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 Sujet du message: [Finie] End of the dream - Sebastian Vettel/Tommi Pärmäkoski - G
MessagePosté: 14 Déc 2011 13:22 
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Inscription: 04 Fév 2009 14:50
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Voilà un petit OS écrit pour me remonter le moral après l'horrible nouvelle qu'on a apprise la semaine passée (si vous ne voyez pas de quoi je parle, vous comprendrez en lisant). Je ne suis toujours pas vraiment remise, d'ailleurs :cry:

Merci à Aeris pour la beta!

Je ne connais pas les personnes apparaissant dans ce texte et ne raconte par conséquent pas leur vie. Je ne gagne pas d'argent avec ce récit.


End of the dream

Sebastian regardait la neige tomber, appuyé contre le rebord de la fenêtre, dans la confortable chaleur de l’appartement de Tommi. Il avait toujours ce regard enfantin quand il voyait les flocons. Le stress accumulé pendant la saison avait totalement disparu, la Finlande l’avait toujours aidé à se ressourcer. Il était beau ainsi, perdu dans ses pensées. Le cœur de Tommi battait toujours un peu plus fort quand il l’observait de cette façon, à son insu. Et il ne pouvait pas retenir son sourire. Mais depuis quelque temps, chaque fois qu’il posait son regard sur Sebastian, la nausée accompagnait toutes les sensations agréables qu’il ressentait d’ordinaire. Depuis cette décision, prise des mois plus tôt. La culpabilité n’avait fait que croître depuis ce jour-là. Encore plus après le magnifique discours de l’Allemand après son titre. Ce soir où Sebastian avait avoué au monde entier que Tommi était la personne la plus importante pour lui. Ce soir où le Finlandais aurait dû déborder de joie, il s’était tant haï qu’il avait passé la soirée seul à pleurer pendant que son compagnon fêtait son titre.

Tommi savait qu’il ne pouvait plus garder ce secret. Il avait décidé de ne pas en parler avant la fin de la saison pour ne pas perturber Sebastian, mais cela faisait une semaine déjà que la saison était terminée. Il n’avait jamais osé. Il savait pourtant que sa décision était la bonne, pourtant il avait trop peur de la réaction de son compagnon. Il savait à quel point la nouvelle le blesserait. Au fond de lui, il voulait peut-être croire qu’il y avait une autre solution, mais il savait que ce n’était plus possible. Il devait parlerou le secret finirait par le ronger.

- Sebiseni ?
- Oui ?

Le regard doux que Sebastian posa sur lui faillit le faire renoncer. Mais il tint bon.

- Il… Il faut que je te parle.

Son ton grave n’échappa pas à l’Allemand qui perdit son sourire. Il vint s’installer sur le canapé à côté de son compagnon en lui lançant un regard inquiet.

- Qu’est-ce qui se passe ?
- Je…

Tommi baissa les yeux. Il prit une profonde inspiration et, fixant ses mains, trouva le courage de murmurer :

- Je ne peux plus être ton entraîneur.

Sebastian ne répondit rien. Le silence s’installa de longues minutes, jusqu’à ce que Tommi lève enfin les yeux pour voir le regard stupéfié de son compagnon.

- Tu… Tu n’es pas sérieux.
- Si.
- Mais….
- Je suis désolé, Sebiseni.
- Mais je… J’ai besoin de toi ! Je ne serais pas là où j’en suis sans toi ! Tu… Tu es le seul qui me comprend et qui…. Qui sait me calmer et…. Tu…

Les yeux du pilote se remplirent de larmes alors que sa voix se brisa.

- Ça… Ça veut dire que…. Tu me quittes ?
- Non. Non, Sebi, je ne peux seulement plus t’entrainer.
- Mais pourquoi ?
Sebastian pleurait à présent. Tommi avait la gorge nouée. C’était peut-être la décision la plus difficile de sa vie.

- On… On est trop proches. Ça ne peut plus fonctionner. Tu as besoin de quelqu’un qui puisse t’engueuler quand tu ne veux pas t’entraîner, qui ne te cède pas, même quand tu insistes. Et je… Je ne peux plus faire ça.
- C’est faux ! Ça fonctionne très bien ! Mieux qu’avant ! Parce que tu me connais tellement bien… Rien n’a changé depuis qu’on est ensemble.
- Seniseni…
- Tu lis en moi. Tu sais toujours ce que tu dois dire ou faire pour m’encourager quand je ne suis pas motivé, pour me calmer quand je suis trop excité, pour me remonter le moral quand j’en ai besoin. Tout ce qui a changé c’est que tu me connais encore mieux qu’avant.

