour demander :
- T’as fait quoi avec Tony ?
- Steve !
- Dis-moi.
- Devine de quoi j’avais besoin ?…
- J’en ai une vague idée.
- On n’a fait que ça… deux fois…
- Il est mieux que moi ?
- Steve !
Celui-ci lui mordit l’épaule.
- Répond !
- Non ! Il est moins bien… enfin, c’est parce que je me disais que c’était toi, sinon…
- Sinon ?
- Steve ! qu’est ce que tu veux que je te dise !
- Je ne sais pas.
- Que tu es mieux monté que lui ? c’est ça ?
- Si c’est vrai, seulement.
- Il est très bien Tony… mais bon… toi…
- Moi ?
- Tu es tellement beau, virile, puissant… le traitement du Dr Erskine n’a oublié aucun détail... et je t’aime comme un dingue ! tu me fais mourir !
Steve était ravi. Il abandonna l’épaule, s’attarda sur le torse, les tétons, puis descendit plus bas en promettant :
- Je vais te faire mourir de plaisir alors…
- Oh oui…
- Avec ma bouche d’abord…
- Oui…
- Avec mes doigts ensuite…
- Oh oui…
- Et pour terminer…
- Oui !!! »
Buck ferma les yeux avec conviction et ravissement. C’était « oui » à tout, « oui » à n’importe quoi du moment que Steve était là, avec lui, contre lui et qu’il lui pardonnait. Ses doigts tirèrent les cheveux, caressèrent la nuque, s’agrippèrent aux épaules. C’était bon de le sentir lui faire du bien, il aurait fini beaucoup trop vite si Steve n’avait pas rapidement arrêté afin de ramener son visage au niveau du sien.
- Tu es à moi, décréta t-il possessif.
- Oui, Steve.
Ce dernier l’embrassa à pleine bouche, mordilla les lèvres, glissa ses doigts entre les cuisses, entre les fesses. Buck se mordit la lèvre inférieure, la tête renversée dans l’oreiller. Steve couvrit le visage pâmé de baisers vigoureux, appuyés, qui revendiquaient sa possession. Il descendit dans le cou où la peau fine frémissait sous la barbe naissante.
- Je t’aime, Bucky…
- Oh, Steve ! Steve !!
- J’ai eu si peur de ne pas te retrouver… que tu aies fait une connerie en me croyant mort… oh bébé… je me fiche de ce qui s’est passé avec Stark. Tu es là, je peux te faire l’amour, t’entendre soupirer mon prénom… Bucky, c’est tout ce qui compte…
- Je t’aime, Steve… je n’aime que toi…
- Je sais…
Il embrassa plus tendrement les lèvres encore humides de leur dernier baiser, les lécha, les goûtant encore et encore.
- Je te veux... » exigea t-il en lâchant les lèvres et en s’écartant pour lui permettre de se mettre sur le ventre. Se collant fougueusement à lui, il s’empara du corps qui battait sous le sien. Buck poussa un long gémissement, s’accrocha à l’oreiller. Steve savait le bousculer juste ce qu’il fallait pour le faire perdre pied, pour qu’il ne contrôle plus rien. Il répéta le prénom de son compagnon sur tous les tons, perdu dans l’ivresse d’avoir retrouvé l’homme qu’il aimait, de le sentir lui faire ça. Steve l’embrassa plusieurs fois afin de le faire baisser d’un ton. Puis, finalement, pris dans la folie du moment, il le laissa faire tout le bruit qu’il voulait. C’était enivrant, il se délectait du plaisir qu’il lui donnait. Il s’abandonna quand il sentit le corps de son compagnon exploser dans une extase complète. Alors, lui aussi gémit son prénom en embrassant la naissance des cheveux sombres derrière une oreille. Ils étaient humides et chauds, Steve l’aimait comme un fou.
- « Bucky...
Buck ne bougeait plus. Ce fut Steve qui revint contre lui pour l’embrasser et l’enlacer d’un bras tendre.
- Ça va, mon bébé ?
- Je ne sais pas…
Steve rit.
- Nous voilà bien… si tu ne sais pas !
- Tu m’as fait perdre pied…
- Perdre pied ou prendre ton pied ?
- Les deux… je crois…
- Il croit ! s’indigna Steve, non mais qu’est ce qui faut pas entendre. Je suis presque sûr qu’en bas, ils t’ont entendu geindre !
- Non ! Quand même pas.
