Voici la deuxiéme partie des drabbles!
Drabbles de Nouvel-An
Sami Khedira/Mesut Ozil- Sami, je suis désolé…
- Ne t’excuse pas, Mesut, c’est normal ! Ça fait plus d’un an et demi que tu n’es pas retourné en Turquie…
- Oui… Mais j’aurais vraiment voulu rentrer plus tôt et passer quelques jours avec toi.
- Je sais… Moi aussi… Mais ce n’est pas possible. Et puis, on se reverra dans deux semaines.
- Oui, mais à Madrid. Et on devra reprendre l’entraînement… Et se cacher.
- C’est vrai… Mais on sera ensemble et on fera ce qu’on aime. C’est ce qui compte, non ?
- Moui.
Mesut se blottit contre Sami en soupirant. Il aurait aimé profiter de ses quelques jours de vacances pour passer du temps avec son petit-ami loin des terrains. Mais son oncle lui avait demandé de venir rendre visite à sa famille en Turquie. Il ne pouvait pas refuser.
- Allez, dépêche-toi d’aller faire tes valises, reprit Sami avant d’embrasser son compagnon et de le pousser vers sa garde-robe.
***
Mesut était rentré en Espagne depuis quelques jours mais entre la reprise de l’entrainement et ses obligations publicitaires, il n’avait toujours pas eu l’occasion de passer du temps avec Sami… Mais ce soir, ils allaient se rattraper. Malgré toutes les invitations qu’ils avaient reçues, ils avaient décidé de passer la soirée du réveillon en tête à tête. Ils avaient fait appel à un traiteur pour le repas et étaient bien décidés à ne rien faire d’autres que profiter l’un de l’autre.
Alors, après un délicieux repas, ils étaient allés se coucher et s’étaient tout simplement embrassés, câlinés et murmurés des tas de choses sans importance.
Et quand Mesut se redressa pour regarder l’heure, il eut la surprise de découvrir qu’il était déjà largement passé minuit.
- Oh, zut ! On a raté minuit ! souffla le plus jeune.
- Ah bon ?
- C’est nul !
- Pourquoi ? On a passé minuit à se câliner et à se dire qu’on s’aimait. C’est parfait non ?
Mesut réalisa que Sami avait raison et sourit en revenant se caler dans les bras de son petit-ami.
- Oui, c’est vrai. Bonne année, mon amour.
- Bonne année.
Ils s’embrassèrent alors et ne se lâchèrent plus, passant une bonne partie de la nuit à profiter d’une façon plus charnelle de ce moment d’intimité.
Rafael Nadal/Marc LopezDès que Rafael était monté sur le court, l’idée s’était installée dans un coin de son esprit. Une idée un peu folle mais bien trop tentante. Et puis, il n’était pas du genre à profiter de son rang pour obtenir des privilèges… Il pouvait bien le faire une fois, ce n’était pas grand-chose.
Une fois l’exhibition terminée, il alla voir les organisateurs pour leur présenter sa requête. Et s’ils eurent l’air un peu surpris par la demande de Rafael, ils acceptèrent pourtant immédiatement.
Rafael se dépêcha alors de retourner à l’hôtel. Et sur le chemin, il envoya un sms à Marc en lui demandant de se préparer mais sans lui dire où il l’emmenait.
Ils n’avaient pas pu passer la nuit du Nouvel-An ensemble, Marc n’ayant rejoint Rafael que le lendemain. Alors c’était l’occasion parfaite de se rattraper !
Arrivé à l’hôtel, Rafael trouva son petit-ami sous la douche. Il l’y aurait bien rejoint mais il avait d’autres projets. Il appela donc le room service et commanda de quoi remplir un panier de pic-nic. L’avantage de ces hôtels luxueux c’était qu’on ne lui posa aucune question. Il était un client. Il demandait, on s’exécutait.
Marc sortit alors de la salle de bain, une serviette nouée autour des reins et se jeta au cou de Rafael pour l’embrasser.
- Alors ? On va où ?
- Surprise…
Marc voulut insister mais Rafael s’éloigna déjà.