Le regard triste du pilote brisait le cœur de Tommi. Il avait l’impression de le trahir.

- M’abandonne pas… S’il te plaît.

Le Finlandais voulut l’attirer contre lui mais il se dégagea.

- Sebi… Combien de fois, on est resté au lit alors que tu devais t’entrainer ? Combien de fois il t’a suffi d’un regard pour mettre fin à un entrainement ? Je ne dis pas que c’est de ta faute. Simplement que ça ne peut pas fonctionner. C’est ce qu’il y a de mieux pour toi, Sebiseni. Je sais à quel point ce sport compte pour toi. Je veux te donner les moyens d’exceller. Et je ne suis plus l’entraineur idéal pour cela. Ça ne veut pas dire que je t’abandonne. On se verra entre les courses. On s’appellera. Et je serai toujours là pour t’écouter.
- Bien sûr que si, tu m’abandonnes… Tout le monde m’abandonne.

Sebastian se leva, sécha ses larmes du revers de la main et, avant que Tommi ne puisse réagir, sortit en courant de l’appartement. Le Finlandais se leva d’un bon, enfila rapidement ses chaussures et sa veste et partit à sa poursuite. Une fois dehors, il aperçut son compagnon au bout de la rue. Il courut vers lui, mais il avait beaucoup d’avance.

- Sebi ! Sebi, attends ! Sebi !

Mais le pilote ne s’arrêta pas et il prenait de plus en plus d’avance. Il avait toujours couru plus vite que son entraineur. Tommi continua à le suivre quelques instants et finit par renoncer, comprenant que c’était inutile.

Il resta immobile quelques minutes, incapable de reprendre son souffle à travers ses sanglots. Pendant un instant il songea à se laisser tomber au sol mais il savait qu’il n’aurait pas la force de se relever. Et puis, il devait rentrer, être là quand Sebastian reviendrait. S’il revenait.

Il lui fallut presque une demi-heure pour parcourir en sens inverse le trajet qu’il avait effectué en quelques minutes tant sa démarche était lente. Quand il arriva enfin, il se laissa tomber sur le canapé et se roula en boule. Tout se passait comme dans ses pires cauchemars. Il savait que, même s’il ne le montrait pas, Sebastian était fragile depuis que Kimi l’avait abandonné. Et aujourd’hui, il devait penser que tout recommençait. Pourquoi n’avait-il pas pu lui faire comprendre que ce n’était pas le cas ? Pourquoi n’avait-il pas su lui montrer que c’était le mieux pour lui ?

La nuit qui tombait déjà n’arrangeait rien. Tommi imaginait son compagnon seul dans le noir, sous la neige, grelottant parce qu’il n’avait pas emporté de veste, sanglotant sans pouvoir se retenir. Il aurait dû lui annoncer différemment. Il aurait dû le rassurer. Il se souvenait trop bien de l’état dans lequel il l’avait retrouvé après que Kimi l’avait quitté. L’idée qu’il puisse revivre le même enfer à cause de lui, parce qu’il n’avait pas été capable de le rassurer, le blessait autant que l’impression, ancrée au fond de lui, qu’il allait le perdre. Il voulut ressortir pour partir à sa recherche, mais il savait que cela ne servait à rien. La ville était trop grande, jamais il ne le retrouverait. Et si Sebastian avait besoin d’être seul, il ne pouvait pas l’en empêcher. Il aurait juste voulu savoir qu’il était au chaud, à l’abri des mauvaises rencontres. Il n’aurait pas eu moins mal mais au moins il n’aurait pas été aussi inquiet.

Il finit par réaliser qu’il n’avait même pas essayé de l’appeler. Sans grand espoir, il saisit son téléphone et composa le numéro de Sebastian mais il tomba directement sur sa boite vocale. Il voulut raccrocher, puis il décida de laisser un message, au cas où.

- Sebiseni… Je suis désolé… Je te promets que je ne suis pas en train de t’abandonner. Je t’aime. J’essaie seulement de faire ce qu’il y a de mieux pour toi, même si tu penses que j’ai tort. Il… Il faut qu’on en discute. Tu peux même m’engueuler, si tu veux. Mais je ne t’abandonnerai pas. Je ne t’abandonnerai jamais… Rentre, s’il te plait… Non, oublie ça, si… Si tu ne veux pas rentrer, je comprendrai. Dis-moi seulement que tu n’es pas seul dehors dans le froid, d’accord ? Je t’aime, Sebiseni.