- Tu me dis toujours que je ne m’entends pas ronfler, mais toi, tu ne t’entends pas dans ces moments là… mais j’adore…
Il lui mordilla les joues en ajoutant :
- Je t’adore… même quand tu dis « je ne sais pas » !
Buck sourit en déclarant :
- Il y a une chose que je sais, c’est que je t’aime…
Steve le serra de toutes ces forces.
- Oh ! Je t’aime, toi... »
Quand Steve se leva, un peu après, Buck somnolait, il n’avait pas envie de bouger. Steve se rhabilla, remit ses cheveux en ordre puis déposa un baiser sur une des joues en disant : « Dors un peu…
Il se redressa en poursuivant :
- Je dois dire deux mots à Stark.
Buck bougonna.
- Tu ne vas pas faire d’histoire ?
- Non, promis. Quand je dis « je pardonne », je tiens parole. Il t’a empêché de faire une connerie, c’est tout ce qui compte, ça rachète tout.
Buck apprécia en souriant largement. Steve ébouriffa les cheveux.
- Dors, t’as dû passer pas mal de mauvaises nuits à cause de moi... »
Il remonta la couette sur une épaule et sortit. Il était heureux, il se sentait presque plus héroïque à ce moment là qu’il ne l’avait jamais été. Il était le héros de Buck et ça, c’était le rôle qu’il préférait…
Il passa par la salle de bain avant de rejoindre les quatre autres qui n’avaient pas bougés de leur place. Ils lui jetèrent des regards goguenards, Sam remarqua : « Il a l’air content de lui, en plus…
Steve prit une chaise pour s’asseoir près de lui. Il s’empara d’une tranche de pain sur laquelle il étala du beurre de cacahuète en répliquant :
- En plus de quoi ?!
- En plus de tout le bruit que vous avez fait !
Steve croqua dans sa tartine.
- Je ne fais jamais de bruit, moi…
- Toi, directement, non… mais tu y participes activement.
- Fallait pas écouter.
Sam s’offusqua :
- Non mais ! qu’est ce qui faut pas entendre ! À moins d’être sourd, difficile de faire autrement !
Steve haussa les épaules :
- Tu es le seul que ça à l’air d’avoir dérangé ici…
- Je n’ai pas dis, ça. C’est juste ton air satisfait qui m’amuse.
Steve rit.
- M’en veux pas d’être heureux… j’ai eu tellement peur de ne pas le retrouver…
- C’est mignon… fit Sam.
Les regards convergèrent vers Tony, lorsque Steve décida :
- Stark, j’aurai à vous parler… en privé.
Tony posa la bière qu’il avait à la main. Il demanda :
- Il vous a dit ?
- On en parlera en privé, ça vaut mieux.
- Ils sont au courant… si vous tenez à me casser la gueule, je comprendrai.
- Vous leur avez dit ?
- Bah… au point où j’en suis… Pepper me tuera…
- C’est pas moi qui lui dirai, promit Steve.
Natasha acquiesça :
- C’est à vous de lui dire. Vous avez déconné, c’est votre merdier…
- Ça, comme merdier…
Il fixa Steve en ajoutant :
- Vous ne me mettez pas votre point dans la gueule ?
- Tout au fond de moi, j’en aurais bien envie… mais bon, je vous dois la vie de Buck, sans vous, je sais qu’il aurait fait une connerie. Je vous avais demandé de prendre soin de lui, vous avez un peu exagéré, mais, il est vivant, c’est tout ce qui compte. La prochaine fois, je l’emmènerai avec moi. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec ça. Je ne partirai pas.
Tony apprécia :
- Oui, ça évitera de mettre les autres dans la merde…
- Je ne vous avais pas demandé de le consoler de si près !
- On ne fait pas toujours ce qu’on veut. Je vous avais déjà prévenu que votre Bucky me rendait taré !
- J’osais croire que vous en rajoutiez pour m’embêter.
- Ouais… je me suis pris à mon propre jeu…
Pensif, il finit par reprendre :
- Pourquoi il ne redescend pas, vous l’avez torturé où quoi ?
Cela fit rire Sam.
- Comme torture, il avait l’air d’apprécier !
- Il va bien, assura Steve, il se repose…
Sam s’amusa :
- Tu dis ça avec ton air tout content ! Comme si tu te vantais de l’avoir fatigué !
- Non, se défendit Steve, ce n’est pas moi qui l’aie fatigué, mais ces dernières nuits, il n’a pas dû dormir beaucoup…
- Sur ce point, intervint Tony, je reconnaît que Steve a raison. Ces derniers jours n’ont pas été de tout repos... »