- Je vais me préparer !
***
Une demi-heure plus tard, les deux hommes étaient dans le taxi qui les conduisait à l’arène. Evidemment, Rafael n’avait rien dit à Marc. Ce dernier regardait par la vitre, cherchant à deviner où son petit ami l’emmenait et ce que pouvait bien contenir l’énorme panier qu’il avait mis dans le coffre. Mais il ne devina rien… Et lorsque Rafael l’entraina dans l’arène, il continua de se demander ce qu’il pouvait bien y avoir d’aussi exceptionnel à voir…
Mais quand ils arrivèrent dans l’arène dont les gradins étaient toujours couverts de centaines de bougies et où le court avait été remplacé par une étendue de sable, elle aussi couverte de bougie, il se figea. C’était magnifique…
- Rafa… Mais… Qu’est-ce que ?
Rafael lui expliqua qu’il avait joué ici et qu’il avait demander l’accès à l’arène pour une soirée romantique. Si Marc avait voulu être jaloux à l’idée que Rafael ait joué contre Federer dans un cadre aussi romantique, il l’oublia complétement à l’idée que Rafa ait pensé à lui de cette façon.
Ils s’installèrent alors au centre de l’arène, Rafael sortant une couverture de son panier. Il en sortit également du jus de fruits, quelques sandwiches et, bien sûr, des biscuits. Ils commencèrent par grignoter un peu mais bientôt leur envie de s’enlacer, de s’embrasser prit le dessus. Rafael s’allongea et attira Marc contre lui.
- C’est notre réveillon rien qu’à nous, susurra-t-il.
- C’est bien mieux encore ! Rien que toi et moi… Dans ce cadre magnifique. Merci, mon amour.
- De rien…
Marc remercia encore Rafael en l’embrassant à nouveau. Ils passèrent toute la soirée ainsi enlacés, à manger, à s’embrasser, à discuter. C’était vraiment parfait. Et cela effaça sans peine la déception de ne pas avoir passé la nuit du réveillon ensemble.
Sergio Ramos/ ???Durant une bonne partie de la soirée, le téléphone de Sergio n’avait pas cessé de sonner. Il avait reçu des tas de messages lui souhaitant une bonne année. La plupart provenait de vagues connaissances et Sergio leur répondit de façon très impersonnelle avant d’effacer le message. D’autres provenaient de sa famille. Beaucoup de ses coéquipiers aussi.
Les premiers avaient été Cristiano et Fabio qui lui avaient souhaité de passer une excellente année. Mais ce qui avait ému Sergio c’était la signature : « Cris, Fabio, Junior et Vitoria ».
Le message suivant venait d’Iker. « Bonne Année Gypsy ! Et ne laisse pas tomber la bouteille de champagne » . Venant de son capitaine, cette plaisanterie l’avait fait sourire.
Ils avaient ensuite reçu un message de Xabi et un d’Alvaro et Raul qui, décidément, ne faisait rien séparément.
Le message suivant avait vraiment ému Sergio. « Bonne Année 2012 et merci pour tout ! On espère vraiment que tu seras aussi heureux que nous ! Sami et Mesut ». Leurs remerciements touchèrent Sergio. Même si au fond, il n’avait fait que leur ouvrir les yeux sur des sentiments présents depuis longtemps. Mais quand il les voyait heureux ensemble, il était fier.
Un autre sms arriva presqu’en même temps. Feliciano. Sergio sourit en repensant au Tolédan. C’était étonnant de voir comme ils étaient parvenus à rester amis malgré leur aventure tumultueuse. Ils se voyaient dès qu’ils le pouvaient, se téléphonait et s’envoyait régulièrement des messages.
Pendant le repas, Sergio laissa son téléphone de côté, profitant de cette soirée en famille. Il était ravi de revoir son frère et sa sœur. Il les adorait et pouvoir passer un moment avec eux était toujours un plaisir.