Il raccrocha et se leva pour tourner le canapé de façon à ce qu’il soit fasse à la porte. Puis il se recoucha, son téléphone serré contre lui, les yeux rivés sur l’entrée, son corps secoué de sanglots. Et il attendit.

Il avait espéré que son compagnon rentrerait pour le dîner, mais l’heure du repas arriva et il n’avait toujours donné aucun signe de vie. Tommi, lui, n’avait pas faim, l’estomac noué par l’angoisse. Il savait qu’il était stupide de s’inquiéter, que Sebastian était adulte et qu’il n’aurait aucun problème à trouver un hôtel où passer la nuit, pourtant cela ne suffisait pas à le rassurer. Il essaya de le joindre plusieurs fois, mais n’obtint jamais de réponse. Et il comprit rapidement que la nuit serait longue.

Il finit par cesser de pleurer parce qu’il n’avait plus de larmes, mais cela rendait seulement la douleur plus difficile à supporter. Il essaya de dormir un peu mais ses yeux se rouvraient quasi instantanément pour se fixer sur la porte. Il devait être réveillé si jamais Sebastian rentrait ou s’il essayait de l’appeler. Il ne pouvait pas trouver le repos quand la douleur l’étouffait.

Ce ne fut que vers 8h, alors que Tommi se trouvait dans un état semi-comateux, les yeux brûlant d’avoir trop pleuré et pas assez dormi, que son téléphone sonna enfin. Un sms. Il s’empressa de ramasser son téléphone, qu’il avait laissé tomber au sol par désespoir, et son cœur fit un bon en voyant le nom de Sebastian s’afficher sur l’écran.

« Je vais bien. Ne t’inquiète pas »

Tommi aurait voulu lui demander comment il était possible qu’il ne s’inquiète pas alors que l’homme qu’il aimait avait fui, en larmes et passé la nuit dehors. Mais il était trop soulagé pour s’énerver. Puis il se demanda ce que signifiait un message aussi court et pourquoi son compagnon avait préféré lui écrire que l’appeler et il replongea dans son inquiétude alors que les larmes revenaient.

Une heure plus tard, il entendit le bruit d’une clé dans la serrure. En moins d’une demi-seconde, il fut debout devant la porte et se trouva bientôt nez-à-nez avec Sebastian. Il voulut se jeter dans ses bras, mais, avec un pincement au cœur, il réalisa qu’il ne savait pas si l’Allemand voulait toujours de lui et renonça. Incapable de savoir comment réagir, il resta immobile pendant que le pilote entrait, refermait la porte derrière lui et posa le sac en plastique qu’il tenait sur la table. Puis il s’approcha du Finlandais et le serra contre lui.

Tommi s’accrocha à lui comme si sa vie en dépendait et nicha son visage dans son cou, retenant difficilement ses larmes. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait se passer, de ce que Sebastian ressentait, mais l’espace de quelques instants sa peur disparut. Son compagnon était là et c’était tout ce qui comptait.

Ils restèrent de longues minutes ainsi, serrés l’un contre l’autre en silence, jusqu’à ce que Sebastian murmure :

- Je suis désolé. Je me suis pas rendu compte que tu t’inquiétais. Et je n’ai allumé mon portable que ce matin.
- C’est pas grave. Tu es là, maintenant.
- Oui…

Sebastian se défit de l’étreinte de son compagnon et s’approcha de la table.

- Qu’est-ce que tu dirais d’un petit-déjeuner ?
- Je…
- Avant que tu ne dises quoi que ce soit, j’ai apporté des korvapuusti préparés exprès pour nous par ta maman.
- Ma maman ?
- Oui, j’ai passé la nuit chez tes parents.

Tommi le dévisagea. Jamais il ne l’avait imaginé trouver refuge chez sa famille. Peut-être était-ce bon signe. Le pilote lui sourit et serra brièvement sa main dans la sienne.

- Tu nous fais du café pendant que je mets la table ?

Le Finlandais hocha la tête, incapable de parler et se dirigea vers la cuisine. Quelques minutes plus tard, il était assis devant une assiette de roulés à la cannelle et une tasse de café, en face de Sebastian qui avait déjà entamé ses pâtisseries.

- Tu ne manges pas ?
- Je n’ai pas faim.

L’Allemand soupira et prit les mains de son compagnon dans les siennes.

- Je suis désolé, Tommi. Je n'aurais pas dû réagir comme ça. J'ai paniqué.
- Je ne t'abandonnerai pas.
- Je sais. J'ai beaucoup réfléchi et… Enfin, j'ai un peu discuté avec ta mère, elle était vraiment inquiète de me voir. Elle m'a un peu rassuré… Je crois que je comprends.
- C'est vrai? J'aurais dû te l'annoncer différemment, je suis désolé.
- Non, c'est pas grave mais… Enfin, tu es vraiment sûr de ta décision?
- Je sais que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Je ne peux plus faire mon métier correctement.
- Mais on forme une bonne équipe tous les deux. C'est vrai que c'est plus difficile pour toi de me tenir tête, mais ça ne va pas si mal que ça. Et j'ai besoin de toi. Je sais que tu dis qu'on pourra toujours s'appeler mais… Qu'est-ce que j'aurais fait si tu n'avais pas été là à Abu Dhabi?
- Je suis sûr que tu trouveras un entraineur qui te comprendra.
- Mais… Ça ne sera jamais pareil.
- Je sais… Mais on ne peut pas continuer comme ça.
- Ce n'est pas vrai. On a peut-être eu quelques moments d'égarement mais ils n'ont pas eu de conséquences. Et on peut faire des efforts. Je te promets que je n'essaierai plus de…
- Ce n'est pas ta faute, Sebi. On est tous les deux responsables et tu sais comme moi que les bonnes résolutions ne dureront pas.
- Mais…
- Ecoute-moi, s'il te plait. La F1 est la chose la plus importante pour toi. Tu as déjà accompli énormément dans ce sport, mais tu peux encore en faire beaucoup plus. Seulement pour ça, tu dois être concentré. Tu dois avoir un entrainement rigoureux. Je ne veux pas prendre le risque de laisser les choses dégénérer petit à petit jusqu'à ce que ça affecte tes résultats. Ça compte trop pour toi.

Sebastian baissa les yeux. Il fixa la table en silence pendant de longues minutes et finit par murmurer:

- Tu as peut-être raison.

Ses yeux brillaient et le cœur de Tommi se serra. Le Finlandais fit le tour de la table et s'assit sur la chaise voisine de celle de son compagnon avant de l'attirer contre lui.

- Ça ne va pas nous séparer. Je te le promets.
- Mais on se verra moins et… Tu seras pas là pour… Pour me prendre dans tes bras quand je me plante ou…
- Shh… Je t'appellerai. Après chaque séance d'essai, chaque qualif et chaque course.
- Moui…

Sebastian nicha son visage dans son cou et Tommi resserra son étreinte. Pour lui aussi, ce serait dur de ne pas être là dans ces moments-là. Ne plus suivre son compagnon l'effrayait. Après avoir passé trois ans avec lui 24h/24, cela laisserait un grand vide dans sa vie, même s'ils se téléphoneraient, ils se verraient peu. Mais il refusait de laisser la distance les séparer.

- Et… Qu'est-ce que tu vas faire? Tu as déjà un autre boulot? souffla Sebastian.
- Je vais entrainer une équipe de hockey féminine.
- Ici?
- Oui.
- Oh… Mais… Tu ne pourras plus voyager.
- Pas pendant la saison. Mais en été, je pourrai venir te voir de temps en temps en Suisse.
- Moui…
- J'ai essayé de chercher quelque chose en Suisse, mais je ne parle pas l'Allemand et…
- C'est pas grave. Je comprends.

Tommi ferma les yeux pour retenir ses larmes. Il avait toujours pensé que ça pourrait marcher, même s'ils ne se voyaient plus autant. Mais à présent, il avait l'impression d'être en train de le quitter. Voir Sebastian si triste lui brisait le cœur et il savait que pour l'instant, rien ne pourrait le réconforter. Alors il se contentait de le serrer contre lui et de déposer des baisers dans ses cheveux.

- Tommi? finit par demander timidement le pilote.
- Oui?
- Tu… Tu serais d'accord que… Que je vienne m'installer en Finlande?
- Tu es sérieux?
- Oui… Je… Enfin, je me disais que ça nous permettrais de passer plus de temps ensemble et… Mais si tu veux pas, c'est pas grave.
- Si! Bien sûr que si! Mais tu es sûr que c'est vraiment ici que tu veux vivre?
- J'ai toujours aimé ce pays, tu le sais. Et je veux vivre avec toi. Même si on aura chacun nos occupations et que je serai pas là souvent. Qu'est-ce que t'en dis?
- Ça serait… Parfait. Vraiment parfait.