Quand ils eurent fini de manger, Sergio repris son téléphone et remarqua qu’il avait reçu trois messages. Le premier venait de Guti. Lui non plus n’avait jamais coupé les ponts . Le suivant aussi replongea Sergio dans ses souvenirs. Raùl… Son mentor dans bien des domaines…
Mais quand Sergio lut le nom de l’expéditeur du troisième message, il se figea. Fernando. Sergio tremblait un peu lorsqu’il appuya sur la touche du téléphone. C’était encore tellement dur pour lui. Il savait que Fernando et lui ne seraient jamais plus que des amis mais parfois, il se prenait encore à regretter le passé, à prier pour que les choses se soient passées différemment.
« Sergio… Je te souhaite une bonne et heureuse année. J’espère que tous tes souhaits se réaliseront et, surtout, que tu trouveras enfin le vrai bonheur. »
Le vrai bonheur… Sergio n’était même pas certain de savoir ce que c’était… Il avait cru le trouver avec Fernando. Mais la déception avait été énorme. Alors, depuis, il n’était plus certain d’être capable de le reconnaître.
- Sergio ? Ca va ? demanda sa sœur en voyant le visage triste de son frère.
- Oui, c’est rien… C’était juste un message de… Enfin, rien de grave.
- De Fernando, hein ?
Sergio hocha la tête et déposa son téléphone sur la table. Mirian s’assit à côté de lui et passa son bras autour de ses épaules.
- Sergio… Il faut que tu passes à autre chose, tu sais.
- Je sais… J’essaye mais…
- Et le nouveau, là, dont tu parles tout le temps, il te plaît non ?
- Oui… Mais je sais même pas si je l’intéresse…
- Et si tu lui demandais ?
- Quoi ? S’il veut coucher avec moi ?
- Sergio !
Mirian donna une tape sur la tête de son frère.
- Invite-le à dîner plutôt !
- Je sais pas trop…
- Ecoute, dans quelques minutes, une nouvelle année va commencer. Ca serait peut-être le moment idéal pour prendre un nouveau départ non ? Tu ne peux pas passer le reste de ta vie à te lamenter sur ton histoire avec Fernando…
- Je sais… C’est juste que…
- Que tu as peur que ça ne recommence ?
La façon dont Mirian avait toujours su lire en lui impressionnait Sergio. Il lui en était reconnaissant aussi.
- Sergio, si tu veux être heureux, il faut prendre des risques, tu sais…
La sonnerie du téléphone de Sergio les interrompit. Un nouveau message.
« Bonne année Sergio. Je t’embrasse. José »
Un sourire apparut sur le visage du Tolédan. Sourire qui n’échappa pas à Mirian.
- C’est lui ?
- Oui.
- Appelle-le !
- Hein ?
- Appelle-le et souhaite-lui une bonne année de vive voix !
- Tu… Tu crois ?
- Allez !
Sergio disparut alors dans la salle de bain et composa le numéro de José. Mirian avait raison, il devait prendre des risques… Et qui sait, ce coup de fil allait peut-être le ramener sur le chemin du vrai bonheur.
Fabio Coentrao/Cristiano RonaldoFabio soupira. Se retrouver seul dans sa grande maison vide pour passer la nouvelle année n’était pas vraiment le programme qu’il avait envisagé. Mais Andreia avait préféré rentrer voir sa famille, emmenant leur fille avec elle. Cela n’avait pas vraiment peiné Fabio. Rien n’était plus vraiment comme avant avec Andreia et il aurait fallu se voiler la face pour comprendre que leur couple ne reposait plus que sur le bonheur de leur fille.
Alors, Fabio s’était dit qu’il profiterait de ces moments de liberté pour sortir avec quelques amis… Il n’avait pas prévu de tomber malade et de se retrouver cloué au lit le soir du réveillon.
Un nouveau soupir passa les lèvres du Portugais. Il s’ennuyait mais ne se sentait pas assez bien pour bouger. Il avait juste réussi à sortir de son lit quelques heures plus tôt pour manger un peu et se changer avant de se glisser à nouveau sous sa couette.