Sebastian se redressa, le sourire aux lèvres. Son regard accrocha celui du Finlandais quelques secondes et ils s'embrassèrent tendrement. Quand ils se séparèrent, le pilote vint s'asseoir sur les genoux de son compagnon et posa sa tête sur son épaule.

- Tu pourrais peut-être… Tu pourrais venir à quelques courses?
- Ça paraitrait bizarre non?
- Pour qui? Les journalistes? On s'en fout, on…
- Je parlais de l'équipe.
- Ils ne trouveront pas ça bizarre que mon petit-ami m'accompagne.
- Sebiseni… Tu ne peux pas faire ça.
- Je sais que ça ne dérangera pas Christian.
- Et le reste de l'équipe?
- Je… Ça ne posera pas de problème.
- Et si ça s'ébruite? Christian s'en fiche peut-être mais pas les autres. Qu'est-ce que tu feras le jour où tu voudras changer d'écurie? Et les journalistes?
- Le fait d'être gay ne m'a pas empêché de gagner deux championnats.
- Et si un jour tu es dans une mauvaise période? Tu crois qu'ils parleront plutôt de tes titres ou du fait que tu aimes les hommes?
- Mais je… J'aimerais juste que tu sois là, au moins une fois.
- Shh… Je sais. On y réfléchira, d'accord?
- D'accord.
- Pour l'instant, j'ai très envie de goûter les korvapuusti et de prendre soin de toi toute la journée. Qu'est-ce que tu en dis?

Ils s'embrassèrent tendrement, puis Tommi appuya son front contre celui de son compagnon.

- Je t'aime Sebiseni.
- Je t'aime aussi.

Le Finlandais ferma les yeux, se concentrant sur la chaleur du corps de Sebastian contre le sien, son souffle sur son visage, sa main serrée sur son t-shirt. Et en cet instant, il sut que rien ne les séparerait.


Fin

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 Sujet du message: Re: End of the dream - Sebastian Vettel/Tommi Pärmäkoski - G
MessagePosté: 18 Déc 2011 22:22 
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Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
Alors, une fic de ma cocci sur une de mes couples préférés je ne pouvais qu'aimer!!! :wouah: :wouah: :wouah:

Et puis, il fallait que quelqu'un écrive sur le départ de Tommi pour me consoler... Parceque c'est juste trop horrible! :cry: :cry:

Sinon pr cette fic, comme d'habitude, je trouve que tu retranscris très bien les sentiments, la douleur de Tommi mais aussi de Sebi...

La fin est adorable mais sans excès car on devine que même s'ils resteront ensemble tout ne sera pas forcément simple!

Bref j'ai adoré!

:calin: :calin: :calin: :calin:

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Merci Kamiel pour ma signature!


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 Sujet du message: Re: End of the dream - Sebastian Vettel/Tommi Pärmäkoski - G
MessagePosté: 22 Oct 2012 21:11 
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Slash ou non, telle est la question...

Inscription: 09 Mai 2012 18:15
Messages: 672
J'aurais bien voulu assister au début de leur couple... j'espère un flashback??? non ??

:bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: End of the dream - Sebastian Vettel/Tommi Pärmäkoski - G
MessagePosté: 23 Oct 2012 19:22 
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Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
oh! une nouvelle lectrice! je suis contente que ça t'ait plu!

Pour le flashback, je doute. J'adore ce couple mais j'ai de la peine à l'écrire. Et comme j'ai très peu de lecteurs, ça me motive peu. Je n'exclus pas une fic à la fin de la saison, ceci dit. Tommi me manque :(

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 Sujet du message: Re: End of the dream - Sebastian Vettel/Tommi Pärmäkoski - G
MessagePosté: 10 Nov 2012 14:16 
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Slash ou non, telle est la question...

Inscription: 09 Mai 2012 18:15
Messages: 672
Je viens de la relire et j'aime encore plus que la première fois !!

Si vraiment un jour, un flashback te tente, genre un flashback lémoné, n'hésite pas ! S'il faut j'ouvrirais plusieurs compte !!! :lol: :lol:


:bravo: :bravo: :bravo:


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