Mais malgré la couette et la couverture supplémentaire, Fabio avait froid et il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il ne cessait de se retourner dans son lit en soupirant depuis une bonne heure. C’était vraiment le pire réveillon de sa vie…
Fabio se retourna encore lorsqu’il entendit retentir la sonnette. Il grogna, se demandant qui pouvait bien venir le déranger un soir de réveillon et prit un oreiller pour le mettre sur sa tête. Mais l’invité surprise insistait. Fabio continua de grommeler mais finit par s’extirper de son lit. Il attrapa son peignoir et se traîna jusqu’à la porte d’entrée. Le crétin qui se trouvait de l’autre côté de la porte allait en prendre pour son grade ! Il ouvrit la porte et se figea.
- Cr…Cris !
- Et Cris Junior ! lança l’attaquant en entrant sans attendre l’invitation de Fabio.
Fabio qui le fixait toujours. Cristiano portait son fils contre lui et, de l’autre bras, tirait une valise derrière lui.
- Mais… Que… Qu’est-ce que tu fais là.
- Je suis venu passé le réveillon avec toi, tiens !
- Mais…Mais…
Fabio fut interrompu par bébé Cris qui essayait de quitter les bras de son père pour venir dans les siens.
- Fabi ! Fabi !
- Eh, Cris… Je ne peux pas te prendre dans mes bras… Je suis malade, expliqua Fabio en caressant les cheveux de Cris.
- Fabi !
- Il t’adore tu sais, reprit Cris.
- Moi aussi je l’aime beaucoup.
- Je peux le faire dormir dans le lit de Vitoria ?
- Bien sûr.
Cris emmena donc son fils vers la chambre de Vitoria tandis que Fabio essayait toujours de comprendre ce qu’il faisait là. Mais la fatigue le saisit et il se dirigea vers le canapé pour s’y allonger un peu.
- Fabio… Fabio…
Le plus jeune entrouvrit les yeux pour découvrir le visage souriant de Cris à quelques centimètres du sien.
- Tu serais mieux dans ton lit, non ?
- Pourquoi tu n’es pas à Funchal ? demanda Fabio d’une voix ensommeillée.
- J’y étais… Mais je me suis dit que j’allais venir passer le réveillon avec toi… Pour te faire une surprise.
- Andreia t’a appelé ?
- Oui, pour me dire que tu étais malade. Mais j’étais déjà sur la route, tu sais.
- Vraiment ?
Cris hocha la tête et aida Fabio à se redresser avant de s’asseoir à côté de lui.
- Tu as vu un médecin au moins ?
- Oui… J’ai des trucs à prendre, puis je dois me reposer. Mais j’arrive pas à dormir. J’ai froid.
- Tu veux que je vienne près de toi ?
- Hein ?
- Pour te réchauffer. Il faut absolument que tu te reposes.
Fabio se figea… Cris était en train de lui proposer de dormir avec lui ? L’attaquant était toujours très tactile et n’avait qu’une notion toute relative de la pudeur. Mais enfin, dormir avec un coéquipier ! Pas que cela aurait dérangé Fabio… Cris était un bel homme. Un très bel homme. Et Fabio, malgré son mariage, n’avait jamais renié son attirance pour les hommes.
- Tu vas attraper mes microbes.
- Mais non, si tu as déjà commencé à te soigner, tu ne dois plus être contagieux.
Fabio voulut encore protester mais il n’en avait plus vraiment la force. Alors il laissa Cris le ramener dans sa chambre et l’aider à s’allonger.
- Bon, je vais fermer les volets et chercher le baby phone… Je reviens.
- Moui…
Il ne fallut que quelques minutes à Cris pour rejoindre Fabio et se glisser sous la couette à ses côtés.
- Allez, viens près de moi, l’encouragea l’attaquant.
- Mais…
- Discute pas tant !
Fabio abdiqua et se colla contre Cris… Cris qui ne portait qu’un pantalon de pyjama et dont le torse dénudé dégageait une agréable chaleur. Fabio ferma les yeux et soupira de bien-être. Finalement, il était pas mal ce réveillon pensa-t-il en s’endormant.